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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
31 janvier 2017

"Béziers 1209" de Jean d'Aillon

Les aventures de Guilhem d'Ussel chevalier troubadour : Béziers 1209 de Jean d'Aillon

S7302166

 Résumé :

1208 : Après avoir perdu son épouse Sanceline, Guilhem d'Ussel est devenu prévôt de l'Hôtel de Philippe Auguste. Le roi le charge de découvrir les meurtriers d'une prostituée égorgée dans l'église Saint-Gervais. Sur leurs traces, Guilhem tombera dans un infâme traquenard.

Qui tente ainsi de l'éloigner de Philippe Auguste alors que le Saint-Père Innocent III exerce une pression de plus en plus forte sur le royaume
de France afin que ses barons se rassemblent dans une croisade contre les hérétiques albigeois ?

Un an plus tard, emprisonné, affaibli, Guilhem parviendra-t-il à identifier ses ennemis et à préserver Lamaguère. Enfermé dans Béziers assiégé par les croisés, peut-il encore sauver Amicie de Villemur ?

Mon avis :

Pour une première approche ce n’est pas vraiment une réussite. Je ressors de cette lecture très mitigé et j’avoue que j’ai bâclé la fin. En effet j’ai trouvé des passages très intéressants, en fait le livre entier était sûrement intéressant, mais y avait beaucoup trop de personnage ! Je me suis noyée dedans et ceci malgré le récapitulatif de ces derniers au début du livre. Du coup forcément je suis quasiment passée à côté du livre. J’ai bien compris qu’il y avait une histoire de croisade contre les cathares et que le meurtre d’une fille de rien sur lequel Guilhem d’Ussel enquête été liée à cette croisade, mais je me suis perdue quand même, même en comprenant l'histoire... Je n'ai rien pu faire, j'ai regardé le livre s'éloigner au loin sur le rivage de l'incompréhension.

Dommage, car sincèrement l’auteur sait raconter l’histoire, nous plonger dans l’époque, faire ressortir l’ambiance tendue quand il y a des évènements, faire partager les états d’âme de ses personnages... bref, il sait représenter un tas de chose mais tout cela n’a pas suffi pour faire face à la vague de personnage. C’était trop complexe à suivre, en tout cas pour moi.
D’ailleurs il est possible que ça vienne juste de moi ce problème, car peut-être que je n’étais pas forcément dans la bonne période pour lire ce bouquin - j’étais en plein dans mes partiels d’histoire -, mais quoi qu’il en soit ça n’a pas marché et j’espère que ça marchera avec les autres livres de Jean d’Aillon qui sont dans ma PAL. Parce que oui j’en ai d’autres ^^

Cela étant c’est un livre que je peux conseiller sans problème car si on est un peu attentif à tous les personnages et qu’on élimine les moins importants (ce que je n’ai pas fait) c’est un livre qui se lit très bien et qui promet beaucoup d’évènement, de plaisir mais aussi un excellent bon dans le temps avec le décor et la mentalité ; et tout ça avec, certes de l'imagination, mais aussi une touche d'érudition pas désagréable du tout.
D'ailleurs une chose que le livre a bien mis en avant c'est le rapport entre l'église, l'état royal, les comtes... L'auteur met bien en avant les tensions et les pressions que ces pouvoirs exerçaient les uns sur les autres via ici surtout la fameuse croisade. Bien sûr elle ne s'explique pas juste à cause de l'église, ni à cause des ambitions personnelles que l'on retrouvent dans le livre, il y avait aussi des raisons politiques (pas spécialement présente dans le livre mais ce n'est pas plus mal), mais quoi qu'il en soit par cette histoire l'auteur éclaire tous ces rapports entre souverains, avec les féodaux... en plus d'aborder la question hérétique cathare. Ce qui fait qu'au final c'est un bon tableau d'époque.

Bref. Même si je n'ai pas spécialement accroché je conseille néanmoins ce livre car il est intéressant et je pense vraiment qu'il se lit très bien si on est bien dedans. Et je confirmerai cela ou pas à ma prochaine lecture de cet auteur. ;)

Merci aux éditions Flammarion.

