Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Flûte de Paon / Livre-sse livresque

25 juin 2015

"Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde" de Collectif

"Le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde" de Collectif

le livre noir de la condition des chrétiens dans le monde

Résumé :

La religion chrétienne est aujourd'hui la plus menacée au monde. 150 à 200 millions de chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes) sont discriminés ou persécutés à travers la planète. Au Proche-orient, en Afrique subsaharienne, en Asie, les chrétiens sont la cible de groupes armés et d'organisations terroristes. Ils subissent aussi des pressions sociales et des répressions d'appareils d'État. Surveillance, intimidations, assassinats, " épuration religieuse " comme en Irak sur le territoire de l'État islamique : la condition des chrétiens provoque une inquiétude de plus en plus forte dans la communauté internationale. Plus qu'une question de liberté religieuse, cette hostilité grandissante compromet l'existence même d'une civilisation et de ses valeurs. Le sort des chrétiens interpelle non seulement les croyants, mais aussi les non-croyants, les intellectuels, les gouvernements et les organisations non-gouvernementales. Plus de 70 témoignages, reportages et analyses d'experts de 17 nationalités Dirigé par le français Jean-Michel di Falco, le britannique Timothy Radcliffe et l'italien Andrea Riccardi, le Livre noir de la condition des chrétiens dans le monde, coordonné par Samuel Lieven, regroupe les contributions des plus grands experts mondiaux : historiens, journalistes, observateurs, représentants d'oNG et personnalités religieuses. Un livre indispensable pour savoir et comprendre

Mon avis :

Ce livre a été écrit par 70 auteurs, et il réunit études et témoignages afin de nous faire découvrir la vie des chrétiens dans le monde, et plus particulièrement les persécutions dont ils sont victimes - puisqu’aujourd’hui les chrétiens sont les plus persécutés dans le monde, même si bien-sûr ce ne sont pas les seuls.
Maintenant, pour parler de ce livre je vais le couper en deux parties. Je vais mettre d’un côté les pays musulmans ou à forte majorité musulmane (qui tiennent la plus grande place dans le livre), et de l’autre côté, le reste.

 

Alors pour commencer et en ce qui concerne les pays musulmans on remarquera de suite à cette lecture que c’est là où les chrétiens sont les plus vulnérables aujourd’hui, et ce quel que soit le régime. Je veux dire par là qu’il soit extrémiste ou modéré, bien que dans le premier cas c’est pire que dans le deuxième. En effet, si dans le deuxième cas ils souffrent « seulement » de discrimination avec par exemple l’interdiction de faire certains métiers, d’injustice, d’inégalité, de décisions arbitraires venant des autorités comme avec par exemple le choix de la religion, de violence ; dans le premier cas ça va jusqu’à la conversion forcée, au massacre, en passant par la pratique cachée de la foi.

Pour continuer sur ces pays, ce livre va bien sûr s’avérer utile pour découvrir la vie des chrétiens en terre d’islam, mais s’avérer aussi utile pour découvrir une partie de l’histoire de ces nations et l’importance de l’identité musulmane sur ces pays. Une importance qui va jusqu’aux refus de considérer les minorités religieuses, jusqu’au refus de donner la liberté de religion notamment aux musulmans (à part la Tunisie aucun pays n’accepte la liberté de choisir sa religion, quand on est musulman on doit le rester à vie même si ce fut une erreur d'enregistrement à la naissance), et le refus d’égalité entre humains comme le montre la déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam (1992).

Cela dit je dois quand même préciser, que dans certains pays la religion n’est parfois que le prétexte d’une lutte pour le pouvoir, et parfois que le prétexte pour régler des vieux comptes entre tribus. Même si bien sûr dans beaucoup d’autres cas le réveil d’un islam rigoriste ne cache pas la haine de l’occident et de ses valeurs, et sert aussi de protection afin de refuser le progrès sociales et le fonctionnement du monde, et ça c’est d’ailleurs une mentalité que l’on peut remarquer dans nos pays

 

En ce qui concerne le reste maintenant, c’est-à-dire les autres pays, les histoires contre les chrétiens sont par contre plus différentes et variées. En Amérique Latine se sont des mafias qui s’en prennent aux chrétiens et à leurs représentants, car ces derniers luttent pour la démocratie, l’éducation, l’égalité, la justice et les droits des plus défavorisés (ce que généralement les chrétiens font de partout). Alors qu’en Chine ou en Corée du Nord ce sont des régimes politiques dictatoriaux qui ont une approche particulière des religions, en voyant ça d’un très mauvaise œil soit parce que comme en Amérique Latine ils veulent amener la démocratie et les droits de l’homme, ou soit parce qu’il est interdit de vénérer autre chose que le dirigeant.

Cela étant les tensions religieuses existent aussi dans ces pays. En effet, on le voit par exemple avec les bouddhistes du Sri-Lanka ou en Inde, où là les chrétiens sont la cible préférés des hindouistes car ils sont non-violents et moins dangereux que les musulmans. Sans oublier que le pétrole et autres idées politiques jouent aussi un rôle dans ce dernier cas.

 

Cependant si des choses m’ont fait halluciner en lisant ce livre, je dois quand même dire que je ne suis pas tombée des nues à chaque fois. Certaines choses on les connait déjà où on s’en doute déjà, comme avec par exemple la Corée du Nord où on sait que les religions sont persécutées car seul le dirigeant doit être vénéré, ou encore avec la Chine où on se doute que ça ne passe pas très bien avec les chrétiens et le Vatican, quand on voit que ça ne passe déjà pas avec le Dalaï-Lama.
Idem aussi quant à la déclaration des droits de l’homme en Islam, à part le fait que j’en avais déjà entendu parler ailleurs, on sait que ça n’a rien d’étonnant quand on s’attarde un peu plus sur leurs mentalités, sur leur régime politique, et sur leurs textes sacrés qui sont loin de parler que d’amour, de paix, et d’égalité.
Bref, en lisant ce livre on ne sera pas toujours étonné. Cependant j’admets qu’une chose m’a déconcertée dans ces pages, et cette chose c’est cette propension des chrétiens à être non-violents. J’avoue que là-dessus je n’ai pas pu m’empêcher de les trouver stupides. En effet, j’ai beau ne pas aimer la violence, j’admets que je ne vois pas l’intérêt d’être non-violent dans des milieux violents et même barbares. Honnêtement prier, attendre un miracle, attendre que ça passe, ou « vouloir » jouer les martyrs je trouve ça bête.
Aussi bête que d'avoir besoin d'un livre pour dicter sa conduite en fait.

Bien sûr on peut me dire que répondre à la violence par la violence c’est stupide, ça l’est probablement -ou presque-, mais je trouve ça moins stupide que de subir sans rien dire et sans presque rien faire face à la violence et la haine. Alors tous ne sont pas dans ce cas-là heureusement, dans certains pays d’Afrique notamment, quelques chrétiens ne se laissent pas faire, mais beaucoup d’autres n’ont hélas pas compris cela. Certes le message évangélique rentre en ligne de compte dans ce comportement (si on leur donnait des armes ils les refuseraient) beaucoup restent aussi parce que c’est leur terre, par solidarité aussi, mais chez-moi ce n’est pas une raison suffisante pour subir sans rien faire de concret.

