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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
27 juin 2016

"La curieuse et amusante histoire de l'automobile" de Christain Vignol

La curieuse et amusante histoire de l'automobile de Christain Vignol

 

Source: Externe

Résumé :

Des débuts héroïques et balbutiants de l'automobile (ses faux inventeurs et ses nombreux papas), où les voitures roulaient moins vite que les piétons, jusqu'à l'auto de demain (électrique ? à l'hydrogène ? à l'eau de mer ?), découvrez les curieuses histoires de l'évolution de l'Automobile. Entre autres : Quand les conducteurs devaient se faire précéder d'un homme courant en agitant un drapeau ; Les premiers permis de conduire ; Les premiers excès de vitesse au-dessus de 9 km/h ; Les rencontres qui ont fait sortir l'auto de ses couches-culottes : quand Dion rencontre Bouton, quand Panhard rencontre Levasseur, quand Rolls rencontre Royce ; L'impossible "mur" des 100 km/h ; Les premières courses automobiles ; Les inutiles mais héroïques taxis de la Marne ; Le vétérinaire qui invente le pneu ; Hitler qui promet la VW pour tous ; Ford et la production en série ; Les magiciens de l'automobile : Bugatti, Ferrari, Maserati, Lamborghini ; La fin programmée du moteur à explosion.

Avis :

Je ne m’attarderai pas à faire un résumé de ce livre, le titre en disant bien assez. Cependant je vais vous en parler car ce livre m’a gentiment était offert par les Editions Jourdan, mais aussi parce que j’ai découvert plein de petites choses amusantes ou étonnantes.

Je ne suis pourtant pas fan des voitures, et j’avoue que les quelques passages mécaniques me sont passés au-dessus de la tête - oui je n’y ai pas compris grand-chose -, mais malgré cela j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’évolution de la voiture à travers l’Histoire et ses grands évènements, mais aussi tout ce qui fait son univers à savoir, la circulation, le permis, les courses, les inventions propres à la voiture comme le pneu (inventé par un vétérinaire !), les grands noms de la voiture comme Ford par exemple.

D’ailleurs outre la succession d’anecdotes dont certaines sont très amusantes et l’échelle de l’évolution automobile, ce que j’ai aussi apprécié c’est que ce livre ne raconte pas que l’histoire de la voiture, il est aussi une projection dans l’avenir. Certes une projection superficielle, mais qui montre quand même les défis que l’avenir va devoir relever à ce niveau (et ce n’est pas gagné).
Petit plus là-dessus, l’auteur va aussi et avec le plus grand sérieux du monde, poser les problèmes que la voiture volante, la voiture imaginaire par excellence depuis décennies, pourra poser. Alors certes ce dernier sujet est plutôt du genre science-fiction, mais ce qui est bien c’est que l’auteur envisage toutes les possibilités de la future voiture.

Autre point très appréciable du bouquin ce fut de découvrir aussi que la voiture et son mode de construction ont mis en place les modes de production moderne, comme le travail à la chaîne. Bien sûr, le travail à la chaîne n’est pas né avec la voiture, mais c’est bien ces usines qui ont clairement mis en place  ce mode de production. Et d’ailleurs il est étonnant de voir que ce mode là – du moins chez Ford – a permis en plus de favoriser la vente de voiture de moins en moins chère, l’augmentation des salaires et la baisse de la journée de travail ; même si les ouvriers se plaindront du travail peu intéressant par la suite.
Et puisque je parle de Ford je vous conseille de lire ce livre pour voir le genre d’homme qu’il était et ceci même si tout n’est probablement pas dit ici. Personnellement, je ne pensais pas dire cela un jour mais oui la personnalité d’un homme du monde automobile est arrivée à m’intéresser. Et dans ce livre il était le portrait le plus captivant. C’était vraiment un homme étonnant et paternel.  

Bref !

Quoi qu’il en soit ce livre va aborder la voiture sous toutes ses coutures, et que vous vous y intéressez ou pas, y a des choses sympathiques à apprendre dedans. Donc faite vous plaisir.

