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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
5 décembre 2015

"La sonate de l'anarchiste" de Etienne Guéreau

La sonate de l'anarchiste de Etienne Guéreau

Source: Externe

Résumé :

Avril 1894.
Tandis que les bombes des anarchistes ensanglantent Paris, la réputation d'un jeune pianiste ne cesse de grandir. Fédor, virtuose tourmenté, compose une musique aux pouvoirs extraordinaires. Joie, tristesse, colère : les émotions générées par son instrument se répercutent sur son public et le plongent dans un dangereux état de dépendance.
Lorsque Fédor est accusé de préparer un attentat, il est contraint d'accepter le marché que lui soumet le commissaire Chavreuil. Qui lui a tendu ce piège? Qu'attend-on de lui? Que cache son incroyable don? Troublé par la fougueuse Solange que le destin a placée sur son chemin, Fédor va devoir mettre ses talents au service d'une puissance occulte. Il découvrira qu'une sonate peut parfois provoquer... un massacre.

Mon avis :

La sonate de l’anarchiste n’est pas le livre du siècle, mais il a indéniablement quelque chose qui fait que sa lecture est agréable.

Nous suivons ici Fédor, jeune pianiste pas vraiment exceptionnel à un détail près, avec ses compositions il a la faculté «d’hypnotiser», d’enlever toute faculté de contrôle aux public qui l’écoute. Forcément ce don ne passe pas inaperçu, des personnes vont vouloir s’en servir, du coup voilà notre héros embarqué bien malgré lui dans une histoire de corruption qui sera pas sans danger.

Voilà pour le speech rapide de l’histoire, et justement puisque je parle d’elle, je peux déjà vous dire que cette dernière est bien trouvée et ficelée. Même si par moment elle peut paraître un peu lente, notamment avec les passages qui content les moments musicaux, elle n’en reste pas moins agréable, nouvelle et bien maniée, puisque l’auteur fait avancer l’histoire calmement mais sans temps mort, distribue quelques revirements bien sympathiques, partage quelques scènes qui valent leur pesant d’or (je pense notamment à la scène du salon chez la folle), et mélange savamment l’intrigue de corruption avec le monde musical, où là les idées sont toutes aussi bien trouvées les unes que les autres car elles rajoutent une ambiance mystérieuse à cette histoire en même temps de la servir.

Outre cela, l’autre point agréable du livre, non en fait les deux autres points agréables du livre, sont d’une part, les personnages qui sont communs mais pas trop et difficilement cernables -personnellement j’ai souvent eu des doutes sur leur compte-, et d’autre part le contexte politique, où l’on retrouve la période anarchiste qui secoua l’Europe fin 19ème siècle.
Ce point-là mérite vraiment d’être souligné car il est assez rare dans la littérature, et personnellement je trouve que c’est une bonne période à utiliser pour un roman de ce genre où la situation fait qu’on n’a pas d’autre choix que de marcher dans le chantage, car la période fait que la justice est encore plus pourrie qu’en temps normal.

Bref, malgré les petites lenteurs ce livre est un très bon policier, qui apporte beaucoup, beaucoup de renouveau, et qui surprend pour du vrai. La fin, le déroulement de l’intrigue, vous ne la devinerez jamais.

Merci aux éditions Denoël.

Collection roman français
Date de parution le 01/10/2015
368 pages

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13 mai 2015

"Danser avec le diable" de Maud Tabachnik

"Danser avec le diable" de Maud Tabachnik

danser avec le diable

Résumé :

Lancé dans la traque d’un insaisissable psychopathe, le lieutenant Boris Berezovsky se retrouve pris au piège de son passé. Ou plutôt du passé de son père Vladimir, un juif russe échappé de l’enfer stalinien et devenu citoyen américain, qui se dit menacé par des services secrets étrangers. Boris découvre alors avec stupeur que Vladimir entretenait d’excellentes relations avec la bête noire de Poutine, son neveu Boris Berezovsky (homonyme de son fils), le célèbre oligarque, prétendument « suicidé » à Londres.

Tandis que le meurtrier continue de sévir en toute impunité, Boris se plonge dans sa propre histoire, cherchant qui, de la mafia russe locale, du MI5 ou du FSB cherche à liquider son père.

De la folie urbaine ordinaire aux spectres de l’Histoire soviétique et ses tragédies, un suspense aussi musclé que vertigineux de Maud Tabachnik, la plus américaine des auteurs français de polar.

