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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
27 juillet 2016

"Je voulais juste vivre" de Yeonmi Park

Je voulais juste vivre de Yeonmi Park

je voulais juste vivre park

Résumé :

Yeonmi a 13 ans, sa courte vie est déjà marquée par le désespoir. Elle n’a qu’une solution : fuir son pays, la Corée du Nord. Elle ne se doute pas que le chemin vers la liberté va l’entraîner en enfer…
 
Après des années de privations et de harcèlement, par une nuit glaciale, Yeonmi, 13 ans, et sa mère, réussissent à traverser le fleuve Yalu qui marque la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Elles laissent derrière elles leur pays natal et ses horreurs : la faim, la délation constante et surtout une répression impitoyable et le risque permanent d’être exécutées pour la moindre infraction. Mais leur joie n’est que de courte durée. Rien ne les a préparées à ce qui les attend entre les mains des passeurs. Après plusieurs années d’épreuves inhumaines et un périple à travers la Chine et la Mongolie, Yeonmi atteint finalement la Corée du Sud.
 
À 22 ans, Yeonmi est désormais une combattante : c’est l’une des plus influentes dissidentes nord-coréennes et une activiste reconnue des droits de l’homme.

« L’une des histoires les plus déchirantes, et des plus inspirantes, que j’ai jamais lues. On ne peut plus l’oublier » The Bookseller
 

Mon avis :

Il y a deux ans à peu près, j’avais déjà eu grâce à un roman réaliste La vie rêvée de Jun Do une première approche de ce qui se passait en Corée du Nord, pays fermé à l’extrême et dirigé par une famille horrible. Ce livre m’avait fait découvrir déjà beaucoup de chose en plus de venir affirmer ce que je savais déjà, mais aujourd’hui le livre de Yeonmi Park vient compléter ce sombre tableau. D’une part parce que Yeonmi Park va nous faire découvrir la véritable dimension psychologique que prend le régime dictatorial sur les coréens du nord à force de propagande, en plus de nous faire découvrir le mode de fonctionnement de la société, et d’autre part parce qu’elle va nous faire découvrir l’après Corée du Nord que l’auteure vivra avec sa famille suite à sa fuite de ce pays où il est interdit de se plaindre des magnifiques conditions de vie…

Ce livre raconte donc des histoires, c’est un témoignage qui parle de plusieurs vies, mais à l’inverse du témoignage nombriliste qui raconte juste pour raconter - genre de livre que l’on voit souvent -, ce bouquin cherche avant tout à dénoncer les crimes que la Corée du Nord fait subir à ses habitants mais aussi à dénoncer la position de la Chine sur les réfugiés Nord-Coréens, qui par manque de reconnaissance se trouvent être victimes du trafic humain et réduits à l’état de rien afin d’échapper au renvoi dans le paradis socialiste de Corée du Nord.

Dans ces pages, l’auteure, pour aborder ces différents sujets que sont ; l’exclusion, la misère, la maladie, la peur, la souffrance, l’injustice, la survie, la fatigue, la propagande, etc., part de son enfance, remonte à ses ascendants, raconte les trafics de son père pour faire vivre sa famille qui souffre comme tout le pays de la famine puis son arrestation et les conséquences que cela entraîne. (Et là on a une belle image de la Corée du Nord.)
Elle raconte encore son histoire de fille vendue, mais aussi sa nouvelle vie libre où l’adaptation fut difficile quand dans toute ta vie les autres ont tout choisi pour toi, quand tu n’as pas appris à penser par toi-même et quand en plus tu dois rattraper des années de retard d’éducation.

Bref. Vous vous en doutez, ce livre n’est pas facile à lire, il y a tellement de choses exécrables et tristes dedans. Tellement de combat. Mais quand même, à la fin quelle joie de la voir se battre et tenir tête à la famille Kim qui en fait une personne anormale et dangereuse dans sa propagande.
Cependant cette joie est en demi-teinte, en effet combien de personnes sont encore des esclaves en Chine ? En Corée du Nord ? Combien sont arrêtées arbitrairement pour une rumeur ? Pour avoir rêvées d’une vie meilleure ? Combien de jeunes prennent des risques pour vivre une jeunesse joyeuse ? Une jeunesse qui veut porter des jeans, regarder des films. Combien meurent dans des camps de rééducation ?...

