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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
19 janvier 2014

"La reine Brunehaut" de Bruno Dumézil

"La reine Brunehaut" de Bruno Dumézil

la reine brunehaut

Résumé :

Au printemps 581, deux armées se préparent à s'affronter dans la plaine de Champagne. L'enjeu de la bataille est le contrôle de l'Austrasie, le plus grand des royaumes mérovingiens. Soudain, une femme en armes apparaît entre les lignes ennemies et exige des guerriers qu'ils mettent fin à leur querelle. Par ce fort belliqueux geste de paix, Brunehaut vient de faire son entrée dans l'Histoire. Cette grande dame du VIe siècle souffre pourtant de la légende noire attachée à son nom. Trop souvent, son règne est décrit comme une suite de meurtres, de vengeances et de sacrilèges, dont le moteur aurait été une haine inexpiable envers sa belle-sœur Frédégonde. Quant à l'épouvantable supplice qu'elle subit en 613, on le donne généralement en modèle de la barbarie mérovingienne. Par-delà l'image d'Epinal, il est aujourd'hui nécessaire de revenir aux sources contemporaines. Le rôle du médiéviste est de relire ces textes, de les confronter avec les résultats des disciplines nouvelles, pour bâtir un récit plus attentif à la vérité historique ; peut-être moins " romantique ", mais tout aussi vivant et trépidant. Brunehaut retrouve alors sa véritable dimension, gigantesque, à la mesure d'un royaume qui s'étendait de la Bretagne à l'Adriatique et du Pays basque aux frontières du Danemark. Là, pendant près de quarante ans, cette " Barbare " œuvra à la préservation de la civilisation romaine. Sous son règne, l'autorité de l’État, le principe d'un impôt équitable et la littérature classique vécurent un été indien. Mais Brunehaut fut aussi une femme dépourvue de toute nostalgie. Sa pratique subtile de la justice et son usage des relations d'homme à homme - ou doit-on dire de femme à homme ? - font d'elle l'une des créatrices de la civilisation médiévale. Amie des papes et des moines réformateurs, elle rendit également possible l'évangélisation de l'Angleterre et contribua grandement à l'émergence de la chrétienté occidentale. A la rupture entre Antiquité et Moyen Âge, entre passion pour le pouvoir et espoir permanent d'une existence paisible, Brunehaut est un personnage étrange et complexe, une figure qui mérite assurément d'être redécouverte

Mon avis :

Bien qu'il ne se contente pas de raconter que la vie de Brunehaut, il commence avec la chute de l'empire romain et finit avec la chute des Mérovingiens et l’avènement des Carolingiens, ce livre est excellent à lire. Très facile d'accès, il se lit comme un roman. Clair, bien travaillé, simple à suivre, et accompagné de carte sur le royaume franc de l'époque (ce qui peut se révéler très utile pour suivre et comprendre, surtout au début), j’ai adoré lire ce livre, et en découvrir un peu plus sur la chute de l’empire romain ou sur les mérovingiens. Et même s’il n’existe plus beaucoup de source sur cette époque, et les sources ne sont pas toujours fiables en plus, je l’ai trouvé plutôt bien exhaustif, car l’auteur a su prendre de la distance par rapport aux documents en replaçant dans le contexte certains écrits. Certes, certaines choses restent de la supposition et je ne suis pas experte sur les mérovingiens, mais comme il faut accepter l’idée qu’on ne connaîtra pas tout sur cette époque, pour le moment et en attendant d’en apprendre plus, ça me va. (Le truc c'est que les documentaires sur Brunehaut ne courent pas les rues...)

A côté de cela, l’autre atout de ce livre, c’est qu’il nous fait découvrir en plus de la politique mérovingienne, les personnages de cette époque, qui faut le dire ne manquait pas de grands esprits (personnellement j’ai adoré découvrir Venance Fortuna), et surtout de grands stratèges ; et ça c’est quelque chose qui saute aux yeux quand on lit ces pages. Bien sûr beaucoup ont été des girouettes, mais comme à l’époque il fallait savoir, pour survivre et aussi maintenir l’équilibre, jouer avec ses amis comme avec ses ennemis, ce comportement reste compréhensible. D’ailleurs, à un moment dans le livre, l’auteur fait un parallèle entre les jeux et la politique, et je pense vraiment que cette comparaison n’est pas de trop, puisque c’était un peu comme une partie d’échec ou de go la politique à l’époque, et chose étrange ça marchait plutôt bien.