 

Bon là je parle surtout des persécutions, mais sachez que ce livre n’aborde pas que ce côté-là. A travers quelques passages il va faire un état des lieux plus général de l’espèce humaine et de nos sociétés, pour voir où tout cela peut mener.
Néanmoins, j’avoue que certains de ces passages m’ont parfois inquiétée quand par exemple ils disent que nos sociétés devront faire avec la religion (je prends ça pour une régression), quand ils ne m’ont pas carrément énervée par leur côté moralisateur.
Bon je ne dis pas que ce n’était pas intéressant, loin de-là !, j’ai même souvent partagé les opinions de ces auteurs, mais en toute franchise ça n’a pas toujours été le cas, par exemple avec certains passages sur les chrétiens en France (comme beaucoup je pense sincèrement que les agressions contre les chrétiens et leur lieux de cultes n’intéressent pas le gouvernement, et je précise que je ne suis pas croyante), ou encore avec un passage de la page 806.

A propos de ce dernier d’ailleurs, j’ai juste envie de dire que je n’ai pas envie de soutenir ni de comprendre les musulmans qui remettent en cause certains aspects de la culture occidentale qui selon eux dégradent la femme. Certes je suis d’accord une nana à poil et bourrée dans la rue à 2 heures du matin c’est lamentable (idem pour un mec en passant), mais comme elles ont choisi de faire la fête et de s’habiller très léger, je ne vois pas pourquoi on doit les blâmer. Sincèrement je ne vois pas en quoi c’est condamnable, vu que ce sont leurs choix et qu’on ne les a pas forcées à finir ainsi. A la différence des femmes musulmanes qui sont soit voilées de force ou qui se voile par « plaisir » parce qu’elles sont persuadées que c’est normal d’être victimes de la misogynie des garçons vu qu’elles ont été endoctrinées là-dedans, -  oui on ne me fera pas croire qu’on porte le voile par réel plaisir. Je ne peux en effet concevoir qu’on aime être esclave de pratique discriminatoire et de devoir payer la faiblesse des autres, là en l’occurrence l’esprit mal-placé des mecs. (A moins d'être compètement conne ?!)

Tout ça pour dire qu’en toute franchise, j’ai trouvé que par moment il y avait des choses trop bizarres et idiotes dans ce livre. Mais bon c'était à prévoir, car ça c’est une question de point de vue après-tout.

 

Alors cela est la partie importante du livre, mais il faut savoir que ce dernier met aussi en avant quelques lueurs d’espoir –pour celui qui veut y croire- en parlant par exemple de toutes ses actions qui sont entreprises pour que les chrétiens soient considérés dans ces sociétés où ils vivent, où en parlant des quelques rapprochements entre chrétiens et musulmans. Mais personnellement de ces côtés-là je n’attends pas grand-chose, mais qui sait ? Peut-être que l’avenir me surprendra.

 

En résumé c’est un livre que je conseille, car outre le fait que c’est une référence, il est très intéressant pour nous alerter sur une situation terrible et qui ne doit pas nous laisser indifférent qu’on soit athée ou croyant. Cela étant prenez parfois vos distances avec certains passages parce que certains de ces derniers pourraient vous agacer. Bon je n’oublie pas que c’est un terrible documentaire et non un simple roman, mais malgré ça je n’ai pas pu laisser de côté mes convictions et de trouver des choses bêtes de mon point de vue, même si ça était rare.

Publicité
4 juin 2015

Bilan mai 2015

 

Hey ! Coucou tout le monde !

 

C'est l'heure du bilan pour ce mois de mai 2015, qui peut se résumer en un mois plutôt sympathique niveau lecture.

On commence !

 

Livres lus :

1- L'histoire interdite de Franck Ferrand

2- Puissions-nous être pardonnés de A.M. Homes

3- L'astronome de Samarcande de Jean-Pierre Luminet (La seul déception que j'ai eu, le seul livre que je n'ai pas fini.)

4- Le cerveau à sornettes de Roger Price (Lecture franchement sympathique !)

5- L'encyclopédie des sports oubliés de Edward Brook-Hitching

6- Vie de Jude, frère de Jésus de Françoise Chandernagor

7- Embrouilles familiales de l'histoire de France de Clémentine Portier-Kaltenbach

8- Jour de feu de René Barjavel

9- Danser avec le diable de Maud Tabachnik

10- Ce que Fanny veut de Karine Lebert

11- Le donjon de Naheulbeuk tome 16 de John Lang (BD)

12- La demoiselle à la mule de Païen de Maisières

Livres achetés :

Seulement un livre et une BD pour ma part dont voici la photo :

P09-05-15_23

On a donc Le tome 16 du Donjon de Naheulbeuk et La petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon.

Pour le reste c'était des réceptions (services presses et partenariats). Donc ça ne compte pas en achat :) Mais si vous voulez les voir je vous dis d'aller voir sur la page FB du blog et de remonter le mois de mai.

Voili voilou les choux !

Bon mois de juin et belle lecture à tous.

29 mai 2015

"Ulugh Beg, l'astronome de Samarcande" de Jean-Pierre Luminet

"Ulugh Beg, l'astronome de Samarcande" de Jean-Pierre Luminet

ulugh beg astronome de samarcande

Résumé :

En 1429, Samarcande, escale majeure de la route de la soie connaît une animation encore plus vive qu'à l'ordinaire. Le plus grand observatoire jamais conçu vient d'être inauguré. Les ambassadeurs du monde vont contempler un immense sextant de 80 mètres de haut et 40 mètres de rayon plongeant dans une fosse vertigineuse, un gigantesque cadran solaire dont les parois externes sont couvertes d'une vaste fresque représentant le zodiac et qui recèle les plus perfectionnés des instruments de mesure du temps et de l'espace : sphères armillaires, clepsydres, astrolabes...
Le promoteur de ce prodige architectural, mais aussi le directeur de l'observatoire n'est autre que le prince et gouverneur de Samarcande, Ulugh Beg, le petit-fils du conquérant redoutable qui mit tout l'Orient à feu, de l'Indus au Jourdain : Tamerlan.
Amoureux des sciences et du ciel, piètre politique et militaire - ce qui lui coûtera la vie -, Ulugh Beg entouré des meilleurs astronomes de son temps, va calculer la position de mille étoiles et rédiger un ouvrage majeur : les tables sultaniennes qui fascineront les savants, les religieux et les voyageurs du monde entier.
C'est l'histoire totalement hors du commun de ce savant poétique et rigoureux que Jean-Pierre Luminet nous invite à découvrir dans une fresque romanesque épique, au coeur d'un monde de grandes étendues désertiques, de cités au raffinement incomparable et de guerres permanentes où, cependant, l'homme continue plus que jamais sa conquête de la science et des étoiles.

Mon avis :

Je suis d’avance désolée auprès de l’éditeur mais je ne suis pas arrivée jusqu’au bout ce livre. Je ne suis absolument pas arrivée à rentrer dedans, et ce pour trois raisons ;

Premièrement, le livre ressemble plus à une liste, un catalogue de personnage, qui ont été glissé-là de manière peu naturelle - parce que l’auteur voulait les glisser - et sans saveur.

Deuxièmement, l’écriture est trop plate pas assez romanesque. Avec un sujet pareil et dans cette époque, je pense sincèrement qu’il y avait matière à faire de ce roman une véritable épopée romanesque si l’auteur n’avait pas été aussi scientifique mais un peu plus écrivain. Je précise que j’adore lire des documentaires, mais quand je lis un roman j’aime bien voir un roman dans les mains.

