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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
13 décembre 2015

Un vote amer...

 

 

 

Un vote amer, qui ne correspond pas à mon choix premier. N'est-ce pas cela la DICTATURE ? Voter sous la contrainte parce que des partis se sont montrés méprisants face au choix du peuple et ne respectent pas la DÉMOCRATIE.
Certes j'aurai pu faire le choix de garder mon choix premier, mais dans l'urgence j'ai préféré faire barrage à un parti qui a eu la malhonnêteté de prendre les électeurs en otage en se réunissant.

Vraiment c'est ça la démocratie ??? 

 

 

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11 décembre 2015

"Vive Le pen ! " de E. Duverger & R. Ménard

Vive Le pen ! de E. Duverger & R. Ménard

Source: Externe

Résumé :

Oui, « Vive Le Pen ! » Comme une bravade, un gant jeté au visage de ce monde de la presse qui joue les matamores face au Front national mais multiplie, à longueur de colonnes ou de talk-shows, les petites et les grandes lâchetés. Qui se couche devant les puissants du jour mais chasse en meute tous ceux qu’il peut habiller des oripeaux du fascisme ou du pétainisme. Il ne s’agit pas ici de défendre Le Pen, père ou fille, mais de dénoncer cette chasse aux sorcières dès que vous affichez sympathie, proximité, ou même vague intérêt pour des thèses, des points de vue, des analyses qu’il est tellement commode de discréditer d’un retentissant « facho ». Alors oui, « Vive Le Pen », comme un pied de nez, un défi , une provocation.

Robert Ménard, fondateur de l’organisation Reporters sans frontières qu’il a dirigée durant plus de 20 ans, il est aujourd’hui journaliste-chroniqueur sur RTL et I>Télé. Emmanuelle Duverger est la rédactrice en chef de la revue Médias.

Mon avis :

Ils se disent descendre de Voltaire mais en fait ils se rapprocheraient plus d’Orwel.

Un pamphlet lapidaire mais utile, qui va démontrer la déliquescence de notre démocratie et de la liberté de penser par le terrorisme intellectuel pratiqué par les élites, les journaleux de ce pays, sous la bonne garde des Torquemada de la pensée unique que sont les syndicats, les juges et les associations, qui agissent comme une véritable inquisition en jetant une chape de plomb sur le système politique et d’information français.

Au-delà d’un simple état des lieux de la presse et de la démocratie, les auteurs vont aussi montrer les incohérences de l’attitude des divers médias sur les faits et les personnes, en prouvant que bien plus que les idées c’est au final bien l’étiquette politique qui fait de vous une personne respectable ou pas, une personne bonne ou mauvaise, une personne à inviter et à écouter sur un plateau de télévision ou non. Comme le montre ici l’exemple de Michel Drucker et son Vivement dimanche où il dit qu’il n’invitera jamais Le Pen père et fille pour les raisons évidentes que leurs idées sont soi-disant mauvaises pour la démocratie et non-respectueuses, alors qu’à côté de ça il invitera, car jugé moins dangereux (!), un Mélenchon qui pourtant « se contente [juste !] de faire l’apologie d’un Castro et de Chavez, et refuse quand il siège au Parlement européen, de condamner le président biélorusse Alexandre Loukachenko, démocrate modèle, partisan du bourrage d’urnes et du matraquage d’opposants. » ...
Un autre exemple qui appuierait la théorie qui prouve que c’est bien l’étiquette politique qui fait de vous un homme respectable et non vos idées ? Alain Badiou, un « penseur respecté, adulé » aujourd’hui, alors qu’il a approuvé fortement dans le passé « la Grande révolution culturelle prolétarienne, la pensée-maotsetoung » et « justifié « l’écrasement du régime fantoche cambodgien » par les Khmers rouges.» !
Vous pouvez bien sûr arguer que tout ça c’est vieux et que c’est donc oublié, mais dans ce cas pourquoi reprocher à Marine Le Pen d’être la fille de son père ? Pourquoi lui reprocher les idées de son père ? La comparer au parti nazi de par son père, alors que ce dernier a tenté à l'âge de 16 ans d'entrer au FFI. (Paradoxe !)

Tout cela montre clairement l’idéologie sélective et incohérente qui s’est emparée du domaine médiatique français surtout dominé par la gauche. Où on les voit lever en coeur leur lance quand leurs ennemis disent ou font quelque chose qui dérange, mais se taisent, voire applaudissent, quand leurs alliés font ou disent la même chose. (Voir lettre G. Marchais plus bas qui n'a jamais choqué pour comprendre...)

Mais les médias ne sont pas les seuls à avoir des agissement dangereux, puisque la justice s'y est mise en se portant garante du politiquement correct et de la démocratie avec ses lois liberticides qui sont justes-là pour dicter par la peur le comportement de tout en chacun.
Cruel paradoxe, celle-ci prétend en effet agir pour la démocratie, en chassant tout ce qui menace cette dernière, mais en fait elle la tue peu-à-peu au nom d’une standardisation d'idée nécessaire pour sa bonne marche ! (Allez comprendre leur logique.)

