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Flûte de Paon / Livre-sse livresque

3 avril 2011

"la véritable Dalida" d'Emmanuel Bonini

"La véritable Dalida" d'Emmanuel Bonini

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Résumé :

Après avoir vécu une enfance difficile au Caire, des débuts professionnels qui ne la destinaient pas à une carrière de chanteuse et une succession d'amours malheureuses, Yolanda Gigliotti, devenue Dalida, ne connut pourtant jamais le bonheur, même parvenue au sommet de la notoriété.
Au fil des années, elle se retrouva prisonnière d'un entourage qui entendait la façonner à sa guise. Parce qu'elle ne sut jamais lui dire "non" et qu'elle plongea dans une solitude de plus en plus oppressante, elle choisit un jour de s'évader par le suicide. C'était en mai 1987. Pourquoi cet acte définitif ? Quelle femme meurtrie se cacha derrière une artiste admirée dont tout le monde salua le haut degré d'exigence dans le travail ? Pour comprendre le destin tragique et déconcertant de l'une des stars les plus adulées de la variété française, Emmanuel Bonini a mené une enquête rigoureuse. Il a interrogé des célébrités qui l'ont beaucoup côtoyée (Rika Zaraï, Annie Cordy, Hervé Vilard, Charles Dumont, Michèle Torr, etc.) et rencontré de nombreux et précieux témoins-clés dans les différentes étapes de sa vie qui ont accepté de sortir de l'ombre. Les révélations de son livre ne manqueront pas d'étonner tous ceux qui croyaient connaître une femme pourtant largement racontée dans les colonnes de la presse à sensation.

Mon avis :

Ce n’est pas le premier livre que je lis sur Dalida, juste le septième. Mais parce qu’il promettait de rétablir une certaine vérité, j’ai voulu le lire. J’admets que j’ai eu peur pendant un moment que ce livre soit juste là pour créer une polémique, et qu’au final il ressemble à une certaine presse torchon que j’exècre plus que tout, et que j’ai eu l’honneur de découvrir en travaillant dans une presse. Bref, j’avais peur de cela, mais finalement non. C’est avec le respect de la personne et les témoignages des vrais amis, ceux qui ne demandaient rien en retour, que ce livre fut construit.

Certes Dalida est parfois un peu égratigné dans ces pages, mais c’est sur des choses humaines et qui n’ont jamais vraiment été cachées, ses colères terribles par exemple, dont l’auteur nous parle. Parfois, comme nous tous, elle pouvait aussi se montrer cruelle dans certains propos, mais bon qui ne l'est pas ? Quoi qu’il en soit c’est vrai que ces pages ne montre pas toujours le portrait bien lisse des biographies passées dans les mains du frangin, mais cela est agréable, car des personnes 100% parfaite je n’en connais pas. Pas plus qu'il doit exister des artistes qui n'ont jamais eu de mauvaises critiques venant de la presse, fait souvent évincé par le frangin.

Cependant ces pages retracent aussi sa gentillesse, il est vrai que Dalida pardonnez tout, et ne jugez personne. Elle avait des amis dans différents milieux, et était toujours là pour les autres. Sa gentillesse et sa simplicité étaient naturelles, et plus d’un aura su en profiter ; certains de ses amants, ses sois disant amis comme François Mitterrand ou d’autres membres du PS en 1981, ou encore son fameux frère Bruno, dit Orlando, qui aura pris le nom de son grand-frère une fois dans le milieu du Show business.