 

Merci aux éditions Jourdan.

 

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24 juin 2016

"Le cantique des oiseaux" de Farid od-dîn 'Attar

Le cantique des oiseaux de Farid od-dîn 'Attar

le cantique des oiseaux

Résumé :

Le Cantique des oiseaux, poème écrit en persan à la fin du siècle, chante le voyage de milliers d'oiseaux en quête de Sîmorgh, manifestation visible du Divin. La huppe, messagère de Salomon, les guide et les encourage en leur racontant des histoires de sagesse puisées parmi les classiques de la littérature profane ou inspirées du Coran. Chef-d'oeuvre de poésie mystique, Le Cantique des oiseaux est un récit initiatique : chacun peut voir dans les oiseaux le reflet de lui-même, à travers le prisme de ses propres expériences et de ses quêtes intimes. Chacun peut se perdre dans les sept vallées traversées par les oiseaux, pour mieux se retrouver. La traduction de Leili Anvar parvient par son souffle à rendre cette ascension spirituelle lumineuse, vibrante et universelle, fidèle à la lettre et à l'esprit d'Attâr.

Mon avis :

C’est un livre, un gros livre qui recueille un long poème qui mélange épisodes religieux et l’histoire des oiseaux qui doivent affronter diverses épreuves pour se libérer et se découvrir à Dieu.

C’est donc un livre qui se veut initiatique, qui cherche à donner des leçons dans un souci de libérer l’homme de son malheur et de le rendre meilleur. Cela est beau, c’est un fait l’intention est louable, mais la trop grande présence de la religion m’a bloquée dans le voyage que j’ai finalement fait d’une manière quasiment superficielle. En effet, le fait que l’homme doit automatiquement passé par Dieu pour être libre et beau me dérange énormément, tout comme l’idée qui veut que Dieu soit à l’essence de toute chose, et ceci même si le texte date du 12ième siècle.

En fait ce n’est pas une surprise de voir la trop grande présence de Dieu ici, ce texte est à forte tendance soufisme donc c’est logique, mais pour la personne du 21ème siècle et l’athée que je suis j’ai malgré tout eu du mal à faire l’impasse sur mes sentiments et me plonger dans ce livre entièrement sans rire de cette naïveté divine. Honnêtement je pense que c’est une épreuve de le lire pour quelqu’un qui croit que la nature humaine peut arriver à être libre et parfaite sans Dieu. Mais j’ai tenté.
Outre cela ce livre est quand même très beau à lire, il est évident que le but, même si je déplore Dieu et parfois la manière et la solution, est tout à fait honorable. Cela étant c’est vrai qu’il est un peu dur à lire, car il est rédigé entièrement en vers et en plus il est très long. Ce n’est vraiment pas un livre qui se lit comme un roman, comme toute poésie il faut du temps, des pauses, et je pense aussi un certain état d’esprit (que je n’avais probablement pas ( ?)).

Là je parle de l’écriture, mais à regarder ce livre est magnifique. Alors je ne suis pas forcément fan de tous les dessins, car ils ne sont pas forcément tous bien dessinés surtout si on compare avec l’art occidental à certaines époques (l’inverse peut marcher aussi), cependant j’ai retrouvé une forte influence chinoise dedans qui m’a beaucoup plu, qui m’a invitée aux voyages et aux merveilles - même si aucun art au monde ne surpassera pour moi l’art chinois.
En fait, le fait que les dessins soient vieux fait déjà tout le charme même si imparfait. En effet ses dessins sont déjà des trésors par leur âge et je ne peux que remercier les éditions Diane de Selliers de les faire découvrir et d’en orner ce livre, et ainsi d’en faire son écrin. Surtout qu’ils sont accompagnés de petites histoires très instructives.

Bref. Je ne suis pas certaine d’avoir parlé de ce livre comme il le fallait, un certain point de vue personnel me l’a gâché, mais pour sa culture, par curiosité ou autre, il est à lire. Et peut-être qu’un jour je le retenterai.