Pour parler un peu plus de Brunehaut maintenant, j’ai trouvé cette femme IN-CROY-ABLE ! Certes elle a souffert d’une légende noire, les récits qui ont réécrit l’histoire comme le Liber Historiae Francorum et les écrits de Frédégaire (et il y a d’autres sources), n’ont pas été toujours sympas avec. Mais mine de rien, malgré la légende noire qui n’a pas toujours lieu d’être, cette femme de pouvoir était un génie de la politique. Rusée, habile, elle savait manier la justice (se montrer ferme et magnanime à des fins politiques), et faire jouer les alliances mieux que personne. Elle était d’ailleurs tellement douée comme reine ou plutôt comme régente, que beaucoup de grands de l’époque, comme le pape ou l’empereur de l’Empire Romain d’Orient, s’adressaient à elle avant de s’adresser aux rois des royaumes francs, enfin là je parle surtout des rois de la Burgondie et de l’Austrasie. Mais c’est tellement complexe à suivre que je ne rentrerai pas dans les détails, même si c’est pourtant très simple à comprendre. Sachez seulement que c’est une histoire de mort, d’alliance et d’âge.
Cela dit, on peut noter en passant que malgré ces aléas Brunehaut a toujours su retomber sur ses pattes. Toujours ? presque. La chute de cette branche mérovingienne arrivera par Clotaire II, et la mort de Brunehaut sera à la hauteur du personnage, à côté Marie-Antoinette a eu une mort plus douce…

Enfin bon, ce livre reste une excellente base, et si la vie de Brunehaut et même plus comme le côté politique, religieux des mérovingiens vous intéresse, lisez-le vous ne serez pas déçus.

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11 janvier 2014

"Les fourmis" de Bernard Werber / Un roman où l'on finit par s'ennuyer.

"Les fourmis" de Bernard Werber

les fourmis

Résumé :

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces " infra terrestres ", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis.

Mon avis :

J’ai fini ce livre péniblement et pourtant je n’ai pas grand-chose à dire. Enfin je dis que je l’ai fini péniblement, mais il faut savoir qu’au début ce livre m’enthousiasmait. J’étais bien partie, et je ne sais pas trop pourquoi j’ai fini par trouver cela un peu long. L’enquête des fourmis, la cave mystérieuse, qui m’avaient bottée le cul au départ, se sont un peu trop éternisées à mon goût, quand la finalité ne m’a pas complètement déçue, comme ce fut le cas de la cave.
Mais au final la cave est le moins décevant de l’histoire, en effet le côté trop poussé des fourmis, la vie de la cité, la chasse, le côté scientifique… ont sérieusement fini par me lasser. Ça trainé en longueur, en plus d’être trop dans les détails, mais rien d’étonnant quand on y pense, puisqu’il est vrai que c’est une des tares communes à tous les livres de Werber. Ben oui. Allez savoir pourquoi, même génial, un livre de Werber souffrira toujours d’un petit coup de mou dû à la répétition ou à la lenteur de l’écriture. (Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir des coups de cœur avec cet auteur.)

Cela dit, malgré tout cela le livre reste « lisable », d’ailleurs il plaît à beaucoup de lecteurs.
En effet, et même si on peut reprocher la lenteur de l’action, on peut cependant applaudir l’imagination de l’auteur, qui a toujours été surprenante soit dit en passant. Un roman, du genre thriller de surcroît, sur le monde des fourmis ce n’est pas courant faut bien le dire. De plus, comme le côté thriller est plutôt bien manié, ça reste sûrement agréable à lire si on sait faire fi du reste. (Ce qui n'a pas été mon cas...)

En résumé, vous l’aurez compris ce livre m’a déçu par sa lenteur et son côté trop descriptif, mais comme il a plu à beaucoup de personnes il ne vaut mieux pas s’arrêter à mon seul avis, surtout qu’il a quand même de la matière et un sujet original. A tenter donc si vous le voulez.


