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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
27 juin 2019

"Les enquêtes de Lottie Lipton Tome 6 : L'Aigle de Rome" de Dan Metcalf

Les enquêtes de Lottie Lipton Tome 6 : L'Aigle de Rome de Dan Metcalf

Les enquêtes de Lottie Lipton Tome 6 - L'Aigle de Rome de Dan Metcalf

Résumé :

Afin d'éviter qu'il ne tombe entre de mauvaises mains, Lottie et ses amis parcourent Londres, à la recherche de l'Aigle de Rome. Qui de Lottie ou de Lady Violette sera la première à s'emparer du précieux étendard ?

« Bonjour,
je suis Lottie Lipton. Saisis-toi vite de ton carnet et de ton crayon, et aide-moi à résoudre cette énigme en décodant les messages secrets ! »

Mon avis :

La grande exploratrice Lady Violette Kirton est à Londres pour retrouver l'Aigle de la Neuvième Légion, qu'elle souhaiterait vendre une fois la main dessus. La jeune Lottie Lipton qui refuse de voir cet aigle dans une collection privée, décide - avec l'aide son oncle -de partir elle aussi à la recherche de l'aigle. Énigme, obstacle, la route de l'aigle ne sera pas sans danger...
Elle ne sera pas de tout repos pour le lecteur non plus, étant donné qu'il devra aider Miss Lipton à répondre aux énigmes avec l'aide du stylo et du carnet qui accompagnent le livre.

C'est un fait, ce livre possède d'indéniables atouts et j'avoue qu'il m'a beaucoup plu. Ce mélange d'énigme et d'histoire qui invite le jeune lecteur à la réflexion, ne pouvait effectivement que me plaire étant donné que j'aime bien ces livres qui les font participer.
Toutefois, ceci n'est pas la seule raison qui fait que j'ai apprécié ce livre. En effet, sa conception originale m'a aussi grandement enchantée, vu qu'elle donne un côté attractif au livre et ne peut donc que pousser la curiosité des enfants à l'ouvrir.

Outre ceci, j'ai trouvé ce livre sympathique, car en plus de la réflexion par la résolution d'énigme, il propose à côté une ou deux notions historiques sur la Rome antique ainsi que sur Londres, et qu'il le fait de manière simple et accessible pour les enfants.

En résumé, pour les vacances d'été qui approche et si votre enfant n'est pas trop livre, vous pouvez toujours vous tourner dans cette collection qui propose, lecture, énigmes et un petit peu de culture.

Editions Flammarion Jeunesse.

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24 juin 2019

"Empires illusoires : les paris perdus de la colonisation" de Bouda Etemad

Sur Encre d'époque :

Mon avis sur Empires illusoires : les paris perdus de la colonisation de Bouda Etemad.

Empires illusoires les paris perdus de la colonisation

Résumé :

Les Anglais auraient voulu faire de l'Amérique du Nord une seigneurie féodale et transformer profondément la civilisation des Indes ; les Français étaient persuadés de pouvoir implanter une colonie de peuplement agricole en Algérie ; tous pensaient exploiter sans difficultés les ressources de l'Afrique et y contrôler les systèmes de production... Or, quelle qu'ait été la puissance de ces empires, ils ont dû faire le deuil de leurs ambitions face à l'écart béant entre ce qu'ils avaient imaginé et la réalité des terres qu'ils entendaient dominer.
Comment se brisent les rêves des colonisateurs ? Comment, à leur corps défendant, doivent-ils modifier leurs plans d'aménagement des territoires, d'encadrement des populations, et revoir à la baisse leurs prétentions jusqu'à la déroute et l'effondrement de tout ce qui avait été bâti ?

En un essai dense et documenté, nourri d'analyses approfondies des débats politiques et intellectuels du temps, Bouda Etemad en arrive à une conclusion radicale : les empires coloniaux sont illusoires, et cela tient à l'ignorance et à l'esprit de coercition dont font preuve leurs bâtisseurs, lorsqu'ils prétendent transformer des milieux et des sociétés dont la complexité les dépasse de très loin.

 

21 juin 2019

Avis divers

Avis divers :

Source: Externe     Source: Externe    À l'origine notre père obscur par Harchi

Mes avis :

La route sombre : Le bonheur est impossible en "communisterie" (oui j'invente des mots). La corruption, l'annihilation du passé, la monstruosité de ce régime chinois, la maltraitance du peuple, vous éclate à la gueule quand vous lisez ce livre.
Mais tant de malheur, ça fait un peu long quand même.

L'auberge de rouge : Un peu fastidieux à lire avec l'énumération des crimes ou des faux crimes. Le côté arrestation/procès, est bien plus intéressant surtout qu'il permet de mieux imaginer l'Ardèche ancienne qui garde encore aujourd'hui ce côté paumé, vieille famille, vieille querelle.
Mais au final je ne regrette pas cette lecture qui ne penche ni d'un côté ni de l'autre et soulève à la fin des bonnes questions. A lire pour voir ce qui se cache derrière la légende ardéchoise. Et moi qui pensait qu'en Ardèche il ne se passait jamais rien...

A l'origine notre père obscur : Très beau livre, avec une histoire terrible écrite d'une main poétique et imaginaire. Beaucoup de colère contre la condition de ces femmes et des pratiques archaïques qui font le jeu de la jalousie et de la haine.
Quelques beaux passages aussi. Juste un bémol, je n'arrive pas à lui coller une époque. J'ai l'impression que ce livre navigue entre les époques et les mondes. Qu'il est un portrait de femme de part le monde et le temps.

18 juin 2019

"Mon premier Aznavour" de Mélanie Grandgirard

Mon premier Aznavour de Mélanie Grandgirard

Source: Externe

Résumé :

Retrouvez les grands airs d'Aznavour à chanter aux tout-petits !

Avec les puces sonores, l'enfant découvre les classiques de la chanson française et vit un moment de partage tout en complicité et en émotion.
  • Je m'voyais déjà
  • Les comédiens
  • For me formidable
  • Emmenez-moi
  • La bohême

L'enfant s'amuse à chercher la puce et appuie dessus pour lancer la musique tout seul ! Chaque chanson est accompagnée d'une illustration tendre et  amusante pour développer sa curiosité et son imagination. Avec un niveau sonore maîtrisé, le livre est adapté aux plus petits.

Mon avis :

J'ai choisi ce livre dans le cadre d'une MC Babelio, si je l'ai choisi c'est parce que je trouvais l'idée de faire découvrir la chanson française reconnue et qui a traversé le temps à des enfants, excellente. Les comptines enfantines c'est bien mais ça n'est pas tout.

Nous allons donc avoir ici un petit panel de quelques succès du grand Charles Aznavour, d'Emmenez-moi à La bohême, en passant par Je m'voyais déjà, ce petit livre reprend les refrains si bien connus de ce chanteur qui sont à chanter avec les enfants pour un moment de partage. Et si l'idée est excellente de base, c'est peut-être aussi un peu là que le bas blesse...
En effet, ce livre ne propose que les musiques des refrains et non le refrain chanté ; et
étant donné qu'il est destiné aux petits enfants qui ne sont pas encore en âge de lire le refrain écrit sur le livre, ça bug un peu à ce niveau-là. Car le problème c'est que les parents ne sont pas toujours disponibles pour chanter avec les minots.

Cela étant la musique et les dessins tirés du monde animal, peuvent suffire à rendre le livre intéressant en dehors du temps disponibles des parents. Qui eux par contre ont intérêt à connaître leurs classiques. (Je vais l'offrir à des enfants, j'espère que leurs parents connaissent les chansons du livre.)

En résumé, c'est une expérience à tenter bien qu'un peu courte, et si Aznavour ne vous convient pas, il existe aussi Brassens, Renaud, etc.

Merci à Babelio et aux éditions Playbac.

18 juin 2019

La laïcité n'est pas islamophobe.

 

 

La laïcité n'est pas islamophobe !

