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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
29 septembre 2011

"Esteb : Entre deux mondes" de karine Carville

"Esteb : Entre deux mondes" de Karine Carville (sortie prévue en novembre 2011)

Résumé :

Le commissaire Gérard Somme résout brillamment ses enquêtes grâce à un instinct qui ne lui a jamais fait défaut. pourtant cette fois-ci, il ne parvient pas à cerner le profil des braqueurs qui s'en prennent aux bijouteries de la région parisienne. Ils sont trop rapides, trop performants, trop malins. La brigade est sur les dents et l'arrivée d'un nouveau tout droit parachuté "d'en haut" n'arrange rien.

Qui est ce Esteb qu ne quitte jamais ses lunettes noires ? Pourquoi semble-t-il toujours avoir un coup d'avance sur les lieutenants de Somme ? Quel lien étrange l'unit à Sarah, jeune journaliste téméraire et belle-soeur du commissaire ? Et si les braquages n'était que l'arbre qui cache la forêt ?

Mon avis :

Voilà une lecture qui sort de mes habitudes ! Quand l'auteure m'a proposée de le lire je me suis dis pourquoi pas, et même si j'ai failli crever plus d'une fois de peur dans mes cauchemars, je ne regrette pas cette lecture. Comme beaucoup d'entre vous le savent je déteste les histoires avec des dracuculs (vampires), pas qu'elles soient nulles, mais disons que ces créatures de légendes me mettent mal à l'aise. Et ici ben je peux affirmer que j'ai été sacrément servi à ce niveau là. Surtout qu'exepté un Esteb, qui essaye quand même de lutter contre ses penchants pour la morsure on va dire, les autres sont très mauvais et pas rassurants du tout, mais alors pas du tout. D'ailleurs là je me suis souvent demandée pourquoi ils n'étaient pas simplement des bisounours ?! Ce serait tellement plus mignon.

Bref, pour passer aux choses plus sérieuses sur ce bouquin, je dois dire qu'au début et très exactement lors de la lecture du prologue, je le voyais mal parti. L'auteure commençant par une "scène d'amour" et étant allergique à ce genre d'histoire j'admets que je me voyais mal l'apprécier, cependant vu que de suite après elle enchaîne très vite avec un braquage et l'enquête de police, j'ai vite changé d'avis. Le mystère qui entoure les braqueurs, puis le nouveau venu, ainsi que l'histoire font que j'ai vite adhéré à ce récit. C'est bien écrit, angoissant, étrange, pesant, ça va vite, le mystère est bien mené, et même si par moment on a envie de claquer Sarah (oui elle m'a horripilé) on tremble quelque fois pour elle.

Néanmoins, y'a deux petites choses qui m'ont déçues dans cette aventure. Tout d'abord l'histoire de la vidéo de Sarah qui se retrouve sur Youtube ne trouve pas de fin. Je m'imaginais un tas de truc dessus et finalement rien, mais ça pour être franche ce n'est qu'un détail sans importance. Ensuite la deuxième chose qui m'a vraiment gênée c'est de ne pas en avoir appris plus sur les auras que voit Sarah. J'aurais apprécié savoir ce que voulait dire tout ça, là dessus je suis restée sur ma faim, mais bon ce n'est pas la fin du monde non plus. (Mais après renseignement je sais que ceci sera expliqué dans le tome 2, alors c'est encore moins grave.)

Niveau personnage je dois dire que m'a préférence ne va pas à Esteb, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Certes il est intriguant, plus d'une fois j'ai eu un doute dessus, mais cependant j'ai préféré le commissaire Somme. Qui est perspicace, droit et se dirige à l'instinct. Franchement ce personnage je le trouve vraiment génial, et j'espère un jour le retrouver.

Sinon une dernière chose que je voudrais dire et qui m'a frappé en lisant ce bouquin, c'est la ressemblance du monde de Karine Carville avec celui de Sire Cédric. Ici comme dans les romans de ce dernier, le rationnel côtoie aussi le paranormal pour toujours plus de frisson. 

En résumé ce fut une lecture agréable et prenante, facile à lire et à suivre, même si les dracuculs ne sont pas mes copains. Et je remercie encore Karine Carville pour cette lecture en avant première. :)

 

Le blog de l'auteur : http://www.karine-carville.com/

Ici la page du livre, avec les différents avis des lecteurs.

