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Flûte de Paon / Livre-sse livresque

12 décembre 2016

"Comme un enfant perdu" de Renaud

Comme un enfant perdu de Renaud

Source: Externe

Résumé :

Je parcourais les rues,
Ma guitare sur le dos,
Comme un enfant perdu,
Je traînais des sanglots.
Ma vie n’avait pas de sens,
Et l’amour fuyait mes pas.
Je n’ai jamais eu de chance,
Je n’en aurai jamais, je crois.
Renaud, Lucile, 1969

Quand vous m’offriez des fleurs et que je vous grognais quelques mots inaudibles – d’aller vous faire voir, que plus jamais je ne chanterai, embrumé dans les vapeurs de l’alcool, je vous ai rendus malheureux, comme j’ai rendu malheureux tous les miens. Je le sais, je l’ai lu dans les milliers de lettres que vous m’avez adressées. Eh bien, dans les mois qui viennent, je vais m’efforcer de vous rendre le sourire. Et qui sait ? Peut-être même allons-nous pleurer ensemble du bonheur de nous retrouver vivants, et sous le même ciel. Toujours debout.

Renaud,
L’Isle-sur-la-Sorgue, 11 mai 2016

Ce livre est un événement.
Après le grand retour de Renaud et le succès triomphal de son nouvel album Toujours debout, le chanteur publie son autobiographie. Dans son livre, Renaud raconte ses amours, ses tourments, sa révolte face aux injustices du monde. Un livre, dit-il, qui permet de comprendre. Sa vie. La vie. Et qui nous bouleverse à chaque page.

 

Mon avis :

Ce livre qui parle de Renaud et écrit par Renaud lui-même sort par son contenu de tout ce que j’ai pu lire sur cet artiste. Ecrire par d’autre où par son frère, jamais je n’avais eu l’occasion de pénétrer si profondément dans l’intimité de cet artiste ; et si avec le temps mon intérêt pour celui-ci s’est émoussé (j’ai décroché peu après Boucan d’enfer et le concert qui allait avec. J’avais gardé un meilleur souvenir de la tournée « Une guitare, un piano et Renaud » où il avait encore toute sa voix), en même temps que ma curiosité pour ce genre de livre, il n’en demeure pas moins que j’ai passé un agréable moment de lecture à découvrir un homme derrière l’artiste. Un homme timide, discret, perdu, survivant (le mot est peut-être un peu fort), anxieux, paranoïaque que finalement on connaît à peine.

Ce livre suit le parcours des milliers de biographie. D’une écriture simple, il va nous raconter sa jeunesse Porte d’Orléans, ses études, mai 68, ses rapports avec ses parents, ses premiers pas sur scène, sa carrière, sa vie de famille, bref ! rien de bien exceptionnel avec ce genre littéraire. Pourtant, plus qu’une succession d’évènements, d’époque, de disque, l’auteur va s’épancher plus particulièrement sur ses peines et ses joies secrètes. Il en ressortira de très beaux moments, mais aussi de la nostalgie, des regrets – notamment vis-à-vis de son père – et la douleur d’avoir « fait le mal » à ses proches sans le vouloir. Mais en fait plus que la peine d’avoir blessé ses proches, il supporte très mal le mal des membres de sa famille, enfin l’idée du mal qu’il en a. En effet, ce livre est lourd en culpabilité et on remarquera que ça l’a énormément miné. On retrouvera d’ailleurs le poids de cette culpabilité dans ses textes, comme autant de pardons qui résonnent, mais aussi dans certains de ses gestes et engagements peu ou prou connus.

En plus d’un parcours déjà riche en évènements et rencontres, sans tabou il racontera bien sûr sa descente aux enfers après un voyage à Cuba. Devenu une véritable loque humaine, il va partager tout de ses mauvais passages avec ses lecteurs en s’excusant au passage pour ceux qui lui restaient fidèles, en s'excusant de son comportement et de ses mauvais mots.
Ce passage est, je l’avoue, celui que j’ai le moins apprécié, d’une part parce que je le trouve trop secret et ça met un peu mal à l’aise, et d’autre part parce que je trouve que c’est un peu beaucoup pitoyable de se mettre si minable pour des histoires d’amour, - même si l’élément déclencheur est une crise de paranoïa. A mes yeux il existe tellement pire que la fin d’une histoire d’amour que ça me paraît franchement crétin. (Mais comme je suis un congélateur on dira que ça vient de moi.)

Bref. Même si aujourd’hui je me suis éloignée de ce chanteur et de ce genre littéraire qu’est la biographie, j’ai malgré tout passé un très bon moment avec ce livre. Sincère, nostalgique, riche en découverte, parfois un peu trop indiscret, mais où on découvre en quelques heures le portrait d’un éternel enfant. Un livre à offrir où à s'offrir.

Merci à XO éditions.

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8 décembre 2016

Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière.