Je remercie en passant Babelio et Le livre de poche pour ce partenariat.

(Ce livre est le premier d'une triologie, les suites sont : "Le jour des fourmis" et "La révolution des fourmis")

10 janvier 2014

"Lacépède : savant, musicien, philanthrope et franc-maçon" de Bernard Quillet

"Lacépède : savant, musicien, philanthrope et franc-maçon" de Bernard Quillet

lacépède

Résumé :

Bernard Germain Étienne de Laville, comte de Lacépède (1756-1825) est l’un des personnages les plus fascinants de la fi n de l’Ancien Régime et de l’Empire, une époque qui n’a pourtant pas manqué d’hommes exceptionnels.

Ce pur représentant des Lumières, aristocrate de bonne souche originaire d’Agen, acquiert une culture encyclopédique. Disciple favori et continuateur du grand Buffon, il occupe longtemps, y compris durant les troubles révolutionnaires, l’une des cinq chaires du Muséum d’histoire naturelle. Féru de physique, de géologie, de minéralogie et de zoologie, il rédige de véritables sommes (vertébrés, poissons, etc.) qui sont souvent les premières du genre. Membre de l’Académie des sciences dès la création de l’Institut, il sera le «savant de Napoléon ». Musicien de haute stature (il a appris à composer avec le célèbre Glück), poète et même romancier, c’est enfin un artiste et un créateur. Ardent propagateur des idées nouvelles tout en se gardant énergiquement des excès, ami du genre humain, il lutte sans relâche pour la liberté et se dépense pour soulager les misères de ses semblables. Il sera d’ailleurs le seul dignitaire de l’Empire à mourir pauvre… Les honneurs accumulés − grand chancelier de la Légion d’honneur dès la création de cet ordre, sénateur, comte de l’Empire, haut dignitaire de la franc-maçonnerie, etc. − n’ont jamais altéré ni sa curiosité d’esprit, ni sa passion de servir, ni sa générosité. Homme universel, Lacépède incarne ce que l’être humain peut donner de meilleur.

Mon avis :

Bernard Germain Etienne de Laville-sur-Illon comte de Lacépède ; pas le plus connu des personnages historiques, pourtant dieu sait qu’il a su marquer son époque, par son charisme et son esprit. Touche à tous, très (trop) humain, il a été aimé par beaucoup de ses contemporains qu’ils soient simples mortels ou mortels plus prestigieux, comme Napoléon par exemple.

Alors bien sûr, il n’eut pas que des amis, que ça soit après sa mort (où il fut dénigré dans le Dictionnaire des girouettes) ou pendant la Terreur où il dut fuir la folie  « guillotinaire » de Robespierre, (en s’éloignant de Paris et en démissionnant de ses activités dans le domaine des sciences naturelles au Jardin du Roi), Lacépède a eu ses ennemis. Pourtant à la lecture de ce livre on retiendra de ce dernier, qu’il a eu bien plus d’admirateurs que de détracteurs, ce qui n’a rien d’étonnant au final, quand on connait sa personnalité modeste et altruiste.

Modeste, car nonobstant les millions qu’il a brassé, les honneurs, son statut, et malgré la fortune qu’il a hérité de son oncle en prenant son nom, il faut savoir que cet homme a su rester simple toute sa vie, il vivait d’un régime ascétique et n’avait guère de frais personnel. Et altruiste, car -et c’est ça qui est étonnant- de la fortune qu’il a reçue de son oncle, il ne lui est presque rien resté à sa mort ; puisqu’en effet, il n’a pas hésité à la distribuer à d’autres, légionnaires ou veuves, qui venaient se plaindre (à juste titre) de leur condition dans son bureau de Grand Chancelier. Au point de s’endetter méchamment au service de ses fonctions, Napoléon lui versera d’ailleurs 200 000 francs d’arriéré en prenant connaissance de sa situation, cependant Lacépède n’arrêtera pas pour autant de donner de sa main pour soulager la misère de ses semblables...