Et troisièmement, certaines choses m’ont fait tiquer. Comme par exemple les réflexions que le personnage Samuel de Cresque a à propos du fait qu’il pense que les musulmans étaient plus tolérants avec la science que les chrétiens d’Europe, ou encore qu’ils savaient faire la différence entre profane et sacré ; pourtant, - et sans vouloir remettre en cause l’âge d’or islamique qui s’est fini au 13ème siècle -, on sait que ces assertions ne sont pas exactes, car des personnalités comme Al-Ghazali - qui aujourd’hui encore voit sa pensée durer-, et les persécutions des scientifiques et des philosophes sous les almohades - dont Averroès a été victime – ou autres évènements, montrent quand même l’inverse,  - même s’il est vrai que les persécutions des almohades ont été faites plus tôt.
Alors je n’irai pas dire que l’Europe était entièrement tolérante avec les sciences, attention. Cependant elle les étudiait depuis toujours à l’ombre des monastères et plus tard dans les universités, même si c’est vrai qu’on ne peut pas nier que certains domaines comme l’algèbre ont été amélioré depuis la Grèce antique par les musulmans, et même avant par les hindous entre autre.

Bref. J’ai peut-être un peu oublié que parfois c’était un roman, alors que curieusement plus haut je lui ai reproché son écriture trop scientifique. Allez comprendre !

Cela étant et même si je n’ai pas lu ce livre correctement jusqu’au bout, j’ai survolé assez bien la suite, et ce que j’en ai lu avait l’air intéressant -j’ai d’ailleurs pioché des infos pour aller voir plus loin de mon côté-, du coup je le conseille à ceux qui ont l’esprit curieux et qui ne sont pas gênés par ces romans trop rigides.
De mon côté j’avoue que je suis assez déçue de ne pas avoir accroché à ce roman qui promettait beaucoup de découvertes à cause d’une écriture trop froide. Mais bon ce sont des choses que l’on ne peut pas toujours savoir, hélas. La lecture c’est comme la vie ça réserve toujours des surprises, parfois on aime parfois on n’aime pas.

Bref ! Trêve de philosophie à la noix, et même si je n’ai pas aimé cette écriture, je conseille malgré tout ce bouquin car il y a indéniablement des choses à tirer de cette lecture.

Merci malgré tout aux éditions JC Lattès.

27 mai 2015

"Le cerveau à sornettes" de Roger Price

"Le cerveau à sornettes" de Roger Price

le cerveau à sornettes

Résumé :

Apprenez à ne rien faire ! Un des livres les plus fous et les plus drôles de la littérature américaine du XXe siècle.
Pourquoi s'adapter alors que c'est la civilisation qui est inadaptée ? Pourquoi s'activer quand on peut l'éviter ? Et comment s'exercer à ne rien faire ? Après des années de recherches approfondies en anthropologie, en psychologie, en laboratoire et sur Mlle Patricia Delray, l'auteur fonde dans ce livre les bases d'un mouvement révolutionnaire : l'Evitisme. Il nous raconte aussi le destin tragique de Melvin Ouk, l'inventeur de la roue, pionnier du cauchemar mécaniste actuel, et nous emmène en expédition chez les sauvages blancs du Pópotan, fétichistes de l'argent... Il nous enseigne par ailleurs «Comment combattre efficacement la publicité» ou «Comment les jeunes femmes et autres types de femmes peuvent éviter les hommes qui les enquiquinent dans les lieux publics». Hilarant manuel illustré de 80 dessins, Le Cerveau à sornettes vous convaincra de rejoindre le Mouvement !
Pamphlet anti-utilitariste virulent et chef-d'oeuvre d'humour nonsensique, pionnier «marxbrotherien» de la décroissance et du slow en plein maccarthysme, Le Cerveau à sornettes est un des livres les plus dingos de la littérature US, salué comme il se doit par l'Oulipien Georges Perec.

Mon avis :

Je ne sais pas vraiment si le propre de cette maison d’édition est de publier des choses loufoques, mais en additionnant Mémoires d’un vieux con de Topor (j’ai Vaches noires dans ma PAL mais toujours pas lu) et Le cerveau  à sornettes, je pourrais être tentée de le croire. Car comme le livre de Topor celui-là est tout aussi bizarre et nouveau.

Dans ce livre l’auteur va se proposer de nous faire découvrir sa philosophie « L’évitisme ». « L’évitisme » qu’est-ce que c’est ? Ca ressemble un peu au non-agir des bouddhistes mais en pire – cependant comme chez les bouddhistes il faut une longue pratique pour y parvenir, comptez un an pour apprendre trois poses pour ne rien faire.

Maintenant que les bases sont posées, venons-en au contenu.

Pour ce qui est de ce dernier je ne vous cache pas que ça va être dur d’en parler, car d’une part l’écriture est tellement délirante qu’il est parfois difficile de suivre le fil conducteur de « l’évitisme », et d’autre part ça part tellement dans tous les sens qu’en fait il est impossible d’en parler. En fait je suis à deux doigts de tenter l’évitisme moi aussi.

Plus sérieusement sachez que l’expression « part dans tous les sens » n’est pas exagérée. Car pour comprendre le malheur humain, et nous faire comprendre que sa philosophie l’évitisme ne peut être évitée et qu'elle peut nous être que bénéfique, l’auteur va démontrer par A+B et avec une variété d'exemples, que nos diverses philosophies habituelles, que nos manières de vivre et de penser, nous ont menés droits dans le mur et qu'il est donc grand temps d'en changer. Et sachez que pour étayer ses propos l'auteur n'hésitera pas à remonter à l'invention de la roue, c'est vous dire que c'est sérieux. Enfin au premier abord... 
Bref ! Comme vous le voyez, c’est à une véritable thèse que Roger Price s’est adonné tout en tapant sans arrêt sur le pauvre Dr. Carl Gassoway ennemi du mouvement de "l'évitisme" et terroriste sur les bords ^^ - et je précise que cette thèse est aussi bordélique que ce dernier paragraphe.

Bon, vous vous en doutez rien de sérieux là-dedans, encore que ce passage page 91 « (Def.) Existentialisme : toute l’humanité devrait aller se faire voir. Et plutôt deux fois qu’une. » « De l’avis général, l’homme moderne fonce vers le Néant. Cette situation est due au fait que l’homme souffre d‘une compulsion le poussant à sans cesse se lancer […] dans des projets, des plans et des actions. », montre que parfois ça peut être profond (mais vraiment parfois, en fait je n'ai retenu que ce passage).
Cela dit, sachez que ce qui fait le charme de ce livre c’est justement ça : son manque de sérieux, son bordel éclatant, son écriture drolatique, son esprit comique et farceur. Personnellement ça m'a arraché des rires et des sourires à chaque page, y compris quand il dit qu'il faut taper l'enfant pour le forcer à rire à une histoire crétine. D’ailleurs une anecdote de lecture, la connerie de la page 153 a marché avec ma mère. Je lui contais l’histoire, quand d’un coup j’ai crié « féroce rhinocéros » comme cela avait été conseillé au bas de la page, elle s’est quasiment pétée la gueule du canapé ! (J’en rigole encore.)

Bref ! Tout ça pour dire que c’est vraiment la lecture que je conseille, et ce que je disais de Topor à l’époque je le dis pour ce livre aussi sans hésiter, lisez-le vous n’en lirez jamais deux pareils. A moins que l’auteur en ait écrit deux identiques ? 

En tout cas je remercie Libfly & l'éditeur Wombat pour cette découverte plus qu'agréable.