 

 

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21 septembre 2011

Summer PAL challenge : Idée pourrie pour idée noire... Résultat

(Petit rappel ici)

Un corbillard s’en allait dans le brouillard…

J’avais bien dit qu’on allait tous mourir, que l’on se retienne ou pas. Ben voilà c’est chose faite, d’ici quelques jours on va tous pouvoir aller se jeter dans la magnifique mer du logo... le Lac Léman. looooooooooooooooool

Oui, j’avoue que j’ai foiré mon Summer PAL Challenge que Fabiola avait organisé, ce qui veut dire par extension que j’ai aussi foiré le challenge dans le challenge de Bubblegirl. Oui braves gens, j'avoue tout cela !

Mais essayez de comprendre que j’ai foiré par obligation (non faut pas pousser mémé dans les orties non plus !) par crainte de me retrouver un jour sans livre (non, pas ça, totalement irréaliste) par crainte de ne plus pouvoir un jour trouver mes envies lectures en librairie.

- Zola est juste réédité depuis plus de 100 ans.

- Alors toi la conscience, merde !

Et que par conséquent je me devais d’acheter ce qui me plaisait.

C’est avec beaucoup de regret que j’ai acheté ces livres. Croyez-moi braves gens, ce n’est pas de gaieté de cœur si j’ai joyeusement explosé ma PAL c'qui fait qu’aujourd’hui je ne sais pas vraiment son chiffre exact. Non ce n'est pas de gaieté de coeur, croyez-moi ! Surtout que je sais qu'en faisant ceci j’ai tué non seulement ma PAL, ma CB, mais aussi mon honneur, et ça c’est juste terrible... (Mais pas au point que je me fasse seppuku. Faut pas déconner non plus !)

Oui j'avoue cher public, que j’avais dit en début d’année que je baisserai ma PAL d’au moins la moitié et que ce challenge était donc la bienvenue.

- Non c’est pas vrai tu n’as jamais dit ça, tu as traité ce challenge de tous les noms d’oiseaux.

- Elle commence à me courir sur le haricot celle-là !!!! grrrr

Souvenez-vous cher public que ma conscience lors de mes bilans se faisait plus tyrannique, me houspillait sévèrement. (Et celui qui me désigne en disant que moi aussi je me suis montrée pareille, ou même pire, s’en mange une : Ok ? )

Souvenez-vous cher public qu’au printemps les oiseaux chantent. (Holà ! je m’égare.)

Bref, souvenez-vous cher public que j’étais bourrée de bonne intention à ce moment là, et que par conséquent je ne mérite pas d’être recouverte de tomate pourrie. (Oui je sais pas pourquoi mais je sens que c’est moi la plus mauvaise élève…) Souvenez-vous de ça, mes chers amis. N'oubliez pas que j'ai tout fait pour me retenir. (Cependant, pour ne pas gaspiller vos tomates, je vous autorise à les jeter sur les autres. J’apporte les pâtes. Mouhahahahaha)

Souvenez-vous public que je vous aime, et que on ne tue pas quelqu'un qui vous aime. (Rentrez avec moi dans la secte du dieu Amuuuuur.)

Bref. Souvenez-vous public, souvenez-vous surtout, que je confonds l’augmentation par le bas et la diminution par le haut, et que je suis au final totalement innocente de mon joyeux foirage. (Voilà comment laver ses péchés, un p'tit mensonge et ni vu ni connu.)

Voici pour toi public le chiffre tant attendu, le chiffre apocalyptique, 174 livres. (J'ai bien essayé de placer un virgule mais de suite ça enlève le côté plausible.)

 

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20 septembre 2011

"La petite" de Marie Halberstadt : Faux, mais faux, terriblement faux !

"La petite" de Marie Halberstadt

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Quatrième couverture :

"J'ai 12 ans et ce soir je serai morte."
Méfiez-vous des enfants sages...


Résumé :

Elle n'a pourtant vécu qu'une enfance ordinaire, celle des années 1960 où l'on gardait pour soi secrets et blessures : se sentir terne et insignifiante, et surtout bête et laide. Mais il faut se méfier des enfants sages, ils portent parfois en eux des océans de désespoir... Michèle Halberstadt, l'auteur d'Un écart de conduite, décrit avec autant de justesse que de sobriété le monde de l'enfance, l'engrenage insidieux du silence et du mensonge, et la peur de grandir.