Mon avis :

Vous connaissez ce vieil adage qui dit que la curiosité est pleine de surprises ? Non. C’est normal. Je viens de l’inventer.
En tout cas ça n’en reste pas moins mon avis sur cette lecture, et je ne dis pas ça parce que j’ai eu la chance de le recevoir, mais vraiment parce que ce livre - vers lequel je ne serais pas forcément allée en librairie -, est un coup de cœur !
Un coup de cœur pour quelque chose d’aussi sanguinaire et noir, c’est bizarre je vous l’accorde. Mais ce livre m’a littéralement scotché. Je n’avais jamais rien lu de pareil dans ce genre-là, et j’affirme sans peur des représailles
smileyque les plus grands auteurs américains de polard peuvent aller se rhabiller.

Oui je l'affirme et le signe ! Car tout d'abord rares sont les auteurs qui arrivent à manier si bien deux histoires, dont une - la plus privée - me semblait plutôt capillotractée et mal barrée à la base, et ensuite rares sont ceux qui bousculent les codes du genre comme ça. Ici par exemple, l'auteure ne cache pas l'identité du meurtrier, mais va par contre jouer sur d'autres choses pour faire durer le plaisir du lecteur. (Je vous en dirai bien plus mais j'ai peur de spoiler.)

Pourtant même si tout cela est déjà agréable à suivre et à lire, il faut savoir que ça ne serait rien sans la fin. Je vous assure que la fin se mange sans faim, comme le Plantafin. Et même si j'ai eu l’impression qu’elle me laissait sur la faim, vu que cette dernière sonne un peu comme un cliffhanger, - alors que je ne pense pas qu’une suite soit prévue, d’ailleurs je pense qu’elle gâcherait tout si jamais il y en avait une-, je la trouve cependant franchement bien trouvée !
Déjà parce que même cette dernière bouscule les codes du genre, c'est le livre en entier qui les bouscules en fait ; et ensuite parce qu’elle m'a laissée ; éberluée, triste, désemparée… A deux doigts du suicide. Bon d’accord j’exagère un peu, mais en tout cas elle m'a coupé le souffle ça c’est un fait, et je ne suis pourtant pas fan des fins ouvertes.

Quoi qu'il en soit pour moi, il n’y a pas photo, même si tout le livre est excellent le point d’orgue se trouve clairement à la fin, dans les dernières pages jusqu'à la dernière ligne jusqu'au dernier mot. (Je ne peux pas aller plus loin ! Flûûûûûte !)

Bon tout cela est bien beau mais qu'en est-il du reste ? He ben le reste est parfait aussi. Comme je le disais les deux histoires sont habillement menées et bien dosées, mais en plus de ça l'écriture ne souffre d'aucune descriptions indigestes, la plume coule toute seule. Quant aux personnages ils ne sont pas en reste non plus, puisqu'ils sont intrigants et agréables à suivre sans que l'auteur ne s'appesante plus que ça sur leur vie privée, et ça c'est un point très important pour moi dans ce genre de livre.

En résumé je ne peux que conseiller ce livre qui mêle formidablement bien enquête policière et vie privée tout en revisitant les codes du genre. En clair, je le conseille mille fois plutôt qu’une. 

Merci Albin Michel. :)

11 avril 2014

"Un vent de cendres" de Sandrine Collette

"Un vent de cendres" de Sandrine Collette

un vent de cendres Colette

Résumé :

Des années plus tôt, un accident l'a défiguré. Depuis, il vit reclus dans sa grande maison. Jusqu'au jour où surgit Camille...

Malo a un mauvais pressentiment. Depuis leur arrivée au domaine de Vaux pour faire les vendanges, Octave, le maître des lieux, regarde sa sœur Camille d'un œil insistant. Le jeune homme voudrait quitter l'endroit au plus vite, partir loin de cette angoisse qui ne le lâche plus.
Camille trouve ses inquiétudes ridicules, mais Malo n'en démord pas. L'étrange fascination d'Octave pour Camille, pour ses cheveux d'un blond presque blanc, le met mal à l'aise. Camille, elle, oscille entre attirance et répulsion envers cet homme autrefois séduisant, au visage lacéré par une vieille blessure.
Ils se disputent et, le troisième jour, Malo n'est plus là. Personne ne semble s'en soucier, hormis Camille qui veut retrouver son frère à tout prix.
Mais leur reste-t-il une chance de sortir vivants de ce domaine, ou le piège est-il déjà refermé?

