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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
12 juin 2019

"Accueillons les migrants" de Xavier Emmanuelli (Attention je ne suis pas pro-migrant)

Accueillons les migrants ! de Xavier Emmanuelli

 Source: Externe

Résumé :

53 ans après l'Abbé Pierre sur Radio-Luxembourg à l'hiver 54, l'une des grandes consciences de notre temps nous enjoint de manifester notre solidarité. Des vagues humaines bravent les pires dangers pour rejoindre une terre qui est à leurs yeux l'ultime espoir. Ils sont des milliers à être retrouvés noyés après le naufrage de leurs embarcations de fortune, morts de soif dans les cales de camions. Tous portent un avis d'expulsion gravé dans leur chair. Dans leur pays, leur vie était menacée. Lampedusa, Lesbos... Ils espèrent, à la fin du leur périlleuse traversée, trouver une vie meilleure. Mais à leur arrivée, ils sont arrêtés par la police pour être de nouveau parqués dans des camps saturés. Clochardisés, maltraités, ils sont déplacés d'un centre d'hébergement à l'autre avant de se résoudre à reconnaître la vérité : personne ne veut d'eux ! Pourtant, la France est riche, nous avons la capacité d'accueillir ces migrants, clame Xavier Emmanuelli. Nous ne faisons pas assez pour eux. Soyons à la pointe de ce combat.
Dans cet appel solennel, le fondateur du Samu social explique que les migrants sont une chance pour notre pays et qu'il faut les accueillir dans nos coeurs et nos maisons...

Mon avis : (Attention avis vénère et long.)

"La France parviendra-t-elle à ne pas se laisser entraîner dans l’orbite du monde arabo-musulman ? Rien n’est moins sûr, car dans sa confrontation avec l’islam de masse installé sur son sol, la France se trouve mortellement handicapée par ce qui fait sa fierté et constitue la seule identité qu’elle veuille bien revendiquer aujourd’hui : les droits de l’homme. En effet, l’application de droits individuels jadis conçus pour protéger un peuple contre les excès d’autorité de ses gouvernants devient dangereux pour ce peuple quand se déversent sur son territoire d’autres peuples, surtout dans un climat de guerre entre civilisations."

"L’admission, au nom des droits de l’homme, de tous les individus présents sur le territoire d’un pays européen à multiplier les revendications et les actions juridiques fournit à ces individus une arme en principe contre l’Etat, mais en réalité contre le groupe humain du pays d’accueil. […]
En France nous ne sommes plus dans le cas de figure des droits d’un peuple face à son état, mais du droit d’un peuple d’être défendu par son Etat contre la présence envahissante de membres d’autres peuples, d’autres civilisations, qui dépossèdent notre peuple d’une partie de son territoire, lui causent de graves préjudices (incivilités, violences, dommages matériels), lui occasionnent des dépenses énormes (allocations sociales, médicales, dépenses éducatives) et détruisent son identité. Bref, qui sont en train de nous remplacer. Si bien que notre préoccupation première est désormais notre droit, comme peuple, à survivre.
[…] Car cette religion des droits de l’homme, au nom du dogme de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi, a gravement dénaturé notre droit au détriment des valeurs de durée nécessaire à l’inscription dans le très long terme des groupes humains. Car cette religion des droits de l’homme nous livre sans défense à la flagellation d’une immigration dont le déferlement est présent comme le règne du bien sur terre. Car cette religion des droits de l’homme prête à la conquête généralement feutrée, mais bien réelle, de notre pays par la civilisation arabo-musulmane."

"Le concept de guerre de civilisations, que l’on s’est empressé de rejeter au prétexte qu’il s’agirait d’une bêtise du néo-conservatisme bushiste, est une réalité, certes désagréable, mais malheureusement évidente. Ayant généralement pour enjeu principal le contrôle d’un sol, les conflits entre Etats ou groupes appartenant à des civilisations différentes sont susceptibles de déboucher sur des guerres civilisationnelles, les quelles peuvent éclater dans des Etats, mais aussi au sein d’un même Etat. Il est par ailleurs avéré que les musulmans sont beaucoup plus impliqués que les membres des autres civilisations dans les violences des guerres de civilisations.

L’islam impose aux Européens un conflit de civilisations en s’invitant et en s’incrustant avec aplomb sur leur sol tout en refusant de se fondre dans la société sécularisée produite par près de 2 millénaires de chrétienté occidentale, et dont les membres, quand bien même ils ne seraient plus religieusement des chrétiens, ne portent pas moins profondément l’empreinte du christianisme, ce qui fait des modernes que nous sommes – athées et anticléricaux compris -, qu’on le veuille ou non, des chrétiens.

Dans sa guerre ouverte contre l’Occident, l’islamisme entend s’appuyer sur les masses musulmanes installées sur le sol européen et qui affluent chaque jour plus nombreuses. L’islam submerge des territoires entiers et y installe sa civilisation, ses minarets, ses modes de vie, ses prescriptions et interdits alimentaires, ses comportements vestimentaires, avec pour conséquences de déposséder les habitants légitimes et de les expulser vers d’autre zones."

Les droits de l'homme contre le peuple de JL Harouel

Mon avis :  

Information importante : Si vous vous attendez à ce que je fasse des migrants ou des immigrés des victimes, vous êtes mal tombés. Je ne suis absolument pas pour l'invasion migratoire, et je ne suis pas fanatique de cette époque qui voudrait faire croire que le mal n'arrive que par l'Occident et que c'est à l'Occident de résoudre les problèmes en ouvrant beaucoup trop grand ses portes. Enfin, sachez que je vois certains migrants et immigrés aussi comme ils sont : des gens haineux à problème qui ne sont pas utiles à la France et qui n'ont rien à faire ici.

