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Flûte de Paon / Livre-sse livresque

24 décembre 2011

"La maison de soie" d'Anthony Horowitz : Un très bon Sherlock Holmes non Doylien

"La maison de soie" d'Anthony Horowitz

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Résumé :

Un an après la mort de Sherlock Holmes, Watson entreprend de consigner l’une des enquêtes les plus noires qu’il a menées avec le célèbre détective... Londres, novembre 1890. Edmund Carstairs, marchand d’art, craint pour sa vie. Faute de preuves, Holmes ne peut qu’attendre. Le lendemain, ce n’est pourtant pas d’un meurtre, mais d’un vol dont Carstairs est la victime. Holmes l’avait prévu. Ce qu’il ne pouvait imaginer, en revanche, c’est qu’en confiant à Ross, l’un des Irréguliers de Baker Street, la charge de monter la garde, il l’envoyait en fait à la mort. Et qu’avec ce meurtre horrible, c’était ce que Londres a de plus sordide qui se révélait aux deux enquêteurs... « La partie reprend. » Et cette fois, Holmes et Watson n’en sortiront peut-être pas indemnes.

Mon avis :

A part quelques longueurs qui sont sommes toutes assez biens fondues dans le texte, et qui passent presque inaperçues, on pourrait croire que c'est bien Arthur Conan Doyle qui a écrit ce livre. Le modèle d'Anthony Horowitz étant conforme à celui du célèbre écrivain ; c'est toujours le docteur Watson qui raconte l'histoire du détective de Baker Street, et Holmes est toujours fidèle à son éternelle image : sûr de lui, un brin moqueur, cachottier, taciturne, brillant, persévérant malgré les mises en garde.

Mais, chez-moi le plaisir de cette lecture ne s'est pas arrêté là. En effet, et outre le fait de retrouver l'ambiance de Doyle, l'histoire est elle même très intéressante, prenante et déroutante. J'avoue que je suis encore étonnée de voir comment l'auteur a tourné une banale histoire d'oeuvre d'art et de règlement de compte qui se passe aux États-Unis, en une histoire de meurtre et de Maison de soie où trempent plusieurs grands personnages de toute l'Angleterre... Franchement là, c'est vraiment de l'art !

Surtout que ce n'est pas tout ! Dans ce bouquin notre pauvre Holmes va s'en manger plein la tête. Dans ces pages l'auteur ne lui a vraiment pas fait de cadeau ; alors on tremble, on s'inquiète, on se questionne, mais s'est oublié que Holmes est rusé comme un renard... Puis quand enfin, la fin arrive, surprenante en tout point, et que les conclusions des deux histoires sont révélées, celle de La maison de soie s'arrête sur une confession à demi-mot de Watson qui montre un Sherlock Holmes sous un autre jour...

En résumé c'est un livre fort agréable à lire, et je remercie les éditions Hachette et Babelio pour ce partenariat.

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18 décembre 2011

"Le monde de Sophie" de Jostein Gaarder

"Le monde de Sophie" de Jostein Gaarder

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Résumé :

" Qu'est-ce qu'il y a de plus important dans la vie ? Tous les hommes ont évidemment besoin de nourriture. Et aussi d'amour et de tendresse. Mais il y a autre chose dont nous avons tous besoin : c'est de savoir qui nous sommes et pourquoi nous vivons. "

Mon avis :

Moi qui n'ai pas de grande connaissance en philosophie, à part celle que j'ai glané à droite à gauche, j'ai apprécié cette lecture, qui retrace la philosophie de sa création à aujourd'hui. Je dois avouer que ce n'était pas gagné, et pour deux raisons. Tout d'abord parce que j'avais un peu peur que l'auteur essaye à tout prix d'imposer sa vision des choses, -comme c'est souvent le cas dans ce genre de livre, eh bien non, ouf !- et ensuite ayant déjà fait ma petite crise existentielle, j'avais vraiment peur de m'ennuyer avec ces questions certes intéressantes, mais qui resteront malgré tout sans réponse, et auxquelles pour certaines j'ai déjà trouvé les réponses qui me conviennent très bien, -du moins pour l'heure.