Mon avis :

Je n’ai pas été aussi emballée que je l’aurais voulu avec ce livre, le résumé est très intéressant, mais hélas l’écriture et l’action ce n’est pas ça. Pas ça du tout.
Du départ c’est fade et minimaliste. Ensuite le paysage, les personnages ne sont pas terribles. Et la situation je n'en parle même pas tellement c'est invraisemblable ; personnellement si quelqu’un de bizarre me regarde avec insistance, je peux vous assurer que je ne reste pas à proximité, et si je reste, la première des choses que je fais c’est de m’en méfier. Ce que la fille ne fait absolument pas ! Elle le cherche même. Et croyez-moi qu’elle va le trouver...

Ensuite l'autre problème de ce bouquin, c'est que bien que ce livre soit un thriller, quand on le lit, on a juste l’impression de vivre une journée normale chez un vignoble normal du sud de la France. Ce qui ne colle pas du tout avec le genre. Alors bien sûr ça met du réalisme dans la trame, mais hélas faut bien dire que ce n’est pas très bouge-bouge, ce qui fait qu’immanquablement on s’ennuie assez vite.
Et le pire là-dedans, c’est que vous avez l’impression de vivre une journée normale même quand le frangin disparaît, car personne à part la frangine ne s’inquiète.

A cela s’ajoute que niveau surprise, on n’est pas surpris. Du départ on sait que l’endroit est malsain, que ce sont les deux frangins qui ne sont pas saints, mais ceci fait que quoi qu’il arrive rien ne nous surprend vraiment, si ce n’est la fin. Alors là par contre +1. Je dois avouer que la fin est étonnante. Disons qu’elle change de ce qui se fait habituellement, mais dommage que le livre traîne tant pour y arriver. Et dommage de devoir supporter des personnages qui soient si faux ou justes stupides. C’est au choix ! (Mon cadeau pour pâques.)

En résumé vous l’aurez compris ce n’est pas un livre qui m’a plu, mais comme il a aussi plu, le mieux pour vous c'est d'essayer.

28 janvier 2013

"Le fantôme de Baker Street" de Fabrice Bourland : Etrange, ces revenants...

"Le fantôme de Baker Street" de Fabrice Bourland

 

le fantôme de BS

Résumé :

Londres, 1932. Depuis que la municipalité a attribué à la maison du major Hipwood le n° 221 à Baker Street, le salon du premier étage semble hanté. S'agit-il d'un esprit, comme le prétendent certains ? Existe-t-il un lien entre ces manifestations et la série de crimes qui ensanglante Whitechapel et les beaux quartiers du West End ? Motivée par un funeste pressentiment, lady Conan Doyle, la veuve de l'écrivain, sollicite l'aide de deux détectives amateurs, Andrew Singleton et James Trelawney. Lors d'une séance de spiritisme organisée à Baker Street, ces derniers découvrent avec effarement l'identité du fantôme. Et quand ils comprennent que les meurtres à la une des journaux imitent ceux commis par Jack l'Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray, nos jeunes enquêteurs sont entraînés dans une aventure qu'ils ne sont pas près d'oublier.

Mon avis :

Si je me souviens bien j’ai acheté ce livre sur une boutade de Taliesin, donc j’avoue qu’avant d’entamer ma lecture, je n’avais pas de grande idée sur ce qui m’attendait. Un énième roman policier semblable aux autres dans le fond et la forme ? Ou quelque chose de neuf ? La deuxième question est finalement ma réponse.

Ce livre m’a en effet surprise. Même si quelques ficelles sont pour le moins assez visibles, je dois dire que je ne m’attendais pas à cela. En fait j’avoue qu’au vu du résumé, je m’attendais plutôt à un genre de Psycho, le livre de Richard Montanari, où un tueur reproduit les meurtres de film célèbre. Eh ben non ! Je n’y étais pas du tout ! Ici c’est 100 fois mieux, car dans cette ambiance surannée et spirite, se côtoie au côté des fantômes et des cadavres, des personnages qui voient leurs certitudes voler en éclat. Ce qui au final en fait un récit très vivant et prenant.

Sincèrement, je ne peux que saluer l’audace de l’auteur, qui a eu l’idée de faire renaître sous sa plume, l’époque victorienne via ses faits divers ou ses chefs d’œuvres, par une œuvre dans l’ensemble assez bien maniée et riche en nouveauté, enfin pour moi. Que l’imagination collective fasse vivre les plus grands personnages de roman, ou qui ont réellement existé (comme Jack l’éventreur) c’était franchement bien trouvé.