Les plus terribles affaires de sorcellerie de Louise-Marie Libert

Source: Externe

Résumé :

Dans l’imagination populaire, la grande vague hystérique de sorcellerie, de sabbats et de procès terrifiants de cruauté, avec leurs interrogatoires sadiques et l’horrible issue du bucher, est indissociable de l’image d’un Moyen Âge obscurantiste.

Or, la majorité des hallucinants procès de sorcellerie se déroulèrent du XVe à la fin du XVIIIe siècle et servirent à focaliser, sur des boucs émissaires, la colère d’une population mise à mal par les famines et les guerres interminables.

Le dégoût et la peur qu’inspirent les maléfices – potions répugnantes, meurtres rituels d’enfants,… – au peuple justifient des exorcismes obscènes et des procès accompagnés de tortures effroyables. Cependant, derrière ce tableau effarant de la sorcellerie « ordinaire », se dessine une autre réalité, celle des faux procès de sorcellerie qui sont en fait des règlements de comptes politiques déguisés, bien plus nombreux qu’on le pense. Cet autre visage de l’usage d’accusation de sorcellerie recèle bien des surprises et révèle de curieux mystères…

Mon avis :

Les plus terribles affaires de sorcellerie parle de l’histoire de la sorcellerie à travers le Moyen-âge et l’Ancien régime.
Découpant le livre en différente partie, l’auteure va aborder les divers aspects que ce sujet soulève. Après une courte et triste présentation des livres et des auteurs qui ont guidé l’Inquisition dans ses jugements et ses pratiques ; Louise-Marie Libert va ensuite aborder quelques grandes, ou moins grandes, affaires de sorcellerie qui ont marqué l’histoire comme : le procès Jeanne d’Arc, Gilles de Rais, Urbain Grandier…, où la politique n’est jamais bien loin ; pour finir par approcher la problématique par qui tous les malheurs du monde arrive : la femme. (Bien plus victime de l’inquisition que les Hommes).

Comme on le constat, l’approche n’est pas si mal et elle est assez complète. L’auteure va bien décrire la mentalité de l’époque et notamment celle du clergé frustré sexuellement, illuminé, sadique et qui voit dans toute femme trop laide, originale, indépendante un signe du malin ; elle va bien décrire aussi les procès expéditifs et les enjeux qu’ils pouvaient cacher surtout avec les hauts personnages où souvent on accusait une personne de sorcellerie pour l’écarter politiquement et/ou récupérer ses biens : les Templiers, la comtesse Báthory et j’en passe en ont fait les frais - mais faut dire que la démarche n’est pas nouvelle déjà dans l’antiquité on recourait au accusation mensongère pour écarter un rival politique. Et enfin, pour finir, elle va aussi aborder l’hérésie qui est l’origine de la chasse aux sorcières. Effectivement, avant les sorcières faisant le sabbat, le problème numéro un était les chrétiens dissidents qui ne suivaient pas fidèlement les dogmes de l’église et ainsi la remettait en cause comme les Vaudois.
Bref, il y a une belle approche du sujet, et je n’ai pas tout cité je précise.

A première vue, tout cela semble bien noir, et c’est vrai que ça n’est pas jojo, cela étant elle nuancera cette époque en mettant en avant quelques personnages comme des ecclésiastiques qui dénonceront les hystéries collectives sur la sorcellerie et qui ont souvent pour origine une folle accusation ou une folle rumeur.

Mais puisque je parle de propos nuancer, à ce niveau je voudrais souligner qu’il y a un gros manque. Je le répète l’auteure explique très bien que les mauvais chrétiens étaient les premiers à être victimes de l’Inquisition, mais sur ce point elle oublie juste un peu de préciser qu’ils n’étaient pas automatiquement torturés et brûlés. En effet si elle explique bien qu’ils étaient pourchassés, elle oublie de préciser qu’ils avaient avant tout la possibilité de se racheter, par des pénitences, des pèlerinages, etc. Et personnellement je trouve que ce manque est énorme, car ça donne une information un peu biaisé du sujet.
Autre chose qui m’a un peu fait sursauter se trouve page 155. En parlant de l’empereur Frédéric II elle approche la figure d’un religieux italien du nom de Salimbe de Adam.
Avec ce personnage, Louise-Marie Libert va raconter à son propos que par un de ses textes il a relancé les terreurs de l’an mil. OK, mais disons que pour relancer les terreurs il y aurait déjà fallu les lancer une fois. En effet il est plutôt admis aujourd’hui que cette fameuse terreur est d’avantage un mythe qu’une réalité. Si une chose inquiétée à l’époque c’était plutôt le Salut - comme à toutes les époques au demeurant, mais pas "le jour du Dies irae" comme dirait l'autre.