Contrairement aux apparences ce livre est plutôt agréable à lire, même si sur la fin ça commence à faire un peu long, et que Sophie peut souvent se montrer exaspérante avec ses "Continue" à répétition, ainsi que ses interventions pas toujours justifiées, c'est avec plaisir que j'ai découvert le monde de la philosophie, ses philosophes et ses idées, pas toujours bonne cependant. pour être franche y'en a que j'ai trouvé d'ailleurs carrément crétin sur certain point, pour Descartes et les animaux je savais déjà, mais Berkeley était dans son genre pas mal, Aristot avec les femmes aussi, et je ne parle bien sûr pas des théories fumeuses de Freud, qui a droit à un chapitre ici. (Oui oui vous ne rêvez pas, lui et sa connerie je n'peux pas. La psychanalyse vaut que dalle, et niveau on se cherche des excuses bidons ça se pose là.) Bref, comme vous le constatez on a droit à un sacré tour d'horizon.

Par contre une chose que je n'ai vraiment pas apprécié, c'est quand Alberto, critique et se montre sceptique sur les voyants et autres phénomènes dans ce genre. Pour un philosophe (c'est ainsi qu'il se présente) j'ai trouvé qu'il avait à ce niveau pas mal l'esprit fermé. Pour ma part je crois qu'il y'a beaucoup à apprendre et découvrir grâce à ces gens là, je parle des bons bien sûr parce que des charlatans y'en a beaucoup. Dommage d'ailleurs que ce monsieur n'existe pas, parce que je lui en aurais présenté deux ou trois et véridique il y aurait cru sur le champs. (Et oui j'y crois, mais parce que je suis tombée sur des bons. :P)

Sinon quelques petits points avant de finir. Tout d'abord, j'ai parfois un peu décroché sur certains passages, qui sont long et pas franchement intéressant en ce qui me concerne. Les passages sur la physique m'ont... arrrrrgh tués. (Là c'est mon fantôme qui écrit cet avis.) Ensuite, malgré les rappels dans l'histoire, il est compliqué de tout retenir, même pendant la lecture du coup parfois j'ai fait quelque retour en arrière. Sinon, encore ensuite, l'histoire du père de Hilde n'est pas vraiment intéressante, certes il fallait bien un fil conducteur pour présenter le roman, mais je ne sais pas, ça ne m'a pas convaincu et j'ai trouvé ça parfois un peu loooooooong, surtout qu'on devine assez vite que dans l'histoire les personnages principaux sont un roman dans le roman, donc là à mon niveau pas de surprise.

En résumé un livre à lire pour tous les p'tits curieux de la philosophie. :)

D'autres avis de cette LC : Jostein, Ayma, Pomm, Ô pâle étoile, d'autres avis plus tard.

 

17 décembre 2011

Proverbe japonais

 

 

japon

 

Les lois sont inutiles quand les hommes sont honnêtes et inapplicables quand ils sont corrompus.

Proberbe japonais.

14 décembre 2011

Je ne m'attendais pas à ça

"La cloche de détresse" de Sylvia Plath

la cloche de détresse

Résumé :

La narratrice, Esther Greenwood, dix-neuf ans, est l'une des lauréates d'un concours de poésie organisé par un magazine de mode. À ce titre, elle va passer, avec les autres lauréates, une partie de l'été à New York, au moment de l'exécution du couple Rosenberg (fait réel parallèle : Sylvia Plath a été lauréate d'un tel concours, pour le magazine américain Mademoiselle, cette même année, en 1953). Esther se lie d'amitié avec Doreen, une fille délurée et, même si elle la méprise d'un certain point de vue, elle tente de lui ressembler en toutes choses, essayant notamment de perdre sa virginité à chaque fois qu'elle en a l'occasion, ces tentatives devenant pour elle une véritable obsession malsaine. De réceptions en soirées futiles, elle mène un genre de vie mondaine auquel elle n'est pas habituée.