 

    Je savais que j'allais m'énerver en lisant ce livre, comme je m'énerve déjà devant les idiots généreux qui s'expriment dans la presse ainsi. Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend vanter les bienfaits de l'immigration, qui nous pose problème depuis plus de 30 ans soit dit en passant ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend prêcher le suicide de l'Europe pour sauver l'Afrique et le Moyen-Orient ? Depuis quand doit-on se suicider pour sauver les autres ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend victimiser et infantiliser l'Afrique et Le Moyen-Orient ? Franchement, comment ne pas s'énerver quand on les entend taper sur l'Union-Européenne qui ne ferait pas assez selon ces juges de la bien-pensance, alors qu'on en fait déjà beaucoup trop ? Franchement, comment ne pas s'énerver devant tant de balivernes ? C'est impossible ! Ces idées sont trop dangereuses et fausses pour ne pas s'énerver.
Alors oui, je le redis, devant ce livre je me suis énervée sur ces aveugles qui n'ont pas un minimum de réflexion, qui ne voient pas les méfaits de leur pensée et de leur action, et les conséquences graves qu'elles font peser sur l'Europe et son avenir. Etant donné qu'ils sont dans une logique de capital, de mondialisation, de concurrence, de pauvreté, d'apartheid, de mise à mort des identités et des frontières, et de haine de soi.
Bref ! Toi qui lis ceci, ne t'attends pas à me trouver complaisante avec ce genre d'idiot, car tu vas être déçu. Maintenant pour en venir au livre, faut dire qu'il y a tellement à dire que je ne sais pas par où commencer.

 

     En fait si, je pourrais déjà commencer par dénoncer l'idéologie de l'auteur qui pense que l'on fait de la politique avec des bons sentiments, et cela est particulièrement visible page 129 quand il regrette que l'on n'ait pas favorisé l'accueil et l'hébergement des hors-la-loi suite à la noyade du gamin. Comme si faire de la politique avec des bons sentiments était chose normale. La politique demande un peu plus de bon sens quand même !
     Outre cette idéologie dégoulinante de bon sentiment et de merde, je pourrais parler aussi  du fait que ce livre fait une grande part au déni. Je sais cette tare-là est typique du sectarisme gauchiste, mais à chaque fois qu'on tombe dessus ça fait un choque faut bien le dire. Comment ne pas être choqué, quand vous voyez que ce mec met l'incendie du camp de Grande-Synthe sur le dos des autres afin de dédouaner les migrants ?! Comment ne pas être choqué, quand il pense que les migrants ne sont pas responsables en partie des agressions de Cologne ?! Car il pense qu'ils ne peuvent pas être méchants parce que ce sont les pauvres grands malheureux de l'histoire, qui dans la tête de l'auteur ne viennent ni avec leurs mœurs ni avec leurs problèmes, ou encore leur volonté de reproduire ici leur société d'origine. Comment ne pas être choqué par tant de bêtise et d'aveuglement ?! C'est impossible, là aussi. Et d'ailleurs je me demande, étant donné que le livre date de 2017, comment il a réagi en entendant parler d'autres faits eux-mêmes indiscutables sur le comportement des migrants qui a eu lieu depuis. Ce mec veut tellement croire aux victimes qu'il en oublie tout sens rationnel. C'est les sentiments avant tout.

 

Avec ces deux exemples on a déjà un bel échantillon de ce spécimen qu'est Emmanuelli. Mais on va aller faire un tour plus loin dans son esprit détraqué. Tu aimes la bêtise, le relativisme, le pathos, l'aveuglement, les clichés, ne bouge pas lecteur ce qui suit est pour toi.

Allons droit au but. Tous les migrants qui arrivent actuellement sont surtout musulmans (ajoutez à cela l'immigration légale), ils ne sont donc pas la religion la plus top et ne figurent pas parmi les peuples avancés, et nous le constatons tous les jours. De fait vous comprenez que je ne peux décemment pas être d'accord avec Xavier Emmanuelli quand il ose affirmer que l'immigration musulmane ne serait pas plus problématique que celle antérieure découlant des pays chrétiens. En effet, comment peut-on dire ça, quand depuis les années 80 au moins l'immigration issue de l'islam pose des emmerdes à tout bout de champ ?! Et pas qu'en France et ni qu'en Europe, et ce depuis plusieurs générations de présence par ailleurs. Il ne faut pas habiter dans un pays occidental pour dire une énormité pareille, nous sommes d'accord. Ou alors il faut être volontairement aveugle à la délinquance musulmane et à l'intégrisme islamiste qui pourtant donnent sans arrêt des coups de butoir contre les républiques et les démocraties occidentales !
Outre ceci qui met pour moi déjà la bêtise et l'aveuglement d'Emmanuelli magnifiquement en avant, faudrait dire aussi à ce monsieur qu'on ne compare pas les divers courants migratoires du passé avec les courants actuels, et on ne compare pas non plus les chrétiens aux musulmans qui pratiquent une religion, inégalitaire, violente et arrogante (je n'ai rien inventé ceci est dans les textes sacrés, son histoire et son actualité).
Mais si tu penses qu'on ne peut pas faire pire que ça dans la bêtise, détrompe-toi lecteur ! Cette comparaison honteuse entre deux courants qui n'ont rien à voir, va plus loin dans la sottise, vu qu'il a utilisé l'englobement et la généralisation au mépris de la subtilité. Pourtant il aurait été judicieux de sa part de voir que les migrants polonais et italiens qu'ils aiment bien citer en exemple n'ont pas fondé l'identité française, ils se sont fondus en elle (j'en suis un exemple). Ce qu'une grosse partie des musulmans depuis plusieurs dizaines d'années ne cherchent pas à faire, étant donné qu'ils tentent de la modifier voire de l'éradiquer. Deux choses complètement différentes !
Mais tant de bêtise a au moins quelque chose de positif, car cela prouve encore une fois que faire appel à l'histoire est rarement une bonne solution. Si les choses se répètent, il ne faut pas oublier que les époques sont différentes, que les gens sont différents, donc confronter des courants migratoires qui n'ont rien à voir entre eux c'est parfaitement stupide. Et en sus, quand on aborde les courants migratoires passés, il serait judicieux de penser que le chemin dans l'autre sens n'est pas une réalité incontestable non plus, comme l'auteur le croit en partie...