Cela étant, je n’en ferais pas un coup de cœur pour autant, car j’ai malgré tout trouvé la fin trop rapide, même si au final et en ce qui me concerne c’était plutôt une bonne chose, car je frissonnais de peur. Je ne suis pas très courageuse j’avoue, j’ai d’ailleurs maudit ce pauvre Tal. sur 99 générations toute la soirée…, mais quand même la fin m'a parue trop rapide et facile. D’ailleurs tant que j'y suis, je tiens à souligner l’admirable sang-froid des personnages, notamment sur la fin. Personnellement y’a longtemps que je me serais carapatée dans l’autre sens…, même avec Sherlock Holmes à côté de moi.

En conclusion et malgré la fin c’est un bon livre à lire. Par contre j’ai vu que l’auteur a écrit d’autre livre avec nos deux jeunes détectives, du coup j’ai bien envie de les tenter, mais je dois dire que j’hésite à vouloir les lire quand même, car vu que j’ai bien apprécié celui-ci, j’ai peur d’être déçue par les autres. Qui peut me renseigner ?

Si l'avis vous plaît cliquez sur le petit pouce vert ici :) Merci.

24 décembre 2011

"La maison de soie" d'Anthony Horowitz : Un très bon Sherlock Holmes non Doylien

"La maison de soie" d'Anthony Horowitz

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Résumé :

Un an après la mort de Sherlock Holmes, Watson entreprend de consigner l’une des enquêtes les plus noires qu’il a menées avec le célèbre détective... Londres, novembre 1890. Edmund Carstairs, marchand d’art, craint pour sa vie. Faute de preuves, Holmes ne peut qu’attendre. Le lendemain, ce n’est pourtant pas d’un meurtre, mais d’un vol dont Carstairs est la victime. Holmes l’avait prévu. Ce qu’il ne pouvait imaginer, en revanche, c’est qu’en confiant à Ross, l’un des Irréguliers de Baker Street, la charge de monter la garde, il l’envoyait en fait à la mort. Et qu’avec ce meurtre horrible, c’était ce que Londres a de plus sordide qui se révélait aux deux enquêteurs... « La partie reprend. » Et cette fois, Holmes et Watson n’en sortiront peut-être pas indemnes.

Mon avis :

A part quelques longueurs qui sont sommes toutes assez biens fondues dans le texte, et qui passent presque inaperçues, on pourrait croire que c'est bien Arthur Conan Doyle qui a écrit ce livre. Le modèle d'Anthony Horowitz étant conforme à celui du célèbre écrivain ; c'est toujours le docteur Watson qui raconte l'histoire du détective de Baker Street, et Holmes est toujours fidèle à son éternelle image : sûr de lui, un brin moqueur, cachottier, taciturne, brillant, persévérant malgré les mises en garde.

Mais, chez-moi le plaisir de cette lecture ne s'est pas arrêté là. En effet, et outre le fait de retrouver l'ambiance de Doyle, l'histoire est elle même très intéressante, prenante et déroutante. J'avoue que je suis encore étonnée de voir comment l'auteur a tourné une banale histoire d'oeuvre d'art et de règlement de compte qui se passe aux États-Unis, en une histoire de meurtre et de Maison de soie où trempent plusieurs grands personnages de toute l'Angleterre... Franchement là, c'est vraiment de l'art !

Surtout que ce n'est pas tout ! Dans ce bouquin notre pauvre Holmes va s'en manger plein la tête. Dans ces pages l'auteur ne lui a vraiment pas fait de cadeau ; alors on tremble, on s'inquiète, on se questionne, mais s'est oublié que Holmes est rusé comme un renard... Puis quand enfin, la fin arrive, surprenante en tout point, et que les conclusions des deux histoires sont révélées, celle de La maison de soie s'arrête sur une confession à demi-mot de Watson qui montre un Sherlock Holmes sous un autre jour...

En résumé c'est un livre fort agréable à lire, et je remercie les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat.

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29 septembre 2011

"Esteb : Entre deux mondes" de karine Carville

"Esteb : Entre deux mondes" de Karine Carville (sortie prévue en novembre 2011)

Résumé :

Le commissaire Gérard Somme résout brillamment ses enquêtes grâce à un instinct qui ne lui a jamais fait défaut. pourtant cette fois-ci, il ne parvient pas à cerner le profil des braqueurs qui s'en prennent aux bijouteries de la région parisienne. Ils sont trop rapides, trop performants, trop malins. La brigade est sur les dents et l'arrivée d'un nouveau tout droit parachuté "d'en haut" n'arrange rien.