Au final, ce livre n’est pas bouleversant, il est révoltant. Et même si je ne vois pas en quoi un livre ferait changer les choses, surtout quelque chose d'aussi grand et tenace, c’est malgré tout un livre que je conseille pour savoir. Et pour ma part et parmi tous les voeux que je souhaite faire, je souhaite qu'un jour la Chine et la Corée du Nord connaissent enfin la liberté. Oui, je souhaite en même temps que cette jeune fille, rejoignant ainsi le souhait de Tian'anmen, que ces dictatures tombent pour un régime meilleur.

Merci aux éditions Kero.

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26 juillet 2016

"Une nuit d'été" de Chris Adrian

Une nuit d'été de Chris Adrian

une nuit d'été

Résumé :

Libre transposition dans le San Francisco d'aujourd'hui du Songe d'une nuit d'été, le roman de Chris Adrian est un livre surprenant, où réalité et féerie se télescopent pour interroger la nature exacte de l'amour.

Henry, Will et Molly ne se connaissent pas mais ils ont quelque chose en commun. Tous trois viennent de perdre un être cher dans la mort ou la rupture. Un soir d'été, tandis qu'ils se rendent à une soirée, ils s'égarent dans Buena Vista Park sans savoir que ce lieu est devenu le refuge secret de Titania et Obéron, les souverains du royaume légendaire immortalisés dans la pièce de Shakespeare, inconsolables depuis la mort de leur fils... Ensemble, ils vont vivre une nuit à nulle autre pareille.

À l'image d'Obéron, doté du pouvoir de sonder le cœur humain, Chris Adrian explore la puissance et le mystère de l'amour, se jouant de la frontière entre mythe et réalité, grâce et gravité. Il réussit un roman drôle et émouvant, d'une inventivité rarement égalée.

Mon avis :

Une nuit d’été, promettait selon la quatrième couverture du rêve, du plaisir, du nouveau. Ben malgré un presque bon début, la lecture a été un échec. Certes il y a du renouveau dans l’idée, l’histoire d’Obéron et Titania était vraiment agréable à suivre tout en étant revisitée, mais pour le reste j’ai vite décroché. En effet les 3 autres personnages principaux étaient très agaçants à suivre. L’un à cause de son échec amoureux, l’autre à cause de son comportement lors de cette folle nuit surnaturelle et en plus sa vie n'était pas intéressante, et le dernier parce que rien d’intéressant.

En plus du manque d’intérêt à l’histoire autre chose qui m’a dérangée, et c’est comme toujours les scènes un peu trop crues qui parsèment les pages ici et là. Des scènes olé-olé qui ne servent à rien, à part rajouter des lignes.

Bref ! Je n’ai pas fini le livre car il était trop long et pas assez intéressant à mon goût, ce qui est dommage car l'histoire de Puck j'aurai aimé savoir comment elle se finissait et j'aurai aussi aimé savoir de quoi parlaient les deux ou trois passages que j'ai lu vers la fin en fermant ce livre et qui étaient pas mal. Mais sincèrement j’ai tellement galéré pour lire ce livre jusqu’à la moitié et même plus que je ne pouvais pas continuer.

En conclusion, c’est un livre qui avait de l’idée, une toute petite histoire sympa dans le lot d’histoire, mais comme beaucoup je n’ai pas aimé.

 

Merci quand même aux éditions Albin Michel.