    Forcément, après l'histoire utilisée de manière douteuse, avec ses petites sources incomplètes l'auteur va en arriver aux arguments économiques et tout ce qui s'y rattachent. Là aussi, on voit tout de suite qu'il ne dit pas tout et ne pense pas à tout, par exemple quand il aborde les soi-disant cerveaux diplômés arrivés en masse invasive et qui sont vus comme une chance économique pour lui.
Sur ce point, c'est bien il dénonce que c'est une perte pour le pays d'origine. Il a aussi conscience que les diplômes ne valent pas la même chose ici. Mais stoppons ici son rationalisme. En effet, pour lui ça reste des diplômés, de fait il reste persuadé que ça peut être un rouage économique utile dans le pays d'accueil en mal d'invention et de richesse. Oubliant juste dans le même temps que nos cerveaux se barrent à l'étranger par manque de moyen alors qu'ils ont souvent coûté cher à la communauté nationale... Ça ne serait pas mieux de s'occuper d'eux en premier ? Non ?  
Notons cependant le bénéfice de la vison africaine que l'auteur avance en vantant les cerveaux. En effet, tous ces cerveaux attestent de l'excellent système éducatif en Afrique, donc pourquoi s'inquiéter pour eux et ne pas les renvoyer chez-eux ? Ils ont l'arme fatale pour changer leur pays en bien ! Et ceci même s'ils sont assez cons et bêtes pour dédier leur thèse de médecine à dieu. Mais c'est vrai que c'est plus pratique de venir gueuler leur racisme anti-blanc ici et réclamer des choses ici. Pardon j'avais oublié. Manifester ici oui, chez-eux non ils sont trop lâches. Des sangsues ces parasites.

 

Si on déplace un peu le curseur économique sur l'éducation - mais les deux se rejoignent à l'arrivée -, on va se rendre compte là aussi qu'Emmanuelli vit au pays de Candy. Pour lui l'éducation des migrants ou de leur progéniture servira à terme l'économie du pays d'accueil. Ceci est bien-sûr faux et pour plusieurs raisons.
Premièrement, parce qu'ils pourront toujours repartir à tout moment dans le pays d'origine, après avoir bien profité du système fort généreux mis en place par l'Etat français et qui coûte pourtant cher aux contribuables. (Et pardon l'image de la France à l'étranger on s'en fout un peu.)
Deuxièmement, ce surcroît d'étudiant si on accueillait les migrants et leur progéniture serait une catastrophe. Une catastrophe pour la distribution des places à l'université mais aussi pour accéder au logement, et ça l'auteur n'y a pas pensé dans sa générosité vu qu'il imagine que la France et l'Europe sont vides. Pourtant, combien de potentiel étudiant français ne font pas d'étude supérieure car financièrement et structurellement ça ne suit pas ?
Bien-sûr, on peut dire qu'il faut mettre plus de moyen dedans pour créer de la place par exemple, mais c'est impossible. On ne peut pas accueillir les autres et s'occuper de nous dans le même temps. Ce n'est pas possible, on en n'a pas les moyens. On n'habille pas Pierre et Paul ensemble. Le traitement de l'un demande le sacrifice de l'autre obligatoirement. Et pardon, je pars du principe qu'il vaut mieux sacrifier l'autre, il en va de notre avenir en France.
Troisièmement, et pour finir sur l'éducation et montrer la connerie de l'auteur ainsi que sa vacuité, notons que l'immigration est nocive pour l'instruction et donc à terme mauvaise pour le pays. En effet, Emmanuelli a oublié que pour les nouveaux arrivants ça fait des années qu'on baisse le niveau scolaire français afin qu'ils aient plus de facilité à suivre. Ceci a donc une regrettable conséquence sur le niveau d'éducation, nos diplômes et notre place dans le monde. Alors, je pose la question qu'on est tous en droit de se poser : à quel moment l'immigration s'avère être superbe pour notre pays d'un point de vue éducatif  et économique ? Enfin, est-ce que le peu de diplômés qui arrivent doivent justifier une politique migratoire libérale ? Bien sûr que non.