En plus, l'avantage ce livre, et c'est ça qui est génial aussi, c'est que contrairement aux autres biographies, ou devrais-je plutôt dire hagiographies ( ?), le manège du frère a été assez bien développé et mis à jour. Certes il argue encore aujourd’hui, que Dalida n’était pas qu’une artiste mais aussi sa sœur, ce qui est vrai. Cependant ce qu’il ne dit pas, c’est qu’il considérait sa sœur comme sa chose, une machine à tube, ou l’argent passé avant les liens du sang, et le bien être de cette dernière. Combien de fois aura-t-il écarté de sa route les hommes de sa sœur ? Plein de fois. Combien de fois quand sa sœur allait mal, il aura été derrière elle en lui disant : « Il faut que tu travailles ! », alors que d’autres plus délicats, auraient dit : «  Tu as besoin de repos. » ? Et Dalida trop gentille, disons pas assez forte face à ce frère qui l’étouffait, ne pouvait rien faire. Elle était vraiment prisonnière de ce dernier qui ne pensait qu’à l’argent, l’image et à la gloire, alors qu’elle, elle aurait parfois et souvent voulu autre chose. En fait ce livre complète vraiment certains points, et nous aide à en comprendre d’autres, et si elle a préféré son grand frère, le véritable Orlando, au faux ce n’était certainement pas par hasard. Enfin bref, tout ça pour dire que ce n’est pas que un livre sur la star, mais plutôt sur la personne que Dalida était, et aussi sur l'envers du décor.

On pourrait me dire que ce que je viens de d’écrire, et donc ce qui est inscrit dans ce livre par extension, est faux. Tout n’est peut être pas à prendre, cependant en plus des témoignages des véritables amis, l’auteur confirme ses dires par d’autres livres, d’autres mémoires qui n’ont rien à voir avec Dalida à la base, mais où dans une page, un coin de texte, Dalida est présente.

Puis honnêtement et au vu des autres biographies que j’ai pu lire d’elle où certaines choses sont trop lisses, rapides et flous sur certain point, je ne pense pas que ça soit que du bobard. Surtout qu’Orlando est plus vénal que filiale, comme j'ai pu m'en apercevoir bien avant. Bon rendons lui justice, si Dalida n'est pas tombée dans l'oubli aujourd'hui, c'est bien un peu grâce à lui, même si ses remasterisations ne sont pas du meilleur goût, surtout que c'est souvent les mêmes rengaines qui sont reprises. La Dalida originale aux chansons connues ou pas, vaut mieux que ça franchement.

En résumé ce livre est vraiment agréable à lire pour peu qu’on apprécie Dalida, néanmoins je conseille la lecture d’au moins un livre avant celui-là qui est, Mon frère tu écriras mes mémoires de Catherine Rihoit, puisque beaucoup des passages du livre La véritable Dalida y font référence, mais je pense aussi que sans une vue d’ensemble il serait assez compliqué de comprendre le totale portrait de cette chanteuse mais aussi de cette femme aux milles facettes.

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2 avril 2011

"Dans un mois, dans un an" de Françoise Sagan

"Dans un mois, dans un an" de Françoise Sagan

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Résumé :

Bien que peu fortunés, Fanny et Alain Maligrasse, l'éditeur de Saint Germain des Près, reçoivent fréquemment leurs jeunes amis écrivains, artistes et mondains agréables. Alain se demande s'il ne s'est pas trompé de vie, aux côtés d'une femme terne et un peu niaise, alors qu' il aime en secret la belle Béatrice, comédienne en quête d'un grand rôle. Parmi cette petite société désinvolte et cultivée, se distingue le jeune Bernard, lui-même encombré d'une épouse effacée, journaliste et romancier velléitaire qui, lui, a été l'heureux amant de Béatrice, alors qu'aujourd'hui, il tente vainement de séduire Josée, image parfaite de la fille libre et insaisissable. Et tous, dans l'ivresse de l'alcool et des plaisirs parisiens, de poursuivre des rêves illusoires tout en faisant le malheur de leurs proches. Dans un mois, dans un an, quand Alain, Bernard ou Béatrice auront atteint leur but, que restera-til de leurs succès ou de leurs échecs ? Quelques moments de bonheur, un peu d'amertume et beaucoup de tristesse.

Top chrono :

C'est la première fois que je lisais du Sagan, et vu la réputation qu'elle a je m'attendais vraiment à apprécier ce livre. Erreur. Ce bouquin m'a fortement ennuyée. Ça part dans tout les sens, c'est décousu et en plus l'histoire n'est pas du tout intéressante.
J'ai lu correctement plus de 110 pages, ensuite n'en pouvant plus j'ai survolé le reste.