22 juillet 2016

"Mon père, ce collabo" de Jean Buvens

Mon père, ce collabo de Jean Buvens

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Résumé:

Jean Buvens a 10 ans, en 1944, lorsqu’il comprend peu à peu le rôle de ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale : sa mère parcourt les rues de Bruxelles à la recherche de noms juifs sur les sonnettes, son père revient les soirs de rafles les bras remplis de jouets d’enfants.
Chauffeur pour la Gestapo, son père aidera les nazis en tant que dénonciateur mais, une fois leur pion devenu inutile, les Allemands n’hésiteront pas à les exiler, lui et sa famille, dans une cave en Allemagne.
Jean, petit garçon, observe les actions de ses parents, perplexe, en tentant tant bien que mal de discerner leurs actes corrects et ceux, honteux, bien plus nombreux.
Voici les effets collatéraux de la guerre sur un enfant et le développement de relation d’amour et de haine entre un enfant et ses parents devenus collaborateurs de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Jean Buvens, aujourd’hui, veut exprimer, en son nom, les plus profonds et sincères regrets pour l’irréparable commis par ses parents.

Mon avis :

Mon père ce collabo est un livre qui a l’avantage de raconter la guerre vue par les enfants et de montrer les conséquences que les choix parentaux peuvent laisser sur les poches.

Mais avant toute chose, ce livre va d’avantage mettre en avant une série d’anecdote en rapport avec la guerre, nous montrant ainsi comment les parents de cet homme (à l’époque un enfant), s’y prenaient pour dénicher les juifs, pourquoi ils ont probablement choisi ce camp - la vénalité n’était pas étrangère à cela -, et nous montrant comment s’est passé la fuite de ses parents collaborateurs et donc la sienne puisqu’il les a suivi, et cette dernière lors de la débâcle allemande n’étant pas sans danger entre les bombardements et le reste.

Outre la guerre l’auteur va nous raconter les bons et mauvais moments qui ont suivi la guerre, les bons avec son grand-père, quelques professeurs, etc., et les mauvais avec quelques professeurs (bonjour la prison en guise de collège) et ses parents et en particulier sa mère qui l’abandonna quasiment lors de leur fuite. Mais au-delà de la simple anecdote ces passages-là sont particulièrement intéressants pour comprendre le comportement un peu rebelle de l’auteur à l’adolescence, qui était probablement à la recherche d’un peu d’amour paternel et maternel ( ?) et de stabilité. Mais aussi comprendre l’homme actuel.
On notera aussi qu’encore aujourd’hui Jean Buvens a encore beaucoup de griefs contre ses parents décédés. On sent qu’il a du mal à pardonner leur comportement de collabo et parental.   

Bref!

Comme vous l’avez compris c’est un récit personnel émaillé de faits historiques, cela étant pour ces derniers je ne sais pas trop comment les prendre. En effet comme j’ai trouvé une erreur de date à la page 106, les bombes atomiques ont été lâchées sur Hiroshima et Nagasaki le 6 et 9 août 1945 et non en septembre 1945, je ne sais du coup pas trop si l’auteur a bien su retranscrire certaines choses qu’il aurait vu. Bon après c’est peut-être juste une erreur d’inattention mais cette erreur réduit un peu la confiance qu’on peut avoir sur le livre et ces faits.
Mais malgré ça c'était une bonne lecture qui fait découvrir la guerre autrement. A tenter si 39-45 vous intéresse.

Merci aux éditions Jourdan.

14 juillet 2016

"Escroqueries légendaires et autres histoires de la délinquance astucieuse" de Eric Yung

Escroqueries légendaires et autres histoires de la délinquance astucieuse de Eric Yung

Source: Externe

Résumé :

Les Nobels de l'escroquerie

1918. Le très officiel « escroc légendaire » des États-Unis, Romulus Brinkley, se vante d’avoir mis au point la greffe de testicules de bouc pour les Américains en mal de virilité et, a-t-on dit, pour le bonheur des dames. Ainsi, durant seize ans, ce faux docteur, assisté de vrais chirurgiens, a effectué plus de 5 000 greffes. Une imposture qui a rapporté tellement d’argent qu’elle a fait de lui l’un des hommes les plus riches d’Amérique. Mais ce genre d’arnaque est légion. Ainsi, en 1925, Victor Lustig, un Austro-Hongrois, monnaye à un ferrailleur de la région parisienne la tour Eiffel en pièces détachées. Cette escroquerie peu banale traverse l’Atlantique pour arriver aux oreilles du parrain de la mafia de l’époque, le célèbre Al Capone, qui, du coup, fera de Victor Lustig… son conseiller financier ! De son côté, Léonarda Da Silva, une voyante très connue au Brésil, réussit à vendre à des acheteurs de rêve des appartements… au paradis.