    Ce sujet économique-éducatif, n'est pas le seul où l'auteur déraille à plein pot. En effet et comme beaucoup de personne, il est persuadé que les migrants relanceront le pays malgré les fortunes qu'ils coûtent en structures, aides sociales et délinquance. (La délinquance n'est probablement pas comptée dans les statistiques qu'Emmanuelli nous sort.)
Pour défendre ces idées-là, l'auteur aborde entre autre chose les zones désertées. Ce monsieur table en effet sur l'immigration pour les rebooster. Là-dessus pourtant, j'ai pas mal d'arguments qui montrent que là aussi il y a une grosse utopie de la part de l'auteur. En effet, les zones rurales par exemple, ne repartiront pas avec des migrants. Les magasins qu'il imagine ouvert ne tiendront pas. D'une part car ils sont plus chers et qu'il existe les grandes surfaces et internet, et d'autre part parce que beaucoup ne vendront pas ce qui ne colle pas avec leur religion. Et il y a 150 000 arguments encore à côté de ceux-là, comme celui d'avoir besoin de l'argent pour ouvrir un magasin...
En plus de cette histoire de magasin, n'oublions pas que la délinquance très importante dans certains courants migratoires (arabo-musulman, africain, rom) pose aussi un problème de sécurité, et à long terme sur la vie d'une ville ou d'un village. Donc imaginez trente secondes la merde si on mettait des migrants par dizaines et centaines dans des villes et villages. Imaginez juste 30 secondes... Je rappelle qu'à cause de l'immigration massive et de sa délinquance il y a plusieurs lieux en France qui voient les commerces fermer, qui voient les médecins partir, les fêtes s'arrêter, les gens déménager, etc., et tout ça devient à l'arrivée des villes mortes et/ou communautaristes car c'est impossible de vivre à côté de ces gens-là.
Donc dire que l'immigration booste la vie économique d'un pays, c'est faux. C'est une image d'Epinal qu'il faut arrêter d'avoir. Et je n'ai pas parlé du PIB qui se barre à l'étranger par les transferts d'argent, ni du trafic d'argent (allez voir les magasins à Marseille porte d'Aix pour comprendre). Pas plus que je ne parle de ce qu'ils coûtent en milliards par an aux états. Et là aussi pardon, je pars du principe que l'argent dépensé pour eux serait plus utile pour nous (armée, éducation, santé, culture, infrastructure, retraite...), ou pour renflouer la dette qui assure à la France un avenir ruiné.
Bref ! Économiquement l'invasion migratoire est nuisible. Et je reste en outre persuadée que la France est pleine comme un œuf pour ses capacités actuelles et futures et qu'elle n'a donc pas besoin de plus de population.
Au-delà de la question migratoire, notons quand même l'attachement de l'auteur aux vieux schémas consumériste et capitaliste. Outre le fait que je trouve foireux comme plan l'idée de risquer une guerre pour une économie florissante. Notons que la consommation ce n'est pas ce qui a de meilleur pour la planète et sa population (humaine, animal, etc.).


     Toujours dans ce sujet économie pour l'économie. Une autre légende tenace que l'auteur aborde : les retraites. Plus exactement, le paiement des retraites par l'immigration. Là j'avoue que je suis dans l'incompréhension totale ! Depuis Mitterrand et même avant, la France est submergée par l'immigration africaine et du Maghreb surtout, et pourtant plus de 30 ans après on ne paye pas plus les retraites... Je n'ai rien à dire en plus, les faits parlent d'eux-mêmes.
Au-delà des retraites, notons que l'immigration est pour les travailleurs ou les chômeurs source de misère et de fin de droit. L'immigré ou le migrant qui demandera moins baisse ou gèle forcément les salaires, et de fait réduit le droit du travail. C'est pour ça d'ailleurs que les patrons en veulent des migrants. Ca les arrange pour tout saper à la base, ce n'est pas de la charité. Plus il y aura d'inactif, mieux c'est.

Après ce tableau peu reluisant de l'immigration que l'on pourrait continuer longtemps, on peut assurément soutenir que l'immigration massive n'a rien de bénéfique pour l'économie, le travail, les retraites ou même encore n'a rien de bénéfique à la bonne marche du pays de manière générale. Pour plus de renseignement lisez Malika Sorel, Bruckner et d'autres.
Bon d'accord parfois, l'auteur montre que ce n'est pas toujours une bonne chose, mais c'est tellement honteusement minimiser qu'il aurait mieux dû s'abstenir d'aborder le sujet.

 

   Rien de très étonnant à tout ça cependant, puisque outre les arguments qui ne tiennent pas la route l'auteur s'exprime avec force de pathos. Et quand une personne met en avant le pathos bien avant la raison, vous pouvez être sûr que ses écrits, sa pensée, c'est que du n'importe quoi. Puisque le pathos reflète un manque d'argument ou des arguments bancals qu'on aimerait bien faire oublier par les larmes. Mais comme je l'ai déjà dit, on ne fait pas de politique avec des bons sentiments. La réalité demande plus de bon sens. Bien sûr au milieu de son pathos, il a parfois des moments de lucidité sur les situations, mais pour ma part je ne le suis pas dans sa conclusion.

    Oui, il a raison, les Etats européens gèrent mal la crise, se maquer avec l'intégriste Erdogan c'est débile. Oui, il a raison, les lois sur l'immigration, le droit d'asile, le droit du sol (ça c'est moi qui rajoute) ne sont pas adaptées à la situation présente et future, surtout qu'on aura nous-mêmes en Europe nos propres déplacés climatiques et je rappelle qu'on souffre déjà du  manque d'eau ; donc oui il faut clairement que tout ça soit revu au niveau des états. Traité toutefois de manière différente selon l'origine des arrivants. Mais moi, à la différence de l'auteur je ne suis pas pour qu'on assouplisse tout ça parce que c'est la France ! Au contraire, il faut durcir ce système, car cela ne peut pas durer ainsi. Nous sommes envahis et pas que par l'immigration illégale hélas, et cette immigration est nuisible.
Certes, l'auteur parle de tri, c'est bien il a conscience qu'on ne peut pas accueillir tout le monde - encore que je ne suis pas arrivée à fixer sa limite qui a l'air d'être très lointaine -, mais vu qu'à côté de ça il raconte qu'il faut donner des aides, qu'il faut les soigner (gratuitement forcément), qu'il faut les protéger, qu'il faut les accueillir car c'est ça la France, on se doute bien finalement qu'il a mis ça juste pour faire croire qu'il avait réfléchi correctement à la situation. Ce qui quand on continue la lecture montre que ce n'est pas le cas...

