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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
20 juin 2011

Summer PAL challenge : Idée pourrie pour idée noire...

 

Summer PAL challenge 2011 ou comment devenir zinzin et mourir d'une attaque.

Comment vous dire que je suis barge, que Fabiola est malsaine -tout comme ses idées- et qu’on est plusieurs barges dans ce cas ??? Ben en fait c’est bon je viens de vous le dire.

Bon que je vous explique quand même pourquoi je dis cela. Alors voilà il se trouve que Fabiola a eut la mauvaise bonne idée de renouveler son Summer PAL challenge pour 2011. Le principe de ce challenge est bien sûr de pulvériser plus vers le bas que vers le haut - je précise au cas où certain d'entre vous serez tenter de faire l'inverse- nos PAL gigantesques ou pas, d'ici la date limite du 21 septembre 2011.

On est d'accord pour dire que cette idée est merdique, surtout que j'excelle plus dans l'art de la pulvériser vers le haut que vers le bas et ce malgré ma recette que j'ai vraiment foiré ce mois-ci..., bref. Mais qui dit merdique dit ok pour moi, donc j'y vais et je m'inscris avec la ferme intention de ne pas donner le chiffre exact. Mouhahahahaha. Sauf que voilà, Fabiola sait beaucoup de chose du coup ben me voilà obligé de donner -si j'en oublie ceci sera bien sûr non volontaire de ma part- le chiffre exact.

Mais voilà ! La vicieuse Fabiola ne s'arrête pas là, et avec Miss Bubblegirl, (faut vraiment les séparer ces deux là car ensemble elles ont des idées encore plus nazes...), elles ont décidé de rajouter un challenge dans le challenge. Y'en a franchement on se demande ce qui leur passe par la tête...? Ce second challenge c'est de NE PAS ACHETER DE LIVRE PENDANT CES 3 PROCHAINS MOIS. Y'en a apparemment qui sont suicidaire... comptez sur moi les filles pour abréger vos souffrances. Pour être franche je ne pense pas du tout vraiment y arriver, à part peut être à partir du mois d'août et encore, mais je vais quand même tenter de ne pas du tout trop craquer. J'ai du mal à croire que je viens d'écrire cela... Vite un médecin ! Enfin bref, voilà la nouvelle torture du jour sortie tout droit de deux cerveaux machiavéliques. Qui vivra verra, enfin en ce qui me concerne, si je vis jusqu'à là. Bonne chance à tous les participants et enjoy !

Florel.

Ici l'article du challenge. Dommage quand même que l'année soit préciser car on aurait pu être éternellement en été au final. Pfff y'en a qui mette vraiment de la mauvaise volonté. 

Là le chiffre de ma PAL 125 livres. Vous voyez rien c'est normal, hihihihi débrouillez-vous pour comprendre. Je vous rassure c'est très simple à piger et normalement j'en ai pas oublié.

Ici là la vidéo de Léo qui est vachement flippante... On devient tous barges avec cette idée complètement nulle. La preuve ! (Je viens d'assomer une mouche.)

En dessous les prémices de ce qui nous attend. Suicide collectif au bord de la plage. Noyade en coeur. Enjoy là aussi !

 

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Summer PAL challenge. On va tous mouriiiiiiiiiiiir !

 

PS : Ceci est mon testament. Le lègue mes livres à tous les survivants de ce challenge. Vous avec bien fait de vous y inscrire les mecs ! Mouhahahahaha.

 

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9 juin 2011

"Le livre tibétain de la vie et de la mort" de Sogyal Rinpoché

"Le livre tibétain de la vie et de mort" de Sogyal Rinpoché

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Résumé :

Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort clarifie, pour la première fois, la vision complète de la vie et de la mort t telle que nous l'offre la tradition tibétaine. L'auteur explique notamment. les " bardos ", ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné et fait s'interroger artistes, psychologues, scientifiques, médecins et philosophes occidentaux depuis la publication, en 1927, du Bardo Thödol (le Livre des Morts Tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de nous de transcender sa peur ou son refus pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des " pratiques " simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion. ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, se préparer à la mort et aider les mourants. Ce livre présente également une introduction lucide et complète à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma. A ceux qui accompagnent les mourants, l'auteur indique comment les assister avec amour et compassion et comment leur apporter l'aide spirituelle à laquelle tout être humain a droit. A ceux qui travaillent en milieu hospitalier, médecins ou personnel soignant, il donne des conseils qui enrichiront leur expérience. L'auteur nous fait partager sa vision personnelle de l'expérience de proximité de la mort (NDE) selon la perspective tibétaine. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort n'est pas seulement un chef-d'œuvre spirituel. C'est aussi un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.