La liste est longue et ce livre recèle tout un florilège d’astuces frauduleuses qui ont, en leur temps, défrayé la chronique publique et judiciaire. Éric Yung en a sélectionné parmi les plus insolites et les plus drôles. Savoureux !

Mon avis :

Escroqueries légendaires est un livre qui se lit avec plaisir. On va de découverte en surprise, de surprise en admiration.

Comme l’indique son titre et son résumé il parle des arnaques légendaires qui ont parfois rapporté gros aux Arsène Lupin audacieux, je ne vais donc pas m’étendre dessus. Toutefois, je dois vous parler de ce sentiment d’admiration que j’ai parfois ressenti en lisant ces pages. En effet malgré leur forfait et ma personnalité honnête, je n’ai pas pu m’empêcher d’admirer ces génies de l’escroquerie qui pour mettre un peu de piment dans leur vie ou rajouter du beurre aux épinards, ont trouvé des trésors d’astuce, de mensonge, de magouille, d’idée, d’audace, sans en être en plus particulièrement inquiété par les créanciers ou la justice. Certes, pas à tous les coups, mais même en cas de poursuite faut savoir que les créanciers peu glorieux de s’être fait avoir n’en feront pas un grand tapage et chercheront à cacher leur mauvaise histoire.

Dans ce monceau d’histoire il y a donc différentes histoires à différentes époques, mais même si toutes m’ont plu je dois avouer que certaines m’ont davantage satisfaites soit de par la personnalité des escrocs et leur génie, soit de par leur histoire et le culot des canailles. Et là, deux histoires se sont particulièrement démarquées, celle de Monsieur Victor qui même en prison a quand même arnaqué Al Capone (visiblement tout allait bien dans sa vie, il ne voulait pas vivre vieux), et L’étonnante affaire Humbert qui est étonnante de par la grosseur des mensonges qui ont pourtant fonctionné, et ont permis à cette famille de récolter plusieurs centaines de milliers de francs de l’époque même si au final ils ont fini ruiné ; et ce qui est plus incroyable dans cette histoire, c’est que ça a touché des artistes célèbres, des hommes d’affaires ou encore la Banque de France ! (Et en passant cette histoire n’est pas la seule à avoir touché des institutions étatiques.)
En fait, ces arnaques à grande échelle sont celles qui d’une manière générale m’ont le plus plu, car dans ces affaires on retrouve le culot, le sang-froid et le génie de personnes surdouées et sûres d’elles, qui sont magnifiques même dans le crime (je vous jure que ce n’est pas une déclaration d’amour). Surtout si on compare aux autres histoires à petite échelle qui sont justes de la magouille sans réel génie pour moi et sans trop d’ambition, là-dedans je pourrai citer Les passagers fantômes, La bande des cinq, etc.

Bon, là j’ai l’air de faire l'apologie de l'arnaque juste pour le plaisir de la lecture, mais je vous rassure je trouve cela pas bien et il ne faut pas faire ça, mais honnêtement pour certaines histoires j’ai eu autant de plaisir à les lire que l’auteur a eu à les écrire. Franchement même si ce n’est pas beau, c’était superbe à lire car ça laisse admiratif, perso je ne pourrais pas en faire autant.

 

Je remercie les éditions Cherche Midi.

12 juillet 2016

Lettre du Père Noël.

Lettre du Père Noël. (Abandon Animaux)

 

" Mon très cher maître

Ce jour là tu t'étais levé de bonne heure et tu faisais tes bagages. Tout d'un coup tu as pris ma laisse...

Qu'est ce que j'étais content d'aller en promenade avec toi avant de partir en vacances.