Mon avis :

Le résumé étant choc et sonnant réaliste, sans compter qu'à une époque ça aurait pu être un point qui me touchait personnellement si j'avais été née dans les années 50 (merci doc de m'avoir prévenu), cette lecture me tentée énormément, mais finalement ça n'a pas été le coup coeur attendu, même si dans l'ensemble elle ne m'a pas déçue.

On ne peut pas dire que j'ai été entièrement déçue par ce livre, mais vu que je m'étais fait une idée du livre un peu carcérale et pénible, -comme ça a souvent été le cas dans cette branche de la "médecine" -, j'ai finalement été déçue de ne pas y trouver cela. Pas que je sois un brin sadique, mais j'aime bien quand ça sonne vrai, et là je m'attendais vraiment à la réalité des années 50, qu'hélas je n'ai pas vraiment trouvé. Mais bon je n'oublie pas que Esther a eu la chance de tomber sur une dame qui l'aide, et qui débourse pas mal d'argent pour que cette jeune fille ait un peu plus d'humanité dans on malheur, et que sans ça elle aurait fini dans un endroit bien pire, un endroit comme je l'imaginais.

Autre point un peu décevant, l'écriture. Elle ne m'a pas enchantée des masses, je dois dire. J'ai trouvé ça parfois un peu brouillon et décousu, et j'avoue que j'ai eu du mal à suivre sur certains passages.

Sinon en ce qui concerne l'histoire j'ai beaucoup plus accroché à la moitié du livre, quand Esther commence sa véritable et lente descente au enfer. Sa vie à New-York, bien que utile pour comprendre sa glissade, car elle y expose ses peurs, ses doutes..., ne m'a pas beaucoup plu et j'ai parfois trouvé certaines scènes sans grand intérêts. Cela dit le côté "mal dans sa peau" est plutôt bien rendu, mais comme l'auteure elle même devait se trouver dans cet état là, ça n'a finalement rien d'étonnant.

Avant de finir, un point particulièrement agaçant de mon livre, c'est le gros défaut d'impression de l'édition. C'est vraiment vraiment très mal imprimé, au point que parfois je voyais à peine les phrases ! La misère pour lire. Un autre point encore, mais positif cette fois-ci, ce livre m'a rappelé la charmante règle oubliée des verbes pronominaux qui se conjuguent avec l'auxillaire être, ce livre en manque tellement pas que j'ai fini par me demander pourquoi il n'y avait pas d'accord là où j'en aurais mis, et j'ai trouvé. Y'a pas à dire la langue française est trèèèèèèèèèèès compliquée.

En résumé c'est un livre plutôt agréable à lire, même si pour moi il ne reflète pas vraiment le milieu psychiatrique des années 50, il représente quand même assez bien la société de cette époque. En tout cas je ne regrette pas d'avoir lu l'ultime et unique roman de cette auteure avant son suicide.

4 décembre 2011

Proverbe hindou

 

 

hindou

 

Dieu fournit de la nourriture pour tous les oiseaux

mais ne l'a dépose pas dans le nid.

Proverbe hindou.

 

 

 

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23 novembre 2011

Proverbe japonais

 

 

japon

 

Appuie-toi sur ta canne,

non sur les autres gens.

Proverbe japonais.

17 novembre 2011

Classique pour frissoner, ou pas

"Contes méphitiques" de Collectif

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Résumé :

" Ce jour-là, je quittai la maison de la mort, en proie à un indescriptible sentiment d'horreur. Il me semblait que j'étais à peine éveillé. J'entendais et je voyais les choses comme sous l'emprise d'un cauchemar. "
Une épouse est menacée par une revenante, un hypnotiseur ensorcelle une jeune fiancée, une femme-oiseau use de la " fleur du cauchemar " pour endormir son mari et se livrer à des pratiques occultes... Dans ces onze contes noirs, où la magie et l'épouvante règnent en maîtres, démons et fantômes s'infiltrent dans vos maisons, s'agrippent à vos draps, s'immiscent dans vos rêves... et vous empêchent de fermer l'oeil.