Ceux qui le pensent et le disent sont des intégristes ISLAMISTES et leurs COLLABORATEURS.
Ceux qui soutiennent le voile, le compare à des accessoires de mode (l'andouille de Taché), le relativise, sont des traites à la laïcité, des traites à la paix et des traites aux valeurs françaises.
Un voile est intégriste, il est aussi le symbole de rejet de la religion islamique à tout ce qui n'est pas musulman, ainsi que la preuve parfaite de l'inégalité homme-femme prêchée par cette religion stupide et violente, qui entend faire de la femme la coupable des pulsions des idiots du sexe masculin.

Il est regrettable que l'intégrisme islamiste devienne une norme à défendre par tous ces idiots utiles incapables de raisonnement et incapables d'avoir de la suite dans les idées. Il faut être aveugle et stupide pour ne voir les méfaits d'une telle politique trop bien pensante pour être sans danger.

Résistons à l'intégrisme avec fermeté ou habituons-nous maintenant à vivre sous la charia. La France, l'Europe, sont des terres à conquérir pour cette religion arrogante et conquérante.

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17 juin 2019

"Quand le lys terrassait la rose" de Daniel de Montplaisir

Sur Encre d'époque :

Mon avis sur le Livre de Daniel de Montplaisir Quand le lys terrassait la rose.

quand le lys terrassait la rose daniel de montplaisir

Résumé :

Jamais, dans l'histoire du monde, deux démocraties ne se sont fait la guerre. Mais avant qu'elles ne le deviennent, que de massacres ! Ainsi l'Angleterre et la France se sont-elles affrontées, souvent avec une incroyable violence, durant sept cent quarante-neuf ans. Chacune a essayé d'envahir l'autre, ou de la dominer, ou de l'empêcher d'en dominer d'autres. Toutes deux ont justifié l'appellation mutuelle d'"ennemi héréditaire". Pour bâtir ensuite une paix, puis une alliance, qui dure maintenant depuis deux cents ans. Et pour construire ensemble une Union européenne, que l'une des deux s'apprête à quitter. On attribue à saint Augustin l'aphorisme "nul ne peut prédire ce que sera le passé". C'est sans doute pourquoi l'impression dominante de la longue histoire du couple franco-britannique donne l'Angleterre toujours victorieuse et la France toujours vaincue. Ce qui est faux, du moins sur le plan militaire. Durant leur millénaire face-à-face, les deux pays ont participé à une trentaine de guerres, seuls ou dans le cadre de coalitions, et se sont combattus au cours de deux cents batailles majeures. On sait rarement que la France a en remporté les deux tiers. Ce livre, fruit d'une minutieuse recherche, en retrace le cheminement.

Extraits :

"Toutefois, malgré leur apport, vers dix-huit heures, Wellington croit la partie perdue : « Nu-tête, adossé à un arbre, il voyait sans bouger son armée battue. Elle fuyait autour de lui. Son désespoir était au comble. J’ai vu des larmes sortir de ses yeux » a rapporté l’un de ses officiers d’état-major. Mais, une heure plus tard, le gros de l’armée prussienne, avec à sa tête le vieux maréchal Blücher, le soldat le plus déterminé d’Europe à combattre Napoléon, vole enfin au secours des Anglais. Dès lors, la tendance s’inverse […]." p.13

"A Bayeux, le monument aux morts britanniques de la Seconde Guerre mondiale porte cette inscription : Nos, a Gulielmo victi, victoris patrium liberavimus (« Nous, vaincu par Guillaume, avons libéré la patrie du vainqueur »)"

 

14 juin 2019

"Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ?" de Guy rachet

Sur Encre d'époque :

Sur mon autre blog histoire-actu, voici mon avis sur le livre de Guy Rachet. Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ? :

guy rachet les racines de notre europe sont elles chrétiennes et musulmanes

Résumé :

Les racines de l'Europe ? Voilà un sujet important et d'actualité. Guy Rachet, avec sa culture, se fondant sur une vaste documentation sérieuse, diversifiée, s'attaque. souvent avec verve et toujours avec courage, à ce débat voire à ce choc des civilisations. Textes et références à l'appui. Guy Rachet prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges " europhobes " ont professée. qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Age était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits " profanes ". Guy Rachet met ici en valeur la prodigieuse floraison d'art, de peinture. de sculpture, d'architecture (romane et gothique), de littérature, de philosophie et de science, qui marque cette période. Un ensemble qui fait de l'Europe du Moyen Age puis de la Renaissance un des joyaux de la civilisation. Il est patent que c'est à la Grèce que l'Europe doit ce qui la distingue dans le concert des peuples et des nations.

Extraits :

« Le danger réel réside dans une invasion plus ou moins pacifique, plus ou moins feutrée, l'invasion peu discernable de musulmans qui se prétendent réformistes, démocrates et qui, sous couvert d'intégration cherchent à occuper ce qu'on peut appeler des « postes clefs. » Cette infiltration en France par ces réseaux islamistes a été nombreuses fois dénoncée aussi bien dans la presse que dans des livres, sans d'ailleurs émouvoir les idiots, les mêmes que les communistes appelaient les idiots utiles. L'Express, parmi d'autres hebdomadaire, a dénoncé dans son numéro du 17 avril 2003 ce réseau de « croyants purs et durs répartis entre Lille, Strasbourgs, Lyon, Marseille, Montpellier, Toulouse et Bordeaux, tous passés par l'Université, jeunes, intelligents et cyniques, bien placés à l'UOIF » qui constitue l'avant-garde des néo-islamistes. Lesquels auraient fait passer des consignes clandestines par l'intermédiaire de cédéroms numérotés du disque de Carla Bruni, Quelqu'un m'a dit. Les « axes de ce combat » définis dans ces fiches, au nombre de 70, porteraient sur la prise des commandes de la république pour parvenir à instaurer en France une République islamique. Je ne sais ce qui peut avoir de vrai dans cette enquête, mais ce qui ne peut échapper à l'attention du moins prévenu des innocents, ce sont les islamistes, notamment ceux de ce qu'on a pu appeler Londonistan, qui affirmaient haut, aussi bien dans les journaux qu'à la télévision, qu'un jour les Européennes seront voilées et règnera sur l'Europe ce que j'appellerai non pas le soleil mais la nuit obscure d'Allah. L'arrogance des jeunes bigotes porteuse de voile (rêvent-elles aussi de burqa) ? Celle des musulmans qui réclament non seulement des mosquées, des boucheries hallal, des heures réservées aux femmes dans nos piscines municipales, sans compter ceux qui, en France voudraient interdire la lecture de nos auteurs les plus chers qui ont forgés nos libertés, des Voltaires, Diderot et autres, que de jeunes fanatiques refusent d'aborder dans nos es, ce sont là des avancées des islamistes qui éprouvent de cette manière les faiblesses de la République afin de la déstabiliser.

Cette volonté d'interdiction de la connaissance de nos écrivains, notamment de ceux des Lumières qui ont fait éclater le carcan de la religion, s'est encore manifestée en décembre 2005. Des associations musulmanes locales et des gens de la mosquée de Genève ont eu le front d'oser demander l'interdiction de représenter la pièce de Voltaire, Le fanatisme ou Mahomet le Prophète, au Théâtre de Carouge à Genève et à Saint-Genis-Pouilly dans l'Ain. Heureusement le maire de cette dernière commune a refusé de se plier à l'oukase des musulmans, mais le préfet s'est couché en tentant d'expliquer que cela n'impliquait pas les musulmans mais le fanatisme des catholiques !  Car, à l'évidence, les musulmans ne sont ni fanatiques ni intolérants, contrairement aux catholiques... Ce qui n'a pas empêché ces braves gens installés chez nous d'incendier la porte d'entrée du collège et de lancer des pierres sur les pompiers qui intervenaient, tandis que la pièce se donnait sous la protection de la police ! (Voir le Figaro du 12 décembre 2005, article de Corinne Caillaurd, p.12). A ce train-là, dans combien de temps nous autres Européens n'auront plus qu'un droit, nous taire et lire leur Coran ? En revanche, de zélés serviteurs des ambitions musulmanes 'toujours les mêmes idiots utiles) montrent le plus grand soin pour complaire à leurs futurs maîtres. Témoin, par exemple, cet agent de l'aéroport de Bâle-Mulhouse qui s'est autorisé à demander (ou exiger ?) à une agence de publicité de retirer des affiches de lingerie féminine « par respect pour les pèlerins musulmans qui se rendent à la Mecque ». L'entrefilet du journal qui rapporte ce fait ahurissant, soit le Figaro du 23 décembre 2005, p.7, laisse entendre qu'on a obtempéré puisque « la direction a fait remettre les affiches le lendemain. » On peut ainsi constater que les musulmans n'ont rien à envier au puritanisme victorien de l'Angleterre du XIXé siècle. [...] Et  non contents d'imposer aux pays qui les accueillent béatement, soit au reste du monde, à ce Dar al-Harb haï ou méprisé.