En fait pour moi, ce livre c'est limite un livre pour rien.
Il n'apporte rien -en tout cas je n'ai pas trouvé-, et la fin n'a aucune solution. C'est seulement une continuation du début, avec un ou deux changement, qui en plus ne porte pas à surprise. En fait la fin du livre, c'est la vie qui continue, comme au début...


Certes c'est très représentatif de la vie réelle, mais qui n'est pas déjà au courant ? Bref ! Si vous devez lire un Sagan, je ne vous conseille pas lui.

26 mars 2011

Rentrez tous les objets contondant quand vous lirez ce livre. Et si possible mettez le livre dans une armure...

"Les Hauts de Hurle-vent" d'Emily Brontë

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Résumé :

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.

Mon avis :

 

Ce livre fut pour moi un vrai coup de cœur ! Je l’ai adoré, et j’en suis ressortie le souffle coupé. Emily Brontë était vraiment une grande dame de lettre anglaise, bien qu’elle fut reconnue un peu tard comme telle. Son imagination, était débordante, mais quelque peu inquiétante tout de même. Quand on voit jusqu’à où elle va pour ce livre, ça peu faire peur, surtout quand on sait qu’elle vivait assez recluse.

Tout dans ce livre est fait pour plaire. Les paysages sont authentiques et sauvages, le cadre du roman est agréable, malgré que l’ambiance soit pesante. L’histoire est intrigante, puisqu’on se demande pendant un bon moment comment Heathcliff enfant sauvage, mauvais et limite stupide, pourra se venger des enfants de son bienfaiteur. Les personnages sont vicieux, malsains, manipulateurs, caractériels, parfois stupide, et les situations nous révoltes. En sommes tout pour plaire, vraiment.

En commençant ce livre j’ai été un peu déstabilisée sur la façon dont est amenée cette histoire de vengeance, mais aussi finalement d’amour et de haine. Je m’attendais à ce que l’action se déroule  au moment des faits, et ben non, en fait c’est raconté par la servante Hélène. Mais même si au début j’ai eu un peu de mal à me faire à cela, c’est vite passé par la suite, car l’auteure a eu la bonne idée de ne presque pas faire intervenir les personnages du présent plus que ça. Emily Brontë reste vraiment concentrée sur son histoire, et c’est vraiment agréable car ainsi on évite les coupures intempestives. Surtout que l’histoire est vraiment prenante, ce qui aurait été dommage.

L’entrée du livre est bien un peu déstabilisante comme je le disais, cependant en lisant et au fur et à mesure qu’on avance, on devient vite intrigué et complètement happé par cette fiction où la vengeance, mais aussi finalement l’amour et la haine règnent en maître. Avec ce livre, Emily Brontë n’a pas seulement écrit une histoire, elle a aussi fait un roman sur l’âme humaine. Les protagonistes, même si elle ne perd pas son temps pour les décrire, sont plus vivants que jamais. Cependant, j’avoue que j’ai quand même eu du mal avec ses personnages, j’ai été grandement agacée par ces derniers, ce qui finalement n'était pas un roman de tout repos.

Avant de finir. Le petit plus pour certain, le moins pour d’autre, c’est l’écriture très simple et non désuète, de ce livre. Si certains sont rebutés pour lire les classiques à cause du langage, ici n’ayez pas peur c’est vraiment facile, et quasiment pas d’époque.

En résumé c’est un excellent classique. A lire car il mérite vraiment le détour.

23 mars 2011

"Des vents contraires" d'olivier Adam

"Des vents contraires" d'Olivier Adam

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Résumé :

Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Andersen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'une retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Andersen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie. Dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, Olivier Adam impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité.

Mon avis :

J’avais moyennement aimé Je vais bien ne t’en fais pas de cet auteur, cependant j’ai voulu retenter quand je suis tombée sur ce livre. Le sujet m’emballait, il m’en fallait pas plus, et au final je ne regrette pas.