Mon avis :

J'étais contente de lire ce bouquin, se sont des textes classiques et méconnus, et en plus la quatrième couverture était alléchante. Sauf que dans la réalité, la couverture est plutôt menteuse.

Certains textes ne sont pas mal, mais voilà le frisson promis par la quatrième couverture n'était pas au rendez-vous. Je m'attendais à des vrais frissons, mais à part quelques scènes tous justes étranges, ce livre n'a rien d'un livre affreux. Ce sont pour la plupart des nouvelles avec une histoire d'enfer ou de diable, mais d'un diable qui n'a rien d'effrayant, pas plus que l'enfer d'ailleurs.

En fait ces textes jouent tellement, sur les éternelles images du diable et de l'enfer, du bien et du mal, avec lesquels les curés et autres prélats, sermonnaient leurs ouailles quand ils avaient une vie peu vertueuse, ou alors pour mettre en garde les autres, qu'ils n'ont, à l'heure actuelle, plus rien d'effrayants... Les auteurs vivants avec leur temps, et nous dans le notre. Cependant vu l'époque où ils ont été écrits -ils ont tous entre 100 et 200 ans- on ne peut pas leur en vouloir non plus et c'est à nous dans ce cas d'être bon lecteur.

Un petit mot sur le style d'écriture avant de partir.

Les époques étant différentes, on n'a donc droit à différent style, ça reste toujours du classique mais un classique qui évolue au fur et à mesure des nouvelles, ce qui m'a assez plu au final. Néanmoins je dois avouer qu'il y'a une nouvelle que j'ai abandonné, car là le langage était bizarre, c'est celle de Stevenson. Ce n'est pas du patois, mais disons que c'est un langage tellement cul-terreux, on va dire, que j'ai eu du mal à comprendre certains mots employés, du coup ça m'a vite gonflé.

Pour résumer, c'est un livre agréable mais voilà il n'a pas répondu à mes attentes.

10 novembre 2011

"1Q84, tome 2 : Juillet - Septembre" de Haruki Murakami.

"1Q84, tome 2 : Juillet - Septembre" de Haruki Murakami

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Résumé :

Le Livre 1 a révélé l'existence du monde 1Q84.

Certaines questions ont trouvé leur réponse.
D'autres subsistent : qui sont les Little People ? Comment se frayent-ils un chemin vers le monde réel ? Pourquoi deux lunes dans le ciel ? Et la chrysalide de l'air, est-elle ce lieu où sommeille notre double ?

Mon avis :

Contrairement au premier tome qui était une mise place de l'histoire et que j'avais trouvé par moment un peu trop long, je dois dire que j'ai bien plus accroché avec ce tome deux. Bien qu'il ait à mon goût toujours trop de répétitions, de longueurs, ainsi que trop de références au sexe, -qui ne sont pas franchement utiles-, ce tome nous révèle enfin quelques points essentiels de l'histoire amorçaient dans le tome précédent, même si finalement ça reste encore assez flou. En effet, malgré le fait qu'on en apprend un peu plus sur le point central de la trame, les Little People, on ne découvre pas encore leur véritable enjeu dans ce scénario, ce qui peut peut-être décevoir le lecteur dans ses attentes par rapport au tome 2. Cela dit les quelques révélations, ne sont pas si mal ! même si incomplètes, on va dire...

Ici, Aomamé tue une dernière personne, et Tengo découvre à son tour les deux lunes. Malgré quelques bouleversements certainement dû aux Little People. Pourquoi ? Mystère..., - et je dois avouer que ce mystère me dérange pas mal. Savoir qu'il arrive des choses sans savoir pourquoi, c'est horrible ! - on suit toujours, le cours plus ou moins tranquille de la vie de nos deux personnages dans le monde 1Q84, ce qui peut vite se montrer guère différent du premier tome au final... Mais attention je ne dis pas qu'il ne se passe rien ! Au contraire ! Des choses ou des gens, apparaissent et disparaissent, mais disons que pour moi, à part deux trois scènes clés, le reste du livre n'a pas vraiment un grand intérêt, puisqu'on retrouve un peu l'esprit du tome 1 ; même si ce n'est pas désagréable à lire pour autant.