Le dernier point que je trouve un peu bizarre (enfin y en a d'autres mais c'est plus affaire d'opinion personnelle), c’est la « conclusion ». Citer une lettre de 1913 de Paul Claudel à un abbé, pour appuyer l’idée que la croyance en la sorcellerie dans nos sociétés modernes serait encore tenace et ne serait pas que "l'apannage" des "esprits imbéciles", ce n’était pas très judicieux. S'il y a des gens qui croient vraiment en la vraie sorcellerie encore aujourd’hui on ne peut que qualifier ces personnes d’arriérées, mais je ne pense pas qu’on puisse penser que c’est une pratique répandu comme le sous-entend pour moi ce passage. Peut-être que ça vient de moi, mais j’ai vraiment trouvé ce passage curieux. Tout comme prendre une lettre de plus de 100 ans d'un imbécile - quand bien que ça soit Paul Claudel - qui y croyait pour décrire une époque très actuelle. J'admets que lé démarche je la trouve un peu bizarre là.

Bref. C’était une lecture sympa, instructive et beaucoup plus facile à lire que Les hérétiques au Moyen-Âge de André Vauchez (éditions CNRS), mais voilà je ne conseillerais pas que ce livre pour le sujet. Y a certaines choses qui fait que je conseillerai d’autres lectures sur le sujet pour compléter celui-là,qui je le rappelle n'est vraiment pas mauvais.

 

Merci aux éditions La boîte à Pandore.

2 décembre 2016

"Les plus belles histoires du Père Castor pour fêter Noël" de Collectif

"Les plus belles histoires du Père Castor pour fêter Noël" de Collectif

Source: Externe

Résumé :

Découvrez dix histoires à partager avec les petits pour patienter et rêver jusqu’à la merveilleuse nuit de Noël : Dame Hiver, La moufle, La dinde de Noël, La grande ourse d’Ikomo, La botte du Père Noël, Michka, L’ours et les trolls de la montagne, Un Noël tombé du ciel, Ivan et l’oie de Noël, Blanc bonhomme de neige.

Mon avis :

Bientôt Noël, voici le Père Castor avec de nouvelles histoires sur cette période magique. Remplaçant les anciennes histoires de Noël du Père Castor, ce livre illustré aux contes venant de plusieurs horizons va enchanter les soirées des enfants à la lueur d'un sapin illuminée.
Coloré de Noël, fleurant les fêtes de fin d'année, ce petit bouquin va mettre en scène humains et animaux dans des aventures où les valeurs de l'esprit de Noël ressortent toujours et gagnent toujours. Et bien que cela puisse paraître un peu faux pour les parents ou les oncles et tantes, il n'en reste pas moins que les aventures dangereuses, joyeuses ou tristes de ce petit livre, vont plaire aux enfants de part la diversité des situations qu'il propose. Personnages exécrables ou malchanceux, il est en effet  peu probable que les enfants n'aillent pas de leur petit commentaire comme : "Hooooo le pauvre." et "Ahhh lui il est méchant. J' l'aime pas !", durant la lecture.

Magique en histoire, ce livre l'est aussi en dessin de part sa variété de trait. Chaque conte ayant son dessinateur, c'est un vrai plaisir de tourner les pages et de découvrir des dessins d'hier et d'aujourd'hui qui illustrent à merveille les contes, donnant ainsi aux enfant qui ne savent pas encore lire la possibilité de suivre les histoires par l'image tout en variant les plaisir.

En résumé, pour les enfants qui savent lire ou pas, ce livre est idéal pour cette période de fête et d'impatience.

Merci aux éditions Flammarion.

28 novembre 2016

"Les 7 et 1 erreurs dans l'art" de Marie-Fred Dupré

Les 7 et 1 erreurs dans l'art de Marie-Fred Dupré

Source: Externe

Résumé :

Non pas 7 mais 8 erreurs sont à retrouver dans chaque double page de ce classique du livre-jeu !

De la fresque égyptienne aux Tahitiennes de Gauguin en passant par Vermeer, 17 œuvres ou autant d'occasions pour petits et grands d'explorer en détails l'histoire de l'art.

Mon avis :

Un livre pour enfant qui a pour but de leur faire découvrir la peinture par un jeu des 7 erreurs + 1. Traversant toutes les époques depuis l’antiquité ce livre offre un bon moment de divertissement aux enfants par l’aspect ludique qu'il propose, cela étant je note un petit bémol dans le côté éducatif puisque je n’ai pas trouvé l’idée de faire découvrir la peinture aux enfants si bien approfondie.
En effet si le livre donne le titre de la peinture et le nom de l'artiste (quand ils sont connus), il ne donne pas, et c’est dommage, d’explication sur ce qu’il représente. Sans faire de grand discours - car c’est pour des enfants - je pense qu’un minimum d’explication sur l’œuvre et/ou le courant aurait été la bienvenue, car parfois on peut se demander qu’est-ce que ça représente. En effet, on ne fréquente pas tous les musées et si vous ne connaissez pas l’histoire ou l’esprit qui a inspiré l’œuvre ben vous risquez de vous demander longtemps ce que ça veut dire, par exemple pour Les sabines (1799) de Jacques-Louis David si vous ne connaissez pas l’histoire de la création de Rome ben vous allez regarder le tableau sans rien comprendre, idem pour d’autres tableaux où la culture générale ne vous aidera pas spécialement, je pense notamment à Evènement doux de Vassily Kandinsky.
Après, certes, y a des tableaux ça coule de source mais ce n'est pas le cas de tous et il y aurait fallu penser à ça.