Je remercie les éditions Diane de Selliers et Babelio.

23 juin 2016

"Reine de Palmyre" de A.B. Daniel

Reine de Palmyre de A.B. Daniel

reine de palmyre

Résumé :

Avec la reine Zénobie, A.B. Daniel ressuscite les jours somptueux de Palmyre, perle de Syrie aujourd’hui menacée.

La nuit où Zénobie vient au monde, au IIIe siècle de notre ère, dans le désert de Syrie, non loin de Palmyre, une boule de feu déchire le ciel pour venir frapper la terre, faisant jaillir l’eau du sable et amenant l’opulence à sa tribu. Au même moment, un jeune officier romain, Aurélien, remporte victoire sur victoire, menaçant l’ascension de la princesse du désert.

Ainsi naissent les destins croisés de ceux qui, bientôt, se livrent un combat acharné pour le pouvoir suprême. Zénobie, reine de Palmyre, vénérée comme une déesse dans tout l’Orient, et Aurélien, Dux Majorum, qui ambitionne de devenir un grand empereur guerrier.
L’histoire d’une lutte passionnée et splendide.

Sous le nom d’A.B. Daniel, le romancier Jean-Daniel Baltassat, avec Bertrand Houette son complice chargé des recherches historiques, nous offre un grand roman de passion et d’aventures fondé sur des éléments historiques très fouillés. Leur précédent défi romanesque INCA (XO Editions) a été un immense succès mondial, plus de 500 000 exemplaires vendus en France et une parution en 25 langues.

Mon avis :

Il y a des rappels parfois tristes, Palmyre fait partie de ceux-là. Pas inconnue mais lointaine par rapport à Rome, Palmyre un peu ignorée fut pourtant une cité antique resplendissante par ses paysages, sa richesse, son histoire, ses contes et ses légendes, dont Zénobie fait partie. Mi-réelle mi-légendaire, l’auteur va nous faire partager sa vie, mille fois écrite et inventée, où Zénobie trouvera ici une vie à la hauteur de sa naissance. Une vie de combat, de drame, de déception et d’attente, pour cette femme tantôt fille, tantôt guerrière, tantôt mère ou reine. Une vie qui se suit avec passion, quand bien même elle rajoute des contes à la légende.

Mais tout n’est pas que Zénobie, en face nous suivons la vie de celui par qui viendra sa chute, Aurélien bientôt empereur mais pour l’heure simplement au service de Rome. Aurélien grand vainqueur des barbares, homme plus sensé que d’autre, mais qui n’est pourtant pas toujours bien entouré. En effet en suivant son histoire c’est aussi les assassinats romains, les embrouilles politiques que l’on suit ; et même si l’auteur prend des libertés avec sa vie et notamment avec sa mort, il faut dire qu’elle rajoute vraiment quelque chose d’intense à l’histoire en mettant en cause le christianisme qui est abordé tout au long du livre soit dit en passant.

Histoire chrétienne que l’auteur aborde plus particulièrement  avec l’homme devenu Simon et qui connaît Zénobie depuis toujours. Homme plutôt désagréable, tout comme son courant religieux et ses actions d’ailleurs, mais il faut pourtant bien dire que sans lui l’histoire n’aurait pas été la même, vu qu’il sera ici en partie responsable de la chute de Zénobie, alors qu’elle, jamais elle ne l’aurait trahi… Et c’est d’ailleurs à la fin que j’ai trouvé Simon extrêmement insupportable, comment ose-t-il lui faire le discours qu’il lui tient alors qu’elle n’en demandait pas autant ?!!! Pour qui il se prend ?!!! Vraiment si au début je pouvais avoir une vague sympathie pour cet homme, après j’aurai voulu le voir mort.

Bon, là je parle des principaux personnages mais les personnages secondaires sont tout aussi bien écrits que les premiers. Ils ont tous leur personnalité propre qui fait qu’on les apprécie ou pas. Une personnalité qui donne par moment de beau passage secondaire, et le tout servi par une plume fluide et sans manière.