Et hop-là me voilà assis à côté du chauffeur, ma place préférée...

Au bout d'un moment la voiture s'est arrêtée sur le bas côté de la route, la portière s'est ouverte et tu as lancé un bâton... Attrape ! ... Que tu as dit...

Alors j'ai couru, couru, couru, je l'ai attrapé et quand je me suis retourné... T'étais plus là... Je t'ai cherché partout, mais en vain...

De jour en jour je dépérissais... Un homme s'est approché de moi avec une longue laisse... Il me l'a passé autour du cou... je l'ai suivi... il m'a fait entrer dans une cage et a refermé la porte... Je t'ai attendu... tu n'es jamais venu.

Un jour la porte s'est ouverte, j'ai frétillé, non ce n'était pas ton odeur... c'était l'odeur l'homme à la longue laisse.

Il m'a emmené dans une pièce qui sentait la mort... ma dernière heure était venue.

Cher Père Noël, si un jour tu croises mon maître, dis lui que malgré tout le mal qu'il m'a fait, c'est son visage que je voyais défiler devant mes yeux jusqu'à mon dernier souffle et que si je pouvais revenir sur terre c'est vers lui que je courrai..."

 

( J'ai trouvé ce mot du Père Noël sur ma voiture et j'ai trouvé ceci vraiment magnifique. J'en n'ai même pleurer tellement que c'était beau.^^ Alors du coup je vous le fais partager. Par contre c'est un chien qui s'exprime, mais c'est valable pour les chiens comme pour les chats, comme pour tous les animaux abandonnés.)

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4 juillet 2016

Bilan mai-juin 2016 de l'an 2016.

Bilan mai-juin 2016 de l'an 2016

 

Club_joyeux_loufoques_2

 

Oui je suis revenue mes joyeux loufoques adorés !

nuageconcon5

Ne commence pas à me faire chier, parce que tu vas te reprendre un autre coup de pelle.

nuage 2

 

Ta science je l'emmerde, comme toi elle n'est que bêtise et mauvaise avec moi.

nuage jaune concon

 

Tu veux d'autres vacances en Martinique, comme celle que je t'ai offerte l'année dernière ?!

 

nuage boude

SAYONARA CHERIE.
Bon débarras...

 

Enfin tranquille, donc comme le dit si bien le titre c'est l'heure du bilan de ces deux derniers mois à moi.

Livres lus :

Ca, puis ça, puis encore ça et ça !

Et j'ai acheté. Rien du tout

Voilà c'est fini bonne lecture à tous et bonnes vavances !

Ciao :)

 

 

Bon plus sérieusement j'ai lu :

1- Duchesse Rebelles tome 1 de Anne-Marie Desplat-Duc

2- La curieuse et amusante histoire de l'automobile de Christian Vignol

3- Temps glaciaires de Fred Vargas

4- Reine de Palmyre de A.B. Daniel

5- Le cantique des oiseaux de Attar

6- Ma vie en suspens de Susannah Cahalan

7- Le monde secret de Sombreterre tome 1 de Cassandra O'Donnell

8- Charme, s'égarer et mourir de Christine Orban

9- Le petit bonhomme de pain d'épice de Anne Royer (Livre pour enfant)

10- Gengis Khan tome 2 de José Frèches

11- Le donjon de Naheulbeuk tome 18 de J. Lang (BD)

12- Gai Luron de Gotlib (BD - Une relecture d'il y a longtemps)

13- Le nez de Dorothée de Cabu (BD)

14- Harry Potter tome 1 de JK Rowling (Relecture car je n'avais que ça sous la main)

15- La bête du Gévaudan et autres histoires vraies de Jean-Claude Bourret

 

Et j'en ai acheté très peu, dont un qui est un cadeau :

Voici en photo les achats et comme vous le voyez tous sont lus sauf un donc tout est bien.