Mon avis :

L'histoire étant proche de moi, j'ai voulu lire ce livre pensant qu'il me plairait grandement. Qu'est ce que je me suis trompée !

L'histoire en elle-même est parfaitement plausible, cette petite fille trop sage, renfermée sur elle-même et se dégoûtant par ses paroles, ses actes, sa façon d'être, est ce qui peut avoir de plus vrai. Cependant quand on s'arrête sur des détails, même pas ! Sur un détail en particulier, on s'aperçoit que c'est une histoire qui sonne très vite faux, sur laquelle finalement il n'y a pas lieu de s'arrêter, ni de se sentir triste, proche ou quoi que se soit d'autre du personnage. Surtout que pas de bol, ce détail se trouve dans les premières pages. Pour mieux comprendre mon ressenti je vous mets la chronologie de la journée où cette petite fille a décidé de mourir.


- Entre 8h00 et 9H00 cette petite fille avale les cachets de plusieurs tubes dont des somnifères. Il lui faut cinq grands verres pour tout avaler.

- 9H05 : elle est en étude. Tout va bien, elle n'a pas sommeil.

- A 11H10 : en cour de science elle s'endort. Déjà je suis étonnée qu'à ce moment là elle n'ait pas envie de vomir, car avec beaucoup trop de cachet dans le sang c'est souvent impossible de ne pas avoir envie de gerber, et à mon avis c'est surtout le cas à 12 ans... Par ailleurs je suis aussi étonnée qu'elle ne soit pas plus désorientée que ça, car avec plusieurs tubes de cachets dans le sang elle a l'air plutôt bien consciente et n'a pas spécialement de vertige.

- A 12H00 sa mère vient la chercher. A ce moment elle a juste les jambes engourdies et la tête qui flotte, et chose incroyable elle arrive assez bien à dominer son envie de dormir, malgré un assoupissement !
En plus, et c'est un autre point qui me chiffonne, en cet instant précis, elle arrive à rentrer chez elle toute seule, sans l'aide de personne et ce malgré ses vertiges... Pourtant je peux vous assurer que les vertiges qu'on a dans ces cas là sont justes terribles et vous ne faite pas trois pas sans tomber parterre ou vous accrochez au mur, mais bon passons car le plus gros arrive.

- Et le plus gros est ceci. A 15H00 cette jeune fille ne dort toujours pas, et chose curieuse elle arrive à lutter tant bien que mal contre le sommeil. *o* Bien que quand le médecin arrive peu de temps après, il la réveille. Je tiens quand même à rappeler qu'elle a pris plusieurs sortes de cachets le matin entre 8H00 et 9H00, et que logiquement à ce moment là si elle n'a pas vomi et même avec ça en fait, elle devrait dormir depuis belle lurette et bien correctement. Donc ben voilà ça ne colle pas, et du coup ce qui devait arriver arriva... A cet instant précis, on a la certitude que l'auteur s'est juste foutue de notre pomme tout le long du livre. A moins que cette jeune fille ait confondu des Smarties avec des somnifères, et que pas de bol dans sa boîte de Smarties il y'avait en effet quelques somnifères qui se battaient en duel. (Cas très peu probable on en convient.)

Enfin bref, tout ça pour dire que ce déroulement d'action est un doigt dressé en l'air au lecteur. Bon d'accord, c'est un détail du livre, mais je dois avouer qu'il m'a trop frappé pour passer au travers, et idem pour la fin. Une psy qui dit à cette jeune fille, qu'à 12 ans elle a fait un tour complet sur elle-même, qu'elle n'a plus besoin des autres rendez-vous après cette première rencontre c'est juste énorme pour moi. Expliquer pourquoi et expliquer ce pourquoi, ce n'est pas ce que j'appelle faire un tour complet sur soi même, d'ailleurs et en toute logique on travaille dessus ensuite. Je veux bien admettre qu'ici nous sommes en 1968, mais faut pas déconner non plus...

Sinon sans ça, et malgré les passages où elle raconte sa vie qui ne sont pas du tout intéressants, l'histoire peut être attachante... enfin de loin, de très loin même... Mais mis à part le fait que cette histoire n'apporte rien de nouveau sous le soleil, cette jeune fille peut être touchante par sa façon de penser et d'agir, et sa façon de vivre couper du monde pour ne plus souffrir. En cela l'auteur a vraiment fait un bon portrait qui se révèle particulièrement vrai, mais hélas pour moi ça s'est arrêté là. Je n'ai pas marché plus dedans, dommage...