Néanmoins, un point positif, si comme moi vous avez eu du mal à vous attachez aux personnages dans le premier tome, celui-là pourra éventuellement, vous les rendre moins distants, voire plus réels. L'auteur n'insistant pas, comme dans le début de cette trilogie, sur leurs qualités exceptionnelles.

En fait très sincèrement, je n'ai pas grand chose à dire sur ce tome, il se passe certes des choses, mais pas encore assez à mon goût. Bien que la fin soit étonnante en tout point, on sent que c'est un peu le tome trait d'union, si je puis dire, et que l'auteur garde tout pour le troisième, que j'irai lire assurément, parce que je veux savoir. Mais d'ici là, je vais prendre mon mal en patience et attendre 2012.

Je remercie les éditions Belfond et Babelio pour ce partenariat.

Extrait livre :

"Notre ombre, à nous, humains, est d'autant plus mauvaise que nous nous montrons ouverts et positifs. plus nous nous efforçons de devenir des êtres parfaits, magnifiques, méritants, plus l'ombre s'emploie précisément à rendre sa volonté sombre, mauvaise, destructrice. Que l'homme tente de se diriger vers la perfection, qu'il cherche à aller au-delà de ses capacités, et l'ombre dégringole dans les enfers, devient diabolique. Il est donc autant criminel, selon les principes de la nature et ceux de la vérité, de vouloir s'élever au-dessus de soi que de se tenir au-dessous de soi."

 

6 novembre 2011

"Jonathan Strange & Mr Norrell" de Susanna Clarke : Il n'y a rien à comparer avec Tolkien, alors pourquoi la comparaison ?

"Jonathan Strange & Mr Norrell" de Susanna Clarke

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Résumé :

Il y a des siècles de cela, du temps où la magie existait encore en Angleterre, le plus grand magicien de tous était le roi Corbeau. Enfant d’homme élevé par des fées, le roi Corbeau mêla sagesse féerique et humaine raison pour fonder la magie anglaise. En 1806, année où commence le roman, il n’est plus guère qu’une légende. L’Angleterre est gouvernée par un roi fou, Lord Byron bouleverse les mœurs autant qu’il révolutionne la poésie, les guerres napoléoniennes ravagent le pays… et plus personne ne croit à la pratique de la magie. Or voici que Mr Norrell, le reclus de l’abbaye de Hurtfew, lance un défi aux magiciens théoriciens qui pullulent dans le pays : il prouvera qu’il est le seul véritable magicien du pays. Dans une scène éblouissante, il prête parole et mouvement aux statues de la cathédrale d’York. La nouvelle du retour de la magie en Angleterre se répand jusque dans les frivoles salons londoniens. Pédant, prétentieux, Mr Norrell devient pourtant la coqueluche de la noblesse londonienne. Mais lui veut davantage : aider le gouvernement dans sa guerre contre Napoléon. Il bloque les Français en rade de Brest grâce à une immense flotte anglaise composée de navires nés de la pluie, et dote les côtes britanniques de charmes protecteurs.
Aider le royaume d’Angleterre n’est pas l’unique obsession de Mr Norrell. Car il veut aussi, et surtout, éliminer tout rival possible. C’est compter sans la prophétie : Deux magiciens paraîtront en Angleterre. Le premier me craindra ; le second de me voir brûlera. Et bientôt il croise sur son chemin un brillant jeune magicien, Jonathan Strange. Ce dernier est charmant, riche, un brin arrogant, mais imaginatif et courageux. Mr Norrell, séduit, le prend pour élève. Ensemble, ils éblouissent le pays de leurs exploits. Mais leur association tourne vite à la rivalité…

Mon avis :

J'avais organisé cette LC à la suite d'une discussion sur LA, ben je dois avouer que c'était une grosse erreur, en tout cas pour moi, et vous allez vite savoir pourquoi.