D’ailleurs il ne s’arrêtera pas seulement à donner de l’argent pour soulager le peuple, il s’intéressa et s’impliqua dans la gestion des Maisons Impériales Napoléon pour l'éducation des filles des légionnaires, et celles des Maisons Impériales d'Orphelins de la Légion d'Honneur, car il tenait vraiment que chaque jeune fille puisse vivre dignement.

Mais Lacépède ne fut pas qu’un homme politique. Plus haut j’ai laissé entrevoir qu’il fut un homme féru de sciences naturelles, mais comme je l’ai dit, il fut aussi un touche à tous. Bien que c’est dans les sciences naturelles que l’on retient le plus souvent son nom, il a été aussi musicien, écrivain, philosophe. Ce qui lui vaudra d’être nommé dans plusieurs Académies, Sociétés, Institut, d’Europe : Berlin, Bologne, Stockholm, Göttingen, Saint Pétersbourg, Livourne, Paris… Son savoir et sa curiosité en faisant un homme exceptionnel, et il était assurément.   

Cela dit, et malgré la vie chargée et grandiose qu’il a eu, je dois avouer que sa mort casse un peu le prestige du personnage, puisqu'en effet il a eu une mort bête. Lacépède est mort de la petite vérole, mais comme il a attrapé ce microbe en serrant la main d’un ami médecin, probablement le Dr.Duméril, ben j’avoue que je trouve cela franchement absurde pour un si grand personnage. Ce n'est pas drôle je sais, mais quand même, il y'a du comique la dedans quand on sait qu'il n'est pas mort de ses autres maux.

Enfin bon, même si les passages de discours ou de lettres cassent un peu le rythme de lecture, et même si je n'ai pas toujours partagé les choses avancées par ce personnage, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et à découvrir la vie d’un homme assez inconnu mais qui sort du commun. Voilà pourquoi si vous êtes curieux et aimé l’histoire, il vous faut le lire ! Parce que la personnalité de cet homme mérite vraiment qu’on s’y arrête.

Je remercie en passant les éditions Tallandier pour leur gentillesse.

6 janvier 2014

Bilan du mois et carrément plus

Voici les livres depuis mon dernier bilan du mois d'octobre !!!! + ceux qui ont été lus dans l'année, un petit récapitulatif quoi.

 

1- Vivre d'amour de Thérèse de Lisieux

2- Le chuchoteur de Donato Carrisi

3- L'écorchée de Donato Carrisi

4- Mon enfant mon amour de Renée Mousseau

5- La passion de Jeannette Winterson

6- La charité des prédateurs de Christophe Leclair

7- Contes des sages zen de Pascal Fauliot

8- Lady Hunt de Hélène Frappat

9- La fabrique du monde de Sophie Van Der Linden

10- Le chevalier à l'épée ( 5ème récit de mon livre sur la légende arthurienne)

11- Dans la peau de nos ancêtres de Guy Solenn

12- Sainte Geneviève de Paris de Max Gallo

13- Moi Confucius de José Frèsche

14- Secrets d'histoire tome 2 de Stephane Bern

15- Aliénor l'insoumise d'Isaure de Saint Pierre

16- Lacépède : savant, musicien, franc-maçon... de Bernard Quilliet (avis bientôt)

17- Ces savants qui ont eu raison trop tôt de laurent Lemire

18- Impardonnable de Philippe Djan

19- Issun Bôshi de Icinori

20- Le roman de Jérusalem de Tania Velmans

 

Sur l'année il y'a donc ceux-ci en plus :

 

21-Le masque de fer de Jean-Christian Petitfils

22 - Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon 

23- Nos mal-aimés : ces musulmans que la France ne veut pas de Claude Askolovitch 

24- La légendes de la grande muraille de Jacques Garnier (Hélas ce livre comporte beaucoup de coquille, de temps, de mot...)