Qui est ce Esteb qu ne quitte jamais ses lunettes noires ? Pourquoi semble-t-il toujours avoir un coup d'avance sur les lieutenants de Somme ? Quel lien étrange l'unit à Sarah, jeune journaliste téméraire et belle-soeur du commissaire ? Et si les braquages n'était que l'arbre qui cache la forêt ?

Mon avis :

Voilà une lecture qui sort de mes habitudes ! Quand l'auteure m'a proposée de le lire je me suis dis pourquoi pas, et même si j'ai failli crever plus d'une fois de peur dans mes cauchemars, je ne regrette pas cette lecture. Comme beaucoup d'entre vous le savent je déteste les histoires avec des dracuculs (vampires), pas qu'elles soient nulles, mais disons que ces créatures de légendes me mettent mal à l'aise. Et ici ben je peux affirmer que j'ai été sacrément servi à ce niveau là. Surtout qu'exepté un Esteb, qui essaye quand même de lutter contre ses penchants pour la morsure on va dire, les autres sont très mauvais et pas rassurants du tout, mais alors pas du tout. D'ailleurs là je me suis souvent demandée pourquoi ils n'étaient pas simplement des bisounours ?! Ce serait tellement plus mignon.

Bref, pour passer aux choses plus sérieuses sur ce bouquin, je dois dire qu'au début et très exactement lors de la lecture du prologue, je le voyais mal parti. L'auteure commençant par une "scène d'amour" et étant allergique à ce genre d'histoire j'admets que je me voyais mal l'apprécier, cependant vu que de suite après elle enchaîne très vite avec un braquage et l'enquête de police, j'ai vite changé d'avis. Le mystère qui entoure les braqueurs, puis le nouveau venu, ainsi que l'histoire font que j'ai vite adhéré à ce récit. C'est bien écrit, angoissant, étrange, pesant, ça va vite, le mystère est bien mené, et même si par moment on a envie de claquer Sarah (oui elle m'a horripilé) on tremble quelque fois pour elle.

Néanmoins, y'a deux petites choses qui m'ont déçues dans cette aventure. Tout d'abord l'histoire de la vidéo de Sarah qui se retrouve sur Youtube ne trouve pas de fin. Je m'imaginais un tas de truc dessus et finalement rien, mais ça pour être franche ce n'est qu'un détail sans importance. Ensuite la deuxième chose qui m'a vraiment gênée c'est de ne pas en avoir appris plus sur les auras que voit Sarah. J'aurais apprécié savoir ce que voulait dire tout ça, là dessus je suis restée sur ma faim, mais bon ce n'est pas la fin du monde non plus. (Mais après renseignement je sais que ceci sera expliqué dans le tome 2, alors c'est encore moins grave.)

Niveau personnage je dois dire que m'a préférence ne va pas à Esteb, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Certes il est intriguant, plus d'une fois j'ai eu un doute dessus, mais cependant j'ai préféré le commissaire Somme. Qui est perspicace, droit et se dirige à l'instinct. Franchement ce personnage je le trouve vraiment génial, et j'espère un jour le retrouver.

Sinon une dernière chose que je voudrais dire et qui m'a frappé en lisant ce bouquin, c'est la ressemblance du monde de Karine Carville avec celui de Sire Cédric. Ici comme dans les romans de ce dernier, le rationnel côtoie aussi le paranormal pour toujours plus de frisson. 

En résumé ce fut une lecture agréable et prenante, facile à lire et à suivre, même si les dracuculs ne sont pas mes copains. Et je remercie encore Karine Carville pour cette lecture en avant première. :)

 

Le blog de l'auteur : http://www.karine-carville.com/

Ici la page du livre, avec les différents avis des lecteurs.

 

 

14 avril 2011

Jusqu'au dernier... moment on s'ennuie

"Jusqu'au dernier" de Nicci French

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Résumé :

Astrid mène une vie sans histoires entre son job de coursière et la grande maison qu'elle partage à Londres avec plusieurs autres personnes, pour certains des amis de longue date. Jusqu'au jour où, sur son vélo, elle se fait renverser par une voisine. Plus de peur que de mal… sauf que la voisine est retrouvée le lendemain, battue à mort. Puis, c'est le tour d'une cliente chez qui Astrid devait aller chercher un colis, et qu'elle découvre sans vie, sauvagement assassinée. Coïncidence ? La police n'y croit guère. Pour Astrid et ses six colocataires, c'est le début du cauchemar, surtout lorsque le tueur frappe à nouveau, cette fois-ci au cœur du petit cercle d'amis. Mais sont-ils vraiment si proches que ça ? Lentement, l'amitié se transforme en méfiance, l'amour en haine, et chacun se demande : qui sera le prochain sur la liste ?