26 mai 2015

"Encyclopédie des sports oubliés" de Edward Brooke-Hitching

"Encyclopédie des sports oubliés" de Edward Brooke-Hitching

encyclopédie des sports oubliés livre

Résumé :

Edward Brooke-Hitching a parcouru nombre de grimoires poussiéreux afin de faire revivre les sports et autres passe-temps les plus étonnants, les plus dangereux ou tout simplement les plus absurdes que l'homme ait jamais inventés (et, tout compte fait, abandonnés). Après tout, qui aurait pensé à remettre au goût du jour les combats de pieuvres, très populaires au XVIIIe siècle ? Ou la boxe avec feux d'artifice - un sport aussi dangereux qu'on peut le craindre. Quant au ballet à skis, il ne semble pas si risqué, à moins que vous ne tentiez de reproduire l'exploit de Suzy «Chapstick» : le grand écart sur la pointe des skis. Voyage délicieusement loufoque au pays des excentriques, ce livre ravira tous les fans des Monty Python ou de Mr Bean.

Mon avis :

L’encyclopédie des sports oubliés possède une approche particulière de son sujet, vu que l’auteur mélange le sérieux de ses recherches au ton humoristique.

Ce livre qui se présente dans une magnifique couverture cartonnée, va aborder ces sports oubliés d’une manière concise. Rarement sur plus d’une page et souvent accompagné de dessins qui finiront de vous convaincre que ces sports ont existé, l’auteur va faire partager aux lecteurs dans un court texte l’essentiel de ces modes sportives éphémères ; origine, pratique, image véhiculée, fin, et parfois anecdote.

Mais au-delà du simple mode d’emploi, ce livre va nous faire aborder sous une autre facette, l’Histoire. En effet, sport noble ou sport populaire, sport d'ici ou d'ailleurs, ce bouquin se relève au final un excellent ouvrage d’histoire pour découvrir toutes les couches de ces populations anciennes dans leurs moments de divertissement, mais aussi pour découvrir leurs mentalités comme le montre un court passage sur les procès d’animaux (!) ou encore l’évolution des sociétés avec par exemple la naissance des associations de défenses des animaux qui est abordée ici.

On sera néanmoins étonné de voir que certain de ces sports ne sont pas si vieux, quelque-uns datent de quelques dizaines années en arrière à peine, comme ; le golf à l’arc, le gober de poisson rouge (qui m’a fait monter la gerbe. Je vous jure que c’est vrai !), le lancer de serpillière, etc.

Cependant je reproche une petite chose à ce livre, c’est que parfois j’ai eu l’impression qu’il ne parlait pas de sport mais plutôt de challenge, de record du monde, et ce dans des catégories qu’on ne peut pas dire sportives – enfin pour moi – comme le gober de poisson ou encore comme le record de personnes dans une cabine téléphonique. Bon, ce n’est pas un gros défaut non plus, et il y en a très peu, mais voilà avec ce genre là j’ai trouvé qu’on s’éloignait parfois du sujet. Après c’est peut-être moi qui n’aie pas la bonne définition du mot sport en tête. ^^

Bref, malgré ce défaut pas déplaisant, c’était une lecture très sympathique que je conseille.

Merci aux éditions Denoël (Hors collection)
Traduit de l'anglais par Laurent Barucq
272 pages
Paru le 04/05/2015

Publicité
24 mai 2015

Dernières découvertes livresques

 

Coucou à tous !

Voici une nouvelle pêche de livre que j'ai repéré récemment et qui me font particulièrement envie. :)

Si vous en avez lu, n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.

 

"La première femme nue" de Christophe Bouquerel

la première femme nue

Résumé: Phrynê a seize ans et déjà la beauté du diable quand le jeune Praxitélês pose pour la première fois les yeux sur elle. Il n’est pas encore le plus grand artiste de son temps, elle est encore loin de devenir l’hétaïre la plus scandaleuse d’Athènes. Ni l’un ni l’autre ne devine que la déshabiller les rendra tous deux célèbres pour l’éternité. Mais ce premier regard va sceller leurs destins, miroirs d’une civilisation à l’aube de sa métamorphose.
De la débauche codée des banquets aux corps à corps avec l’inspiration dans l’atelier du sculpteur, de la furie sans merci des champs de bataille aux dangereux périples jusqu’aux confins de l’Orient, du bouillonnement de la philosophie grecque en pleine découverte d’elle-même aux déchaînements païens des rituels les plus révolutionnaires… voici une expérience de lecture kaléidoscopique.
Magistral et joueur, Christophe Bouquerel s’inspire d’un personnage dont la légende a traversé les siècles pour tracer la trajectoire hors du commun d’une femme de chair et de passions, fougueusement engagée dans la tentative de conduire sa propre histoire, qui défie constamment la société et les hommes sans jamais renoncer à l’affirmation de son identité.
Roman initiatique dans tous les sens du terme, à la fois fresque et portrait, La Première Femme nue raconte autant le perpétuel apprentissage d’une héroïne subversive par instinct de survie que l’aventure d’un monde qui vacille et se réinvente.

 

"Esaü et Jacob"  de JM Machado de Assis

esau et jacob

Résumé : En 1879 naissent à Rio de Janeiro deux jumeaux, Paulo et Pedro qui, déjà dans le ventre de leur mère, puis tout au long de leur vie, se querellent et se haïssent. La femme dont ils sont tous les deux amoureux, incapable de choisir, en mourra.

 

"Fuyez le guide ! : L'art en petits morceau à l'usage des mauvais esprits" de Yoram Leker

 

fuyez le guide

Résumé : Loufoque, hilarante, et profondément instructive, une promenade parmi les chefs d'oeuvres de la peinture, du Louvre au MoMa.
Dix-sept toiles de maîtres, du XVIe (Véronèse) au XXIe siècle (Van Eetvelde), très librement commentées par un inexpert en la matière, qui vous entraînera bien loin des sentiers battus, dans les recoins les plus improbables, voire au-delà du cadre des tableaux.
Aux analyses arbitraires et biographies douteuses se greffent des références historiques tendancieuses, qui offrent au bout du compte des explications étonnamment plausibles, établies dans une seule et constante obsession : faire sourire le lecteur.

"A qui appartient la Bible ?" de Jaroslav Pelikan

 

Source: Externe

Résumé : Quelles sont les différences entre la Bible juive et la Bible chrétienne ? Entre les Bibles orthodoxe, catholique, protestante ? Qui les a fixées ? Comment ont-elles été diffusées ?
Aucun livre n’aura été plus copié, imprimé, traduit, commenté, débattu, loué et honni, aucun livre surtout n’aura eu autant d’influence sur nos croyances mais aussi sur nos modèles de pensée, d’agir, sur notre langage et notre culture que la Bible. Des rouleaux de la mer Morte aux laboratoires les plus sophistiqués de paléographie, en passant par saint Jérôme, la Réforme, la critique textuelle, c’est la véritable histoire du livre que raconte ici, avec une science et un brio inégalés, Jaroslav Pelikan.
Un ouvrage indispensable pour découvrir ou redécouvrir la Bible avec intelligence. Une érudite et vivante leçon de tolérance
.

 

 

Et voilà ! J'espère qu'ils rejoindront un jour ma petite PAL. ^^

 

22 mai 2015

"Vie de Jude, frère de Jésus" de Françoise Chandernagor

"Vie de Jude, frère de Jésus" de Françoise Chandernagor

vie de jude frère de jésus

Résumé : Tout commence avec la découverte d'une Vie de Jude dans un tombeau d'Abydos en Egypte. Le manuscrit est une traduction en copte de la vie du plus jeune frère de Jésus. Jude y évoque son frère, sa famille et leurs proches dans leurs faits et gestes avérés mais aussi dans leur humanité, avec leurs doutes, leurs failles. C'est là toute l'originalité de ce roman qui nous donne à voir le Christ de l'intérieur. Sous le regard de Jude, il est avant tout un homme, poussé presque malgré lui par des forces qui le dépassent. Et la magie opère : subtil alliage de véracité historique et d'intuition sensible, cet évangile apocryphe nous plonge au coeur d'une époustouflante reconstitution du monde antique. Comme Marguerite Yourcenar, Françoise Chandernagor maîtrise impeccablement ses sources, sans jamais en être prisonnière. Dans une langue aux accents bibliques aussi directe qu'évocatrice, elle ouvre des portes à notre perception spirituelle. On est ému, fasciné, certain de tenir entre ses mains un authentique manuscrit !