En résumé l'écriture est simple, encore qu'elle n'a pas toujours le ton d'une jeune fille. L'histoire dans son ensemble est passable, même si elle ne casse pas trois pattes à un canard, et en ce qui concerne le reste, vaut mieux pas regarder. En bref, c'est un livre à oublier.

19 septembre 2011

Claude Monet : le génie d'un homme

"Claude Monet : Une fête pour les yeux" de Karin Sagner-Düchting

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Résumé :

Claude Monet (1840-1926), représentant typique de l'impressionnisme, en fut de surcroît le plus obstiné. Il consacra sa longue vie ainsi qu'une endurance au travail incroyable, doublée entre autres d'un perfectionnisme quasiment rageur, à l'exploration picturale des sensations que la réalité, notamment dans le paysage, est à même d'offrir au regard humain. Alors qu'il était capable, en tant que peintre, de se concentrer avec fidélité et acharnement sur un motif, le chemin de sa vie, parsemé de fréquents voyages et de déplacements, fut marqué par une grande instabilité. Né à Paris, c'est en province qu'il fit la connaissance, pendant son adolescence, de la peinture en plein air, et qu'il tenta de s'opposer à la pression qu'exerçait sa famille désireuse de le voir suivre une formation académique de peinture. Jusqu'à la cinquantaine, cet artiste exigeant connut la détresse pécuniaire qui provoqua en partie les déménagements fréquents de son ménage toujours grandissant. De tous ses lieux de résidence, deux ont une signification particulière. Argenteuil représente le temps de l'épanouissement et de la reconnaissance publique de l'impressionnisme dont Monet se révéla être l'un des chefs de file. Monet fut cependant aussi celui qui, s'efforçant de rendre avec justesse les aspects d'une réalité inconstante, dépassa l'impressionnisme pour ainsi sortir du panneau pictural refermé sur lui-même. C'est le village de Giverny qui symbolise ce pas : c'est ici que naquirent les séries consacrées aux peupliers, aux meules de faim à la cathédrale de Rouen et enfin aux célèbres nymphéas, dont il reprend le motiv inlassablement et en d'infinies variations.

Mon avis :

Voilà presque 10 ans que ce livre était sur mes étagères, et en 10 ans je l’ai seulement feuilleté, alors pour le challenge de Liloochat j’ai décidé de le lire.

Surtout que je dis toujours que Claude Monet est mon peintre préféré donc fallait bien que je m’y mette, mais pour ma défense je dois dire que ses peintures se suffisent à elles mêmes.

Alors déjà première chose qui m’a frappé dans ce livre c’est cette impression de déjà vu. Il y’a quelques années de ça, j’ai lu "L’œuvre" de Zola. Livre qui raconte la vie du peintre Claude Lantier. Dans ce livre c’est surtout une vie miséreuse que vie le personnage et raconte Zola. Le succès tarde, ses tableaux sont refusés à l’exposition universelle, les critiques sont acerbes et bien souvent l’argent fait défaut.

Ici, dans ce livre "Une fête pour les yeux", ben c’est exactement  la même chose. Monet, et bien d’autres peintres, ont vécu cette vie assez semblable. On croit souvent, car Cézanne l’a très mal pris, que seul ce dernier a été la source d’inspiration de" L’œuvre" de Zola. Ben en lisant ce livre on s’aperçoit vite que c’est faux en fait. Déjà parce qu’il y’a cette impression de déjà vue, mais aussi parce que Zola a dit lui-même que les peintres qu’il fréquentait à l’époque ; à savoir Monet, Pissaro, Degas… avaient été aussi sa source d’inspiration.
En effet, les refus, le manque d’argent, les moqueries… Monet comme les autres peintres, les ont essuyé aussi ; et comme Claude Lantier, ils essayaient eux-aussi d’imposer un nouvel art, à savoir l’impressionnisme. Petit anecdote au passage, Monet protestera aussi quand le livre sortira.