Bref, l’idée est vraiment sympa et on passe un bon moment mais ce n'est pas assez approfondie hélas. Note 3/5.

Merci aux éditions Palette et Babelio.

27 novembre 2016

"L'homme qui voyait à travers les visages" de Eric-Emmanuel Schmitt

L'homme qui voyait à travers les visages de Eric-Emmanuel Schmitt

l'homme qui voyait à travers visages

Résumé :

Après La nuit de feu, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit son exploration des mystères spirituels dans un roman troublant, entre suspense et philosophie.
 
Tout commence par un attentat à la sortie d’une messe. Le narrateur était là. Il a tout vu. Et davantage encore.
 
Il possède un don unique : voir à travers les visages et percevoir autour de chacun les êtres minuscules – souvenirs, anges ou démons  qui le motivent ou le hantent.
 
Un sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous…

Mon avis :

Nous allons suivre dans ce livre la vie d’Augustin jeune homme sans le sou et sans famille, qui a la particularité de voir les morts et de se mettre dans des situations invraisemblables après l’attentat auquel il échappe. Se mettant à dos la police, se faisant épauler et manipuler par une avocate un brin excentrique, voilà notre pauvre jeune homme parti dans une aventure malgré-lui.

Cela ne vous aura pas échappé, avec ce livre E.E.S. fait écho à l’actualité : attentat, fou de dieu, questions métaphysiques, vont être le fils rouge de ce livre, et ceci dans le but d’exposer deux explications sur cette violence et ses origines.  
Avec deux personnages opposés qui vont jouer le rôle d’introducteur dans les deux conceptions qui s’affrontent sur le rôle de Dieu dans cette guerre sainte : est-il la main qui commande la violence ?  Ou est-il la victime de l’incompréhension des hommes ? Éric-Emmanuel Schmitt va élargir notre champs de vision par cette histoire où Augustin doit mener l’enquête qui répondra à ses questions.
Pour tout vous dire, j’ai apprécié l’idée de faire un procès à charge contre Dieu qui servait à démontrer la première conception sus-cité, en effet même si je suis une athée convaincue l’idée avait quelque chose de sympathique pour moi. Pourtant quand fut venu le temps d’exposer les points de vue pour ces conceptions ou pour autre chose, je n’ai pas été emballée par les mots de l’auteur, en effet parfois j’ai trouvé ces derniers niais, stupides, convenus et ridicules, comme par exemple au moment où il va nous faire un discours sur l’ouverture, l’amour, etc. pour contrer le plan des terroristes. Là j’admets que j’ai même un peu décroché de ma lecture car le pouvoir de l’amour pour contrer des crétins ça ne le fait pas avec moi. L’amour, la paix, l’ouverture je veux bien mais dans la limite du raisonnable et quand j’entends ce genre de discours j’ai vraiment l’impression que le raisonnable et la lucidité n’en font pas partis, en effet à mon humble avis il y a des choses plus urgentes et sensées à faire pour contrer le terrorisme.
Outre les mots, les idées pour défendre les conceptions n’étaient parfois pas les meilleures, en effet l’idée première était bonne mais la manière de la présenter était passable. Par exemple en voulant donner une autre lecture des religions pendant un rendez-vous d'Augustin avec quelqu'un, il est allé chercher des idées réchauffées et des concepts capillotractés ; Dieu faiseur de saga à travers des nègres ! Qui l’eut-cru ?
Mais même sans ça en fait ce discours m’a dérangée par ce qu’il racontait, déjà parce que dedans je n’ai pas beaucoup retrouvé l’idée que la création d’une religion s’apparente à la recherche du pouvoir, et ensuite si j’ai beaucoup aimé l’idée que ces livres peuvent avoir plusieurs lectures j'avoue que je ne vois pas trop comment la violence peut en avoir, surtout quand elle est limpide dans ce qu’elle défend.
Bon là je parle du discours et critique l'approche des idées réchauffées, mais y avait bien encore une ou deux choses étranges dans ce livre, l’attitude d’Augustin par exemple. Quelle personne réfléchie irait être pote avec un terroriste en herbe ???