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25 janvier 2017

"Lulo" de Hugo Poliart

Lulo de Hugo Poliart

S7302164

Résumé :

Je m'appelle Sandra, j'ai vingt-huit ans. Ce que j'aime dans la vie, c'est baiser et tuer. Baiser, je le fais gratuitement, c'est ma passion.
Tuer, c'est mon métier, je suis payée pour ça.

Je m'appelle Marc. J ai trente-sept ans. Je suis inspecteur à la brigade criminelle et je crois bien qu'on vient de me confier l'affaire qui va changer ma vie.

Le « lulo » est un fruit colombien de couleur orange, lumineux quand il est mûr. On l'apprécie pour son jus verdâtre, souvent dilué dans de l'eau, avec un peu de sucre ou de miel pour en atténuer l'acidité.

Mon avis :

Il arrive ! Il est là ! Je sais que vous ne l’attendiez pas et pourtant il est là. C’est ce qu’on appelle une rentrée réussite.
Réussite comme ce livre. Pas un coup de cœur mais quand même une réussite. Je ne sais si l’histoire est originale, si c’est du déjà fait, mais personnellement j’ai adoré l’intrigue, le personnage principal très tigresse, l’écriture, l’ambiance. Vraiment c’était une bonne lecture.

Pour faire un rapide résumé, ça parle d’une fille Sandra qui travaille pour un gars très riche qui possède plusieurs entreprises de média, culturelle… dans le monde. Ce dernier, un jour va en avoir marre de recevoir des manuscrits pourris, du coup il a l’idée de proposer à cette fille de tuer ces mauvais auteurs afin de protéger le monde des livres de leur bouse littéraire. Forcément, ces histoires de meurtre vont finir un jour par attirer des ennuis aux protagonistes.
Vous vous en doutez le livre va donc tourner autour de cette enquête, ces meurtres, en bref rien de bien exceptionnel. Pourtant il va surprendre ! En tout cas il m’a surpris même si certaines choses étaient prévisibles.
La surprise, a tout d’abord commencé par l’histoire entre le flic et Sandra et par son issu, je ne m’attendais pas à cela du tout. Ensuite ça a continué à cause du personnage de Sandra, qui est très intéressante à suivre -c’est une fille qui ne manque pas d’audace- mais aussi très intéressante à lire. En effet, l’auteur lui donne des pensées mentales extrêmement mordantes mais qui sont vraiment excellentes à lire. C’était magnifique tant de « délicatesse » dans le langage. ^^

L’autre atout de ce livre c’est aussi son dynamisme. Y a pas un seul temps mort vu que l’auteur a coupé en deux parties son roman ; une pour Sandra, l’autre pour Marc (le flic). Cet approche qui permet d’aborder les personnages de manière plus intime, de comprendre petit à petit ce qui les lie, fait que finalement on ne s’ennuie pas car Hugo Poliart ne s’attarde pas que sur un personnage et n’en fait pas parler qu’un. Ce qui varie l’action, l’approche, les scènes, les pensées, etc.

Dernière petite chose avant de finir je voudrais préciser que derrière ses apparences « polardesque » ce livre va parfois avoir quelques profondeurs dans ses lignes, comme par exemple sur le plagiat ou encore sur la littérature. Dans un tel livre cela peut surprendre mais pourtant ça n’était pas mal placé. Au contraire ça étoffé les personnages et donnait un peu plus de cachet au livre.

Bref ! C’était une lecture où je ne partais pas spécialement convaincue et pourtant elle m’a vaincue. J’ai passé un excellent moment de lecture quoi que trop rapide.

Merci aux éditions Jourdan.

19 janvier 2017

"Henri IV, un roi français" de Max Gallo

Henri IV, un roi français de Max Gallo

Source: Externe

Résumé :

 Il est le roi de France et de Navarre qui a voulu dépasser les clivages et faire vivre ensemble catholiques et protestants. Et il en est mort.

Le vendredi 14 mai 1610, Jean-François Ravaillac, catholique exalté originaire d’Angoulême, poignarde le souverain dans son carrosse, rue de la Ferronnerie. Il voulait en finir avec « cet hérétique paillard, parjure et renégat » dont la conversion n’était que façade.