Outre la vie de Monet, dans ce livre on suit aussi ses pensées sur l’art, (il détestait les théories) et son parcours artistique. Des caricatures qu’il faisait à l’âge de 15 ans, où il a gagné ses premiers deniers, à ses magnifiques Nymphéas, où il rompe avec le schéma classique de la peinture –horizon, premier plan, haut, bas…- pour en faire un paysage sans horizon compris dans un ensemble, l’auteur pour notre plus grand plaisir nous raconte tout. Parfois avec facilité parfois moins par contre. Mais bon cela vient surtout du fait que je ne connais rien à cet art, mais de toute façon relu une ou deux fois de plus ça devient facile à comprendre. Surtout que beaucoup des peintures de Monet sont reproduites ici, donc on visualise très bien la technique mais aussi l’impression rendue que l’auteur décrit, et ça c’est vraiment agréable, car finalement ce n’est pas un livre qui cherche qu’à raconter, mais un livre qui explique aussi par le regard.

J’ai en outre appris aussi, pourquoi Monet avait fait des séries de tableau comme "Les meules". Vrai, je me suis souvent demandé pourquoi il avait peint plusieurs tableaux assez identiques, ben c’est tout bonnement pour saisir et retranscrire l’éphémère. Saisir la beauté de l’instant et celle de la propriété caractéristique d’un paysage, d’un monument… selon la lumière et les saisons, qui éveillerait en soi et selon Monet, plusieurs sentiments. C’est aussi parce qu’il fut inspiré par Hiroshige, peintre japonais que Monet admirait beaucoup et qui a peint le Mont Fuji sous 36 vues différentes, enfin il paraît....
Bref. Y’a beaucoup à dire sur ce livre, cet artiste étant juste immense. Alors si vous aimez Monet c’est un livre que je vous recommande vivement. 

 

Ce livre rentre dans mon challenge : Témoignage, autobiographie, biographie, etc...

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Quelques tableaux juste pour le plaisir des yeux.

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Nymphéas.

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La pie, 1869.

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Le bassin aux Nymphéas, 1899.

 

18 septembre 2011

"Kaamelott tome 2 : Les sièges de transport" d'Alexandre Astier et Steven Dupré

"Kaamelott tome 2 : Les sièges de transport" d'Alexandre Astier et Steven Dupré

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Résumé :

Le péril s'abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l'oubli et menacent de tomber entre les mains d'un dangereux Chef Viking. Qui gagnera la course pour Les Sièges De Transport ? La troupe d'élite de Kaamelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages du Royaume de Bretagne ?

Mon avis :

Dans le désordre on a droit dans ce tome à ; du céleri-rave, un bureau, des vikings, un tabouret, un lit et à des duos pas très intelligents. Voilà, le ton de cette deuxième BD est donné, et voyez que même sur ce support ça ne s'arrange pas. -_-'

Je dois dire que j'ai assez rigolé dans ce tome (contrairement au premier), Karadoc et Perceval étant vraiment à eux seuls des héros. Leurs incompétences générales sont du pur bonheur à suivre, et quand ils sont mélangés avec Venec c'est encore plus terrible et meilleur.

Cependant sur la deuxième histoire de cette BD, à savoir le bureau d'Arthur, on va dire pour faire simple, que j'ai moins bien marché. C'est très drôle, le beau-père bat des records et pas que dans la marche à pied, mais c'est vraiment trop gros pour paraître naturel. Ou alors y'a un sacré souci à se faire...

Outre cela, un autre petit regret en plus, je trouve que les dessins ne sont pas terribles. J'aimerais savoir dessiner pareil, mais je trouve les personnages pas si bien fait, selon les dessins ils ressortent trop vieux, ou trop gros. Ou alors c'est moi qui suis sous substance illicite.

Mais en résumé je recommande cette BD, car c'est très drôle. Puis si on aime le monde culte de Kaamelott ça serait juste dommage de passer au travers. 

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13 septembre 2011

"La chasse au Sarko" de André Bercoff

"La chasse au Sarko" de André Bercoff

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Résumé :

Depuis deux ans, la chasse au Sarko est ouverte. Feu à volonté. Pas de quartier. Il pleut ? C’est sa faute. Une émeute à Grenoble ? On sait qui est coupable.
En fait, avec Sarko, des digues se sont effondrées : celles qui protégeaient, vaille que vaille, la fonction présidentielle.
Le monarque républicain gardait, depuis un demi-siècle, en dépit des attaques, une certaine considération liée à son statut de Premier personnage de l’État.
Sarko, sa seule et vraie rupture est qu’il a nommé les maux français alors que les autres maquillaient, dissimulaient.
Que l’homme soit pétri de maladresses et de contradictions, c’est une évidence. Mais qu’il soit le premier à avoir mis le doigt dans les plaies du pays et affirmer qu’on ne peut pas faire autrement,voilà qui n’est visiblement pas toléré.
Mi Bernard Tapie, mi Lady Gaga, ce président a nettoyé le sable dans lequel s’enfouissaient les autruches.