Top chrono :

Ce livre que j’ai commencé l’année dernière m’a bien plu, même s’il n’est pas toujours très simple. J’avoue que j’ai relu plusieurs fois certains passages histoire de bien comprendre le message. Cependant c’est une lecture riche en enseignement, mais vu l’épaisseur du livre et les multitudes de conseils, d’aide à la pratique… c’est un ouvrage qu’il faut, je pense, relire plusieurs fois histoire de bien intégrer le contenu. Ha oui encore une chose, il ne faut pas se forcer à lire ce genre de livre, il faut en ressentir le besoin.

Citation de William Black cité dans le livre : "Qui veut lier à lui même une joie de la vie brise les ailles. Qui embrasse la joie dans son vol, dans l'aurore de l'éternité demeure."

9 juin 2011

"Carte du labyrinthe" d'Alberto Torres-Blandina

"Carte du labyrinthe" d'Alberto Torres-Blandina

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Résumé :

Trois personnages se croisent, s’aiment, se quittent et se fuient. Bon mari et bon père, Jaime mène une vie rangée dont il ne cesse de vouloir s’échapper. Il collectionne en cachette les photos de nus qu’il développe pour ses clients, en particulier celles que lui apporte Alberto. Elisa est amoureuse d’Alberto. Tout va bien jusqu’au jour où elle se réveille dans une zone industrielle, à moitié nue. Elle ne se souvient de rien. Chacun cherche sa voie et tous cherchent l’amour dans un chassé-croisé mélancolique. Perdus dans un labyrinthe sans issue qui mélange à loisir les histoires vécues, les vies fantasmées, les mensonges, les trois personnages racontent tour à tour leur existence dans une langue limpide et pleine de vitalité. Ce qui avait commencé comme une lecture amusante et brillante devient une histoire profonde et émouvante sur l’identité, le bien et le mal. Peu à peu on se prend de tendresse pour les personnages, on les suit dans leur labyrinthe, on plonge avec eux dans l’urgence de vivre, le désir de changement, le besoin d’amour… Une histoire qui ne vous quitte plus.

Mon avis :

Les paroles strictement vraies semblent contraires à la raison. Lao-Tseu

Malgré une entrée dans le livre un peu spéciale - il commence par le photographe Jaime qui collectionne les photos olé olé de ses clients -, j’ai été très vite prise par cette histoire.

Ces trois vies, qui s’entrecroisent d’une façon ou d’une autre dans un labyrinthe de sentiment, de confusion, d’impuissance et de mélancolie, m’ont énormément plu et touchée. Déjà parce que tous ces personnages sont impuissants et possèdent une histoire sordide plus ou moins grave qui les mènes à la dérive d’une manière ou d’une autre, mais aussi parce que magnifiquement bien écrit, d’une écriture très simple et décrivant à la perfection les divers sentiments de ses protagonistes -sans pour autant tomber dans le lyrisme-, c’est un livre qui sait nous mener au plus proche de l’histoire qu’il partage, du moins c’est l’impression qu’il m’a donnée.

Néanmoins même si l’histoire d’Elisa, d’Alberto et de Jaime m’a plu, surtout celle d’Elisa le personnage qu’on peut dire central et qui possède une histoire terrible et surprenante, j’ai quand même un petit regret en ce qui concerne ce bouquin. En effet j’ai trouvé qu’il faisait trop référence au sexe. Déjà par le biais des photos que Jaime collectionne -ce que j’ai trouvé malsain au passage-, mais aussi par le biais d’Alberto. Même si les questions, les doutes, les affirmations dans son cas sont assez légitimes, je regrette cette obsession. Je pense honnêtement que le livre aurait eu une dimension plus sublime, s’il y’en avait eu moins. Mais ça comme je le dis souvent, c’est peut être moi qui exagère.

Par contre avant de finir je voudrais dire que j’ai vraiment, mais vraiment apprécié, -et c’est toujours le cas en ce qui me concerne dans les livres- ces petites phrases, ces petits passages que l’auteur a glissé à chaque début de partie, où les personnages vont tour à tour s’exprimer, dire ce qu’ils souffrent, ce qui les hantent… un peu comme dans un journal intime, - car oui j’ai un peu oublié de dire que ce livre est coupé en plusieurs partie de trois à chaque fois.

En résumé c’est un livre agréable à lire malgré le point négatif que j’ai pu lui trouver. Je remercie News Book et les éditions Métaillé pour ce partenariat.