Même si ce n’est pas un livre que j’ai trouvé de toute beauté, je dois dire qu’il ne manque pas pour autant de charme. Certes ce n’est pas un bouquin joyeux, dedans la lumière ne perce pas tant que ça, mais ces situations au bord du gouffre où les personnages avancent à tâtons, dans cette brume qui ne les quitte pas, à quelque chose de proche de nous, qui fait que ça nous laisse pas indifférent. Ici dans un personnage ou un autre, on se ressent, et c'est là, à mon sens une des forces de ce roman ; c'est qu'il nous parle.

J’avais trouvé Je vais bien ne t’en fais pas, un peu cru, osé par moment et j’admets que j’avais peur de retrouver dans celui-là la même ambiance, et bien pour mon plus grand bonheur, non. Ce livre est plus fin, plus pudique, plus délicat moins grossier. Ici les sentiments sont cachés, et c’est vraiment agréable car ça donne une certaine profondeur au livre, et un caractère véridique à l’histoire. Sans oublier que c’est plus facile à lire.

En résumé c’est avec une écriture simple, sans prétention, qu’Olivier Adam nous mène au bord de la vie, à la limite de jour et de la nuit. Bien sympathique.

13 mars 2011

"Dojoji et autres nouvelles" de Yukio Mishima

"Dojoji et autres nouvelles" de Yukio Mishima

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Résumé :

De l'univers des geishas aux rites sacrificiels des samouraïs, de la cérémonie du thé à la boutique d'un antiquaire, Mishima explore toutes les facettes d'un japon mythique, entre légende et tradition. D'une nouvelle à l'autre, les situations tendrement ironiques côtoient les drames les plus tragiques : que ce soit la jolie danseuse qui remet du rouge à lèvres après avoir renoncé à se défigurer avec de l'acide en souvenir de son amant, Masako, désespérée, qui voit son rêve le plus cher lui échapper, ou l'épouse qui se saisit du poignard avec lequel son mari vient de se transpercer la gorge...

Mon avis :

Voilà le deuxième livre que je lis de cet auteur, et décidément j'adore son écriture et ses histoires. Dans ce livre de nouvelle, comme dans Une soif d'amour, l'écriture est fluide, touche juste, simple, et façonne une ambiance lointaine, feutré, brumeuse, incertaine, sans vraiment l'être tout à fait. Ça fait un peu un côté surnaturel et intouchable. C'est vraiment particulier, mais extrêmement agréable à lire.

Toutes les nouvelles ont quelque chose pour plaire, cependant mes préférés sont sans nul doute la première et la deuxième. La première parce que je l'ai trouvé très belle et pudique. Cette femme qui veut détruire sa beauté avec de l'acide est touchante, car elle montre une sensibilité exacerbé, mais calme. La seconde je l'ai apprécié pour sa fin, ne pas savoir ce que pense Mina, -même si j'imagine un truc dessus-, m'a pas mal titillé, et j'aurais aimé savoir ce qu'il en était exactement. En attendant et à défaut de réponse, pour moi ça montre, -disons que c'est ce que je ressens-, que l'auteur a voulu montrer un côté sombre et inaccessible de l'être humain. Le côté secret, mais sans doute pas le meilleur. Bon après c'est peut être pas cela non plus.

La troisième nouvelle est sans doute la plus dure. En la lisant j'avoue avoir fait quelques poses. Quand Mishima raconte le seppuku de l'homme, ce qui entraîne fatalement la mort de sa femme par jigai (suicide en se tranchant la carotide) c'est juste atroce. Il raconte la douleur, et les gestes avec tellement de réalisme qu'on en a froid dans le dos. Quand il le décrit, c'est comme s'il y était, où l'avait déjà fait pour le transposer avec réalisme dans sa nouvelle. Il le fera assurément, mais ne sera plus là pour raconter.