 Dans un texte haletant, Max Gallo dresse le portrait d’Henri IV, ce béarnais vigoureux, grand amateur de chasse, imbattable au jeu de paume, fou de femmes, et qui n’aura de cesse de consolider l’État, d’administrer une saine justice et d’éviter que la France sombre dans la guerre civile.

 Pour les ligues catholiques, Henri IV sera, jusqu’au bout, un « voleur d’âmes ». Mais l'histoire retiendra de ce grand roi qu’il était celui de tous les français, apôtre infatigable de la tolérance et de la concorde.

Mon avis:

Cette fois-ci c'est au tour du roi concorde Henri IV à qui Max Gallo dédie ce livre. Portait simple, sans fioriture, peut-être un peu plat, ce livre est une bonne approche à celui qui ne connaît pas ce roi car pour les autres rien de vraiment neuf.
Je dis "vraiment", car en ce qui concerne le portrait psychologique j'avoue que c'était assez nouveau pour moi vu que je n'envisage jamais entièrement un roi sous le jour psychologique. Bien que certaines choses soient assez évidentes comme par exemple les ravages psychologiques suite à la Saint Barthélemy qui conduiront la politique de ce roi à une tentative de paix, d'autres plus intimes m'effleuraient pas spécialement. D'ailleurs je ne sais pas trop quelle importance leur accorder.

Au delà-de tout cela je n'ai pas grand chose à dire sur ce bon roi Henri IV, on retrouve ici son amour des femmes, son humanité, sa politique. En revanche sur l'homme aux racines béarnaises là je serais plus bavarde. En effet, si le roi ne m'était pas inconnu, je suis plutôt contente de cette lecture car j'ai appris beaucoup sur son enfance. De son premier "baptême" un peu particulier à son enfance à la cour de France, en passant par l'éducation de sa mère intransigeante sur son éducation calviniste, je suis allée de découverte en découverte. Et ce que j'ai découvert m'a rendu ce roi très sympathique ; ce n'est pas l'enfance dorée, sans contact avec le peuple de son petit fils Louis XIV ! Non Henri IV venait presque du peuple ! En tout cas pour moi.

Mais l'auteur ne reste pas que autour de Henri IV, en effet aborder ce roi c'est forcément aborder la vie de son assassin Ravaillac. C'est ce que fait rapidement Max Gallo en nous faisant découvrir sa vie un peu incertaine (un jour à Angoulême un autre à Paris), mendiante, sans attache réelle et le portrait troublé d'un illuminé qui sera rejeté plus d'une fois par divers ordres religieux. Je précise que l'auteur n'ira pas plus loin que ce qui est admis, ici point de complot où Ravaillac serait un jouet. Là Ravaillac a agi seul au nom de Dieu et les raisons sont rappelées dans ces pages.

Dernier atout de ce livre, les photos de tableaux, de gravures, qui accompagnent ce livre en son milieu. Permettant de mettre un visage sur une personne ou de visualiser une scène et étant accompagner de petite légende, ces images complètent à merveille cet ouvrage.

En conclusion, c'était une lecture rapide, pas forcément palpitante (souvent avec Max Gallo) mais toujours très intéressante qui permet la découverte et le rafraîchissement de la mémoire. Bref, un bon livre pas abêtissant pour deux sous.

Merci à XO éditions.

 

18 janvier 2017

Le bilan des derniers mois de 2016

Le bilan des derniers mois de 2016

 

Et pour commencer une bonne nouvelle :

 

croix

 

Alors niveau lecture pas grand chose à cause des cours et révisions mais quand même un peu :

1- Les neufs premières vies de Pandora de Renaud Santa Maria

2- Le journal de Mary de Alexandra Echkenazi

3- Le tome 5 du Donjon de Naheulbeuk (roman) de John Lang

4- Comme un enfant perdu de Renaud

5- Le Donjon de Naheulbeuk tome 19 (BD) de John Long

6- Le mystère du livre disparu : tome 1 de Stefano Turconi

7- Les plus belles histoires du Père Castor de Collectif (enfant)

8- Les 7 et 1 erreurs de l'art de Marie Fred-Dupré (enfant)

9- SPQR : histoire de l'ancienne Rome de Mary Beard

10- L'homme qui voyait à travers les visages de E.E. Schmitt

11- Comme une feuille de thé à Shikoku de Marie-Edith Laval

12- Les plus terribles affaires de sorcellerie de Louise-Marie Libert

(Je ne pense pas en avoir oublié mais ce n'est pas impossible.)