Mon avis :

C’est avec une sérieuse documentation et un esprit érudit toujours soucieux de rester au plus proche de la réalité et de la probabilité, que Françoise Chandernagor va nous faire découvrir la vie de Jude frère de Jésus, mais aussi celle de ses autres frères. 

Ecrivaine brillante, cherchant à rendre justice à ces personnages oubliés, c'est avec une plume maîtrisée que l'auteure va nous transporter avec son livre dans la Jérusalem d’il y a deux mille ans aux côtés des frères de Jésus, au temps du balbutiement du christianisme - même si l’on remarque assez vite que fonder une nouvelle religion n’était pas le premier but -, tout en nous immergeant à côté de cela dans cette région instable, et en nous faisant vivre la vie sous l’occupation romaine, le siège de Jérusalem, les coutumes et les rites religieux judaïques qui rythmaient la vie des juifs en ce temps-là, - et qui feront à eux seuls une bonne partie du décor et de l’ambiance du livre.

Cependant si pour le décor, l'ambiance, l'histoire, l'auteure est restée au plus proche des réalités, côté personnage là par contre Françoise Chandernagor a donné plus libre court à son imagination. Bien sûr Jacques, Simon, José, Jude, sont des personnages réellement historiques et ils étaient vraisemblablement les frères de chair et de sang de Jésus, par conséquent il ne faudra pas être étonné de la position de l’auteure à ce sujet ; mais comme les informations sont très succinctes à leur propos (sauf Jacques où on en sait un peu plus) l’auteure a laissé parler avant tout sa sensibilité et ses désirs pour donner corps aux personnages de ce roman, tout en gardant quand même une logique par rapport à ce que l’on sait. Et personnellement c'est une démarche que j'ai particulièrement appréciée, car si elle garde une certaine base elle en n’en a pas fait des mystiques pour autant - excepté Jésus bien sûr - mais plutôt des humains avec leurs doutes, leurs questions... Même s'il faut admettre que ça ne leur enlève pas leur côté naïf. (Désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher de penser cela.)
Néanmoins le problème à ceci, c’est que l’on ne sait jamais trop comment se placer vis-à-vis de ces derniers. Qu’est-ce qui est fiction, qu’est-ce qui est réalité ? En effet, les deux sont tellement bien mélangés que, voilà, on ne sait pas trop sur quel pied danser.

Heureusement quand même qu’à la fin, soit après la lecture du roman, dans « L’atelier de l’auteur » (la partie que j’ai le plus préférée peut-être) Françoise Chandernagor resitue les choses pour le lecteur, mais bon pour l’atteindre il faut accepter de ne pas pouvoir être clairement positionné sur le récit pendant la lecture. (Oui on ne lit pas un livre en commençant par la fin. ^^)

Pour finir je voudrais dire que c’est un roman qui se lit facilement et qui possède un charme certain, Jérusalem c’est aussi fascinant que la Rome antique. Cela étant le récit peut parfois être un peu long, enfin sur un passage en particulier quand l’auteure parle de Paul, mais excepté cela je n’ai rien à dire de négatif sur ce livre. C’est un très bon roman aux accents de vérité.

Merci aux éditions Albin Michel.

17 mai 2015

Ma pile à lire infinie

Ma PAL

 

 

Source: Externe

 

 

 A

 J. d'Aillon : Récits cruels et sanglants durant la guerre des 3 Henri

R. Alleau : Hitler et les sociétés secrètes

LM Alcot : Les 4 filles du docteur March

J. Akagawa : Le piège de la marionnette

Andersen : Contes

A. Angela : Empire

Anonyme : La Bible (en cours)

Anonyme : Beowulf

Anonyme : Tristan et Iseult

M. Arditi : Prince d'orchestre

M. Arditi : Le turquetto

A. Arditi : La confrérie des moines volants

J. Arras : Mélusine

R. Aslan : Le zélote

F. Aubenas : Quai de ouistreham

M. Aurell : Des chrétiens contre les croisades

J. Austen : Raison et sentiment suivi de Persuasion

C. Aziza : Néron le mal aimé de l'histoire

 

B

V Badré : L'histoire fabriquée ? ce qu'on ne vous dit pas à l'école

J. Bainville : Histoire de France

P. Banon : Jésus la biographie non autorisée

A. Baraton : Vice et Versailles

E. Barbier : Les gens de Mogador : Julia, Ludivine, Dominique

Barde-Cabucon : Messe noire

G. Bardy : De Gaulle avait raison

R. Barjavel : L'enchanteur

R. Barjavel : Romans extraordinaires

JM. Barrault : Magellan, la terre est ronde

D. Benhabib : Ma vie à contre-Coran

S. Bern : Secrets d'histoire tome 3

Joël Blanchard : Louis XI

J. Blanchet-Gravel : La face cachée du multiculturalisme

J.P Bled : L'agonie d'une monarchie

J. Blofeld : Thé et Tao : L'art chinois du thé

P. Bottero : Les mondes d'Ewilan, tome 1

P. Bottero : Les mondes d'Ewilan, tome 2

P. Bottero : Les mondes d'Ewilan, tome 3

I. de Bourbon-Parme : Je meurs d'amour pour toi

B. Bove : 1328 1453 Le temps de la guerre de 100 ans

B. Bove & C. Gauvard : Le Paris du Moyen-âge

JC Brighelli : Liberté, égalité, laïcité

C. Brontë : Jane Eyre

A. Brontë : La dame du manoir de W.

Y. Bruley : Histoire de la papauté

J.L. Bruneaux : Nos ancêtres les gaulois

P. Buck : Pivoine

P. Buck : Le pavillon des femmes

P. Bruckner : Les sanglots de l'homme blanc

P. Bruckner : Islamophobie

P. Bruckner : La tyrannie de la repentance

Burnside : L'été des noyés

D. Buzzati : Le K

G. Bührer-Thierry : La France avant la France (481-888)

 

C

 

J. Cabré : Confitéor

A. Camus : La mort heureuse

D. Casali : L'histoire de France interdite

Cassagnes-Brouquet : la passion du livre au Moyen Age

Cassagnes-Brouquet : La violence des étudiants au MA

JC Cassard : l'âge d'or capétien

M. de Cervantès : Don Quichotte

Cesar : la guerre des gaules

F.R. de Chateaubriand : Mémoires d'outre tombe Tome 1. (Après avoir lu l'anthologie que je n'avais pas trop aimé, peut-être parce que trop jeune, je veux tenter la totalité des mémoires.)

F. Chandernagor & P Nora : Liberté pour l'histoire

M. Chebel : L'esclavage en terre d'islam

A. Chedid : Le sixième jour

Ying Chen : La mémoire de l'eau

Y. Chen : L'ingratitude

K. Chesney : Les bas-fond de Londres sous le règne le la reine Victoria

T. Chevalier : La jeune fille à la perle

C. Ching Lie : Le palanquin des larmes

C. Clément : La reine des cipayes

P. Choderlos de laclos : Les liaisons dangereuses

P. Coelho : L'espionne

A. Cohen : Belle du seigneur

Collectif : 3000 ans de peinture chinoise

Collectif : Les paysans sous l'ancien régime

Collectif : Voici la saison des voyages

Collectif : Les métiers de Versailles vol1

Collectif : Les métiers de Versailles vol2

Collectif : Les historiens de gardes

Collectif : Les mensonges les + incroyables de l'histoire

Collectif : Les 30 nuits qui ont fait l'histoire

Collectif : Contes d'une grand-mère chinoise

J. Connolly : Le livre des choses perdues

A. Corbin : Histoire du christianisme

 

D

JF. Daguzan : La fin de l'état nation ?