Bref. Ils - journaleux, associations, juges - critiquent et condamnent tous ceux qui sont selon leur critère trop à droite ; mais finalement on s'aperçoit très vite que ces endoctrinés ne valent pas mieux que ceux qu’ils critiquent sur des suppositions (souvent) en plus ! Bâillonnant la liberté d’expression et d’agir, ils sont en fait la plaie de la démocratie et non son garde du corps comme ils se plaisent à le croire.

Au final, vous l’aurez compris ce livre met en avant l’hypocrisie qui s’est emparé du monde médiatique et politique, et instaure par sa ligne de conduite tout doucement mais sûrement une dictature bien-pensante qui ne rend pas le moins du monde service à l’avenir de ce pays en empêchant tout débat nécessaire.
Il met aussi en avant que la liberté d’expression n’est valable que pour les gens de gauche mais pas pour les autres.
Mais plus important que tout ça, il rappelle que la démocratie c’est aussi écouter les idées des autres, ce qui serait bon de se souvenir aujourd'hui.

Et pour ma part comme je n’aime pas qu’on me dicte quoi dire et quoi penser, je suis née pour faire chier, je crie "comme une bravade, un gant jeté au visage de ce monde de la presse qui joue les matamores « Vive Le Pen ! »" Car c’est peut-être bien encore le seul parti de France à faire vivre la démocratie... [Paradoxe encore]

Extrait :

*Lettre de G. Marchais (PC) : "En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d'alerte est atteinte [...] C'est pourquoi nous disons : il faut arrêter l'immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs aux chômage. Je précise : il faut stopper l'immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l'important problème posé dans la vie locale française par l'immigration." (Ce que je ne comprends pas c'est que personne n'a appliqué cette lettre, alors que ce morceau est plein de sagesse ! Venant de la gauche c'est même étonnant d'où l'intérêt de le souligner.)

 

 

***

Ce thème se rapproche d'autres livres à lire aussi : La régression intellectuelle de la France de Philippe Némo (pas mal dans son genre) et Le terrorisme intellectuel de Jean Sévilla, je n'ai pas encore eu le temps de le lire mais voici le résumé qui parle de lui même : "La France, dit-on, est le pays de la liberté. Dans le domaine des idées, cela reste à démontrer. Car sur la scène politique, culturelle et médiatique, tout se passe comme si un petit milieu détenait la vérité. En 1950, les élites exaltaient Staline. En 1960, elles assuraient que la décolonisation apporterait le bonheur outre-mer. En 1965, elles s'enflammaient pour Mao ou Fidel Castro. En 1968, elles rêvaient d'abolir toute contrainte sociale. En 1975, elles saluaient la victoire du communisme en Indochine. En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière. En 1985, elles proclamaient que la France devait accueillir les déshérités de la terre entière. Dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était terminé. Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ce discours ont été discrédités, et les faits qui contredisaient l'idéologie dominante ont été passés sous silence. C'est cela, le terrorisme intellectuel. Pratiquant l'amalgame, le procès d'intention et la chasse aux sorcières, cette mécanique totalitaire fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engagent l'avenir."

9 décembre 2015

"J'ai vu la fin des paysans" de Eric Fottorino

J'ai vu la fin des paysans de Eric Fottorino

 

Source: Externe

Résumé :

«L'agriculture fut la première grande rubrique qu'on me confia au Monde au milieu des années 1980. J'y ai appris la France vue du sol, avec ses traditions et ses élans de modernité, ses gestes ancestraux et ses révolutions silencieuses, ses bouleversements profonds alliant L'exode rural à une productivité si performante qu'elle fit craindre pour l'environnement.
Au moment de publier ce recueil de textes, je suis saisi d'une sensation particulière face à des événements qui se répètent à l'identique, comme si le monde agricole avait le secret du temps qui ne passe pas. Le sociologue Henri Mendras avait fait scandale, en 1967, en annonçant La Fin des paysans. J'ai vu s'accomplir cette prédiction. De crise du lait en crise du porc, c'est un certain visage de la France qui s'évanouit, tandis qu'une agriculture industrielle et financière supplante un ordre éternel des champs désormais révolu.»

Mon avis :

Je ne sais pas vraiment ce que j’ai retenu de cette lecture, en fait j’ai pas dû en retenir grand-chose parce que ben voilà la question paysanne je ne la connais pas vraiment. Du coup vous devez vous demandez pourquoi je l’ai choisi ? Ben en fait parce que je ne m’attendais pas à un documentaire sur la question paysanne mais plutôt à une espèce de série de portrait de plusieurs paysans.

Cela étant même si je ne crois pas en voir retenu grand-chose, je pense que j’ai quand même saisi ce qui avait à saisir, à savoir, que la question paysanne reste sans solution. (C'est vraiment comme ça que je le vois.)
Blague à part, en lisant ce livre je me suis quand même rendue compte d’un tas de chose que je n'aurai jamais imaginé dans ce monde, déjà j’ai un peu mieux compris la raison des quotas. Oui il y avait qu’une conne qui ne l’avait pas compris c’était moi. J’ai mieux saisi aussi le poids de la communauté internationale dans la question paysanne en Europe. Oui on ne peut pas toujours s’opposer efficacement face à de puissant pays. La difficulté pour le monde paysan de s’adapter à la mondialisation du marché fermier, d’élargir leur récolte, mais aussi à survivre et à transmettre leur patrimoine.
Bref, il y a quand même des sujets abordés qui aident à mieux comprendre les crises paysannes.