Niveau achat, quelques livres pour les cours (mais certains ont été pris pour le plaisir) plus quelques livres, voyez donc :

J'ai oublié de prendre en photo le tome 19 du Donjon de Nahelubeuk (BD)

 

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Et un cadeau de ma madre :)

 

S7302156

 

Voili voilou les gens.

Bonne fin de janvier :D

4 janvier 2017

"Les 9 premières vies de Pandora" de Renaud Santa Maria

Les 9 premières vies de Pandora de Renaud Santa Maria

Source: Externe

Résumé :

Il faut vous enivrer sans cesse... De vin de poésie ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous !

Qui est Pandora ? Au fil de ces dix histoires, elle est la féminité, le compagnon fidèle des errances nocturnes, l'Humanité, l'indomptable amoureuse, la personnification d'un joyeux memento mori, celle qui réconcilie les frères ennemis dans les tranchées... Aux multiples facettes mais bien une seule et même chatte, Pandora est le fil conducteur et surtout, le lien à la vie. Tout l'inverse du chat noir d'Edgar Allan Poe...
Du Paris occupé d'Augustin et de Clara dans Le Coeur en berne– qui reste à ce jour la plus célèbre nouvelle de l'auteur – en passant par la figure du kamikaze japonais qui trouve un étrange écho dans notre époque, jusqu'au New York de Basquiat, Renaud Santa Maria nous livre le large spectre de son univers, entre espérances et quête d'absolu. Tiraillé par ce qui semble inéluctable à tous, l'auteur cherche, au travers de ce qu'il nomme « les néants en vacations », ce qui peut encore faire tenir debout les hommes blessés par la lucidité qu'ils ont de leur destinée. Le rêve, la beauté, l'art, l'amour, l'ivresse, la poésie, les idéaux, l'humour... Dieu ?

Mon avis :

Je dois avouer que je ne m'attendais pas à cela. Je croyais avoir un livre qui parlerait du rôle des hommes dans la vie d'une chatte,or ce fut l'inverse qui se produisît, le rôle d'une chatte dans la vie des hommes. Déçu ? Oui, sûrement un peu, surtout que Pandora apparaît plus dans ces pages en courant d'air, en figurante, plutôt qu'en actrice de premier rôle. Quel rôle trop petit pour une chatte au prénom si éloquent, si mystérieux, si mythique !

Cela étant, le livre ne fut pas mauvais pour autant. Bien qu'inégale en histoire, certaines nouvelles furent très agréables à lire. Riche en sentiment, en incompréhension mais aussi en poésie certains textes furent du pur bonheur à lire ; au point que Pandora passa au second plan dans mon esprit -et je vous garantis qu'il en fallait car c'était constamment le personnage que j'attendais.
Mais quand vous lirez Trompe-la-mort ou encore Le coeur en berne, vous comprendrez pourquoi Pandora s'éclipsa un instant de mon esprit.
Ces deux nouvelles furent des histoires merveilleuses, terribles certes, mais tellement magnifiques, que j'en ai même eu quelques larmes. Enfin surtout dans Trompe-la-mort où la poésie côtoie l'horreur et où d'ailleurs Pandora a le rôle de la poésie et l'innocence même.
Bon les autres ne sont pas mauvaises, elles se lisent sans problèmes et sont agréables, mais elles ne m'ont pas touchées autant que les deux cités précédemment. De toute manière ça aurait été impossible, avec Trompe-la-mort et Le coeur en berne l'auteur est allé trop haut, trop loin.

Bref. Je me rends compte que je vous parle assez mal de ce livre, mais si vous aimez les chats, que vous n'avez rien contre les nouvelles et la poésie, et qu'une héroïne furtive ne vous dérange pas, allez-y tentez ce livre. Je ne vous garantis pas un coup de coeur mais quand même une belle découverte.

Merci aux éditions Belfond.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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