Un programme qui n'est jamais que l'aboutissement d'un processus que le grand arabisant américain Bernard Lewis démontre parfaitement dans son étude Le Langage politique de l'islam, qui pourrait se résumer par cet extrait :
« Jusqu'à ce jour, le monde est partagé en deux, la maison de l'Islam (Dar-al-Islam), où s'imposent la domination et la loi de l'islam, et la maison de la Guerre (Dar al-Harb) qui couvre le reste du monde. Entre les deux existe un état de guerre moralement nécessaire, juridiquement et religieusement obligatoire, jusqu'au triomphe final et inévitable de l'islam sur l'incroyance. Selon les livres de droit, cet état de guerre pourrait être interrompu si besoin était, par un armistice ou une trêve de durée limitée. Il ne pouvait pas se conclure sur une paix, mais seulement par une victoire finale ».
Je pourrais citer quantité de déclarations d'islamistes qui mettent en évidence cette constations de Bernard Lewis. Je me contenterai de rappeler celle d'un chef d'Etat européen (Bosniaque musulman) Alija Izetbegovic. Dans ce qu'on a appelé sa « Déclaration islamique » faite en 1970 et reprise en anglais en 1991 afin de lui assurer une plus large diffusion, il déclare, entre autres que : « Il ne peut exister de paix ou de coexistence entre la foi islamique et des institutions sociales et politiques non islamiques » Ce qui le conduit à conclure que : « Le mouvement islamique doit et peut prendre le pouvoir dès qu'il est moralement et numériquement capable de détruire le pouvoir non islamique existant ». (Cité par Bat Ye'or 2005, p. 210, avec références à l'appui.)» p. 409

« L'incompétence et le parti pris de Jack Goody éclatent une fois encore sur ce point de l'art et de la sculpture. Comme pour légitimer la position négative et stérilisante de l'islam face aux arts plastiques, il cherche à laisser entendre que la création artistique n'est pas un phénomène naturel propre à l'homme, et pour étayer ce ridicule sous-entendu, à l'évidence dépourvu de tout fondement comme le démontre l'existence des sculptures et bas-reliefs aussi bien préhistoriques que sumériens, égyptiens, babyloniens, assyriens, perses et bien d'autres civilisation, il déclare que « même en Grèce la sculpture figurative ne s'imposa réellement qu'à l'époque ique qui succéda à une longue période géométrique où tout motif figuratif était proscrit ». Je ne peux éviter de noter cet indigent raccourci dans lequel est passée sous silence toute la période dite archaïque qui dure plus d'un siècle et nous a laissé quelques merveilles comme les kouroi et le koré de l'Acropole d'Athènes. Par ailleurs, on ne voit nulle part dans les textes grecs qu'il y ait eu une quelconque interdiction d'autant que cette affirmation est fausse puisque sur les vases géométriques sont souvent représentées des figurines qui annoncent dans une certaine mesure toute la grande céramique figurative qui annoncent dans une certaine mesure toute la grande céramique figurative dont la perfection est atteinte par les vases attiques à figures rouges et noires. Les exemples sont nombreux. Je me contenterai de citer tel cratère corinthien (au British Museum, donc dans le pays de notre auteur) daté du VIIIe siècle avant notre ère, représentant un homme emmenant une femme par la main, couple qui selon certains, serait Pâris et Hélène. Et, naturellement, sans compter les représentations plastiques de ce même siècle et des siècles suivants (la statuaire dite ique ne commençant qu'au Ve siècle),  ornements figurés plaqués sur des objets en bronze ou statuettes modelées dans diverses matières, tout cela précédant les séries de kouroi et koré datées dans leur majorité du VIe siècle.
Et un peu plus loin (p.67) il assure que les « pères de la Révolution française étaient farouchement hostiles à la représentation, non seulement picturale ou plastique, mais aussi théâtrale. » Déjà, si cette affirmation était exacte, cela n'apporterait aucun élément à son assertion première, mais, visiblement il n'a sans doute jamais entendu parler de David et moins encore de Louis Boilly (1761-1845) qui peignit en 1794 « le Triomphe de Marat » et « l'Arrestation de Charlotte Corday », de François-André Vincent qui fit en 1792 le portrait du comédien Dazincourt lequel triomphait sur les scènes de Paris en pleine Révolution, ni de Joseph Benoît Suvée qui peignit comme David des scènes antiques à la même époque, ni de Charles Meynier qui peignit en 1793 le tableau allégorique de la France encourageant les sciences et les arts... » p.384-385

« Une lecture attentives du Coran ne permet pas de dissimuler comme tendant à le faire les musulmans modernes afin de laisser croire que l'islam est, comme ils déclarent sans vergogne, une religion de paix et de tolérance, le côté intolérant, violent, meurtrier de certaines sourates par quoi, pour ne prendre qu'un exemple, on doit bien admettre que les talibans ont pu justifier tout leur comportement en se fondant sur ces dites sourates (même cette interdiction qui a pu scandaliser ou amuser d'aucuns tant elle parut ridicule, faite aux femmes de faire claquer les semelles de leurs chaussures : sourates XXIV, an-Nûr, verset 31). Je n'ignore pas que ces sourates doivent être replacées dans leur contexte, qu'elles ont été données pour des raisons politiques, voire personnelles, mais cela n'empêche pas de nombreux musulmans, à commencer par les intégristes, les interprètent à la lettre. Et ils ont raison, car reconnaître que Mahomet (ou ses successeurs qui ont fixé le canon coranique) les a conçues dans telle ou telle conjoncture donc qu'elles n'ont qu'une valeur transitoire, pour des besoins politiques, suivant certaines circonstances où l'appui d'Allah devenait décisif, c'est nécessairement admettre d'emblée que l'ensemble du Coran n'a jamais été dictées au prophète par l'intermédiaire d'un ange envoyé par Allah, mais simplement conçues sur le moment pour des raisons de stratégies personnelle, ce qui revient à dire que l'Envoyé d'Allah n'est jamais qu'un imposteur ! » p.224

« Ibn  Khaldoun écrit, en effet, que "quand les musulmans entreprirent la conquête de l'Iran, ils y trouvèrent une quantité extraordinaire de livres et de recueils scientifique et (leur général) Sa'ad ibn Waqqâs écrivit à Omar ibn-al-Khattab pour lui demander la permission de les prendre et de les distribuer aux musulmans avec le reste du butin. Mais Omar En conséquence, conclut  lui répondit : "Jette-les à l'eau ! S'ils renferment un guide pour la Vérité, Allah nous en a donné le meilleur. Et s'ils ne contiennent que des mensonges, Allah nous en a débarassés." En conséquence, concut Ibn Khaldoun, les soldats musulmans jetèrent les livres à l'eau ou au feu, et c'est ainsi que la science de Perses a disparu et qu'il n'en est rien resté. » Belle conclusion qui va à l'encontre de ce que prétendent certains auteurs tels les organisateurs de l'exposition à l'Institut du Monde Arabe (IMA) sur l'Âge d'or de la dite science, suivis par les journalistes qui ont participé  à l'apologie de la science arabe, accumulant un nombre impressionnant d'erreurs ou d'affirmations gratuite, qui citent la science des Perses l'une des sources de la science arabe. Au demeurant, parallèlement à ces erreurs, on ne peut qu'être choqué par des prétentions non seulement dépourvues de tout fondement mais qui sont de volontaires contrevérités historiques. » p.249