Mon avis :

Au première vu du résumé on pourrait penser que ce livre ne parlera et ne chantera que des louanges sur Sarkozy, sachez que c'est faux. Bien sûr qu'il va nous parler de Sarko, et ce qu'on peut vraiment retenir de positif la dessus c'est que Sarko a donné un grand coup de pied dans la fourmilière, et par conséquent réveiller la belle au bois dormant. Mais l'auteur ne s'arrête pas là, il va aussi nous parler de la France et de tous ses partis politiques en les critiquant ou pas. Il va aussi nous parler de l'état du monde et de son fonctionnement, enfin pas tout. (Sur ce dernier point, bien que ça permet de mieux comprendre certaines choses, ça reste quand même superficiel même si ça va sur l'essentiel). Bref, en clair il va nous faire un compte rendu général et nous montrer ce que l'on peut attendre de l'avenir. Rien de très jojo pour être honnête, mais ce n'est pas une surprise.

L'autre atout de ce livre, et pas des moindre, c'est qu'il rafraîchit la mémoire. On dit souvent que les français ont la mémoire bien courte -ce qui doit être certainement le cas- du coup l'auteur se propose de rafraîchir cette dernière, via quelques retours dans le passé plutôt percutants... On critique Sarko, son gouvernement mais finalement on s'apperçoit qu'il n'a absolument rien inventé. Certains prédécesseurs ont même fait bien pire, niveau vole, marchandage et bonne entente avec des dictateurs et autres incompétences... Là dessus il y'a vraiment des perles à découvrir ou redécouvrir pour notre plus grand plaisir. Oui vous ne rêvez pas, j'ai bien écrit pour notre plus grand plaisir, outre le ton ironique que l'auteur emploie, je dois avouer qu'en effet j'ai bien rigolé devant l'hypocrisie que montre certains hommes politiques actuels -et la gauche est championne - quand on regarde le passé. Je vous rassure la droite n'est pas en reste non plus.

Je dois dire que j'ai aussi apprécié ce livre car il parle à la classe politique certes mais aussi aux français, en tout cas il m'a beaucoup parlé car enfin une personne disait ce que je pense. Comme l'auteur, c'est vrai que je ne comprends pas pourquoi en France on cherche des excuses à tous les criminels, alors que leurs victimes ne demandaient rien à personne. C'est vrai que je pense et comme l'écrit l'auteur qu'SOS racisme ne défend qu'une certaine ethnie mais pas le petit "franchouillard blanc". Que cette association est passé de La ligue des droits de l'homme, à La Ligue des droits de certains hommes. (Et ça je le sais d'expérience personnelle). C'est vrai que comme lui je pense qu'il va falloir dire non à certaines choses pour remonter la pente et qu'on est pas prêt d'y arriver même avec ça. etc, etc...

Ce bouquin est aussi un très bon essai. Pour une fois un auteur ne pratique pas la langue de bois, il va passer outre le tabou, le politiquement correct et la censure pour dénoncer -ce qui est très rare aujourd'hui preuve qu'on a reculé- développer et solutionner (?) sur tout ce qui ne va pas en France. Que ça soit laïcité, économie, Islam, chômage, Europe, gauche, droite, FN... tout y passe et ce sous une écrasante lucidité. 

Néanmoins sur quelques passages, des lecteurs trouveront peut être l'auteur  raciste (c'est la grande mode en ce moment dès qu'on parle de laïcité) compatriote, etc, etc... Cependant la mise en garde qu'il décrit sur la perte de la laïcité est vraiment à prendre au sérieux. En effet une religion qui veut IMPOSER ces lois divines dans une république laïque est un danger. Et si tous les partis politiques de gauche comme de droite continuent à jouer les hypocrites là dessus, ou comme dit l'auteur "à jouer les rebelles de la onzième heure, les professionnels de l'indignation sélective,[...] les révolutionnaires sans révolution, s'étant trompés sur tout, ce qui leur permet de parler de tout..." on perdra bien plus qu'une simple identité nationale. Je dois avouer que je tiens beaucoup à la laïcité et chaque chose que cette dernière perd et une grande perte pour l'avenir...