Au début de cette lecture j'ai vraiment cru que j'allais apprécier ce livre, l'histoire ne manquant pas d'éveiller ma curiosité ; mais j'ai assez vite changé d'avis par la suite. Malgré cette histoire de magicien sur fond de guerre Napoléonienne, qui est somme toute assez originale, il se trouve qu'au final je n'ai pas accroché au livre, l'écriture étant trop lente pour que je puisse tenir tout un aussi gros livre, et l'histoire n'étant pas des plus palpitante et des plus rapide non plus.

Sans oublier que l'autre point négatif de ce livre, se sont tous les à-côtés qui ne manquent pas et qui ne servent à rien, mais vraiment à rien et j'insiste dessus, que Susanna Clarke a mis de partout. Que ça soit dans l'histoire, ou dans les notes en bas de pages qui durent sur plusieurs pages (!), ce livre est bourré d'histoire, de description, d'anecdote qui ne sont pas intéressantes et qui en plus ne servent même pas à la compréhension de l'histoire, ce qui je ne vous le cache pas, peut vite se montrer particulièrement chiant !

D'ailleurs pourquoi l'auteure les a faites ??? Le principe d'une note est d'être petite, utile et rapide, du moins chez moi, alors pourquoi là elle nous fait complètement l'inverse pour résumer sur 3 pages, un fait dont on se fout et qui ne sert à rien ?! Pourquoi ?

En fait pour mieux vous situez le truc, c'est comme si dans Harry Potter, JK Rowling nous raconte sur plusieurs pages la première publication de la Gazette du sorcier ou l'historique complet de Poudlard, alors que ça n'a rien à voir avec la trame de l'oeuvre. Encore que dans Harry Potter ça pourrait être intéressant, mais bon... Quoi qu'il soit j'ai vite abandonné l'idée de les lire.

Sinon outre ces affreuses digressions et cette lenteur, je n'ai pas grand chose à dire dessus, vu que j'ai abandonné à la page 309 sans espoir de le reprendre un jour. Donc ben voilà, amis lecteurs à vous de voir si vous voulez tenter cette expérience ou pas. Néanmoins un dernier petit mot avant de finir à propos de la quatrième couverture.

Sur cette dernière il y'a une référence à Tolkien, qui dit que Clarke a su créer une œuvre magistrale qui rivalise avec celle de Tolkien. Ben honnêtement, je crois qu'il ne vaut mieux pas comparer ces deux auteurs, ni leurs oeuvres. Jusqu'à aujourd'hui j'ai lu deux Tolkien, Le Seigneur des Anneaux et Bilbo le Hobbit, et je vous assure qu'à côté de Jonathan Strange & Mr. Norrell, et ce malgré les longueurs du SDA, Tolkien reste un bonheur à lire, ce qui est loin d'être le cas du bouquin en question. Surtout que le monde de Susanna Clarke n'a rien de comparable avec celui de la Terre du Milieu, alors, allez comprendre cette comparaison ??? Quoi qu'il soit je ne conseille pas, mais à vous de voir.

 

D'autres avis pour cette LC : Marmotte, Perdre une plume.

26 octobre 2011

"Côté face" de Anne Denier

"Côté face" de Anne Denier

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Résumé :

J'étais en retard et si ce n'avait pas été le cas jamais je n'aurais pris ce tram et jamais je ne l'aurais rencontré. Lui. Celui qui allait détruire ma vie en réveillant une mémoire qui sommeillait en moi et dont j'ignorais l'existence. Un autre côté de moi-même. "Te séduire, t'emmener, te torturer, te violer et t'assassiner." J'avais une vie...

Mon avis :

Au vu de cet étrange résumé et de tous les avis positifs sur Livraddict, ce livre m'intriguait depuis un bon moment, c'est pourquoi j'ai voulu tenter ce partenariat avec Les agents littéraires quand ils l'ont proposé, et je ne le regrette ab-so-lu-ment pas. Pour une fois, et c'est très rare, je suis d'accord avec les lecteurs de ce livre, preuve qu'il est fait pour plaire à beaucoup de personnes ; et si je me permets de dire cela c'est parce que souvent nous n'avons pas les mêmes lectures. Rien de plus.