« Je ne sais sur quels textes se fondent certains auteurs comme par exemple, ceux qui ont rédigé la présentation de l'exposition sur l'âge d'or de la science arabe, organisée à l'institut du monde arabe, qui mentionnent la science des anciens Babyloniens et des Perses parmi les sources de la science arabe sans pour autant justifier de quelque manière que ce soit ces assertions qui me semblent donc totalement infondées. Les textes « babyloniens » qu'on peut qualifier de scientifique étaient rédigés en babylonien cunéiforme, langue et écriture complètement oubliées dès la fin de l'époque grecque, soit au cours des deux derniers siècles précédent notre ère. Occupée par les Grecs pendant pendant plus de deux siècles, la Babylonien était en rupture totale avec son passé qui n'avait que la cunairement substitué au cours des trois siècles de l'occupation des Perses sous la dynastie des Achéménides (VI- IV siècle avant JC), renversée par Alexandre le Grand. A l'époque des Abbassides, soit plus d'un millénaire après la fin de l'empire achéménide, non seulement plus personne ne savaient lire les cunéiformes, mais on en ignorait même l'existence, les tablettes cunéiformes  sumériennes et akkadiennes (l'assyrien et le babylonien procédant tous deux de cette dernière langue) n'ayant été rendues au jour et finalement décryptées et traduites qu'à la suite des travaux archéologues et philologues européens au 19ème siècle. 
Il nous a été conservé en grec quelques traditions historico-mythologiques babyloniennes et phéniciennes qui n'ont aucun caractère scientifique. Quant à ce qui concerne la Perse antique, il ne nous est parvenu que le corpus de textes de l'Avesta, préservé par les anciens sujets de l'empire sassanide qui avaient trouvé refuge en Inde. Les textes de l'Avesta, en langue pehlevi, dialecte persan, sont entièrement religieux et appartiennent au culte zoroastrien. Ibn Khaldoun nous apprend que toute la "science" et la littérature persanes ont été détruites par les envahisseurs musulmans. Seuls les poètes persans ont retrouvé des éléments d'une tradition pehlevi restée entièrement littéraire, et visiblement ignorée des Arabes, les quels ne savaient pas le persan. Cr les musulmans parlant le persan sont les iraniens ayant reçu des noms arabes suivant l'obligation de l'islam. Si l'on sait, cependant que l'Hémégistè de Ptolémée a été traduit en pehlevi au IIIè siècle, à l'époque sassanide, tout ce que nous savons sur une possible science perse préislamique ne tient qu'à quelques allusions chez les auteurs arabes. Ainsi nous ont-ils conservé le souvenir de l'existence de Tables royales (astrologie) dont il y aurait eu plusieurs versions entre 450 et 640. » p.255.256

12 juin 2019

"Accueillons les migrants" de Xavier Emmanuelli (Attention je ne suis pas pro-migrant)

Accueillons les migrants ! de Xavier Emmanuelli

 Source: Externe

Résumé :

53 ans après l'Abbé Pierre sur Radio-Luxembourg à l'hiver 54, l'une des grandes consciences de notre temps nous enjoint de manifester notre solidarité. Des vagues humaines bravent les pires dangers pour rejoindre une terre qui est à leurs yeux l'ultime espoir. Ils sont des milliers à être retrouvés noyés après le naufrage de leurs embarcations de fortune, morts de soif dans les cales de camions. Tous portent un avis d'expulsion gravé dans leur chair. Dans leur pays, leur vie était menacée. Lampedusa, Lesbos... Ils espèrent, à la fin du leur périlleuse traversée, trouver une vie meilleure. Mais à leur arrivée, ils sont arrêtés par la police pour être de nouveau parqués dans des camps saturés. Clochardisés, maltraités, ils sont déplacés d'un centre d'hébergement à l'autre avant de se résoudre à reconnaître la vérité : personne ne veut d'eux ! Pourtant, la France est riche, nous avons la capacité d'accueillir ces migrants, clame Xavier Emmanuelli. Nous ne faisons pas assez pour eux. Soyons à la pointe de ce combat.
Dans cet appel solennel, le fondateur du Samu social explique que les migrants sont une chance pour notre pays et qu'il faut les accueillir dans nos coeurs et nos maisons...

Mon avis : (Attention avis vénère et long.)

"La France parviendra-t-elle à ne pas se laisser entraîner dans l’orbite du monde arabo-musulman ? Rien n’est moins sûr, car dans sa confrontation avec l’islam de masse installé sur son sol, la France se trouve mortellement handicapée par ce qui fait sa fierté et constitue la seule identité qu’elle veuille bien revendiquer aujourd’hui : les droits de l’homme. En effet, l’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereux pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations."

"L’admission, au nom des droits de l’homme, de tous les individus présents sur le territoire d’un pays européen à multiplier les revendications et les actions juridiques fournit à ces individus une arme en principe contre l’Etat, mais en réalité contre le groupe humain du pays d’accueil. […]
En France nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son état, mais du droit d’un peuple d’être défendu par son Etat contre la présence envahissante de membres d’autres peuples, d’autres civilisations, qui dépossèdent notre peuple d’une partie de son territoire, lui causent de graves préjudices (incivilités, violences, dommages matériels), lui occasionnent des dépenses énormes (allocations sociales, médicales, dépenses éducatives) et détruisent son identité. Bref, qui sont en train de nous remplacer. Si bien que notre préoccupation première est désormais notre droit, comme peuple, à survivre.
[…] Car cette religion des droits de l’homme, au nom du dogme de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi, a gravement dénaturé notre droit au détriment des valeurs de durée nécessaire à l’inscription dans le très long terme des groupes humains. Car cette religion des droits de l’homme nous livre sans défense à la flagellation d’une immigration dont le déferlement est présent comme le règne du bien sur terre. Car cette religion des droits de l’homme prête à la conquête généralement feutrée, mais bien réelle, de notre pays par la civilisation arabo-musulmane."

"Le concept de guerre de civilisations, que l’on s’est empressé de rejeter au prétexte qu’il s’agirait d’une bêtise du néo-conservatisme bushiste, est une réalité, certes désagréable, mais malheureusement évidente. Ayant généralement pour enjeu principal le contrôle d’un sol, les conflits entre Etats ou groupes appartenant à des civilisations différentes sont susceptibles de déboucher sur des guerres civilisationnelles, les quelles peuvent éclater dans des Etats, mais aussi au sein d’un même Etat. Il est par ailleurs avéré que les musulmans sont beaucoup plus impliqués que les membres des autres civilisations dans les violences des guerres de civilisations.

L’islam impose aux Européens un conflit de civilisations en s’invitant et en s’incrustant avec aplomb sur leur sol tout en refusant de se fondre dans la société sécularisée produite par près de 2 millénaires de chrétienté occidentale, et dont les membres, quand bien même ils ne seraient plus religieusement des chrétiens, ne portent pas moins profondément l’empreinte du christianisme, ce qui fait des modernes que nous sommes – athées et anticléricaux compris -, qu’on le veuille ou non, des chrétiens.

Dans sa guerre ouverte contre l’Occident, l’islamisme entend s’appuyer sur les masses musulmanes installées sur le sol européen et qui affluent chaque jour plus nombreuses. L’islam submerge des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, avec pour conséquences de déposséder les habitants légitimes et de les expulser vers d’autre zones."

Les droits de l'homme contre le peuple de JL Harouel

Mon avis :  

Information importante : Si vous vous attendez à ce que je fasse des migrants ou des immigrés des victimes, vous êtes mal tombés. Je ne suis absolument pas pour l'invasion migratoire, et je ne suis pas fanatique de cette époque qui voudrait faire croire que le mal n'arrive que par l'Occident et que c'est à l'Occident de résoudre les problèmes en ouvrant beaucoup trop grand ses portes. Enfin, sachez que je vois certains migrants et immigrés aussi comme ils sont : des gens haineux à problème qui ne sont pas utiles à la France et qui n'ont rien à faire ici.