En me relisant, je me rends compte que j’ai beaucoup noirci ce livre, pourtant y a des choses bien dedans, comme cette idée de fantôme qui accompagne les vivants. Bon, sur ce sujet le twist se trouve surtout à la fin mais ces morts qu’on n’en entend pas mais qui guideraient nos vies c’était sympathique à lire. Au-delà du fait que ça donnait une ambiance particulière au bouquin, ça interpelait d'une manière générale sur les rapports des morts et des vivants. Jusqu’à quel point un mort peut influencer nos choix ? Et même si je ne me sens pas concernée par cette position, avec ceci j’ai malgré tout trouvé une question philosophique à creuser, un point où rebondir.

En résumé c’était une lecture mitigée, mais malgré le mauvais qui m’a bloquée j’ai eu du bon qui m’a fait continuer. En clair je suis arrivée au bout tant bien que mal, mais au final j’y suis arrivée sans regret. C'est un peu le super pouvoir de cet auteur j'ai l'impression, même si je ne l'ai lu pour le moment que deux fois.

Merci aux éditions Albins Michel et Gilles Paris.

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20 novembre 2016

"SPQR. Histoire de l'ancienne Rome" de Mary Beard

SPQR. Histoire de l'ancienne Rome de Mary Beard

SPQR

Résumé :

Véritable phénomène : LA synthèse qui révise l'histoire de Rome, de sa fondation à sa chute, par une immense historienne anglaise.

L'ancienne Rome continue de soutenir l'édifice de la culture occidentale, de façonner notre vision du monde et la place que nous y occupons. Mais comment et pourquoi ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie a-t-il pu devenir une puissance à ce point dominante, exerçant son autorité sur un vaste territoire déployé à travers trois continents et façonnant nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, l'empire, le luxe ou la beauté ? Pour y répondre, Mary Beard retrace mille ans d'histoire de l'Urbs, du mythe fondateur de Romulus et Remus à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle).
Ce faisant, l'auteur conteste les perspectives historiques confortables, refusant l'admiration simpliste ou la condamnation systématique. Elle montre que l'histoire romaine, loin d'être figée dans le marbre, est constamment révisée en fonction de nouvelles connaissances. Rome ne fut pas, par exemple, le petit frère violent de la Grèce, féru d'efficacité militaire, là où son aînée aurait au contraire privilégié la recherche intellectuelle. De célèbres personnages – Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron – prennent ainsi une tout autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles – les femmes, les esclaves et affranchis, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs – retrouvent leur place dans l'éblouissante aventure romaine.
SPQR –Senatus PopulusQue Romanus – est l'abréviation qu'utilisent les Romains pour désigner leur État. À travers ce livre exceptionnel, ponctué par une centaine d'illustrations, le Sénat et le Peuple de Rome reprennent vie.

Mon avis :

Je n’aurais jamais pensé qu’il m’aurait fallu à peu près 15 jours pour lire ce livre. J’étais bien partie, j’étais aux anges quand j’ai commencé ce livre qui me replaçait l’histoire romaine dans un ensemble ; en voyageant dans les premiers temps de la royauté avec Romulus, dans la République et en m’arrêtant au 3ème siècle (qui correspond à un certain déclin), j’allais enfin avoir une belle grosse vision de cet empire qui commença bien avant le régime d’Auguste ; et je l’ai eu !!! Mais c’était sans compter sur la lassitude de lire des longs passages sur l’histoire politique romaine qui m’étaient déjà connus, ce qui correspond grosso-modo dans le livre aux frères Gracchus, Marius et Sylla, les 2 triumvirats, la dynastie Julio-Claudienne.
Alors je ne dis pas que je connaissais tout, même dans certains de ces passages j’ai découvert des choses très intéressantes sur la politique, mais pour le plus gros c’était déjà du connu, du coup j’avoue que dans ces cas-là j’ai eu du mal à avancer car je n’avais plus trop le plaisir de la découverte.
Ce plaisir de la découverte que j’ai eu en lisant la naissance de Rome, les rois oubliés, le conflit entre Cicéron et Catilina, la vie du petit peuple ou encore en lisant l’approche démystificatrice que Mary Beard a eu sur la fondation de cette ville, de ses institutions, de cet empire. En effet la République Romaine avaient tendance à tout faire remonter au temps de la création ou chose étrange au temps de la royauté détesté, Mary Beard va réguler cette vision en mettant en avant les incohérences des discours et dû au temps.
Bref. Comme vous le voyez, l’auteure a eu une approche approfondie mais aussi élargie de l’histoire romaine. On peut dire qu’elle n’a pas eu peur d’écrire !