Pour continuer à montrer les erreurs de l'auteur, je pourrais argumenter qu'en France on n'a déjà bien assez de misère et qu'il est inutile d'avoir des nouveaux venus qui ne sont pas intégrables et qui nous détestent en plus. Je pourrais lui rappeler que par le passé la France n'a jamais hésité à renvoyer dans le pays d'origine s'il le fallait (cf : Pour en finir avec la repentance coloniale). Mais tout ça on le connait, du coup je vais juste me contenter de faire remarquer à l'auteur que sa manie d'infantiliser l'Afrique ou encore le Moyen-Orient est abject. L'Afrique ou le Moyen-Orient sont constamment vus comme des victimes et ça, ça commence à bien faire.
Ne croyez-vous pas Monsieur Emmanuelli qu'il serait temps de les mettre devant leurs responsabilités, d'arrêter de les infantiliser et de les tenir dans un sentiment d'infériorité ? Je n'ignore pas que l'Aide Internationale est un commerce juteux et qu'en plus ça donne une bonne image à l'égo, à votre égo. Mais force est de constater, surtout pour l'Afrique, que depuis qu'on leur donne du fric et qu'on les aide, ça ne les aide pas des masses. De fait, il faudrait peut-être songer à arrêter ce qui ne fonctionne pas, afin d'inverser la tendance pour favoriser un sursaut de survie de leur côté et des réformes. Et s'ils ne font rien de ça, tant pis pour eux ! Qu'ils crèvent.
Odieuse moi ?! Non. Infantiliser l'Afrique ou encore le Moyen-Orient, s'est encourager les départs et tout ce qui a de nocif avec : les morts, le commerce d'esclave, le commerce sexuel, etc... C'est aussi faire le jeu des passeurs dont font partie les ONG chaînon nécessaire à la traite humaine. Ne serait-il donc pas temps d'arrêter de jouer la charité des prédateurs, afin d'arrêter les crimes qui se cachent derrière ? Tout ça pour le bien de tous. Moi, je pense que oui. Je pense qu'il est temps d'arrêter l'infantilisation et de croire que nous pouvons faire face à toute cette demande dévoreuse d'argent, de temps et de personne. La France n'a pas un porte-monnaie sans fin. L'Europe non plus. Et ces deux entités en donnent déjà beaucoup trop pour ces pays, et je ne parle pas des ONG et des particuliers. Arrêtons le massacre.

     J'entends de là dire que l'Occident est responsable de ce qui se passe, et que je devrais avoir un peu honte de parler de crime quand je parle de charité. L'auteur a tenu à peu près ce discours. Sauf que non, je n'ai pas honte, car l'Occident n'est pas seul responsable de ce qui se passe. En effet, l'Orient a sa grande part de responsabilité, l'Afrique aussi. L'islam est un problème et a toujours été un problème, cette religion a toujours été violente et discriminatoire, les autres religions sur le refus de l'avortement sont aussi un problème. Mais la corruption, les guerres de clans, la hiérarchie des sociétés, la démographie galopante, les mœurs, etc., sont des gros problèmes aussi et un frein au développement. Donc taper sur l'Occident pour qu'elle arrange tout ça et arranger tout le monde, faut arrêter aussi ça n'a pas de sens et ça ne sert à rien. Tout comme il faut arrêter en Occident la flagellation et ce côté christique qui fait qu'on veut prendre toutes les fautes des autres sur soi. L'Afrique, le Maghreb, le Moyen-Orient sont responsables de ce qui se passe, mettons les devant leurs erreurs. Pourquoi il n'y a que l'Occident qui devrait payer pour leur connerie ?!

 

    En conclusion, ce livre fait surtout jouer les violons histoire de faire plonger la balance migratoire dans l'idiotie généreuse. L'auteur va tout faire pour vous tirer la larmichette à l'œil, vous parler de la misère, des commerces parallèles, des morts, des malades, des hors-la-loi qui brûlent leurs doigts afin de ne pas respecter encore une fois les lois que les Etats instaurent, etc., etc. A côté, et pour ne paraître pas trop idiot, trop complaisant, il va nous dire qu'on ne peut pas accueillir toute la terre entière, il va tenter de minimiser son discours en mettant dedans une fois ou deux les méfaits de cette vague migratoire, mais allez savoir pourquoi, on n'y croit pas une seule seconde. En effet, son objectif est clair, c'est d'accueillir, d'accueillir, d'accueillir parce que c'est sa France idéale. Il a ce cliché là en tête. (Il serait donc bien judicieux de sa part d'arrêter de taper sur ceux qui ont le cliché inverse.)
Bien sûr, il a raison quand il dit que la fin d'un monde, ce n'est pas la fin du monde, mais je trouve sa résilience dangereuse toute de même. Car ça cache mal son côté défaitiste, et son côté « de toute manière on ne peut rien y faire » un peu fataliste. Alors que non, on peut refuser un monde, et il est même conseillé de le refuser si celui qui se prépare est gage de guerre. L'Europe commence plus ou moins à le comprendre, pas encore assez vite hélas. A vous monsieur de le faire maintenant. Car ce n'est pas en jouant sur les racines chrétiennes de l'Europe et la laïcité (qui n'a jamais été pensée pour l'islam et sa violence) que l'on va maintenir l'identité européenne et la paix ici. Surtout pas dans cette époque individualiste qui se croit tout permis sur l'intérêt commun. Et surtout pas dans cette époque où les étrangers présents sur nos terres passent leur temps à nous cracher dessus.
     Pour finir, j'ai conscience que ce que je dis peut paraître odieux, on parle de souffrance humaine, mais la charité ne peut être éternelle et n'est pas bonne conseillère dans ce monde. Je sais aussi que ce que j'ai écrit peut en choquer beaucoup à gauche et même à droite, pourtant ce que j'ai mis dans cet avis - et on pourrait en rajouter - ce sont des réalités vraies, et il faut les prendre en compte dans cette question migratoire, ce que des tas de crétin ne font pas parce que ça ne les arrange pas politiquement ou parce qu'ils n'ont pas les couilles comme c'est le cas de Macron
    En attendant espérons que les bateaux coulent ou se choppent un beau virus. Ca stoppera toujours l'invasion migratoire. Et renvoyons chez-eux ces parasites présents sur nos terres. Gardons seulement peut-être les chrétiens, eux ne sont pas un problème à la laïcité ni à la France.