 

    Je savais que j'allais m'énerver en lisant ce livre, comme je m'énerve déjà devant les idiots généreux qui s'expriment dans la presse ainsi. Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend vanter les bienfaits de l'immigration, qui nous pose problème depuis plus de 30 ans soit dit en passant ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend prêcher le suicide de l'Europe pour sauver l'Afrique et le Moyen-Orient ? Depuis quand doit-on se suicider pour sauver les autres ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend victimiser et infantiliser l'Afrique et Le Moyen-Orient ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend taper sur l'Union-Européenne qui ne ferait pas assez selon ces juges de la bien-pensance, alors qu'on en fait déjà beaucoup trop ? Franchement, comment ne pas s'énerver devant tant de balivernes ? C'est impossible ! Ces idées sont trop dangereuses et fausses pour ne pas s'énerver.
Alors oui, je le redis, devant ce livre je me suis énervée sur ces aveugles qui n'ont pas un minimum de réflexion, qui ne voient pas les méfaits de leur pensée et de leur action, et les conséquences graves qu'elles font peser sur l'Europe et son avenir. Etant donné qu'ils sont dans une logique de capital, de mondialisation, de concurrence, de pauvreté, d'apartheid, de mise à mort des identités et des frontières, et de haine de soi.
Bref ! Toi qui lis ceci, ne t'attends pas à me trouver complaisante avec ce genre d'idiot, car tu vas être déçu. Maintenant pour en venir au livre, faut dire qu'il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer.

 

     En fait si, je pourrais déjà commencer par dénoncer l'idéologie de l'auteur qui pense que l'on fait de la politique avec des bons sentiments, et cela est particulièrement visible page 129 quand il regrette que l'on n'ait pas favorisé l'accueil et l'hébergement des hors-la-loi suite à la noyade du gamin. Comme si faire de la politique avec des bons sentiments était chose normale. La politique demande un peu plus de bon sens quand même !
     Outre cette idéologie dégoulinante de bon sentiment et de merde, je pourrais parler aussi  du fait que ce livre fait une grande part au déni. Je sais cette tare-là est typique du sectarisme gauchiste, mais à chaque fois qu'on tombe dessus ça fait un choque faut bien le dire. Comment ne pas être choqué, quand vous voyez que ce mec met l'incendie du camp de Grande-Synthe sur le dos des autres afin de dédouaner les migrants ?! Comment ne pas être choqué, quand il pense que les migrants ne sont pas responsables en partie des agressions de Cologne ?! Car il pense qu'ils ne peuvent pas être méchants parce que ce sont les pauvres grands malheureux de l'histoire, qui dans la tête de l'auteur ne viennent ni avec leurs mœurs ni avec leurs problèmes, ou encore leur volonté de reproduire ici leur société d'origine. Comment ne pas être choqué par tant de bêtise et d'aveuglement ?! C'est impossible, là aussi. Et d'ailleurs je me demande, étant donné que le livre date de 2017, comment il a réagi en entendant parler d'autres faits eux-mêmes indiscutables sur le comportement des migrants qui a eu lieu depuis. Ce mec veut tellement croire aux victimes qu'il en oublie tout sens rationnel. C'est les sentiments avant tout.

 

Avec ces deux exemples on a déjà un bel échantillon de ce spécimen qu'est Emmanuelli. Mais on va aller faire un tour plus loin dans son esprit détraqué. Tu aimes la bêtise, le relativisme, le pathos, l'aveuglement, les clichés, ne bouge pas lecteur ce qui suit est pour toi.

Allons droit au but. Tous les migrants qui arrivent actuellement sont surtout musulmans (ajoutez à cela l'immigration légale), ils ne sont donc pas la religion la plus top et ne figurent pas parmi les peuples avancés, et nous le constatons tous les jours. De fait vous comprenez que je ne peux décemment pas être d'accord avec Xavier Emmanuelli quand il ose affirmer que l'immigration musulmane ne serait pas plus problématique que celle antérieure découlant des pays chrétiens. En effet, comment peut-on dire ça, quand depuis les années 80 au moins l'immigration issue de l'islam pose des emmerdes à tout bout de champ ?! Et pas qu'en France et ni qu'en Europe, et ce depuis plusieurs générations de présence par ailleurs. Il ne faut pas habiter dans un pays occidental pour dire une énormité pareille, nous sommes d'accord. Ou alors il faut être volontairement aveugle à la délinquance musulmane et à l'intégrisme islamiste qui pourtant donnent sans arrêt des coups de butoir contre les républiques et les démocraties occidentales !
Outre ceci qui met pour moi déjà la bêtise et l'aveuglement d'Emmanuelli magnifiquement en avant, faudrait dire aussi à ce monsieur qu'on ne compare pas les divers courants migratoires du passé avec les courants actuels, et on ne compare pas non plus les chrétiens aux musulmans qui pratiquent une religion, inégalitaire, violente et arrogante (je n'ai rien inventé ceci est dans les textes sacrés, son histoire et son actualité).
Mais si tu penses qu'on ne peut pas faire pire que ça dans la bêtise, détrompe-toi lecteur ! Cette comparaison honteuse entre deux courants qui n'ont rien à voir, va plus loin dans la sottise, vu qu'il a utilisé l'englobement et la généralisation au mépris de la subtilité. Pourtant il aurait été judicieux de sa part de voir que les migrants polonais et italiens qu'ils aiment bien citer en exemple n'ont pas fondé l'identité française, ils se sont fondus en elle (j'en suis un exemple). Ce qu'une grosse partie des musulmans depuis plusieurs dizaines d'années ne cherchent pas à faire, étant donné qu'ils tentent de la modifier voire de l'éradiquer. Deux choses complètement différentes !
Mais tant de bêtise a au moins quelque chose de positif, car cela prouve encore une fois que faire appel à l'histoire est rarement une bonne solution. Si les choses se répètent, il ne faut pas oublier que les époques sont différentes, que les gens sont différents, donc confronter des courants migratoires qui n'ont rien à voir entre eux c'est parfaitement stupide. Et en sus, quand on aborde les courants migratoires passés, il serait judicieux de penser que le chemin dans l'autre sens n'est pas une réalité incontestable non plus, comme l'auteur le croit en partie...

    Forcément, après l'histoire utilisée de manière douteuse, avec ses petites sources incomplètes l'auteur va en arriver aux arguments économiques et tout ce qui s'y rattachent. Là aussi, on voit tout de suite qu'il ne dit pas tout et ne pense pas à tout, par exemple quand il aborde les soi-disant cerveaux diplômés arrivés en masse invasive et qui sont vus comme une chance économique pour lui.
Sur ce point, c'est bien il dénonce que c'est une perte pour le pays d'origine. Il a aussi conscience que les diplômes ne valent pas la même chose ici. Mais stoppons ici son rationalisme. En effet, pour lui ça reste des diplômés, de fait il reste persuadé que ça peut être un rouage économique utile dans le pays d'accueil en mal d'invention et de richesse. Oubliant juste dans le même temps que nos cerveaux se barrent à l'étranger par manque de moyen alors qu'ils ont souvent coûté cher à la communauté nationale... Ça ne serait pas mieux de s'occuper d'eux en premier ? Non ?  
Notons cependant le bénéfice de la vison africaine que l'auteur avance en vantant les cerveaux. En effet, tous ces cerveaux attestent de l'excellent système éducatif en Afrique, donc pourquoi s'inquiéter pour eux et ne pas les renvoyer chez-eux ? Ils ont l'arme fatale pour changer leur pays en bien ! Et ceci même s'ils sont assez cons et bêtes pour dédier leur thèse de médecine à dieu. Mais c'est vrai que c'est plus pratique de venir gueuler leur racisme anti-blanc ici et réclamer des choses ici. Pardon j'avais oublié. Manifester ici oui, chez-eux non ils sont trop lâches. Des sangsues ces parasites.

