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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
22 septembre 2021

"La terre qui penche" de Carole Martinez & "La petite communiste qui ne souriait jamais" de Lola Lafon

La terre qui penche de Carole Martinez

La terre qui penche par Martinez

Résumé :

Blanche, la môme chardon, est-elle morte en 1361 à l’âge de douze ans comme l’affirme son fantôme ? Cette vieille âme qu’elle est devenue et la petite fille qu’elle a été partagent la même tombe. L’enfant se raconte au présent et la vieillesse écoute, s’émerveille, se souvient, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend. Veut-on l’offrir au diable pour que le mal noir qui a emporté la moitié du monde ne revienne jamais ?
Un voyage dans le temps sur les berges d’une rivière magnifique et sauvage, la Loue, par l’auteur du Domaine des Murmures et du Cœur cousu.

Mon avis express :

Souffrir quasiment 370 pages, et n’apprécier que les 25 dernières pages, c'est dur !
Trop de répétition, de longueur monotone, de vide à combler et d'envolées lyriques à n'en plus finir - qui en vieillissant me saoulent au plus haut point.

L'histoire au final ne raconte pas grand chose et ce livre aurait pu encore végéter un moment sur mes étagères sans que cela soit une grande perte. Lu et déjà presque oublié.

 

La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon

Résumé :

Parce qu’elle est fascinée par le destin de la miraculeuse petite gymnaste roumaine de quatorze ans apparue aux JO de Montréal en 1976 pour mettre à mal guerres froides, ordinateurs et records au point d’accéder au statut de mythe planétaire, la narratrice de ce roman entreprend de raconter ce qu’elle imagine de l’expérience que vécut cette prodigieuse fillette, symbole d’une Europe révolue, venue, par la seule pureté de ses gestes, incarner aux yeux désabusés du monde le rêve d’une enfance éternelle. Mais quelle version retenir du parcours de cette petite communiste qui ne souriait jamais et qui voltigea, d’Est en Ouest, devant ses juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques ?
Mimétique de l’audace féerique des figures jadis tracées au ciel de la compétition par une simple enfant, le roman acrobate de Lola Lafon, plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “Dieux du stade”, rend l’hommage d’une fiction inspirée à celle-là, qui, d’un coup de pied à la lune, a ravagé le chemin rétréci qu’on réserve aux petites filles, ces petites filles de l’été 1976 qui, grâce à elle, ont rêvé de s’élancer dans le vide, les abdos serrés et la peau nue.

Mon avis express :

J'ai découvert une gymnaste talentueuse, une adulte plutôt désagréable. Mais je ne suis pas mécontente de ma lecture qui fait découvrir un autre visage de la Roumanie sous Ceausescu et interpelle le lecteur sur l'utilisation du sport en politique.

L'écriture est fluide, bien que pas exceptionnelle. C'est un livre qui se lit vite, intéressant, inoubliable ? (seul l'avenir le dira), un livre à lire pour son côté au moins biographique à défaut de son écriture.

 

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