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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
24 octobre 2019

Texte de l'Association Laïque : Réseau 1905

 

« Est-il islamophobe celui qui appelle à la distinction claire et nette entre la terre et le ciel ? Celui qui déteste l’inégalité entre les hommes et les femmes ? Celui qui refuse de vivre sous le terrorisme théologique islamique, abhorre la lapidation des femmes adultères, l’amputation du voleur, la haine de l’autre, juif, chrétien, athée homosexuel… ? Le refus catégorique de ces habitudes est-il une haine contre les musulmans et la critique de l’intervention de la charia dans la vie intime des gens est-elle un dénigrement musulman ? la réponse est non, sauf si les musulmans se reconnaissent majoritairement dans cette idéologie barbare. »
Hamid Zanaz L'islamisme le vrai visage de l'Islam.

 

J'ai lu ce texte sur la toile, il vient d'une association de défense de la laïcité Réseau 1905. Ce texte a été écrit suite au rassemblement des islamistes Place de la République le 19 octobre 2019 à Paris ; ces derniers se réunissaient pour revendiquer le droit de porter en public leurs signes religieux ostentatoires, cracher sur la France et ses valeurs.
Ce rassemblement, qui aurait dû être condamné par les plus hautes sommités de l'Etat, a notamment vu une chose voilée brandir un panneau écrit en mauvais français qui recommandait aux VRAIS français (ceux qui respectent la République et leur pays) de quitter le pays, son pays, si son voile dérangé...
On aura tout vu dans l'indécence, une chose intégriste a osé faire la moral et donner une leçon !!!

Je ne vais pas revenir sur le voile intégriste, ça coule de source quand on regarde le scandale du voile à l'école, les Frères musulmans qui poussent au cul pour qu'elles aient le droit de le porter, etc., etc.
Bref, je ne reviendrai pas dessus. Cependant, je vais ici vous partager le texte que l'association Réseau 1905 a écrit suite à ce rassemblement. Texte salutaire qui a l'audace, le courage, de remettre les choses à leur place, et notamment les mots beaucoup trop galvaudés par les pleureuses professionnelles et leurs différents soutiens.