 

Si on déplace un peu le curseur économique sur l'éducation - mais les deux se rejoignent à l'arrivée -, on va se rendre compte là aussi qu'Emmanuelli vit au pays de Candy. Pour lui l'éducation des migrants ou de leur progéniture servira à terme l'économie du pays d'accueil. Ceci est bien-sûr faux et pour plusieurs raisons.
Premièrement, parce qu'ils pourront toujours repartir à tout moment dans le pays d'origine, après avoir bien profité du système fort généreux mis en place par l'Etat français et qui coûte pourtant cher aux contribuables. (Et pardon l'image de la France à l'étranger on s'en fout un peu.)
Deuxièmement, ce surcroît d'étudiant si on accueillait les migrants et leur progéniture serait une catastrophe. Une catastrophe pour la distribution des places à l'université mais aussi pour accéder au logement, et ça l'auteur n'y a pas pensé dans sa générosité vu qu'il imagine que la France et l'Europe sont vides. Pourtant, combien de potentiel étudiant français ne font pas d'étude supérieure car financièrement et structurellement ça ne suit pas ?
Bien-sûr, on peut dire qu'il faut mettre plus de moyen dedans pour créer de la place par exemple, mais c'est impossible. On ne peut pas accueillir les autres et s'occuper de nous dans le même temps. Ce n'est pas possible, on en n'a pas les moyens. On n'habille pas Pierre et Paul ensemble. Le traitement de l'un demande le sacrifice de l'autre obligatoirement. Et pardon, je pars du principe qu'il vaut mieux sacrifier l'autre, il en va de notre avenir en France.
Troisièmement, et pour finir sur l'éducation et montrer la connerie de l'auteur ainsi que sa vacuité, notons que l'immigration est nocive pour l'instruction et donc à terme mauvaise pour le pays. En effet, Emmanuelli a oublié que pour les nouveaux arrivants ça fait des années qu'on baisse le niveau scolaire français afin qu'ils aient plus de facilité à suivre. Ceci a donc une regrettable conséquence sur le niveau d'éducation, nos diplômes et notre place dans le monde. Alors, je pose la question qu'on est tous en droit de se poser : à quel moment l'immigration s'avère être superbe pour notre pays d'un point de vue éducatif  et économique ? Enfin, est-ce que le peu de diplômés qui arrivent doivent justifier une politique migratoire libérale ? Bien sûr que non.

    Ce sujet économique-éducatif, n'est pas le seul où l'auteur déraille à plein pot. En effet et comme beaucoup de personne, il est persuadé que les migrants relanceront le pays malgré les fortunes qu'ils coûtent en structures, aides sociales et délinquance. (La délinquance n'est probablement pas comptée dans les statistiques qu'Emmanuelli nous sort.)
Pour défendre ces idées-là, l'auteur aborde entre autre chose les zones désertées. Ce monsieur table en effet sur l'immigration pour les rebooster. Là-dessus pourtant, j'ai pas mal d'arguments qui montrent que là aussi il y a une grosse utopie de la part de l'auteur. En effet, les zones rurales par exemple, ne repartiront pas avec des migrants. Les magasins qu'il imagine ouvert ne tiendront pas. D'une part car ils sont plus chers et qu'il existe les grandes surfaces et internet, et d'autre part parce que beaucoup ne vendront pas ce qui ne colle pas avec leur religion. Et il y a 150 000 arguments encore à côté de ceux-là, comme celui d'avoir besoin de l'argent pour ouvrir un magasin...
En plus de cette histoire de magasin, n'oublions pas que la délinquance très importante dans certains courants migratoires (arabo-musulman, africain, rom) pose aussi un problème de sécurité, et à long terme sur la vie d'une ville ou d'un village. Donc imaginez trente secondes la merde si on mettait des migrants par dizaines et centaines dans des villes et villages. Imaginez juste 30 secondes... Je rappelle qu'à cause de l'immigration massive et de sa délinquance il y a plusieurs lieux en France qui voient les commerces fermer, qui voient les médecins partir, les fêtes s'arrêter, les gens déménager, etc., et tout ça devient à l'arrivée des villes mortes et/ou communautaristes car c'est impossible de vivre à côté de ces gens-là.
Donc dire que l'immigration booste la vie économique d'un pays, c'est faux. C'est une image d'Epinal qu'il faut arrêter d'avoir. Et je n'ai pas parlé du PIB qui se barre à l'étranger par les transferts d'argent, ni du trafic d'argent (allez voir les magasins à Marseille porte d'Aix pour comprendre). Pas plus que je ne parle de ce qu'ils coûtent en milliards par an aux états. Et là aussi pardon, je pars du principe que l'argent dépensé pour eux serait plus utile pour nous (armée, éducation, santé, culture, infrastructure, retraite...), ou pour renflouer la dette qui assure à la France un avenir ruiné.
Bref ! Économiquement l'invasion migratoire est nuisible. Et je reste en outre persuadée que la France est pleine comme un œuf pour ses capacités actuelles et futures et qu'elle n'a donc pas besoin de plus de population.
Au-delà de la question migratoire, notons quand même l'attachement de l'auteur aux vieux schémas consumériste et capitaliste. Outre le fait que je trouve foireux comme plan l'idée de risquer une guerre pour une économie florissante. Notons que la consommation ce n'est pas ce qui a de meilleur pour la planète et sa population (humaine, animal, etc.).


     Toujours dans ce sujet économie pour l'économie. Une autre légende tenace que l'auteur aborde : les retraites. Plus exactement, le paiement des retraites par l'immigration. Là j'avoue que je suis dans l'incompréhension totale ! Depuis Mitterrand et même avant, la France est submergée par l'immigration africaine et du Maghreb surtout, et pourtant plus de 30 ans après on ne paye pas plus les retraites... Je n'ai rien à dire en plus, les faits parlent d'eux-mêmes.
Au-delà des retraites, notons que l'immigration est pour les travailleurs ou les chômeurs source de misère et de fin de droit. L'immigré ou le migrant qui demandera moins baisse ou gèle forcément les salaires, et de fait réduit le droit du travail. C'est pour ça d'ailleurs que les patrons en veulent des migrants. Ca les arrange pour tout saper à la base, ce n'est pas de la charité. Plus il y aura d'inactif, mieux c'est.

Après ce tableau peu reluisant de l'immigration que l'on pourrait continuer longtemps, on peut assurément soutenir que l'immigration massive n'a rien de bénéfique pour l'économie, le travail, les retraites ou même encore n'a rien de bénéfique à la bonne marche du pays de manière générale. Pour plus de renseignement lisez Malika Sorel, Bruckner et d'autres.
Bon d'accord parfois, l'auteur montre que ce n'est pas toujours une bonne chose, mais c'est tellement honteusement minimiser qu'il aurait mieux dû s'abstenir d'aborder le sujet.

 

   Rien de très étonnant à tout ça cependant, puisque outre les arguments qui ne tiennent pas la route l'auteur s'exprime avec force de pathos. Et quand une personne met en avant le pathos bien avant la raison, vous pouvez être sûr que ses écrits, sa pensée, c'est que du n'importe quoi. Puisque le pathos reflète un manque d'argument ou des arguments bancals qu'on aimerait bien faire oublier par les larmes. Mais comme je l'ai déjà dit, on ne fait pas de politique avec des bons sentiments. La réalité demande plus de bon sens. Bien sûr au milieu de son pathos, il a parfois des moments de lucidité sur les situations, mais pour ma part je ne le suis pas dans sa conclusion.

    Oui, il a raison, les Etats européens gèrent mal la crise, se maquer avec l'intégriste Erdogan c'est débile. Oui, il a raison, les lois sur l'immigration, le droit d'asile, le droit du sol (ça c'est moi qui rajoute) ne sont pas adaptées à la situation présente et future, surtout qu'on aura nous-mêmes en Europe nos propres déplacés climatiques et je rappelle qu'on souffre déjà du  manque d'eau ; donc oui il faut clairement que tout ça soit revu au niveau des états. Traité toutefois de manière différente selon l'origine des arrivants. Mais moi, à la différence de l'auteur je ne suis pas pour qu'on assouplisse tout ça parce que c'est la France ! Au contraire, il faut durcir ce système, car cela ne peut pas durer ainsi. Nous sommes envahis et pas que par l'immigration illégale hélas, et cette immigration est nuisible.
Certes, l'auteur parle de tri, c'est bien il a conscience qu'on ne peut pas accueillir tout le monde - encore que je ne suis pas arrivée à fixer sa limite qui a l'air d'être très lointaine -, mais vu qu'à côté de ça il raconte qu'il faut donner des aides, qu'il faut les soigner (gratuitement forcément), qu'il faut les protéger, qu'il faut les accueillir car c'est ça la France, on se doute bien finalement qu'il a mis ça juste pour faire croire qu'il avait réfléchi correctement à la situation. Ce qui quand on continue la lecture montre que ce n'est pas le cas...