Autre petit plus, les quelques photos qui accompagnent ce livre et qui permettent de voir Palmyre hier et aujourd’hui. Mais malgré la fureur de quelques débiles bêtes à manger du foin, Palmyre restera Palmyre la resplendissante.

En conclusion et malgré l’épaisseur, c’était une lecture prenante, chargée d’émotion et de colère. A lire pour que vive toujours Palmyre.

 

Merci à XO éditions.

 

8 juin 2016

"La bête du Gévaudan et autres histoires vraies" de Jean-Claude Bourret

La bête du Gévaudan et autres histoires vraies de Jean-Claude Bourret

la bête du gévaudan

Résumé :

Sous le règne de Louis XV, de 1764 à 1767, une créature monstrueuse sème la terreur dans le Gévaudan, tuant 52 personnes. Une bête, certes, mais que nul n’avait jamais vue. S’agit-il d’un loup ? D’un monstre ? Ou bien d’un homme ? Le mystère demeure…
À Paris, au XIXe siècle, on dit voir une silhouette rôder dans les cimetières, s’acharner sur les morts – et surtout les mortes. Crimes de sorcellerie ou pervers sexuel ?
En 1977, à Uruffe, commune de Lorraine, une femme est retrouvée calcinée dans son appartement, qui pourtant demeure intact. Comment est-ce possible ?
La Bête du Gévaudan, les possédées de Loudun, le vampire de Montparnasse, les fantômes du Trianon et les combustions spontanées d’Uruffe : les faits ne sont pas toujours ce qu’ils paraissent être. Jean-Claude Bourret nous invite à un voyage à travers le temps – et à travers la raison – pour réexaminer des affaires encore mystérieuses qui demeurent à ce jour des énigmes scientifiques.

Mon Avis :

Au premier abord on pourrait croire que ce livre est un peu farfelu, il n’en est pourtant rien ! Sous des dehors qui paraissent être amusant, il y a bien du mystérieux, de l’étrange, de l’incompréhension qui règne dans ces pages. Et Jean Claude Bourret avec l’art de celui qui sait prendre ses distances et sait chercher, va nous le prouver en mettant plus d’une fois notre raison à l’épreuve.
Bien sûr derrière quelques histoires comme celle des Possédées de Laudun où le Vampire de Montparnasse, le mystère trouve une raison toute rationnelle, mais pour les autres le rationnel est un peu plus dur à trouver, Bête du Gévaudan à part.

Et si je mets cette dernière à part, c’est bien parce qu’on sait qu’une bête meurtrière a existé même si elle a servi de couverture à quelques viols et meurtres. Quelle bête ? Ca on ne saura jamais vraiment, même si l’auteur y apporte une hypothèse. D’ailleurs puisque je parle de cette bête, faut savoir que c’est l’histoire la plus développé du livre. Un peu trop d’ailleurs. En effet l’auteur prend beaucoup de temps à énumérer les attaques, ce qui fait à la longue un peu long, même si elle n’en reste pas moins intéressante.

Pour en revenir aux autres histoires fabuleuses ou presque, elles ont été toutes aussi passionnantes que La bête du Gévaudan, voire même plus car déjà un peu plus courtes mais aussi moins connues, personnellement je ne connaissais pas l’histoire du Petit Trianon ou du Vampire de Montparnasse, et c’était un plaisir du découvrir. Quant à la combustion spontanée je connais comme tout le monde mais là j’ai par contre révisé mon jugement. En effet, j’ai toujours cru fermement que ces combustions étaient des légendes mais là un petit doute s’est insinué en moi, parce que oui c’est quand même étrange et peut-être un peu flippant.

Alors ça c’est pour les histoires, un petit mot rapide sur le reste maintenant. L’écriture est classique, les chapitres sont bien découpés en sous-parties ce qui facilite la lecture, et en plus ils sont aussi accompagnés de petite illustration pour parfaire le tout. Un seul regret j’aurais aimé plus.

En conclusion c’était une lecture fort sympathique et mystérieuse. Je recommande.

 

Merci aux éditions l'Archipel.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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