Mais ce qui est le plus étrange dans cette nouvelle, hormis ce suicide par seppuku, c'est qu'on a l'impresion que cette histoire était prédestinée. La raison du suicide présente dans ces pages, n'est pas bien différente de sa raison à lui. Mishima aimé et voulait le japon traditionnel et impérial, et dans la nouvelle le japon impérial est grandement mis en valeur. Du coup ben ça donne vraiment à cette nouvelle un côté autoportrait un peu étrange à lire.

En ce qui concerne la quatrième nouvelle, je n'ai pas grand chose à raconter, je l'ai juste trouvé moins bien que les autres.

En résumé c'est un petit livre pas cher, mais agréable à lire.

 

Ce livre rentre dans mon challenge Nécrophile : En 2011 je me tape des auteurs morts. Catégorie : Auteur suicidé.

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10 mars 2011

Extrait du livre "Journal de voyage, tome 1 : Lettres à son mari 11/08/1904 - 26/12/1917" d'Alexandra David-Néel

Extrait du livre "Journal de voyage, tome 1 : Lettres à son mari 11/08/1904 - 26/12/1917" d'Alexandra David-Néel

 

Souffrir est absurde et laid. Toute souffrance est un désordre... Mieux vaut s'accommoder des choses, ou les briser que de pleurer à la lune.

" Le jour où l'on renonce à manger du poulet c'est qu'on y tient plus beaucoup ou que l'on préfère à la saveur du poulet, celle des principes au nom desquels on y renonce." Vérité absolue. Et tout l'enseignement du Bouddha est là. Il n'a jamais demandé aux gens [...], de se mutiler moralement ou physiquement par la renonciation. Il leur a simplement dit de regarder, d'analyser, de se rendre compte de la valeur des choses et de se décider ensuite. Le bouddhiste ne renonce qu'à ce à quoi il ne tient plus parce qu'il en a mesuré le vide, le néant.

Il fait froid et triste quand on demande aux êtres de vous être un soutient, de vous réchauffer, d'alléger le fardeau de misère inhérente à toute existence. Nul d'eux n'a réellement le souci de le faire, nul d'eux ne le peut vraiment. C'est en soi qu'il faut cultiver la flamme qui réchauffe, c'est sur soi qu'il faut s'appuyer.

 

Mon avis ici.

8 mars 2011

SWAP lecture, thé, chocolat

 

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Voilà il y'a quelque temps je me suis inscrite au SWAP Lecture, thé, chocolat, proposé par Marmotte sur livraddict. Après avoir swapée Mandy88, son colis ici, j'ai été à mon tour swapée par miss Platinegirl.

Et que dire ? J'ai été énormément contente et gâté pour ce SWAP. Je ne remercierais jamais assez Platinegirl pour ce beau sapin colis, elle a su viser juste à chaque fois, et vous aurez dû voir la débile que j'étais ce matin en n'ouvrant mon colis, je n'arrêtais pas de dire :"Elle est folle, elle est barge", en faisant des petits sauts sur place. (Grosse beubeu en puissance avait encore frappé. XD)

Alors déjà voici le colis avant ouverture. J'ai quand même mis cinq minutes pour piger que je ne l'ouvrais pas du bon côté. Arrgh ! Moi blonde ? Certainement... Là je ne peux plus le nier, c'est mort.

 

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Le colis une fois ouvert et déballé.

 

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(Oui vous remarquerez qu'il y'a des titres aux paquets. C'était très original, mais hélas mes cellules grises n'ont pas marchées. Je n'ai pas deviné une seule fois ce qu'il y'avait sous le papier.)

Déballage immédiat...

Alors voici les livres, tous dans ma WL est trop contente de les avoir !!!

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Donc pour le premier paquet qui portait le titre Laisse-toi enchanter... il y'avait Enchantement de Orson Scott Card. (Une fois ouvert on se dit mais oui logique !)

Pour le second titre N'aies donc point de préjugés... il y' avait, je vous le donne en 1000, Orgueil et préjugés de Jane Austen. (Qui qui aurait eu l'idée ??? Pas moi en tout cas.)