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11 juin 2019

"Il était une fois la Chine : 4500 ans d'histoire" de José Frèches

tiIl était une fois la Chine : 4500 ans d'histoire de José Frèches

Source: Externe

Résumé :

Qui mieux que José Frèches, à la fois historien et conteur passionné, pouvait nous dévoiler les beautés et les mystères de la Chine, acteur majeur de notre monde, omniprésente dans notre vie quotidienne et dans nos médias ? On ne peut comprendre ce qui se passe aujourd'hui avec la Chine sans prendre en compte son passé immémorial. C'est la seule civilisation vieille de plus de 4 500 ans qui n'a jamais disparu. Les traditions, les coutumes, l'héritage culturel d'un Chinois d'aujourd'hui viennent en droite ligne de ces millénaires d'histoire. Récits de la vie quotidienne, biographies, légendes et anecdotes insolites... Avec ce livre, José Frèches établit un pont entre nos deux mondes, nous transmettant avec enthousiasme et simplicité son savoir sur l'Histoire et les histoires de la Chine. Parce que nous avons tous envie de connaître la place qu'occupera ce pays immense et fascinant dans notre vie, demain.

Mon avis :

4500 ans c’est long ! C’est aussi beaucoup de personnage, de changement, d’évolution ou de régression, donc autant vous dire que je n’ai pas reconnu beaucoup de cette lecture. Pour autant, l’impression générale que j’ai en sortant de cette lecture c’est que ce pays exotique possède une histoire riche. On sait tous que la Chine a été première dans pas mal de domaine et d’invention ; la poudre à canon, la boussole, l’imprimerie c’est eux. On sait tous qu’elle a été un exemple pendant longtemps pour le Japon, et que quand l’Europe l’a mieux découverte elle en fut elle-même éblouie.

Plus profondément pourtant, on sait peu de la politique et de l'histoire de ce pays, à part éventuellement la fin du 19ème siècle et le 20ème siècle. Voilà donc un livre, qui sans rentrer dans les détails, va réparer cette lacune, en nous présentant les révoltes paysannes, le système administratif, les conquêtes, la pensée chinoise, les rapports avec les autres, le quadrillage de la population, les changements de dynastie avec leur bienfaits ou pas. Hé oui ! La Chine, comme dans beaucoup de pays du monde, c’est parfois des belles avancées mais aussi des reculs. Tout n’est pas beau et excellent, voyez le communisme qui a détruit des perles chinoises artistiques ou autres (le pire c’est qu’après ça va hurler sur Taiwan pour récupérer ce que eux auraient détruit sans scrupule).
Outre, l'histoire, l'autre atout de ce bouquin c'est qu'il a aussi une petite ouverture sur la Chine de demain. En montrant le monstre que deviendra ce pays d'un point de vue économique et commercial, et en l'interrogeant sur les revanches historiques. En plus de cela, il aborde quelques problèmes comme l'énergie et l'immobilier.

Toutefois, ce que je regrette un peu avec ce livre, qui est une excellente première approche au demeurant, c’est que l’on ne retient finalement pas grand-chose. Car il approche peut-être l’histoire de manière trop large, ce qui n’aide pas à en retenir le maximum. Pour moi, après lecture de ce livre, je me dis qu’il vaut peut-être mieux lire plusieurs livres qui abordent chacun une époque, un personnage, un évènement, plutôt qu’un condensé, car finalement l’histoire chinoise se répète pas mal et ça ressemble à l’arrivée à un gloubi-boulga de connaissance et d’impression. En tout cas pour moi. Excepté ce que je connaissais déjà fin 19ème siècle et 20ème siècle, le reste me reste assez flou au final... - à part les encadrés qui s'attardent sur un point particulier que j'ai plus ou moins retenu.

En résumé, c’est une bonne approche, l’auteur connaît très bien son sujet, mais finalement pour moi c’est trop vaste et je n’en retiens que peu de chose à mon grand désarroi. Mais j'y retournerai souvent.

XO éditions.