En un mot ce livre est génial. Fabuleux, mystérieux, étonnant, prenant, drôle (par moment), sombre, tendu, angoissant... il possède toutes les qualités pour vous faire passer un bon moment de lecture, au point que je ne comprends pas  pourquoi les éditeurs refusent de le publier, alors qu'ils publient du A Méli sans mélo ou d'autres livres, où l'on s'ennuie terriblement. Bref.

Pour en revenir au livre, je dois dire que j'ai très vite accroché. Du début cette jeune héroïne m'a plu par son sens de l'humour et aussi son mauvais caractère, - même si parfois au cour de l'histoire elle a réussi à me taper sur les nerfs. Elle m'a plu aussi par son histoire, étrange, déroutante, dangereuse et aussi par la manière perdue dont elle affronte. En effet le fait qu'elle ne sache pas trop comment gérer cela la rend assez sympathique, car c'est seule qu'elle doit affronter toute cette histoire de réincarnation et le danger qui rôde avec... D'ailleurs qui pourrait la croire ? Et comment pourrait-elle parler de toutes ces choses horribles, qu'elle découvre sur Côme et elle, Hyla ? Cet extrait vous laisse imaginer de quoi il retourne :

" Elle est riche ? me demanda-t-il presque en silence.

- Sans doute.

- Autrichienne ?

- De Linz. Elle te plaît ?

- C'est un joli jouet."

Ses yeux pétillaient.

"Je te l'offre ?"

Il me sourit. je retournai vers ma petite fleur des champs. Il me suivit. Je fis les présentations.

"Je vous présente Côme. Mon frère."

Un sourire timide illumina son visage de petite fille sage. Elle ne savait pas encore qu'elle était morte."

 

En ce qui concerne les autres personnages, ils ne sont pas non plus en reste. Anne Denier a fait un véritable effort pour développer sur chacun d'eux un trait de caractère, même si c'est largement moins présent que sur l'héroïne. Cependant le peu qu'il y'a suffit amplement, ils sont tous très bien rendus, et certains vont même réussir l'exploit de vous tapez eux aussi sur le système. Je pense notamment à son Altesse Royale ou encore à Quasimodo. Mais Quasimodo c'est toute une histoire, et c'est d'ailleurs parce qu'il n'y a pas eu d'explication sur une chose en ce qui le concerne que je ne mets pas 5 sur 5 à ma note, cependant Anne Denier (Reveanne) m'a dit sur Livraddict, qu'on aura l'explication dans un autre tome, mais voilà faut attendre. C'est pô juste et cruel.

Outre le fait que ce bouquin soit bien écrit, prenant dès la première page, plein de surprise avec une histoire originale, l'autre point positif de ce dernier se sont les changements d'époque que j'ai trouvé très bien fait. En plus d'être clair, -la petite phrase chronologie au bas de la page du chapitre était vraiment une bonne idée pour se resituer dans le temps-, ils sont très bien décrits. En effet les descriptions de ce temps passé sont vraiment bien faites. La beauté, le raffinement sont partout, sans compter que les moeurs sont aussi agréablement rendues. J'ai énormément rêvé devant ce monde chic et classique qu'elle décrit tout en finesse.

En résumé c'est vraiment un très beau livre, que je conseille à tout le monde. En ce qui me concerne je n'ai hâte que d'une chose maintenant, c'est de lire les autres tomes qui ne sont pas vraiment des suites si j'ai bien compris, mais le reste du puzzle. Par contre j'ai une question pourquoi pas de chapitre 13 ? A moins d'avoir raté l'explication, je n'ai rien vu qui dit pourquoi ???

Merci Les agents littéraires et Anne Denier (Reveanne) pour ce partenariat.

Ma petite note sur 5 : 4,5 / 5 (mais 4,99 serait plus mieux)

Vous pouvez acheter ce livre ici, le site du livre est ici

Edit : S'il n'y a pas de chapitre 13, c'est juste parce que l'auteure n'en fait pas.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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