Et je dis tant mieux ! Car malgré le fait que ce fut une lecture en dent de scie et malgré le fait que je me tape déjà des heures et des heures d’histoire dans le cadre de mes cours, j’ai adoré ce livre qui a donné une vision d’ensemble à mes cours d’histoire romaine - où la citoyenneté, le contact centre-périphérie, etc. est plus qu’abordé -, qui m’a fait découvrir des choses nouvelles et qui m’a même aidé à mieux cerner certaines notions.
Mais au-delà de l’approche étudiante que j’ai pu avoir, j’ai aussi apprécié ce livre pour son histoire certes, mais aussi pour son approche et son écriture. Mary Beard a le don d’une conteuse et sait approcher l’histoire sous différents angles (pauvre, riche, femme, esclaves, SPQR...) et surtout sans parti pris. Ici point de débordement pour tel ou tel personnage ou événement, j’ai trouvé que l’auteure gardait un regard neutre sur son histoire romaine et aussi un regard sincère sur l’Empire Romain. Elle ne le diabolise ni le porte aux nues, elle remet juste les choses en ordre.

En résumé, c’était une lecture passionnante malgré quelques défauts de passion chez-moi, mais cependant je ne conseille pas ce livre à ceux qui ne connaissent rien à l’histoire romaine, même si l'auteure prend le temps de tout éclairer et d'expliquer par plusieurs exemples, je pense qu’il vaut mieux avoir quelques bonnes connaissances dans le domaine pour ne pas s’endormir devant ce pavé où se perdre.

 

Merci aux éditions Perrin et Babelio.

12 novembre 2016

"Je joue pour tout savoir sur Versailles" de Collectif

Je joue pour tout savoir sur Versailles de Cécile Guibert-Brussel & Laurent Audouin

versailles

Résumé :

Deviens un expert du château de Versailles avec plus de 25 jeux et énigmes à résoudre ! découvre en t'amusant la vie des courtisans : suis la journée du Roi-soleil, admire les miroirs de la galerie des glaces ou les animaux de la ménagerie royale.

Mon avis :

Un livre ludo-éducatif qui réunit plusieurs sortes de jeux (coloriage, collage...) pour attiser la curiosité des enfants sur ce château, sa vie et sa cour.

Réunissant jeux et savoir, j'ai apprécié ce livre simple et non rebutant pour les enfants qui a d'une part l'avantage de proposer un contenu varié et une difficulté qui en va de même, où la logique, le sens de l'observation, la rigueur, la géométrie, l'harmonie... sont tour à tour sollicités, et qui va d'autre part aborder l'histoire par le jeu et non de manière assommante comme à l'école, tout en attirant cependant l'esprit des petits curieux vers la petite anecdote qui font tout le charme de cette matière. Certes des détails à hauteur d'enfant, mais qui éclairent l'histoire sous un jour nouveau, sous un nouveau jeu.

Seul inconvénient à ce petit livre, la rapidité. C'était trop rapide alors qu'on aurait pu faire un peu plus sur ce château qui selon Colbert ne ferait jamais la gloire de Louis XIV.

En résumé c'était un petit livre pour enfant sympathique, qui a l'intérêt de faire passer le temps intelligemment. 

Merci aux éditions Flammarion-Père castor

2 novembre 2016

"Là où elle repose" de Kimberly McCreight

Là où elle repose de Kimberly McCreight

Source: Externe

Résumé :

À Ridgedale, petite ville aisée du New Jersey, le corps d'un bébé est retrouvé dans les bois voisins de l'université. Malgré toutes les rumeurs et les hypothèses que ne manque pas de susciter le drame, personne ne connaît l'identité de la fillette et encore moins les raisons de sa mort. Molly Anderson, journaliste indépendante récemment arrivée avec son mari et sa fille, est recrutée par le journal local pour couvrir le fait divers. Une affaire, pour la jeune femme, qui réveille un tourment douloureux. En effet, elle a perdu un bébé et ne s'est jamais vraiment remise de cette épreuve... Or, ses investigations vont mettre à jour certains secrets bien enfouis de cette petite communauté aux apparences si convenables.
Kimberly McCreight assemble minutieusement les pièces d'un puzzle obscur pour construire un thriller aussi captivant qu'émouvant. Après Amelia, elle confirme ici sa place parmi les meilleurs auteurs du genre.

 

L'avis de Madame Conscience :

 

Comme mon hargneuse patronne est absente, pour une fois je vais m’amuser à faire un avis à sa place et ainsi tout lui pourrir son blog. Haha !

Là où elle repose est une histoire sordide sur le corps d’un bébé retrouvé. Qui est le père ? Qui est la mère ? Telles sont les questions auxquelles on s’attend tout au long de la lecture. Ces questions y sont effectivement, mais une histoire en amenant une autre elles ne seront pas les seules.

 En effet, une vieille histoire de plusieurs dizaines d’années, la disparition d’une mère de famille, vont s’ajouter à cette affaire. Faisant ainsi de ce livre une histoire passionnante, prenante, même si certaines choses sont prévisibles, comme par exemple l’identité du père du bébé.