Pour le troisième titre Ne dis jamais "jamais"... il y'avait... Tatatin... A tout jamais de Nicholas Sparks. (Elémentaire mon cher Watson !) Mais Bibi n'est ni Watson, ni Holmes =D

Bref, j'était hyper contente et je vous laisse imaginer ma tronche une fois les livres ouvert. Par contre je sens que ma recette palesque vient de partir en sucette...

Ensuite est venu le temps des rires et des chants le thé et le chocolat. (Miam)

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Je connaissais le thé Sencha calida, mais pas lui qui est un autre Sencha parfumé à la mauve, au jasmin, et à d'autres fleurs, donc du coup grosse découverte et bonne en plus ! J'ai goûté et je peux vous affirmez qu'il est hyper bon. Mais vous en n'aurez pas. Non... vous n'êtes pas assez sage. Na! 

Quant au chocolat il est aussi hyper bon, il n'a pas fait encore game over, mais ça ne serait tarder... Moi gourmande ? Nooooonnn ! La dernière fois que j'ai mangé du chocolat, fin février, j'ai juste eu mal au coeur... *ange*

Ensuite, car c'est pas fini est venu se rajouter ceci...

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Une carte avec Hitchcock, et une autre petite de visite bloguesque où miss Paltinegirl se présente. Une pro cette fille !

Un MP vraiment très beau !

Et une bougie partie rejoindre mon Bouddha, avec en plus une super recette du bonheur. D'ailleurs elle m'a bien fait rire cette recette, enfin surtout la fin, où c'est écrit "Marche bien moins en été !" J'ai adoré ! mdr.

Voili voilou mon beau colis.

10000000000000000000000000000000000 fois merci Platinegirl, tu as visé juste à chaque fois.

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii... encore et aussi à Marmotte.

8 mars 2011

Ces lettres représentent sans doute la meilleure biographie de cette dame

"Journal de voyage, tome 1 : Lettres à son mari 11/08/1904 - 26/12/1917" d'Alexandra David-Néel

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Résumé :

Journal de voyage, journal intime, livre de réflexions, conversation à bâtons rompus, ces lettres envoyées par Alexandra David-Néel à son mari sont une invitation à suivre, pendant les années les plus captivantes de sa vie, une femme hors du commun. Orientaliste, exploratrice, Alexandra David-Néel décrit tout avec un véritable talent d'écrivain : ses expéditions entre l'Inde et la Chine, ses rencontres, ses étonnements, ses réactions face aux coutumes locales, son adhésion à la sagesse et au mode de vie orientaux. Voici peut-être le plus personnel de cette femme exceptionnelle. Alexandra David-Néel telle qu'elle était et racontée par elle-même !

Mon avis :

Voilà déjà quelques années que je n'avais pas lu de livre d'Alexandra David-Néel, quel plaisir pourtant de la retrouver ! Bien que ces pages diffèrent de ce que j'ai pu lire d'elle jusqu'à aujourd'hui, (récit de voyage, document, roman ou légende), j'ai malgré tout apprécié cette lecture, qui nous montre le véritable caractère de cette femme d'exception, puisqu'elle raconte ce qui lui arrive et ce qu'elle ressent sans censure, sans avoir peur de choquer. Tantôt cru, tantôt directe, toujours franche et pas toujours agréable, ces lettres sont la plus juste des biographies sur Alexandra David-Néel. Bien qu'il n'y ait pas toutes ses missives -il aurait fallu cinq volumes sinon et il y'en a déjà deux- et que les présentes de ce livre aient été coupés, car trop longues ou parfois illisibles, le résultat est tout de même assez proche du personnage que j'ai déjà pu croiser dans d'autres livres. Femme au fort caractère, avec une certaine sagesse.