Bref, c'est un livre que je recommande vivement, même s'il n'apporte aucune véritable solution il a au moins l'honneur de montrer des pistes et de parler de tout ce qui ne va pas, mais aussi de faire prendre conscience qu'il est grand temps d'arrêter de s'enfouir la tête dans le sable, car aujourd'hui on ne peut plus se le permettre de faire comme ci tout aller bien.

Maintenant que Sarkozy a réveillé les foules, ceux qui lui succéderont ne pourront plus faire comme-ci, ou être encore laxiste et passif. Avis à celui qui aura sa place...

Je remercie les éditions Rocher et Babelio pour ce partenariat.

Quelques passages :

"Rêvons d'un monde où l'appartenance et la croyance religieuses seront d'autant plus respectable et respectées qu'elle appartiendront au domaine de la vie privée. Rien ne se fera tant qu'une religion voudra imposer un mode de vie à l'ensemble d'une population. La France a légué au monde le merveilleux cadeau de la laïcité, ultime garante d'une véritable liberté. Les musulmans, chrétiens, juifs, bouddhistes, hindouistes, athées, agnostiques du monde entier, doivent faire du combat pour la séparation des cultes et des états leur absolue priorité, s'il préfèrent vraiment leur vie à la mort, la démocratie à la dictature, et l'épanouissement, et l'épanouissement à la servitude. Tous ceux qui sèmeront le déshonneur pour éviter la guerre, récolteront, comme disait un grand résistant, le déshonneur et la guerre. Comme l'écrit Abdennour Bidar, professeur de philosophie à l'université de Sofia Antipolis :" Comment faire comprendre que la laïcité n'est pas une vieille lutte idéologique française mais un principe universel de cohésion sociale, qui permet à tous de vivre ensemble au lieu de demeurer dans une simple coexistence ?.. Nous devons passer de l'âge politique à l'âge éthique de la laïcité... Si notre République ne fait pas cet effort de former des consciences laïques, elle s'expose à rencontrer encore et encore le même adversaire, auquel elle donnera sans arrêt de nouvelles forces : en l'occurrence, ce fondamentaliste islamique qui, précisément ne veut pas négocier ses propres convictions et qui les revendiquera de façon toujours plus radicale dès lors  qu'il ne trouvera en face de lui que la réponse répressive...""

"La France est en déficit structurel de 6,2% de son PIB. Elle n'a jamais plus connu d'équilibrage budgétaire depuis 1973. Notre dette publique se monte à 1 500 milliards d'euros, c'est à dire à 80% du PIB et montera à 100% du PIB d'ici 2013. Nous avons emprunté 239 milliards d'euros en 2010, dont 87 milliards ont servi à payer les intérêts de la dette passée, c'est à dire le budget total de l'enseignement scolaire, de la justice et du travail. A qui empruntons-nous ? Au trésor chinois, aux fond souverains des émirats du Golfe et autres créanciers de ces pays émergents. [..] Qui paye, depuis vingt ans les salaires de nos instituteurs, de nos infirmières, et autres rouages essentiels du pays ? Personne d'autre que ces "foutus" Chinois, ces "salauds" d'Américains, ces "fourmis" de Coréens ou ces épais Nippons."

"Nul besoin d'être grand clerc pour comprendre que nombreux sont nos compatriotes qui ne hurlent pas de plaisir quand, dans telle ou telle rue de nos villes, ils entendent répéter quotidiennement : sale céfran; quand dans un match de football entre l’Égypte et l'Algérie, des dizaines de drapeaux français à Marseille et à Toulouse, sont brûlés et remplacés par des drapeaux algériens. Ils ne comprennent pas non plus très bien pourquoi un certain nombre d'associations crient au racisme dès qu'on touche à un immigré, mais restent étrangement silencieuses quand un petit blanc se fait massacrer entre Les Mureaux et Mantes-la-Jolie. La Ligue des Droits de l'homme devrait être rebaptisée La Ligue des Droits de certains hommes. En effet, si un petit "franchouillard" au teint clair se fait tabasser dans un bus de nuit par quatre en capuchonnés au goût étrange venu d'ailleurs, c'est lui qui demandera à ce qu’aucune suite ne soit donnée à l'affaire, et c'est au policier qui aura diffusé la vidéo sur Internet de subir les foudres de sa hiérarchie. une société qui a peur de ses fièvres, incrimine d'abord et toujours le thermomètre : les clichés ont la vie dure. "