Autre chose très réussite dans le livre, la personnalité des personnages qui sert à  merveille cette ambiance tendu et de non-dits. Entre la mère parfaite, la mère fragile dans sa peau suite à une fausse couche, la mère débordée, le père absent, la fille paumée, etc., on a un mélange explosif de personnalité qui rajoute de la matière à l’intrigue. Qui soyons honnête, sans ça se serait révélé très vide et moins intéressant à suivre. C’est en effet amusant de les voir se démener pour se sortir de la mouise dans laquelle ils sont, de part leur douleur, leur mensonge…

 Cependant un petit bémol à ce livre. Je lui reproche quelques longueurs et niaiseries. En fait la niaiserie, je la reproche surtout au personnage principal que j’ai trouvé parfois un peu lourde dans son comportement avec sa fille. Ha et puis ! Un autre bémol, l'histoire vieille de 20 ans (que je vous parlais au début) on se demande comment elle arrive-là et pourquoi elle ressort, parce que visiblement rien n'explique vraiment cet intérêt. Y a bien une raison à un moment, mais j'ai trouvé ça un peu bancal.

 En résumé, c’était une lecture agréable, même si rien de vraiment original dans la forme. Mais je suis contente d’avoir découvert ce livre grâce aux matchs de la rentrée littéraire de Priceminister. (#MRL16) Merciiiiiii.

 

31 octobre 2016

"Comme une feuille de thé à Shikoku" de Marie-Edith Laval

Comme une feuille de thé à Shikoku de Marie-Edith Laval

Source: Externe

Résumé :

« Comme une feuille de thé, j'ai progressivement infusé sur ce chemin du bout du monde. Je me suis immergée dans la réalité de cette terre bordée d'eau et m'en suis laissé imprégner. L'heure est venue de remonter à la surface pour exhaler la subtilité des saveurs de cette expérience singulière et en déguster les arômes. »
 
En 2013, Marie-Édith Laval, orthophoniste passionnée de méditation et de voyage, se lance dans une aventure hors du commun : le pèlerinage de Shikoku, ce légendaire chemin sacré du Japon, surnommé le «Compostelle japonais». 1 200 kilomètres à pied emplis de vie, de fraîcheur, d'émerveillement et d'épreuves. Un tour de l'âme en quatre-vingt-huit temples et quatre provinces – Éveil, Ascèse, Illumination, Nirvana.
Ses pérégrinations géographiques et intérieures sont une invitation à avancer avec confiance sur le chemin de la vie. Un récit de sagesse qui mêle sincérité, humour et profondeur.

Mon avis :

Comme une feuille de thé à Shikoku, parle d'une jeune femme orthophoniste qui après St Jacques de Compostelle part faire le pèlerinage des 88 temples au Japon. Ce récit est son voyage.

Un voyage aux pays du soleil levant ; charmant, zen, long, dépaysant, enchanteur, etc. mais qui curieusement n'a pas très bien pris avec moi. Moi qui pourtant suis généralement enthousiaste quand je lis des récits de voyage en Asie, - je vous ai bien assez saoulé avec Alexandra David-Néel n'est-ce pas ? Et ce même si je déteste voyager. (C'est ce qui fait mon charme.^^)
Bref. Là je n'ai marché qu'à moitié dans ce pèlerinage. En fait j'ai pris du plaisir à rentrer dans les temples, à voir les paysages sombres des forêts, à découvrir le pèlerinage au Japon, mais outre le récit beaucoup trop ponctué de citation !, je n'ai pris quasiment aucun plaisir à vivre ses "péripéties" (même si certaines en lien direct avec le pèlerinage comme la marche ne sont pas mal), ses rencontres merveilleuses juste pour elle (même si elles représentent bien la mentalité japonaise). En effet, c'était trop personnel comme récit.
Certes Alexandra David-Néel avait une démarche personnelle dans ses voyages, mais elle avait des réflexions sur un évènement, sur l'humanité, le bouddhisme, etc. qui étaient pertinentes sinon intéressantes. Des réflexions qui faisaient en clair réfléchir et c'était ça le plaisir du livre avant tout le reste ; mais ici avec Comme une feuille de thé à Skikoku c'était juste idiot ou juste niais. Ca ne volait pas bien haut et c'était plutôt simpliste comme dialogue intérieur, la preuve avec cette sempiternelle idée "toi et moi ne faisons qu'un". Surtout qu'en plus il alourdissait le récit par ses répétitions, ce qui prouve cependant qu'elle était sincère en le disant. Voilà d'ailleurs un des points positifs de ce livre sa sincérité, la sincérité de sa démarche et de sa pensée.

Bref, le charme n'a pris qu'à moitié et je suis un peu déçue de ne pas avoir été emportée dans de profondes réflexions et de rencontres réellement exceptionnelles, mais ça reste un livre intéressant pour découvrir ce pèlerinage méconnu. D'ailleurs avis à ceux qui veulent le faire à la fin il y a un guide du bon pèlerin.

Merci aux éditions Livre de Poche.