25- La mal ne se maintient que par la violence de Gandhi suivi d'un discrours du Dalaï-Lama

26- BD joueur du grenier tome 1 de Frédéric Molas

27- BD joueur du grenier tome 2 de Frédéric Molas

28- La part de l'autre de E.E Schmitt

29- Les pissenlits de Yasunari Kawabata

30- C'était en mai un samedi de David Lelait-Helo

31- Diable rouge de Joe R. Lansdale

32- Calvin et Hobbes tome 20 de Bill Watterson

33- Calvin et Hobbes tome 18 de Bill Watterson

34- Zalbac brothers de Karel de la Renaudière

35- Quand Satan raconte la terre au Bon-Dieu de Mark Twain

36- Fontainbleau 1000 ans d'histoire de Jean-François Herbert

37- Je te vois reine des 4 parties du monde d'Alexandra Lapierre

38- Burqa de chair de Nelly Arcan

39- Un coeur insoumis de Sarah Dunant

40- Coupable d'avoir été violée de Meriem Ben Mohamed

41- Contes d'une grand-mère tibétaine de Yveline Feray

42- Le prince des brumes de Carlos Ruiz Zafon

43- Contes et légendes d'Asie : La goutte de miel  de Collectif

44- Contes polonais de Agnieszka Macias

45- Charlemagne de Jean Favier

46- Un gros livre d'enfer de Matt Groening

47- Les archives secrètes du Vatican de Luca Becchetti, Luca Carboni, Giovanni Castaldo et Marcel Chappin

48- Fugues polonaise de Beata de Robien

49- La dernière bagnarde de Bernadette Pécassou-Camebrac

50- Histoire du Mont Saint Michel de Patrick Sbalchiero

51- La Fanfarlo suivi de conseils aux jeunes littérateurs de Charles Baudelaire

52- Mémoires d'un vieux con de Roland Topor (Je ne connaissais pas l'auteur, -bien que j'ai découvert depuis peu qu'il a participé à la création de Téléchat-, mais j'ai voulu tenter. Et bien je ne regrette pas, c'était franchement bien ! Une écriture vivante, une histoire délirante, un personnage hors du commun, en bref et en quelques mots une grande plaisanterie. Un livre comme on n'en a jamais lu, et comme on n'est pas près de revoir sitôt. Je conseille !)

53- Journal de voyage tome 2.... d'Alexandra David-Néel

54- Inferno de Dan Brown

55- Calvin et Hobbes tome 17 de Bill Watterson

56- Le donjon de Naheulbeuk tome 12 de John Lang

57- Ainsi soit Olympe de Gouges de Benoîte Groult

58- L'arbre des possibles de Bernard werber

59- Ma république se meurt de Jeannette Bougrab

60- Névrospiral de Patrick Olivier Meyer

61 & 62 - J'ai fini mon livre de Shakespeare, il me restait 2 pièces Les joyeuses commères de Windsor et Le soir des rois

63- Secrets d'histoire tome 1 de Stéphane Bern

64- La petite marchande de souvenirs de François Lelord

65- Tu verras de Nicolas Fargue

66- A quoi pensent les chinois en regardant mona Lisa ? de Christiane Cayol & Wu Hongmiao

67- Andromaque de Racine

68- Confession d'un masque de Yukio Mishima

69- Bingo le posstit de A.R.R.R Roberts

70- La cithare nue de Shan Sa

71- Le cosmos et le lotus de Trinh Xuan Thuan

72- Quand la fleur se fane, où s'en va son parfum ? de Grazyna Perl

73- Le quatrième récit de mon gros livre sur la légende arthurienne Le livre de Caradoc

74- La Flander's Compagny tome 1 de Ruddy Pomarede

75- Le maître de thé de Inoué Yasushi

76- Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland

77- Mal-morts de Jean Marie Ligny (Oui vous ne revez pas c'est du jeunesse, c'est assez rare pour être souligné. ^^)

78- Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare (En fait c'est la première des trois pièces de théâtre du livre, et non la totalité du bouquin que j'ai lu.)

79- Le livre du thé de Okakura Kakuzô

80- Aragon un destin français de Pierre Juquin

81- Fleurs de tempête de Philippe Le Guillou

82- La dame en blanc de Wilkie Collins

 

Et normalement je n'en ai pas oublié !

nunu

- Raaah. Toi flûte !