N. Dau : Les contes myalgiques, tome 2 : Les atouts du diable

A. David-Néel : Au coeur de l'Himalayas

A. David-Néel : Le bouddhisme du Bouddha

A. David Néel : Textes tibétains inédits

A. David-Néel : L'Inde où j'ai vécu : Avant après l'indépendance

A. David-Néel : Immortalité et réincarnation

JL Debré : Ces femmes qui ont réveillé la France

M.C. Delmas : Fées et lutins : Les esprits de la nature

Decoin : Un truc sauvage

Didier Decoin : Jésus le dieu qui riait

J. des Cars : Sissi impératrice d'Autriche

C. Dickens : David Copperfield

C. Dickens : Oliver Twist

Ya Ding : Le sorgho rouge

H. Dufour : Margot, la reine rebelle

D. Du Maurier : Rebecca

A. Dumas : Le comte de Monte-Christo, tome 1

A. Dumas : Le comte de Monte-Christo, tome 2

A. Dumas : Les 1001 fantômes

A. Dumas : Vingt ans après

P. Duhamel & J. Santamaria : l'Elysée coulisses et secrets d'un palais

 

E

U. Eco : Le cimetière de Prague

M. Enard : Parle leur de batailles, de rois et d'éléphants

Euripide : Tragédies complètes I

 

F

F. Farges : Le diamant bleu

Pascal Fauliot : Contes des sages du Tibet

P. Fauliot : Contes des sages taoïstes

P. Fauliot : Contes des sages du Japon

P. Fauliot : Contes des sages samouraïs

Faure : Bouddhisme & violence

J. Favier : Philippe le Bel

V. Féderovski : le roman de l'Orient-Express

Y. Féray : Contes d'une grand-mère japonaise

F. Ferrand : L'histoire interdite

J. Ferrari : Le sermont sur la chute de Rome

M. Ferro : La vérité sur la tragédie des Romanov

J. Fforde : L'affaire Jane Eyre

P. Fischmann : Contes des sages de la Grèce Antique

J. Flori : Aliénor d'Aquitaine : la reine insoumise

R. Fortune : Le vagabond des fleurs

D. Foucault : Histoire du libertinage

M. de France : Lais

S. Fromberg Schaeffer : Folie d'une femme séduite

 

G

 B. Gallimard Flavigny : Les chevaliers de Malte...

M. Gallo : Fier d'être français

M. Gallo : La Révolution t1

M. Gallo : César, impérator

G. Garcia Marquez : De l'amour et autres démons

Garcia Marquez : 12 contes vagabonds

F. Garde : Ce qu'il advient du sauvage blanc

L. Gaudé : Pour seul cortège

H. Gaudy : Plein hiver

P.J. Geary : Naissance de la France mérovingien

D. Gira : Comprendre le bouddhisme

Goethe : Les souffrances du jeune Werther

A. Golden : Geisha

E. Goudge : la colline aux gentianes

H. Gougaud : L'arbre à soleils

S. Gouguenheim : Aristote au Mont Saint Michel

Grand corps malade : Patients

M. Granet : La religion des chinois

S. Greenblatt : Quattrocento

P. Grimal :  L'empire romain

Grimm : Contes

R. Grousset : L'épopée des croisades

R. Guillain : Les Geishas

C. Guiluy : Fractures françaises

 

H

M. Haag : La tragédie des templiers

H. haddad : Le peintre d'éventail

K. Harchi : A l'origine de notre père obscur

L. Hearn : Le clan des Otori 1 : Le silence du rossignol

E. de la Héronnière : Contes des sages pèlerins

J. Heers : Chute et mort de Constantinople

J. Heers : Le moyen âge une imposture

J. Herf : Hitler et la propagande dans le monde arabe

Henri IV : J'ai tellement rêvé de vous

N. Huston : Instrument des ténèbres

Homère : Odyssé

Homère : l'Iliade

A. Horowitz : Moriarty

M. Houellebecq : Soumission

 

I

Kazuo Ishiguro : Les vestiges du jours

K. Ishiguro : Le géant enfoui

Y. Inoué : Le loup bleu

 

J

S. Janicot : La mémoire du monde

CJD Javary : Les trois sagesses chinoises

Ma Jian : La route sombre

 Dan Jones : Les plantagenêts

 

K

 

E. Kaori : Dans la barque de dieu

Y. Kawabata : Le grondement de la montagne

Y. Kawabata : Le lac

Y. Kawabata : Tristesse et beauté

Y. Kerlau : L'échiquier de la reine

Kessel : Les cavaliers

D. Kirk : Le samouraï

Klassen : Le secret de Pembrooke Park

S. Komatsu : La submersion du Japon

 

L

C. Le Bozec : La 1ère République

Lola Lafon : la petite communiste qui ne souriait jamais

La Fontaine : Fables et contes.

J.C. Lamy : Brassens, le mécréant de Dieu

J. Lang : Donjon de Naheulbeuk tome 0

F. Lefèvre : Histoire du monde grec antique

D. le fur : L'inquisition

J. Le Goff : La civilisation de l'occident médiéval

P. lemaître : Au revoir là-haut

F. Lenoir : Jésus, Socrate, Bouddha : Trois maîtres de vie

M. Lesage : Anne de Bretagne... & Ninon de Lenclos : La sainte patronne des courtisanes

J. lesieur : Mishima

JP Letort-Trégaro : Pierre Abélard

E. Levy : La gauche contre le réel

M. Luc : Ils ont échappé à la mort...

E. Luttwak : Stratégie de l'empire byzantin

W. Lower : Les furies de Hitler

 

M

Machiavel : Le prince

P. Magnan : Chronique d'un château hanté

Malet : Les bas-fonds de Paris enquête de Vidocq

A. Malraux : La condition humaine

A. Martin Lugand : Les gens heureux lisent et boivent du café

C. Martinez : le coeur cousu

C. Massarotto : Dieu est un pote à moi

Maupassant : Contes et nouvelles

J. Mazeau : Le vent de la colère

F. Mazel : Féodalité 888-1180

P. Metternich-Sandor : Je ne suis pas jolie je suis pire

M. Meunier : La légende dorée des dieux et des héros

Y. Mishima : La fertilité de la mer

Y. Mishima : La musique

Y. Mishima : Pèlerinage aux trois montagnes

P. Modiano : L'horizon

Molière : Théâtre

L. Monnac : Dors demain ça ira mieux

V. Moore : Ainsi puis-je mourir

M. Morazzoni : La note secrète

K. Mourad : De la part de la princesse morte

Z. Muhsen : Vendues !

R. Murakami : Chanson populaire de l'air Showa

H. Murakami : L'éléphant s'évapore

Jean Muzi : Contes des sages de Bretagne

 

N

V. Nabokove : Lolita

S. Nai'an : Au bord de l'eau tome 1 et 2

P. Neruda : La solitude lumineuse

F. Nietzsche : Ainsi parlait Zarathoustra (que je n'ai jamais eu le temps de finir)

F. Nietzsche : Par-delà le bien et le mal

F. Nietzsche : Aurore

A. Niffenegger : Les jumelles d'Highgate

K Nishimura-Poupée : Histoire du manga

L. Nobécourt : La cloture des merveilles

JJ Norwich : Histoire de Byzance

 

O

L. Obertone : La France orange mécanique

M. Onfray : Apostille au crépuscule

M. Onfray : Traité d'athéologie

G. Orwell : 1984

 

P

Padmasanbhava : Le livre des morts tibétain

C. Pascal : Ainsi Dieu choisit la France

P. Péju : La petite chartreuse

R. Pernoud : Hildegarde de Bingen

C. Perrault : Contes

F. Perriot : J'ai entendu pleurer la forêt

T. Pérusat : Les Jatakas

J.C. Petitfils : Jésus

JC. Petitfils : La bastille : mystères et secrets d'une prison d'état

JC Petitfils : Louis 14

H. Pigaillem : La splendeur des Borgia

M. Proust : A l'ombre des jeunes filles en fleurs

M. Proust : Du côté de chez Swann

JC. Poursat : La grèce prè classique tome 1

 

R

A. Radcliffe : Les mystères de la forêt

A.Rahimi : Maudit soit Dostoïevski

R.T. Rimpotché : Et si vous m'expliquiez le bouddhisme ?