 

8 septembre 2011

"Alice aux pays des merveilles" et "De l'autre côté du miroir" de Léwis caroll

"Alice aux pays des merveilles" et "De l'autre côté du miroir" de Léwis Caroll

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Résumé :

" Quand le Lapin sortit une montre de son gousset, la regarda et reprit sa course, Alice se leva d'un bond car, en un éclair, elle réalisa qu'elle n'avait jamais vu un lapin avec un gousset et une montre à en sortir. Dévorée de curiosité, elle le suivit à travers champs, et eut juste le temps de le voir s'engouffrer dans un vaste terrier sous la haie. " Pourquoi Alice s'étonnerait-elle alors de rencontrer chemin faisant une Reine de Cœur, un Griffon, un Chapelier, un Lièvre de Mars ou de prendre le thé chez les fous ? C'est au pays des merveilles que l'a entraînée le lapin blanc, un pays où elle ne cesse de changer de taille, et où tout peut arriver. Un pays que Lewis Carroll met en scène avec une rigueur impeccable dans la loufoquerie. Loin de la mièvrerie du conte enfantin, cette nouvelle traduction restitue au texte anglais toute sa verdeur mathématique.

Et si Alice entrait dans la maison du Miroir, cette fois-ci ? A peine en a-t-elle l'idée que la glace se brouille et que la jeune fille plonge dedans. Une nouvelle galerie de personnages inattendus défile alors, comme de lointains cousins du pays des merveilles : Reine Rouge et Reine Blanche, Gros Coco, Blanc Bonnet et Bonnet Blanc...

Mon avis :

Aimant le DA de Walt Disney, j'ai toujours eu envie de découvrir les aventures d'Alice, c'est aujourd'hui chose faite.

J'ai cependant trouvé cette lecture moyenne, et je crois surtout que je n'aurais jamais dû lire les deux aventures d'Alice à la suite. En effet bien que ce soient deux histoires différentes, j'ai trouvé qu'elles étaient toujours basées sur le même schéma, à savoir l'éternelle absurdité des situations et présence constante de personnage étrange.

C'est deux points là ont du charme et je ne critique pas l'imagination de l'auteur, cependant lire que cela sur plusieurs centaines de pages ça devient vite lassant, et j'ai surtout ressenti cette lassitude lors de la lecture du second récit qui est De l'autre côté du miroir. Mais malgré tout j'ai bien aimé ce qui ressort de ce livre, à savoir qu'il n'est pas porteur de moral, il finit comme il a commencé.

J'ai parlé en début de cet avis du DA de Walt Disney que j'adore même si je l'ai découvert très très tard. Ben finalement je dois avouer que je suis assez étonnée des libertés qu'ils ont pris avec ce texte, (peut être qu'avec d'autres DA ils ont fait ça, mais je ne connais pas les contes pour enfant ne les ayants jamais lu et ni entendus), par exemple lors de cette lecture, j'ai été étonnée de voir que pour faire leur dessin animé, ils ont mélangé les deux textes, où moins étonnant enlevé carrément certains passages. Ce qui n'est finalement pas plus mal, je dois dire. En effet et même si souvent dans mes lectures je regrette qu'on ait enlevé des scènes de livre pour en faire un film ou un DA, là je dois dire que je ne regrette pas l'absence de quelques scènes parfaitement inutiles, comme celle du Porc et poivre ou encore celle de L'histoire de la fausse Tortue, et j'en oublie. Je trouve que trop de rien tue le rien, et du coup ben on oublie ce qu'il y a apprendre.

Et pour finir je dois dire que je regrette quand même une chose, la version originale. Je ne parle pas du tout anglais n'aimant pas cette langue, mais vu qu'apparement Alice est une oeuvre difficile à traduire et elle a reçu plusieurs traduction d'ailleurs, j'aurais aimé la lire en VO pour bien m'imprégner de ce monde et comprendre les subtilités de ce texte, bien qu'il faille aussi connaître les us et coutumes de l'Angleterre pour saisir le sens de toutes les petites histoires de cette grande histoire.


En résumé c'est à lire pour sa culture, mais vaut mieux éviter de lire les deux textes à la suite.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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