20 octobre 2016

"La concubine du vatican" de Kate Quinn

 La concubine du Vatican de Kate Quinn

Source: Externe

Résumé :

La famille Borgia est à nouveau réunie et cela ne présage rien de bon.
De retour à Rome, Giulia Farnese, maîtresse officielle du pape et désormais mère d'une petite fille, doit faire faceaux nouveaux dangers qui menacent son clan. Sa cuisinièrenet confidente, Carmelina, est rattrapée par son secret : le couvent dont elle s'est enfuie pourrait bientôt la retrouver et elle n'est plus en sécurité.
Son garde du corps Leonello est quant à lui bien décidé à mettre fin à la série de meurtres qui, étrangement, secoue de nouveau la ville depuis le retour des Borgia. Anna était sa seule amie et il refuse de laisser son crime impuni sous prétexte qu'elle était une simple servante.
L'étau se resserre autour de nos trois héros qui ne peuvent compter que les uns sur les autres.

Mon avis :

La concubine du Vatican, qui est la suite de Le serpent et la perle, parle comme dans le premier tome des amours du pape Borgia Alexandre VI avec la belle Julia Farnèse et des intrigues politiques de ce Pape peu orthodoxe.
Nous retrouvons donc ici tous les personnages qui ont marqué le lecteur dans le premier tome, à savoir ; Leonello, Carmelina, la famille Borgia, Julia, etc., mais à la différence du début et même si les personnages sont identiques, l’intrigue va se révéler plus sombre, plus terrible, moins idyllique et de ce fait plus passionnante.
Hé oui ! Autant j’ai trouvé le premier tome (que j’ai lu y a peu pour mieux comprendre celui-là) assez longuet - surtout vers la fin - pas assez riche en évènement, autant là j’ai trouvé qu’on avait l’inverse. En effet, ça n'arrête pas un moment et je pense sincèrement que l'auteure a dû faire exploser sa cafetière vu qu'avec ce livre on va de surprise en surprise. D
’une part grâce à la personnalité des Borgia, qui au faîte de leur puissance ne respectent plus rien et plus personne - bon c’était déjà le cas avant mais là c’est encore un stade au-dessus -, et d’autre part à cause de toutes ces intrigues, toutes ces situations, qui ont été pour certaines abordées dans le premier tome mais qui ont été aussi rajoutées, et qui vont venir ternir le beau et brillant tableau que pouvait avoir cette histoire d’amour, cette vie de château... En effet, ici se mélange - et c'est ce qui manquait dans Le serpent et la perle - action, intrigue, cassure, trahison, déception... à un rythme effréné, à tel point qu'on se demande jusqu'à où l'auteure va aller tellement ça paraît sans limite.

Bon. Cela est une chose, mais ce n'est pas tout ! L’autre point intéressant à suivre du récit fut l’évolution des personnages. Dans le premier tome ils n'évoluaient pas tant que ça et paraissent pour certains assez falots comme par exemple Julia Farnèse que je trouvais sans caractère. Ben ici, BOUM, c'est tout l'inverse encore une fois. Julia que je supportais à grande peine dans le tome 1 va ici s'affirmer face à son Pape et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle ne manque pas de caractère...
Mais cependant dans toute la galerie des personnages, le plus intéressant à suivre est Leonello, pour moi c'est le personnage le mieux écrit les deux tomes confondus. En effet, ce petit bonhomme a été traité de manière déroutante, de personnalité agréable il va devenir froid comme la glace au point qu'on ne le reconnaît pas. Au début un peu sarcastique mais pas méchant malgré son idée de vengeance, on va le découvrir dans La concubine du Vatican, froid, sadique, meurtrier - ce qui va pour un temps le rendre antipathique et flippant -, avant de le voir finalement amoureux ! Cherchez pas y a aucune logique. Toutefois ces changements ne sont pas là juste pour le décor, ils vont nous éclairer sur sa personnalité, ses sentiments et je n'ai trouvé aucun autre personnage si bien traité, même si les autres ne sont pas que du décor et pas sans intérêt.
Puisque ceux-ci sont eux aussi rattrapés par leur passé, par leur sentiment, et de ce fait - et comme ils sont forcés d’agir en conséquent - on va les découvrir sous un jour nouveau, donnant ainsi plus de souffle à une histoire qui n'en manque pourtant pas.

Bref. J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui mélange histoire et fiction mais qui est plus sombre, plus bougeante que le premier tome, plus prenante aussi, avec des personnages qui évoluent en bien ou en mal et des intrigues intrigantes. Personnellement, c'est une auteure que je n'avais jamais lu avant cette duologie et je ne regrette pas le moins du monde d'avoir tenté, car j'ai eu ce que je voulais ; du rêve, du plaisir, du stress, de l'action et une fin satisfaisante !
Bref. J'ai vraiment passé un bon moment avec cette série mais plus particulièrement avec le deuxième tome.

Merci aux éditions Presses de la cité.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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