Pour continuer à montrer les erreurs de l'auteur, je pourrais argumenter qu'en France on n'a déjà bien assez de misère et qu'il est inutile d'avoir des nouveaux venus qui ne sont pas intégrables et qui nous détestent en plus. Je pourrais lui rappeler que par le passé la France n'a jamais hésité à renvoyer dans le pays d'origine s'il le fallait (cf : Pour en finir avec la repentance coloniale). Mais tout ça on le connait, du coup je vais juste me contenter de faire remarquer à l'auteur que sa manie d'infantiliser l'Afrique ou encore le Moyen-Orient est abject. L'Afrique ou le Moyen-Orient sont constamment vus comme des victimes et ça, ça commence à bien faire.
Ne croyez-vous pas Monsieur Emmanuelli qu'il serait temps de les mettre devant leurs responsabilités, d'arrêter de les infantiliser et de les tenir dans un sentiment d'infériorité ? Je n'ignore pas que l'Aide Internationale est un commerce juteux et qu'en plus ça donne une bonne image à l'égo, à votre égo. Mais force est de constater, surtout pour l'Afrique, que depuis qu'on leur donne du fric et qu'on les aide, ça ne les aide pas des masses. De fait, il faudrait peut-être songer à arrêter ce qui ne fonctionne pas, afin d'inverser la tendance pour favoriser un sursaut de survie de leur côté et des réformes. Et s'ils ne font rien de ça, tant pis pour eux ! Qu'ils crèvent.
Odieuse moi ?! Non. Infantiliser l'Afrique ou encore le Moyen-Orient, s'est encourager les départs et tout ce qui a de nocif avec : les morts, le commerce d'esclave, le commerce sexuel, etc... C'est aussi faire le jeu des passeurs dont font partie les ONG chaînon nécessaire à la traite humaine. Ne serait-il donc pas temps d'arrêter de jouer la charité des prédateurs, afin d'arrêter les crimes qui se cachent derrière ? Tout ça pour le bien de tous. Moi, je pense que oui. Je pense qu'il est temps d'arrêter l'infantilisation et de croire que nous pouvons faire face à toute cette demande dévoreuse d'argent, de temps et de personne. La France n'a pas un porte-monnaie sans fin. L'Europe non plus. Et ces deux entités en donnent déjà beaucoup trop pour ces pays, et je ne parle pas des ONG et des particuliers. Arrêtons le massacre.

     J'entends de là dire que l'Occident est responsable de ce qui se passe, et que je devrais avoir un peu honte de parler de crime quand je parle de charité. L'auteur a tenu à peu près ce discours. Sauf que non, je n'ai pas honte, car l'Occident n'est pas seul responsable de ce qui se passe. En effet, l'Orient a sa grande part de responsabilité, l'Afrique aussi. L'islam est un problème et a toujours été un problème, cette religion a toujours été violente et discriminatoire, les autres religions sur le refus de l'avortement sont aussi un problème. Mais la corruption, les guerres de clans, la hiérarchie des sociétés, la démographie galopante, les mœurs, etc., sont des gros problèmes aussi et un frein au développement. Donc taper sur l'Occident pour qu'elle arrange tout ça et arranger tout le monde, faut arrêter aussi ça n'a pas de sens et ça ne sert à rien. Tout comme il faut arrêter en Occident la flagellation et ce côté christique qui fait qu'on veut prendre toutes les fautes des autres sur soi. L'Afrique, le Maghreb, le Moyen-Orient sont responsables de ce qui se passe, mettons les devant leurs erreurs. Pourquoi il n'y a que l'Occident qui devrait payer pour leur connerie ?!

 

    En conclusion, ce livre fait surtout jouer les violons histoire de faire plonger la balance migratoire dans l'idiotie généreuse. L'auteur va tout faire pour vous tirer la larmichette à l'œil, vous parler de la misère, des commerces parallèles, des morts, des malades, des hors-la-loi qui brûlent leurs doigts afin de ne pas respecter encore une fois les lois que les Etats instaurent, etc., etc. A côté, et pour ne paraître pas trop idiot, trop complaisant, il va nous dire qu'on ne peut pas accueillir toute la terre entière, il va tenter de minimiser son discours en mettant dedans une fois ou deux les méfaits de cette vague migratoire, mais allez savoir pourquoi, on n'y croit pas une seule seconde. En effet, son objectif est clair, c'est d'accueillir, d'accueillir, d'accueillir parce que c'est sa France idéale. Il a ce cliché là en tête. (Il serait donc bien judicieux de sa part d'arrêter de taper sur ceux qui ont le cliché inverse.)
Bien sûr, il a raison quand il dit que la fin d'un monde, ce n'est pas la fin du monde, mais je trouve sa résilience dangereuse toute de même. Car ça cache mal son côté défaitiste, et son côté « de toute manière on ne peut rien y faire » un peu fataliste. Alors que non, on peut refuser un monde, et il est même conseillé de le refuser si celui qui se prépare est gage de guerre. L'Europe commence plus ou moins à le comprendre, pas encore assez vite hélas. A vous monsieur de le faire maintenant. Car ce n'est pas en jouant sur les racines chrétiennes de l'Europe et la laïcité (qui n'a jamais été pensée pour l'islam et sa violence) que l'on va maintenir l'identité européenne et la paix ici. Surtout pas dans cette époque individualiste qui se croit tout permis sur l'intérêt commun. Et surtout pas dans cette époque où les étrangers présents sur nos terres passent leur temps à nous cracher dessus.
     Pour finir, j'ai conscience que ce que je dis peut paraître odieux, on parle de souffrance humaine, mais la charité ne peut être éternelle et n'est pas bonne conseillère dans ce monde. Je sais aussi que ce que j'ai écrit peut en choquer beaucoup à gauche et même à droite, pourtant ce que j'ai mis dans cet avis - et on pourrait en rajouter - ce sont des réalités vraies, et il faut les prendre en compte dans cette question migratoire, ce que des tas de crétin ne font pas parce que ça ne les arrange pas politiquement ou parce qu'ils n'ont pas les couilles comme c'est le cas de Macron
    En attendant espérons que les bateaux coulent ou se choppent un beau virus. Ca stoppera toujours l'invasion migratoire. Et renvoyons chez-eux ces parasites présents sur nos terres. Gardons seulement peut-être les chrétiens, eux ne sont pas un problème à la laïcité ni à la France.

11 juin 2019

"Il était une fois la Chine : 4500 ans d'histoire" de José Frèches

tiIl était une fois la Chine : 4500 ans d'histoire de José Frèches

Source: Externe

Résumé :

Qui mieux que José Frèches, à la fois historien et conteur passionné, pouvait nous dévoiler les beautés et les mystères de la Chine, acteur majeur de notre monde, omniprésente dans notre vie quotidienne et dans nos médias ? On ne peut comprendre ce qui se passe aujourd'hui avec la Chine sans prendre en compte son passé immémorial. C'est la seule civilisation vieille de plus de 4 500 ans qui n'a jamais disparu. Les traditions, les coutumes, l'héritage culturel d'un Chinois d'aujourd'hui viennent en droite ligne de ces millénaires d'histoire. Récits de la vie quotidienne, biographies, légendes et anecdotes insolites... Avec ce livre, José Frèches établit un pont entre nos deux mondes, nous transmettant avec enthousiasme et simplicité son savoir sur l'Histoire et les histoires de la Chine. Parce que nous avons tous envie de connaître la place qu'occupera ce pays immense et fascinant dans notre vie, demain.

Mon avis :

4500 ans c’est long ! C’est aussi beaucoup de personnage, de changement, d’évolution ou de régression, donc autant vous dire que je n’ai pas reconnu beaucoup de cette lecture. Pour autant, l’impression générale que j’ai en sortant de cette lecture c’est que ce pays exotique possède une histoire riche. On sait tous que la Chine a été première dans pas mal de domaine et d’invention ; la poudre à canon, la boussole, l’imprimerie c’est eux. On sait tous qu’elle a été un exemple pendant longtemps pour le Japon, et que quand l’Europe l’a mieux découverte elle en fut elle-même éblouie.