I. Robinet : Histoire du taoïsme

J.J. Rousseau : Rêveries du promeneur solitaire

JP Roux : Histoire de l'empire Mongol

C. Ruiz Zafon : L'ombre du vent

C. Ruiz Zafon : Le jeu de l'ange

S. Rushfie : Les versets sataniques

S. Rushdfie : Luka le feu de la vie

S. Rushdfie : L'enchanteresse de Florence

 

S

J. Schmidt : Le royaume wisigoth d'Occitanie

V. Sackville-West : Toute passion abolie

G. Saint-Bris : François 1er et la renaissance

G. Saint-Bris : Les châteaux de la Loire vu par GSB

A. Taylor & F. Smith : L'esprit des morts

Saint Simon : Mémoires

B. Sansal : Gouverner au nom d'Allah

B. Sansal : 2084

B. Sansal : Le village allemand

JP. Sartre : L'existentialisme est un humanisme

L. See : Le pavillon des pivoines

G. Sergi : L'idée de Moyen-âge

J. Sévillia : Historiquement correct

J. Sevillia : La terrorisme intellectuel

J. Sevillia : Histoire passionnée de France

Shakespeare : Othello, Macbeth, Hamlet

G. Sinoué : 12 femmes d'orient qui ont changé l'histoire

A. Shimazaki : Zakuro

G. Sivéry : Saint Louis

J. Shors : Sous un ciel de marbre

PF Souyri : Nouvelle histoire du Japon

RL. Stevenson : Voyage avec un âne dans les Cévènnes

Suétone : La vie des 12 Césars

I. Sundaresan : Princesse de l'ombre

 

T

J. Tanizaki : Romans, nouvelles

W. Tch'eng-En : le singe pèlerin

J. Teulé : Fleur de tonnerre

L. Theis : Dagobert

JRR. Tolkien : Les aventures de Tom Bombadil

R. Topor : Vaches noires

M. Tran Huy : Le lac né en une nuit

Trévor Roper : Les derniers jours d'Hitler

M. Tribalat : Les yeux grands fermés, l'immigration en France

L. tseu : Lao Tseu

 

V

V. Valère : Laisse pleurer la pluie sur tes yeux

J. Vernes : Le château des Carpathes

P. Veyne : les grecs ont-ils cru à leurs mythes ?

B. Vian : L'arrache-coeur

A. Vitkine : Mein Kamf Histoire d'un livre

Voltaire : Le monde comment il va

M. Vovelle : Nouvelle histoire de la France Contemporaine tome 1

E. Vuillard : Conquistador

 

W

R. W Chambers : le roi en jaune

T. Wangyal Rimpoché : Yogas tibetains du rêve et du sommeil

V. Wolf : les vagues

 

X

Xinran : Funérailles célestes

 

Y

E. Yoshikawa : La pierre et le sabre

 

Z

V. Zenatti : Jacob Jacob

Zurcher : Créatures, légendes et mystères de Paris

E. Zola : la curée

E. Zola : La conquête de Plassans

E. Zola : La joie de vivre

E. Zola: L'argent

E. Zola : La terre

E. Zola : Son excellence Eugène Rougon

S. Zweig : La peur

S. Zweig : Le monde d'hier : Souvenir européen

S. Zweig : Magellan

S. Zweig : La confusion des sentiments

S. Zweig : Amok ou le fou de Malaisie, suivi de la Ruelle au clair de lune (J'ai déjà lu y'a longtemps Lettre d'une inconnue.)

++

 

15 mai 2015

"Embrouilles familiales de l'histoire de France" de Clémentine Portier-Kaltenbach

"Embrouilles familiales de l'histoire de France" de Clémentine Portier-Kaltenbach

embrouilles familiales Portier-Kaltenbach

Résumé :

Qu’est-ce que l’histoire de France sinon une longue, très longue, très embrouillée et très sanglante histoire de famille ? Des Mérovingiens aux Carolingiens, des Armagnacs aux Bourguignons, des Bourbons aux Orléans… tout a été dit de leurs réalisations politiques, économiques et artistiques, de leurs territoires conquis ou perdus, tout a été révélé de leurs secrets d’alcôves, mais jusqu’à présent, nul ne les avait examinés sous le seul angle de leurs démêlés familiaux : père absent, mère abusive, famille recomposée, jalousies, frustrations, préférences…
Saviez-vous que le futur Louis XI quitta définitivement la cour après avoir giflé publiquement la maîtresse de son père ? Que Blanche de Castille, mère possessive de Saint Louis, pouvait surgir en pleine nuit dans la chambre de son fils pour l’empêcher de convoler avec son épouse ? Que Louis XIV était jaloux de son petit frère, pourtant élevé comme une fille afin de ne pas lui faire d’ombre ? Présenté sous forme d’un jeu des sept familles, ce voyage constitue aussi une belle leçon de modestie. À une époque où l’on croit avoir tout inventé en matière de modèles familiaux, on sera en effet étonné de découvrir la modernité des familles passées, comme en témoignent les exemples étonnants de certains de nos rois et de nos grands hommes, tel Jean-Jacques Rousseau, qui écrivit un volumineux traité d’éducation, alors que lui-même avait confié ses cinq enfants à l’assistance publique…

Mon avis :

C’est avec une écriture non dénué d’humour que Clémentine Portier-Kaltenbach va nous faire voyager à travers le temps pour découvrir l’intimité de ces familles qui ont marqué l’histoire, depuis l’empire romain jusqu’au 20ème siècle, et qui s’étripaient joyeusement ou se détestaient cordialement.
Fils de rois, rois adolescents, empereurs sanguinaires, mères meurtrières, écrivains atteints du démon de midi… ce sont des portraits haut en couleur que nous allons découvrir au fil de ces pages, et qui se résument la plupart du temps bien plus qu’à des histoires d’alcôve puisque certains de ces récits ont eu des impacts sur la politique.

Tout n’est bien sûr pas découverte, il suffit de regarder des émissions où cette auteure apparaît souvent ou bien de lire quelques biographies pour connaître déjà certaines choses, cela étant ce point-là n’est pas dérangeant puisque il y a quand même de la surprise au milieu de ce terrain connu, comme par exemple avec ces écrivains qu’elle raconte et qui nous feront voir leurs œuvres différemment, ou encore avec ces empereurs romains, ces frères de rois ou ces reines infanticides. J’ai bien découvert Frédégonde en lisant des livres sur Brunehaut, mais j’ignorais qu’elle avait tenté de tuer sa fille avec un coffre. Quand je disais que c’était joyeux !