Extrait :

"L'accumulation, sous les Yuan et sous les Ming, des catastrophes naturelles (séismes, débordement des grands fleuves, pluies torrentielles) et des famines consécutives à celles-ci incita Zhuxiao le cinquième fils de l'empereur Hongwu, à pilier (1406) un ouvrage censé permettre aux plus pauvres de se nourrir "en cas de disette". Il s'agit du Précieux Herbier pour la Survie en cas de Disette (Jiu Huang Bencao) qui recense 444 plantes comestibles susceptibles de servir d'ingrédients au "repas de famine". On y trouve quantité de recettes sur la façon, par exemple, de combiner la feuille d'ortie à la tige de sorgho et de mélanger le tout avec des écorces tendres, ou encore piler certaines racines pour obtenir "une pâte nourrissante et au goût délicieux"... L'administration encouragea la diffusion du manuel de survie de Zhuxiao, mais sans pour autant empêcher les malheureux, qui n'avaient plus rien à se mettre sous la dent et erraient de village en village à la recherche de quelques grains de riz, de se révolter et de se livrer au pillage..."
p. 264

29 mai 2019

"Les fils de Canaan : l'esclavage au Moyen-Âge" de Sandrine Victor

 

Sur Encre d'époque :

Mon avis sur le livre de Sandrine Victor Les fils de Canaan : l'esclavage au Moyen-âge : ici.

Sandrine Victor Histoire esclavage Moyen age

Résumé :

L’esclave, tel qu’on se le représente généralement c’est tantôt l’homme-bétail de l’Antiquité, pliant le genou sous les coups de fouet des pharaons, tantôt l’homme-machine de l’époque contemporaine, chaînes aux pieds dans les plantations de coton nord-américaines… Quant au Moyen Âge, on l’a longtemps cru réservé à un autre type de subordination, celle du serf, attaché à la terre et au seigneur.
Or, à rebours de ces idées reçues, la chute de l’Empire romain est loin d’avoir marqué la fin de l’esclavage. Bien au contraire, les nombreux conflits du temps, des intrusions mongoles aux raids vikings, ont assuré la pérennité de cet asservissement de l’homme par l’homme : du bassin méditerranéen aux confins septentrionaux en passant par les terres byzantines, l’esclavage fut un phénomène très largement répandu durant les mille ans que dura l’époque médiévale.
Slaves transitant vers les contrées méridionales, populations d’Afrique noire vendues par les commerçants ibériques, chrétiens en terre d’islam, musulmans en terre chrétienne, les esclaves sont partout, aussi bien en ville qu’à la campagne, affectés à des tâches domestiques, artisanales, industrielles, dans une diversité de situations et de statuts qui a longtemps dissuadé les historiens de considérer le phénomène dans son ensemble – c’est précisément le défi que relève aujourd’hui cet ouvrage pionnier.

15 avril 2019

"A l'assaut ! La baïonnette dans la Première Guerre mondiale." de Cédric Marty

Sur Encre d'époque

Mon avis sur : A l'assaut ! La baïonnette dans la Première Guerre mondiale de Cédric Marty

Source: Externe

Résumé :

"Baïonnette au canon ! " "En avant, à la baïonnette ! " Les conscrits de 1914 sont d'abord des fantassins, préparés à faire la preuve de leur bravoure lors d'assauts et de combats au corps à corps à l'arme blanche, où ils surpassent leurs ennemis et remportent la victoire. Pourtant, dans les tranchées, la réalité est tout autre. Sur un champ de bataille bien peu propice à l'héroïsme et face à la puissance destructrice des pluies d'obus, au feu de l'artillerie, aux attaques chimiques et aux raids de l'aviation, les soldats tombent en masse et sont tués à distance dans une guerre résolument moderne. Par-delà les mythes et les images d'Epinal, à hauteur d'hommes, la véritable histoire d'une arme devenue paradoxalement l'emblème de la Première Guerre mondiale.
Cédric Marty, docteur en histoire, travaille depuis plusieurs années sur l'histoire et les mémoires de la Grande Guerre.

4 avril 2019

"Entre ici Jean Moulin" de Aude Terray

Entre ici Jean Moulin de Aude Terray

Source: Externe

Résumé :

C’était un matin de décembre, dans le froid et le vent, devant les marches du Panthéon, la voix caverneuse et lyrique d'André Malraux, les roulements de tambour qui martèlent la tristesse…
La République, toute à sa liturgie, sacrait Jean Moulin.
Aude Terray a choisi d'explorer ce moment historique et fondateur.
Elle s'interroge et mène l'enquête : comment expliquer le choix de panthéoniser
Jean Moulin qui ne faisait pas l'unanimité au sein de la Résistance ? Pour quelles raisons deux jours de cérémonies ? Pourquoi le discours de Malraux, sans doute le plus beau de la Vème République, a-t-il été si douloureux à écrire ?
Aude Terray scrute les coulisses, traque les secrets et les états d'âme. Elle mêle dans une fresque vivante et intime le Général de Gaulle, Georges Pompidou, André Malraux, Daniel Cordier, Maurice Papon aux héros anonymes de ces deux jours, un sacristain, une fleuriste, une gardienne d'immeuble, un commissaire adjoint et tant d’autres. 
Cette France des années 60 est encore meurtrie mais regarde vers l'avenir.
Ses contradictions et ses espérances hantent nos mythologies les plus contemporaines.

Mon avis :

Avec ce livre, Aude Terray nous plonge dans une époque et une histoire intimement liée à la Vème République, celle de la panthéonisation de Jean Moulin. Cendre de conséquence qu’on tire tantôt à droite, tantôt à gauche.

Je ne connaissais pas la vie de Jean Moulin, à part ce que tout le monde en sait, c’est-à-dire son rôle dans la résistance. Avec son livre, Aude Terray m’a comblé un peu cette lacune en présentant l’homme et ses femmes. Elle abordera même la supposé homosexualité de Moulin qui a l’air d’être qu’une affabulation selon les personnes qui l’ont connu.