S7302020

S7302021

 

Bon c'est vrai il n'y a pas les SP et partenariats visibles sur ma page FB mais c'est pas grave parce que voilà. Bref ! On ne va pas s'éterniser plus longtemps sinon ça va devenir gênant. ^^

Cette fois-ci c'est la fin du bilan pour du bon, deux mois finalement pas mal et pour finir "Vive les vacances, vive l'insouciance, les jours d'affluence sur les routes de France..." (Pour ceux qui en ont c'est-à-dire pas moi. loooooooooool).

Biz les gens et bonne lecture.

2 juillet 2016

"Duchesses rebelles tome 1 : L'intrépide cousine du roi" de A.M. Desplat-Duc

Duchesses rebelles tome 1 : L'intrépide cousine du roi de Anne-Marie Desplat-Duc

Source: Externe

Résumé :

La duchesse de Montpensier raconte ses souvenirs de l'époque de la Fronde, partagés entre aventures intimes et tribulations politiques.

Mon avis :

Anne-Marie d’Orléans fut une femme exceptionnelle, d’une part de par son immense fortune, mais aussi de par son action sous la Fronde où elle s’opposa à son cousin Louis 14 afin de faire tomber Mazarin.
C’est donc ce destin singulier qu’Anne-Marie Desplat-Duc nous propose de découvrir. Ce destin de femme, d’une femme qui a osé se révolter contre le pouvoir royal, contre son cousin le roi Louis 14 et contre son parrain Mazarin et même contre l’autorité paternel.

Ce livre ne raconte cependant pas que les hauts faits de cette Grande Mademoiselle, même très peu en fait. En effet l’auteure va avant tout mettre en avant le côté sentimental du personnage, c’est-à-dire toutes les déceptions, les contrariétés qui feront suite aux échecs des divers projets matrimoniaux (et y en a eu une pelle !), mais aussi dues aux piques venant de la cour et de la famille. Mais cela n’est pas tout, on va aussi percevoir à travers ses mémoires le caractère de ce personnage, et on va notamment découvrir qu’elle a une haute opinion d’elle-même - mais vu son rang ce n’est probablement pas anormal - et aussi un caractère assez marqué. Effectivement, comme l'auteure va nous le montrer, cette jeune fille n’est pas pliable à volonté même si elle est sensible, et la reine  mère Anne d'Autriche et quelques autres vont en faire un peu les frais. Certes c’est un roman jeunesse, mais je pense que cela est parfaitement crédible vu le personnage, maintenant pour vraiment savoir faudrait que je lise ses mémoires mais je ne vous cache pas que ce n'est pas d'actualité.

Enfin pour finir, le deuxième et dernier point intéressant de ce livre est le côté historique. Alors comme je le disais l'auteure ne s'est pas particulièrement étalée sur l'action politique de cette intrépide Grande Mademoiselle lors de la Fronde ; cela étant tout le long l'Histoire va nous accompagner, soit par les révoltes parisiennes, nobiliaires, parlementaires, ou soit par les arrestations, les quelques fuites, les faits d'armes et aussi fatalement par les conséquences de la Fronde sur les frondeurs qui verra notre héroïne s'exiler et voir ainsi sa réputation ruiner.
En fait, après lecture de ce livre et vu que la politique est très présente, j'ai plus l'impression que l'auteure voulait aborder la Fronde et la politique de l'époque plutôt que les personnages féminins. Bien sûr elle parle de la vie privée de cette jeune fille, mais j'ai finalement trouvé cela assez secondaire par rapport à la Fronde qui tient une grande place, bon après c'est l'époque qui voulait ça mais c'est un fait le portrait a parfois été un peu éclipsé pour l'Histoire. Personnellement ça ne me gêne pas, mais est-ce que des ados vont en dire autant ?

En tout cas j'ai vraiment apprécié ce roman parce qu'il met en avant des femmes et leur donne une place dans l'Histoire, de plus la couverture et l'objet livre sont justes magnifiques ! Je ne suis pas fan du rose en temps normal mais je trouve ce livre quand même très beau. Bref ! Pour cet été, c'est un livre à tenter au près des ados et moi j'ai hâte de voir la suite.

Merci aux éditions Flammarion Jeunesse.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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