Mais toi qui ouvre ce livre en pensant ne trouver que la France, détrompe-toi ! Car le titre est un peu menteur. En effet Clémentine Portier-Kaltenbach ne s’arrête pas qu’à l’histoire de France. Bien sûr elle donne des exemples hors frontières pour montrer que nos ancêtres n’étaient pas les seuls fous qu’abritait cette terre, mais des fois il faut bien dire qu’elle dépassait un peu son sujet, en tout cas j’avoue que je n’ai pas toujours remarqué de fil conducteur entre les histoires. Mais pour autant je ne qualifierai pas cela de mauvais point, car c’était aussi intéressant à lire que l’histoire de nos ancêtres. Et là en ce qui me concerne j’avais peut-être plus de découverte avec ça, enfin avec certains personnages comme Don Carlos mais pas avec Freud car j’ai lu Le crépuscule d’une idole de Onfray.  

D’ailleurs Freud est une bonne transition car si j’ai quelque chose à reprocher à ce livre c’est justement ces parallèles psychanalytiques que l’auteure s’est parfois amusée à faire. D’accord ce n’était pas toujours sérieux, et généralement elle ne le faisait pas sans une once de moquerie, mais comme je déteste cette philosophie capillotractée qu’est la psychanalyse, et comme d’une manière générale je n’aime pas ces philosophies psy-ce-que-vous-voulez (non, chez-moi cela n’a rien de scientifique, il suffit de voir les divergences qu’il y a pour s’en convaincre), c’était parfois un peu énervant à lire. Cela dit ça rajoutait du comique à l'ensemble, ce qui en fin de compte n’était pas déplaisant ; puis de toute manière ça n’enlevait rien au sérieux historique de l’auteure, car oui il y a quand même du sérieux dans ces pages. Je sais que la couverture est trompeuse, mais par exemple l'auteure n'hésitait pas à donner différentes versions quand les histoires s'y prêtaient.

Bref !

En résumé c'était une excellente lecture et je la conseille fortement surtout que je la crois vraiment facile d'accès pour tout le monde.

Merci aux éditions JC Lattès.

Extraits :  "Diverses études généalogiques ont en effet établi que, depuis au moins cinq générations, tout Français de souche descend de Charlemagne et neuf Européens sur dix auraient un peu de son sang dans les veines"

"Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné. En apprenant la mort de son frère aîné, le comte de Provence manifeste un cynisme monstrueux. Il s'autoproclame "régent du royaume" et écrit à son frère d'Artois : "Vous n'oublierez pas de quelle utilité pour l'Etat va devenir leur mort. Que cette utilité vous console." A la mort de Marie-Antoinette, il ne trouve rien de mieux à dire que : "Me voilà dans une belle position !" Enfin, deux ans plus tard, quand il apprend la mort à la prison du Temple du petit Louis XVII (8/06/1795), il écrit de nouveau à son frère : "On m'apprend que son fils s'en va mourant. En donnant des larmes à nos proches, n'oubliez pas de quelle utilité pour l'Etat va devenir leur mort".
"Je n'ai pas besoin d'ennemis, j'ai de la famille !" La phrase est de Jean-Jacques Péroni mais on la croirait taillé pour Louis XVI !"

13 mai 2015

"Danser avec le diable" de Maud Tabachnik

"Danser avec le diable" de Maud Tabachnik

danser avec le diable

Résumé :

Lancé dans la traque d’un insaisissable psychopathe, le lieutenant Boris Berezovsky se retrouve pris au piège de son passé. Ou plutôt du passé de son père Vladimir, un juif russe échappé de l’enfer stalinien et devenu citoyen américain, qui se dit menacé par des services secrets étrangers. Boris découvre alors avec stupeur que Vladimir entretenait d’excellentes relations avec la bête noire de Poutine, son neveu Boris Berezovsky (homonyme de son fils), le célèbre oligarque, prétendument « suicidé » à Londres.

Tandis que le meurtrier continue de sévir en toute impunité, Boris se plonge dans sa propre histoire, cherchant qui, de la mafia russe locale, du MI5 ou du FSB cherche à liquider son père.

De la folie urbaine ordinaire aux spectres de l’Histoire soviétique et ses tragédies, un suspense aussi musclé que vertigineux de Maud Tabachnik, la plus américaine des auteurs français de polar.

Mon avis :

Vous connaissez ce vieil adage qui dit que la curiosité est pleine de surprises ? Non. C’est normal. Je viens de l’inventer.
En tout cas ça n’en reste pas moins mon avis sur cette lecture, et je ne dis pas ça parce que j’ai eu la chance de le recevoir, mais vraiment parce que ce livre - vers lequel je ne serais pas forcément allée en librairie -, est un coup de cœur !
Un coup de cœur pour quelque chose d’aussi sanguinaire et noir, c’est bizarre je vous l’accorde. Mais ce livre m’a littéralement scotché. Je n’avais jamais rien lu de pareil dans ce genre-là, et j’affirme sans peur des représailles
smileyque les plus grands auteurs américains de polard peuvent aller se rhabiller.

Oui je l'affirme et le signe ! Car tout d'abord rares sont les auteurs qui arrivent à manier si bien deux histoires, dont une - la plus privée - me semblait plutôt capillotractée et mal barrée à la base, et ensuite rares sont ceux qui bousculent les codes du genre comme ça. Ici par exemple, l'auteure ne cache pas l'identité du meurtrier, mais va par contre jouer sur d'autres choses pour faire durer le plaisir du lecteur. (Je vous en dirai bien plus mais j'ai peur de spoiler.)

Pourtant même si tout cela est déjà agréable à suivre et à lire, il faut savoir que ça ne serait rien sans la fin. Je vous assure que la fin se mange sans faim, comme le Plantafin. Et même si j'ai eu l’impression qu’elle me laissait sur la faim, vu que cette dernière sonne un peu comme un cliffhanger, - alors que je ne pense pas qu’une suite soit prévue, d’ailleurs je pense qu’elle gâcherait tout si jamais il y en avait une-, je la trouve cependant franchement bien trouvée !
Déjà parce que même cette dernière bouscule les codes du genre, c'est le livre en entier qui les bouscules en fait ; et ensuite parce qu’elle m'a laissée ; éberluée, triste, désemparée… A deux doigts du suicide. Bon d’accord j’exagère un peu, mais en tout cas elle m'a coupé le souffle ça c’est un fait, et je ne suis pourtant pas fan des fins ouvertes.

Quoi qu'il en soit pour moi, il n’y a pas photo, même si tout le livre est excellent le point d’orgue se trouve clairement à la fin, dans les dernières pages jusqu'à la dernière ligne jusqu'au dernier mot. (Je ne peux pas aller plus loin ! Flûûûûûte !)

Bon tout cela est bien beau mais qu'en est-il du reste ? He ben le reste est parfait aussi. Comme je le disais les deux histoires sont habillement menées et bien dosées, mais en plus de ça l'écriture ne souffre d'aucune descriptions indigestes, la plume coule toute seule. Quant aux personnages ils ne sont pas en reste non plus, puisqu'ils sont intrigants et agréables à suivre sans que l'auteur ne s'appesante plus que ça sur leur vie privée, et ça c'est un point très important pour moi dans ce genre de livre.

En résumé je ne peux que conseiller ce livre qui mêle formidablement bien enquête policière et vie privée tout en revisitant les codes du genre. En clair, je le conseille mille fois plutôt qu’une. 

Merci Albin Michel. :)

Publicité
Publicité
Flûte de Paon / Livre-sse livresque
Flûte de Paon / Livre-sse livresque
Publicité