 

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3 juin 2011

"La pavillon d'or" de Yukio Mishima

La pavillon d'or de Yukio Mishima

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Résumé :

Que la Beauté puisse exister et le jeune moine s'en trouverait irrémédiablement exclu. Mais la soudaine et commune fragilité qui l'unit au Pavillon d'Or, alors que retentit au loin le bruit des bombes, scelle son destin au temple sacré. La quête de cette ultime communion, en commettant l'irréparable, constitue sa secrète destinée. Bègue et sans beauté, il est en apparence réservé et taciturne ; le mal et la laideur sont les hôtes de son âme. Le pendant de sa souffrance physique est un ego démesuré et tyrannique qui le pousse à croire à sa mission tragique et exemplaire : atteindre le "coeur même du mal" et anéantir le sacré d'entre les sacrés par un acte de "pure abolition".

L'incendie du Pavillon d'Or en juillet 1950 anéantissait un trésor national. En explorant les méandres psychologiques du jeune Mizoguchi, Yukio Mishima établit le mobile d'un crime qui ébranla le Japon. En arrière-plan, l'auteur livre sa vision philosophique du Beau absolu.

Mon avis :

NB : Cet avis est loin d'être parfait (comme toujours d'ailleurs), mais expliquer par écrit un tel livre c'est presque impossible, il est tellement riche que curieusement pour le coup je dois avouer que j'y arriverais mieux en parlant.

Voilà un livre très beau, que j’ai eu grand plaisir à lire. Même si on connaît d’avance la fin du Pavillon d’or, l’histoire romancée (ou presque) de ce jeune homme handicapé par son bégaiement, que le monde a souvent refusé mais qui s’est aussi refusé au monde, est touchante et singulière. Mizoguchi, personnage ambiguë, un peu influençable, obsédé par le Pavillon d’Or et sa vision de la beauté, m’a, je peux le dire, ébloui par sa personnalité. Qui est plus ou moins froide, tantôt torturée, tantôt impassible, calculatrice, mauvaise, mais aussi proche de la beauté. 

Cependant malgré le fait que ce livre se concentre sur ce personnage, deux autres protagonistes m’ont aussi titillé ; Tsurukawa et Kashiwagi. Le premier par sa lumière, ou plutôt sa soit disant lumière qu’il dégage, et la leçon que finalement il expose. Rien ne paraît être ce qu’il paraît. Le second pour son air et ses paroles blasés, son bon sens qu’il fait montre par moment, mais aussi pour sa noirceur. D’ailleurs ce dernier et Mizoguchi s’assemblent plutôt bien je trouve.

Toutefois les méandres du personnage principal, et le portrait des deux autres n’est pas le seul point captivant de ce bouquin. La pavillon d’or, est lui aussi prenant. Il ne m’a pas hanté autant que Mizoguchi, mais je dois admettre qu’il dégage une atmosphère et une beauté mystérieuse qui m’a fasciné tout du long. Même si sa découverte n’est que livresque -et d’un peu d’Internet- je dois dire que ce pavillon m’a fait rêver, son ambiance, sa description mon conquise, et j’ai ressenti sa fin comme une véritable perte. Celui d’aujourd’hui n’arrivera jamais à sa hauteur je crois... Bref.

Il y a encore beaucoup à dire sur ce livre. Sa description sur la vie d’un temple bouddhisme Zen. L’histoire du chat de Nansen, que j’ai trouvé malgré tout cruelle. La vie après la guerre… Mais je vais m’arrêter là.

Cependant avant de finir je voudrais dire que même si l’écriture est dans l’ensemble simple, le style l’est moins. Il est très imagé, peut-être parfois un peu pompeux et à rallonge aussi. Toutefois ceci ne doit pas vous faire peur car il est très compréhensible et facile d’accès, faut juste être un brin plus concentré qu’un livre normal.

En résumé comme vous le constatez, avec ce livre et comme souvent avec Mishima, on explore les profondeurs sinueuses, nébuleuses et paradoxales de l’âme humaine. Un très beau livre à lire, qui se propose de retranscrire d’une plume magnifique l’histoire d’un fait divers marquant.

Un petit passage du livre : "C'était la première fois que je lisais autant de refus sur un visage. Je suis toujours persuadé que mon visage à moi, l'univers le rejette ; celui d'Uiko, lui, rejetait l'univers." Il y'a aussi un très beau passage sur le néant et la beauté mais très long, donc à vous de lire ce livre pour le découvrir.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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