Mon avis :

 

Soyons franche. Ce n’est vraiment pas le meilleur de Nicci French que j’ai pu ouvrir jusqu’à ce jour. Ce livre est lent, on s’ennuie, il n’est pas du tout bouge bouge, et a du mal à démarrer. En fait je ne suis pas certaine qu’il démarre vraiment. Y’a plus de description, de longueur qu’autre chose et honnêtement il ne se passe pas grand-chose, c’est très passif. Je vous assure que quand je dis qu’ils ont écrit mieux, je ne mens pas. Pour vous dire, le seul sursaut d’intérêt que j’ai eu dans ce bouquin, se trouve à la page 149, mais pour mon plus grand regret, il n’a pas duré plus d’une page…

Ensuite arrivée à la deuxième partie, qui est racontée par le meurtrier, j’ai vraiment pensé que ça allé plus me plaire, puisque le ton change, et ben non. Bien que j’aie accroché plus facilement ici, je me suis vite lassée quand même. Revivre la première partie, sous le regard du meurtrier m’a sacrément gonflé. Le seul point positif de ce livre en fait, c’est le portrait psychologique que dressent les auteurs. Il est intéressant de voir ce qui a mené cet homme du côté obscur. Les humiliations, les vexations etc. etc.… Mais ça casse pas trois pattes à un canard.

En conclusion je dirais que c’est un livre où il vaut mieux passer son chemin.

9 juillet 2010

"Tu es si jolie ce soir" de Carlene Thompson

Tu es si jolie ce soir de Carlene Thompson

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Résumé :

On se marie pour le meilleur... et pour le pire. Deborah, jusque-là, n'a connu que le meilleur. Mère de deux beaux enfants ; vie de rêve... rien ne la préparait à la disparition brutale de son époux. Ce dernier, sans raison apparente, s'est volatilisé du jour au lendemain. Certes, il était parfois un peu absent, étrange peut-être, peu bavard et absorbé par le travail, mais il était également fiable et solide. C'est du moins ce que pensait sa femme jusqu'à ce que le doute s'installe. Que lui est-il arrivé ? Que vient faire le FBI à sa porte ? Des zones d'ombres inquiétantes apparaissent dans le passé de celui dont elle partageait la vie. Des femmes ont été tuées. Deborah a beau se raisonner, les faits troublants s'accumulent. Son mari ne revient pas. Les enquêteur se font plus précis. Connaît-on jamais vraiment les gens, si proches soient-ils de notre quotidien ?

Mon avis :

Après avoir lu trois livres de cette auteure, (bien sûr cela n'engage que moi), je peux affirmer que Carlene Thompson est meilleure que Mary Higgins Clark dans le genre. Non que je n'aime pas cette dernière car j'ai lu quelques uns de ses livres que j'ai apprécié, mais je trouve que M.H. Clark brode énormément pour pas grand chose finalement, alors que Miss Thompson en rajoute très peu et ses livres restent des lectures agréables qui ne traînent pas en longueur.
Outre ceci, j'ai aussi apprécié ce livre car l'intrigue est bien menée, on a des doutes sur beaucoup de personnages, la tension est palpable, la sensation de danger est quasiment toujours présente, et parce que la fin m'a franchement surprise. Bien qu'à un certain passage du livre on peut avoir un indice, je dois dire que je ne m'attendais pas à lui.
Autre point plutôt agréable du livre, le calme de Deborah le personnage principal. Et oui, je dois avouer que s'il y a une chose que j'ai du mal à supporter dans ce genre de bouquin, c'est quand les auteurs fabriquent des personnages hystériques toujours en larmes et en train de crier. Là ce ne fut pas le cas et tant mieux, la lecture n'en est pas moins agréable bien au contraire !

En résumé vous l'aurez compris ce livre m'a beaucoup plu et je ne peux que vous le conseiller, ainsi que Le crime des roses et Perdues de vue que j'ai un peu moins aimé du même auteure. Mortel secret est dans ma PAL donc avis à voir.

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