A côté de cela j’ai quand même découvert qu’on pouvait espérer des paysans autre chose que de labourer la terre, pour d’une part faire vivre le village mais aussi les faire vivre, et d’autre part pour éviter aussi que les terres en friches si aimables aux braises ne se transforment en catastrophe écologique, et tout cela vous l’aurez compris, en nettoyant les campagnes des ronces, des friches, en gardant les chemins accessibles….
Alors très franchement je ne sais pas si ça se fait, je crois me souvenir que c’était des hypothèses avancées plus qu’autre chose, mais en tout cas j’ai trouvé qu'il y avait de l’idée qui permettait d’envisager la fonction paysanne autrement.

Bon tout cela est très bien, mais ce que j’ai apprécié découvrir c’est surtout le rapport entre la terre et le paysan. Le rapport entre le paysan et sa manière de voir son métier. Et là-dessus je n’ai qu’un regret c’est que ça n’ait pas été plus développé, car au fond c’était ce que je recherchais. Mais bon ça n’en fait pas un livre mauvais pour autant.

En résumé je vous dirais bien que c’est un livre à lire pour comprendre un peu mieux la question paysanne, mais à part des politiques, des étudiants en géographie je ne vois pas qui ça peut intéresser au fond.

Je remercie cependant les éditions Denoël

Collection : Hors collection Série : Carte de presse
Paru le 15/10/2015

 

5 décembre 2015

"La sonate de l'anarchiste" de Etienne Guéreau

La sonate de l'anarchiste de Etienne Guéreau

Source: Externe

Résumé :

Avril 1894.
Tandis que les bombes des anarchistes ensanglantent Paris, la réputation d'un jeune pianiste ne cesse de grandir. Fédor, virtuose tourmenté, compose une musique aux pouvoirs extraordinaires. Joie, tristesse, colère : les émotions générées par son instrument se répercutent sur son public et le plongent dans un dangereux état de dépendance.
Lorsque Fédor est accusé de préparer un attentat, il est contraint d'accepter le marché que lui soumet le commissaire Chavreuil. Qui lui a tendu ce piège? Qu'attend-on de lui? Que cache son incroyable don? Troublé par la fougueuse Solange que le destin a placée sur son chemin, Fédor va devoir mettre ses talents au service d'une puissance occulte. Il découvrira qu'une sonate peut parfois provoquer... un massacre.

Mon avis :

La sonate de l’anarchiste n’est pas le livre du siècle, mais il a indéniablement quelque chose qui fait que sa lecture est agréable.

Nous suivons ici Fédor, jeune pianiste pas vraiment exceptionnel à un détail près, avec ses compositions il a la faculté «d’hypnotiser», d’enlever toute faculté de contrôle aux public qui l’écoute. Forcément ce don ne passe pas inaperçu, des personnes vont vouloir s’en servir, du coup voilà notre héros embarqué bien malgré lui dans une histoire de corruption qui sera pas sans danger.

Voilà pour le speech rapide de l’histoire, et justement puisque je parle d’elle, je peux déjà vous dire que cette dernière est bien trouvée et ficelée. Même si par moment elle peut paraître un peu lente, notamment avec les passages qui content les moments musicaux, elle n’en reste pas moins agréable, nouvelle et bien maniée, puisque l’auteur fait avancer l’histoire calmement mais sans temps mort, distribue quelques revirements bien sympathiques, partage quelques scènes qui valent leur pesant d’or (je pense notamment à la scène du salon chez la folle), et mélange savamment l’intrigue de corruption avec le monde musical, où là les idées sont toutes aussi bien trouvées les unes que les autres car elles rajoutent une ambiance mystérieuse à cette histoire en même temps de la servir.

Outre cela, l’autre point agréable du livre, non en fait les deux autres points agréables du livre, sont d’une part, les personnages qui sont communs mais pas trop et difficilement cernables -personnellement j’ai souvent eu des doutes sur leur compte-, et d’autre part le contexte politique, où l’on retrouve la période anarchiste qui secoua l’Europe fin 19ème siècle.
Ce point-là mérite vraiment d’être souligné car il est assez rare dans la littérature, et personnellement je trouve que c’est une bonne période à utiliser pour un roman de ce genre où la situation fait qu’on n’a pas d’autre choix que de marcher dans le chantage, car la période fait que la justice est encore plus pourrie qu’en temps normal.

Bref, malgré les petites lenteurs ce livre est un très bon policier, qui apporte beaucoup, beaucoup de renouveau, et qui surprend pour du vrai. La fin, le déroulement de l’intrigue, vous ne la devinerez jamais.

Merci aux éditions Denoël.

Collection roman français
Date de parution le 01/10/2015
368 pages

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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