Bon sinon j'espère que l'année 2014 sera aussi meilleure, mais comme je passe mon DAEU A en mai je vais devoir mettre un peu de côté mon passe temps favori pour étudier, bien que j'ai toute une liste à lire pour le français sur les thèmes de "l'amour", "la folie", et "la justice". (Shining, Les misérables, le Banquet, l'homme au sable, le double, la cantatrice chauve, les pensées, je vais même devoir relire des livres que j'ai lu il y a des années comme Une vie ou le Horla de Maupassant ou encore le dernier jour d'un condamné de Hugo, car je ne m'en souviens plus très bien.) 

Alors bien que pour "la folie" on m'a souvent dit de me prendre pour sujet d'étude (merci la famille ^^), j'avoue que ces sujets ne me rendent pas spécialement bavardes, du coup j'espère vraiment trouver l'inspiration pour le jour J avec ces derniers. Si d'ailleurs vous avez des idées sur le sujet je prends !

Bon sinon je dois vous présenter une nouvelle venue chez-moi, dans mon nouveau chez-moi...

Mes amis je vous présente, Gisèle !

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Oui vous ne rêvez pas c'est une bouillotte ! Qui s'était mis sur son 31.

Conscience pleure

Voilà donc braves gens, ma fidèle amie, Gisèle (nom super moche) qui ne me quitte plus. Cadeau de ma mère, qui s'est demandé en voyant sa fille tenir Gisèle dans les bras, si cette dernière était bien finie. Je le confirme, je ne le suis pas.

Cela étant ma mère non plus, puisqu'elle m'a envoyé une carte de félicitation en signant Mamie Couac (nom que les petits enfants lui donnent, enfin pas les deux dernières qui ont 2 mois et 1 mois et pas celle qui n'est pas encore née, forcément ^^). Mais, n'empêche qu'elle est taquine cette Gisèle, elle nous a donné notre premier fou rire. Comme mon grand frère attend une fille pour fin janvier, j'ai fait en sorte de faire croire, (en envoyant un message évasif), à ma tante et à mon père que Gisèle était la fille de mon frère. Alors si mon père n'a rien bité au délire, ma tante, elle, a mis les deux pieds dans le plat ! Et je vous raconte pas le fou rire quand je lui ai dit que c'était en fait la bouillotte. mdr

Bref, voyez comme Gisèle me promet des jours de bonheur, quand elle sera bien calée dans le dos ou le cou tout en lisant un bon bouquin.

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Dommage, ce n'était qu'un rêve... Ils ne me grefferont pas de cerveau, de toute façon il n' y en a pas en stock. ^^

Bon, en passant je vous souhaite à tous une bonne année 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, (désolée mon calendrier dieutesque s'est arrêté à cette date ^^) et de belles et bonnes lectures pour l'année et les années à venir.

Biz biz à tous !

Dieu.

(putain le jour où je meurs, il va m'en demander des comptes celui-là... XD)

5 janvier 2014

"Aliénor l'insoumise" de Isaure de Saint Pierre

"Aliénor l'insoumise" de Isaure de Saint Pierre

 

aliénor l'insoumise

 

Résumé :

Scandaleuse, séductrice, Aliénor était aussi une princesse érudite, qui, au XIIe siècle, a imposé la richesse de la culture occitane, elle est l’inspiratrice de l’amour courtois, sur deux royaumes. Une femme de tête qui a conservé le pouvoir pendant presque sept décennies. Reine de France à 15 ans, reine d’Angleterre à 18, Aliénor est une femme libre et intransigeante. Déçue par Louis VII, époux timide et maladroit, et par son royaume trop étriqué, elle fait annuler son mariage pour raison de consanguinité. C’est la première fois que le divorce est demandé, et obtenu, par une reine ! Après avoir ridiculisé Louis VII en affichant sa liaison avec son oncle Raymond de Poitiers, elle épouse Henri Plantagenêt, un jeune homme impétueux de dix ans son cadet, qu’elle fait roi d’Angleterre. Ce mariage renverse le rapport de force avec la France et inaugure la guerre de Cent ans. Lorsqu’elle découvre les infidélités d’Henri II, elle s’émancipe de sa tutelle et fomente une révolte contre lui. Jusqu’à la fin de ses jours, elle aidera ses fils (Richard Coeur de Lion et Jean Sans Terre) à asseoir leur pouvoir.