Plus profondément pourtant, on sait peu de la politique et de l'histoire de ce pays, à part éventuellement la fin du 19ème siècle et le 20ème siècle. Voilà donc un livre, qui sans rentrer dans les détails, va réparer cette lacune, en nous présentant les révoltes paysannes, le système administratif, les conquêtes, la pensée chinoise, les rapports avec les autres, le quadrillage de la population, les changements de dynastie avec leur bienfaits ou pas. Hé oui ! La Chine, comme dans beaucoup de pays du monde, c’est parfois des belles avancées mais aussi des reculs. Tout n’est pas beau et excellent, voyez le communisme qui a détruit des perles chinoises artistiques ou autres (le pire c’est qu’après ça va hurler sur Taiwan pour récupérer ce que eux auraient détruit sans scrupule).
Outre, l'histoire, l'autre atout de ce bouquin c'est qu'il a aussi une petite ouverture sur la Chine de demain. En montrant le monstre que deviendra ce pays d'un point de vue économique et commercial, et en l'interrogeant sur les revanches historiques. En plus de cela, il aborde quelques problèmes comme l'énergie et l'immobilier.

Toutefois, ce que je regrette un peu avec ce livre, qui est une excellente première approche au demeurant, c’est que l’on ne retient finalement pas grand-chose. Car il approche peut-être l’histoire de manière trop large, ce qui n’aide pas à en retenir le maximum. Pour moi, après lecture de ce livre, je me dis qu’il vaut peut-être mieux lire plusieurs livres qui abordent chacun une époque, un personnage, un évènement, plutôt qu’un condensé, car finalement l’histoire chinoise se répète pas mal et ça ressemble à l’arrivée à un gloubi-boulga de connaissance et d’impression. En tout cas pour moi. Excepté ce que je connaissais déjà fin 19ème siècle et 20ème siècle, le reste me reste assez flou au final... - à part les encadrés qui s'attardent sur un point particulier que j'ai plus ou moins retenu.

En résumé, c’est une bonne approche, l’auteur connaît très bien son sujet, mais finalement pour moi c’est trop vaste et je n’en retiens que peu de chose à mon grand désarroi. Mais j'y retournerai souvent.

XO éditions.

Extrait :

"L'accumulation, sous les Yuan et sous les Ming, des catastrophes naturelles (séismes, débordement des grands fleuves, pluies torrentielles) et des famines consécutives à celles-ci incita Zhuxiao le cinquième fils de l'empereur Hongwu, à pilier (1406) un ouvrage censé permettre aux plus pauvres de se nourrir "en cas de disette". Il s'agit du Précieux Herbier pour la Survie en cas de Disette (Jiu Huang Bencao) qui recense 444 plantes comestibles susceptibles de servir d'ingrédients au "repas de famine". On y trouve quantité de recettes sur la façon, par exemple, de combiner la feuille d'ortie à la tige de sorgho et de mélanger le tout avec des écorces tendres, ou encore piler certaines racines pour obtenir "une pâte nourrissante et au goût délicieux"... L'administration encouragea la diffusion du manuel de survie de Zhuxiao, mais sans pour autant empêcher les malheureux, qui n'avaient plus rien à se mettre sous la dent et erraient de village en village à la recherche de quelques grains de riz, de se révolter et de se livrer au pillage..."
p. 264

4 juin 2019

"Les amants de Pompéï" de Michel Blondonnet

Les amants de Pompéï de Michel Blondonnet

Source: Externe

Résumé :

Richissime héritier, Numerius règne sur d'immenses domaines viticoles de la région de Pompéi. Il vit dans les plus somptueuses villas de cette petite cité devenue le paradis du luxe, de la débauche, la villégiature préférée de l'aristocratie romaine dont il fréquente l'élite mondaine et intellectuelle. Ami de Sénèque et de Pline, ce patricien éclairé se montre pourtant impitoyable dans la défense de ses possessions, dans un temps où le meurtre est monnaie courante. Marié à une beauté gauloise qui s'oublie dans les bras des gladiateurs, Numerius a choisi pour maîtresse une esclave parthe, future régente de sa vie. À cette femme aimée, il a offert un énigmatique bracelet d'or qui va changer leur destin.

Nous sommes sous Tibère, bientôt sous Néron. Les empereurs se succèdent dans un extraordinaire climat de raffinement et de cruauté. Mais dans les profondeurs du Vésuve, la terre commence à trembler. Octobre 79 approche.

Mon avis :

Si je vous dis que ce livre sort d’un parchemin qui date du 13ème siècle, dont le 16ème siècle aurait recopié la teneur avant la disparition du premier ; vous prendrez cela pour une aimable légende, un roman du moyen-âge comme cette époque a su si bien les faire. Mais si je vous dis que cette aimable légende possède des traces archéologiques bien palpables ; qu’en pensez-vous ? Avouez que ça titille votre curiosité. Et si tout ce livre, Les amants de Pompéi, n’était que réalité ? Ou presque ? Les écrivains successifs y ayant forcément mis leur touche personnelle, bien que j’ignore le contenu du parchemin d'origine tout comme vous.

Cette histoire nous emmène il y a 2000 ans, dans l’Empire Romain. Quand tout est encore beau, où Rome brille avec ses personnages tel que Pline, Sénèque, Columella, qui sont au demeurant les arrières personnages plus ou moins récurrent de ce livre. Dans cette Italie antique ça brille en beau monde donc, ça brille dans le paysage aussi, on imagine ces grands temples, ces grandes constructions, ces grands projets, et aussi au pied du Vésuve cette Campanie prospère, parfumée de vin et de Méditerranée. On imagine, mais on s’y verrait bien y vivre aussi. Bon peut-être pas au pied du Vésuve.

Dans cette Campanie prospère nous allons donc suivre la vie de Numerius Vibius. Vendeur de vin, homme d’affaire redoutable et citoyen impliqué. Rien qu’à travers ce personnage, nous allons déjà aborder une grande part de ce qui fait la Rome antique ; les assassinats (qui sont un sport national), l’esclavage et ses lois, le mariage, la famille, le commerce, la politique. Et tous ces sujets sont vraiment bien racontés, même si on regrettera juste que les points historiques soient trop vite abordés, encore que l’éruption était pas mal.

Cependant et même si pour le côté plongée historique ce livre vaut le coup d’œil, il faut surtout l’aborder pour son histoire ; l’histoire d’un homme commerçant et amoureux d’une esclave, mais qui avant ça est marié avec des enfants. Cette histoire, même si elle n’a rien d’exceptionnelle de base, a été pour moi très agréable à suivre car elle fut terrible d'une part, mais aussi parce qu'elle n'est pas arrivée à me faire détester Numérius d'autre part. Alors que techniquement il avait tout pour me déplaire avec ses histoires de chose pas très claires.
De fait, devant cette incompréhension qui me laisse pantoise, je me demande si je ne suis pas arrivée à détester ce mec parce que le roman m’a plongé dans cette époque en me faisant oublier la mienne ? Ou parce que dans le même temps, il possède un côté tendre qu’on n’arrive pas à imaginer à cette époque ? Quoi qu'il en soit les deux cotés sont-là et c'était plutôt agréable.

Enfin, le fait de penser que cette histoire avait une part de vérité grâce à l’archéologie, me l’a rendue plus agréable à lire que de coutume. (Oui, rien que pour ça.) Je précise que je ne prends pas forcément plaisir au malheur des autres, mais ça joue forcément de se dire qu'on lit peut-être une histoire d'il y a 2000 ans.

Quoi qu’il en soit pour le côté historique, le côté presque vrai de l’histoire puisque l’archéologie a l’air de lui donner en partie et un peu raison, il faut lire ce livre. On découvre beaucoup, on ouvre les yeux tout grands, on tremble avec la terre et on ne s’ennuie pas un seul instant.

Albin Michel.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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