En plus ! Le plus dans ce livre, et c'est ça qui est encore mieux car on voit que ce n'est finalement pas des lettres si ordinaires, c'est qu'ces dernières favorisent aussi grandement la compréhension d'une époque, d'une région du monde, mais aussi d'une religion. En effet grâce à ces courriers j'ai appris encore davantage sur le bouddhisme, -ce qui me parle le plus actuellement- mais aussi découvert l'hindouisme, et j'ai même été assez rassurée de voir que cette grande orientaliste, bouddhiste (reconnue comme telle par les gens de là-bas, et même le Dalaï-Lama) s'est posée les mêmes questions que moi et a ressenti les mêmes choses. Même si en ce qui me concerne j'ai beaucoup moins de connaissance qu'elle, -malgré plusieurs lectures dessus-, et que je suis de très loin une bonne bouddhiste ! Mais faut bien un début. Cependant contente de voir que je ne suis pas dépourvue de sagesse.

En résumé j'ai bien aimé ce livre car j'ai voyagé à peu de frais, et j'ai beaucoup appris. Et si le bouddhisme, les explorations, les voyages, les découvertes... vous intéressent, ce livre est fait pour vous. Quant à moi je vous donne rendez-vous pour bientôt avec le tome 2 de ces lettres.

Quelques passages de texte ici.

 

26 février 2011

Extrait du livre "Les mains nues" de Simonetta Greggio

Extrait du livre "Les mains nues" de Simonetta Greggio

 

"Peut être avais-je toujours été suspecte d'être une femme seule, sans mari, sans même le plus vague fiancé. je me devais d'être accompagnée d'un homme, d'avoir des enfants - ou de me plaindre de ne pas en avoir. Je n'avais pas joué le jeu, n'avais respecté aucune règle. Je n'avais même pas fait semblant, et peut-être était-ce ça le plus grave, ce qu'on ne pouvait pardonner."

"Maman partie, papa ne s'est pas éternisé. Il est devenu vieux tout d'un coup. Quand il bougeait, ses articulations faisaient un bruit de branches qui s'entrechoquent. On dit qu'on ne meurt pas d'avoir le coeur brisé. Peut-être est-ce vrai. Mais je crois qu'on meurt de ne plus avoir envie de vivre. On meurt de laisser tomber."

Mon avis ici.

21 février 2011

Recette pour faire baisser sa PAL.

 

Voici une petite recette concoctée par mes soins, pour faire baisser sa PAL.  Âme sensible s'abstenir.

Ingrédients :

1- Il vous faut une PAL (gigantesque c'est encore mieux). Ceci n'est pas une raison pour en acheter plus ! OK les gens ?!
2- Du courage pour tenir.
3- Être un brin maso.
4- Une liste de vos livres.

Préparation :

1- Sortir de cette liste quelques livres à lire impérativement dans le mois qui suit. Sortez en le maximum que vous pouvez lire en un mois, au moins  votre PAL baissera plus vite. Par contre mélangez plusieurs genres c'est encore meilleur.
2- Jeter tout moyen de paiement à la poubelle. Votre banquier sera content, et tant pis pour le reste, vous ne mangerez pas.
3- Lire tous les livres que vous avez choisi. Petit conseil : Si jamais vous n'avez plus envie de lire un livre remplacez-le par un autre de votre immense PAL, comme ça le chiffre du départ ne bouge pas.
4- Une fois que vous avez lu tous ces livres, vous avez l'autorisation d'acheter 1 livre pour vous récompenser de votre bravoure, et si 1 livre ne suffit pas, achetez en maxi 2, en tout cas pas le nombre que vous avez lu ; OK ? Non mais je vous vois venir...
5- Recommencez chaque mois. Plus c'est long plus c'est bon.

Petit conseil :

Ne pas rêver de livre, ni passer devant une librairie. Si jamais vous sentez que ce dernier point est impossible restez chez-vous dans la mesure du possible, si vous ne pouvez pas pour X raisons, faites-vous conduire par quelqu'un dans cette rue que vous devez traverser. Attention il faut vraiment avoir confiance en cette personne, car c'est elle qui vous guidera quand vous fermerez les yeux en passant devant la librairie. 

Avis personnel : Je me demande combien de temps je vais tenir avec une connerie pareille ??? Mystère... Chaque début de mois vous verrez ma liste de livre à lire sur le blog avec mon bilan du mois, ben oui Bibi est assez folle pour vouloir le faire. Qui qui veut essayer ?

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