Mon avis :

Même si je n’ignore pas la pléthore de livre et roman sur Aliénor d’Aquitaine, j’avoue que c’est la première fois que je lis un livre sur cette dernière. Et pour une première je dois dire que je ne suis pas mécontente de cette lecture. Normal me direz-vous, puisque la vie d’Aliénor d’Aquitaine est un roman à elle toute seule ; mais quand même, ceci n’explique pas tout. En effet, qu’importe le sujet si la matière est absente. Et là autant dire que niveau matière, l’auteure a assuré !

Comme je l’ai dit je n’ai jamais lu de livre sur Aliénor (bien que j’ai un livre qui m’attend dans ma PAL) du coup en lisant ce roman j’ai cherché à me renseigner pour voir si ce que je lisais était pure fiction ou pas, et là je suis restée agréablement surprise de voir que finalement ce roman n’était pas qu’un simple roman, mais en quelque sorte une bio un peu romancée d’Aliénor. En effet, d’après ce que j’ai vu, rien dans la vie d’Aliénor d’Aquitaine, ou même dans celle des autres personnages, n’a été vraiment inventé. L’auteure a vraiment reproduit le plus fidèlement possible la vie de cette dame deux fois reine, mais aussi celle des autres protagonistes, et ça pour moi c’est véritablement le bon point de ce genre de bouquin, car c’est découvrir, disons dégrossir, l’Histoire d’une manière agréable, même si tout n’est pas dit dedans.

Alors certes Isaure de Saint Pierre, va parfois pendre parti pour une version plutôt qu’une autre, comme c’est le cas de la relation supposée entre Aliénor et son oncle Raymond lors de la deuxième croisade, ou encore pour la mort d’Arthur de Bretagne, mais comme les historiens eux-mêmes n’arrivent pas à se mettre d’accord on ne peut pas lui en tenir rigueur, fallait bien qu’elle choisisse !

 

Ensuite un autre point très agréable de ce bouquin, c’est l’ambiance. Personnellement, je me suis vraiment crue au moyen-âge en lisant ces pages. Isaure de Saint Pierre a vraiment su reproduire la cour chatoyante d’Aliénor dans ces châteaux traversés par les courants d’air, mais aussi cette époque politique, qui était faut bien le dire un peu belliqueuse. Toujours en train de se tirer dans les pattes ou de comploter pour un bout de terre, bien qu’elle soit faite d’alliance. Et d’ailleurs, comme j’ai pu le découvrir en lisant ces pages, Aliénor d’Aquitaine ne fera pas exception à la règle, puisqu’elle poussera ses fils à se révolter contre leur père le roi Henri II, ce qui lui vaudra au final 15 ans d’emprisonnement ordonné par ce dernier.

Alors il est vrai que vu comme ça Aliénor d’Aquitaine peut paraître un peu antipathique, et il est vrai qu’elle avait les dents longues, même très longues, mais je ne sais pas si ça vient de l’aura qu’elle dégage ou du fait que l’auteure s’est attardée à lui donner des sentiments, mais quoi qu’il en soit j’ai beaucoup apprécié Aliénor d’Aquitaine, elle avait un caractère et une tête froide à toute épreuve, et pour l’époque et pour une femme ben je trouve cela juste incroyable, car ça ne devait point être aisée. Et ce qui est doublement fou dans cette histoire, c’est que même l’âge venant, elle ne se laissera jamais démonter, à titre d’exemple la libération de Richard cœur de Lion, ou encore son parcours à travers les provinces « plantagênaises » afin de faire reconnaître Jean sans Terre roi d’Angleterre. Mais si vous voyez de qui je veux parler, de lui =>prince jean (désolée je devais la faire ! ^^)

 

Enfin comme le titre l’indique si bien, Aliénor était vraiment une insoumise, et pour cette grande dame et histoire je vous invite vivement à lire ce livre, qui reste bien documenté et se lit très facilement.

Je remercie en passant les éditions Albin Michel pour leur gentillesse et la patience de la gentille demoiselle (non ce n'était pas un monsieur comme je le croyez XD) car (je suis un peu chiante on peut le dire ^^).

 

nunujaune

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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