"Samedi 19 octobre, nous étions place de la République à Paris et il faisait plutôt beau. En plissant un peu les yeux sous le soleil, on aurait pu avoir un moment d’espoir. On aurait pu penser que ces rassemblements de « musulmans » se faisaient enfin en signe de protestation face aux attentats islamistes. Oui, nous aurions pu voir dans cette manifestation, un élan de solidarité et de fraternité face aux attentats qui meurtrissent notre pays. Exactement cet élan et cette révolte qui s’emparent logiquement de tout citoyen face à l’horreur, face à une « violence inouïe », comme écrivaient cette semaine, dans Le Monde, 90 personnalités dans leur tribune. Nous aurions pu imaginer cela, mais il aurait fallu garder les yeux plissés, afin de ne pas voir les pancartes invitant les Français opposés au voile « à quitter ce pays ». Nous aurions pu croire à un sursaut fraternel et républicain, mais il aurait fallu aussi nous boucher les oreilles pour ne pas entendre les discours hostiles aux lois de 2004, à la laïcité et à ses valeurs.
Nous nous sommes faits discrets, comme à chaque fois, nous avons observé, écouté. Jusqu’à l’écœurement, jusqu’à la nausée, nous avons entendu des gens nous parler de victimes, d’humiliations, de traumatisme, d’agression, de persécution, de racisme d’Etat. Comme si nous ne savions pas ce que c’est que des « victimes ». Comme si nous n’avions pas, tous les jours en tête, l’image de ces enfants de Maternelle, abattus à bout portant par Mohamed Merah. Comme si nous avions oublié que des journalistes sont morts pour des dessins « blasphématoires ». Comme si les photos de ces jeunes gens, au Bataclan, baignant dans leur sang ne nous hantaient pas. Comme si, le souvenir des promeneurs morts écrasés par un camion sur la promenade des Anglais n’était pas un traumatisme, notre traumatisme à tous. Jusqu’à l’écœurement, jusqu’à la nausée, nous avons regardé et écouté ces gens, pour qui une « persécution » c’est de devoir respecter les lois de la République. Des gens qui vivent comme une « démonstration de haine » de ne pas pouvoir afficher leur rigorisme religieux dans les écoles. Des femmes qui se sentent « humiliées » de ne pouvoir se baigner habillées dans une piscine publique.
Il y a en France comme partout, malheureusement, des manifestations de haine et de racisme. Nous les avons toujours dénoncées et nous les dénoncerons toujours. Notre association qui existe depuis 2015 est le reflet d’une diversité d’origine que nous chérissons plus que tout.
Mais jamais nous n’accepterons que les mots et les concepts soient ainsi galvaudés.
Jamais nous n’oublierons que « une vie brisée », ce n’est pas d’avoir eu à vivre un désagréable moment au Conseil général, suite à la remarque d’un élu en manque de buzz.
Une vie brisée, c’est vivre chaque jour de son existence en pensant à sa fille égorgée sur un quai de gare à Marseille, ou à son fils poignardé sur une esplanade à Villeurbanne. Et de devoir accepter que, avant même que le sang versé ait pu commencer à sécher, on nous intime de ne pas « faire d’amalgame » afin de ne pas stigmatiser.
Jamais l’image opportunément exploitée d’un enfant qui pleure dans les bras de sa mère voilée n’occultera une autre image, que nous n’avons jamais vue, mais qui nous hante pourtant : celle d’un petit garçon de 4 ans, dont les deux parents, policiers à Magnanville ont été égorgés sous ses yeux.
La « violence inouïe », elle est dans ce que nous vivons dans notre chair, depuis 2012. Elle est dans la mort, dans le sang versé par les islamistes. Elle est dans l’histoire de ces individus survivants qui n’arrivent même plus à vivre depuis ces drames et qui meurent de chagrin.
L’humiliation, elle est dans cette insupportable inversion accusatoire que l’on doit supporter - ces victimes qui deviendraient coupables, ces complices silencieux qui deviendraient victimes. L’humiliation, elle est dans ces injonctions à nous taire, dans cette impossibilité de dénoncer l’idéologie qui ravage notre pays - dans ses formes les plus violentes comme dans ses formes les plus lisses -, sous peine d’être accusé d’ « islamophobie » ou de racisme.
La honte, elle nous est infligée par ces élus de la République, qui, par clientélisme, entretiennent complaisamment le communautarisme, essentialisent tous les musulmans dans un amalgame victimaire malsain. Ces mêmes élus qui, pour tenter d’exister, défilent au côté de ceux qui haïssent la République et ses valeurs et s’empressent de revêtir leur écharpe tricolore pour mieux la piétiner et lui cracher dessus.
Samedi 19 octobre, nous étions place de la République à Paris, et nous témoignons de ce que nous avons vu et entendu. Nous témoignons de notre immense inquiétude, face à un danger qui nous parait imminent et bien réel.
Ce danger, il est dans ces discours inquiétants, dans ces appels à la sécession, dans ces menaces qui ne prennent même plus la peine d’être sous-entendues. Il est dans l’interview de cette femme qui explique qu’elle a choisi librement de porter le voile pour « avoir moins de risque de subir une agression sexuelle dans le métro ». Et qui rajoute qu’elle se sent « plus respectée » quand on l’aborde depuis qu’elle porte le voile. Le danger est dans ce journaliste qui ne prend même pas la peine de la questionner sur ce que ceci implique comme modèle de société pour une femme non voilée.
Le danger est aussi dans ce panneau, fièrement brandi et applaudi « ne nous fichez pas, fichez-nous la paix ». Qui est donc ce « nous » qui s’amalgame fièrement avec les Fichés S ?
Le danger, il est dans l’aveuglement de nos politiques, alors même que l’infiltration des islamistes dans les plus hautes sphères de la sécurité, au sein même de nos institutions est avérée et menace un peu plus encore notre sécurité.
Samedi 19 octobre, nous étions place de la République à Paris et il faisait plutôt beau. Nous en sommes toutefois repartis glacés."

Merci à vous.

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