Mais là n’est pas tout à fait le sujet du livre, car ce qui nous intéresse ici, c’est surtout les journées du 18 et 19 décembre 1964. Jours de la panthéonisation de Jean Moulin que l’autrice va faire revivre avec ses grands personnages comme Malraux, De Gaulle, et ses inconnus, la fleuriste, le proviseur d’école, etc.
En abordant ce moment, Aude Terray va en outre nous montrer toute l’effervescence, les préparations, qui a autour de cet évènement, mais aussi les angoisses qui pèsent sur cette journée. Les menaces écrites ou par téléphone, ou encore la douleur de Malraux pour rédiger son discours. Selon l’autrice un des plus beaux qui soit, mais qui soulève dans ce livre plusieurs voix discordantes. Toute comme la présence d’une certaine personne à l’hommage de Jean Moulin, celle de René Hardy connu pour avoir selon certaines sources de l’époque dénoncé Jean Moulin. (Et selon la page Wikipédia est passé à travers de la condamnation au "bénéfice « de la minorité de faveur »".)

Ce livre qui se partage entre deux époques, raconte aussi les recherches et questionnements de l’écrivaine : les archives plus ou moins parlantes ; les lieux visités ; les personnes qu’elle a dû rencontrer, dont Daniel Cordier qui a connu Jean Moulin. Et dans l’ensemble, ces points étaient intéressants à lire, mais pour être franche, pas à tous les coups…
Bien sûr, c’était captivant de voir comment Jean moulin a pu être perçu : homme ouvert à tous les courants ; communiste ; gaulliste. De prendre connaissance des diverses versions sur son arrestation, les guerres d’historien, la guerre des femmes - bien mise en avant dans le livre d’ailleurs. Mais à côté, la description des lieux ou encore le questionnement débile sur Johnny Hallyday (what ?!), j’avoue que je m’en serais passée. Par moment j’avais un peu cette impression qu’il fallait broder.

D’ailleurs je ne sais pas si ça vient de ça et le fait que le livre fasse un peu roman avec les personnages secondaires, les inconnus, mais finalement je trouve ce bouquin plutôt vide. Tellement peu rempli que j’en viens à me demander si Aude Terray a répondu aux questions écrites dans le résumé. Alors oui, certaines ont été plus ou moins abordées, mais par exemple la raison des deux jours je crois que je ne l’ai pas vu. En tout cas j’ai rien retenu. Le trou. Le vide. Le néant.
Et au final, autant j’ai trouvé que livre abordé bien les esprits, celui douloureux de Malraux, celui tourné vers l’avenir de Pompidou, ou encore la vie de Madeleine Malraux, mais pas tant l’importance de l’évènement et ce qu’il représente. Par contre la description de l’évènement, oui, là l’auteure a été jusqu’au bout.


Bref ! Je ressors de cette lecture mitigée. J’ai découvert avec plaisir des choses sur Jean Moulin, les hommes et les femmes de décembre 1964 (à moi d’aller plus loin), mais je trouve le livre un peu maigre et pas très bavard. Je m’attendais à un peu plus, mais bon ça reste une bonne intro, mais juste une intro.

Editions Grasset.

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29 mars 2019

"Propagande : la manipulation de masse dans le monde contemporain" de David Colon

Sur Encre d'époque :

Sur mon autre blog, voici mon avis sur Propagande : la manipulation de masse dans le monde contemporain de David Colin.

Propagande la manipulation de masse dans le monde contemporain

Résumé:

« Fake news », « infox », « post-vérité » : le monde contemporain ne cesse d’être confronté aux enjeux de l’information de masse. On croyait la propagande disparue avec les régimes totalitaires du XXe siècle mais, à l’ère de la révolution numérique et des réseaux sociaux, elle est plus présente et plus efficace que jamais. Chaque jour apporte ainsi son lot de désinformation, de manipulation, de rumeurs et de théories du complot. Loin de se résumer à la sphère politique et à la « fabrique du consentement », la propagande imprègne aujourd’hui tous les aspects de notre vie en société, les spécialistes du marketing, du storytelling ou les théoriciens du nudge s’efforçant d’influencer nos choix et comportements.

Embrassant plus d’un siècle d’histoire et couvrant un vaste espace géographique, David Colon explique les fondements et les techniques de la persuasion de masse dans le monde contemporain. Il montre que la propagande n’a cessé de se perfectionner à mesure que les sciences sociales et les neurosciences permettaient d’améliorer l’efficacité des techniques de persuasion, d’influence ou de manipulation.

Cet ouvrage percutant présente les acquis les plus récents de la recherche et permet de mieux cerner les ravages de la désinformation, hier comme aujourd’hui.

A travers une synthèse accessible et percutante, David Colon livre une contribution essentielle pour mieux cerner les ravages causés par la désinformation, hier comme aujourd'hui. 

9 mars 2019

"Les cages de la Kempeitaï : Les français sous la terreur japonaise. Indochine, mars-août 1945" de Guillaume Zeller

Sur Encre d'époque mon 2ème blog :

Mon avis sur Les cages de la Kempeitaï : les français sous l'occupation japonaise. Indochine, mars-août 1945 de Guillaume Zeller.

Les cages de la Kempeitaï Guillaume Zeller

Résumé :

9 mars 1945. Les Japonais s’emparent de l’Indochine française alors que l’issue de la guerre du Pacique en faveur des Alliés ne fait plus le moindre doute. Après ce coup de force, ponctué de nombreux massacres, des milliers de Français, civils ou militaires, sont déportés dans des camps, incarcérés dans des prisons ou assignés à résidence.

Ces hommes et ces femmes connaissent des conditions de détention effrayantes dans les cachots et bagnes qui jalonnent la péninsule du nord du Tonkin jusqu’au sud de la Cochinchine. Sous la surveillance de la Kempeitaï, surnommée la « Gestapo japonaise », ils participent à des travaux harassants, souffrent de la faim et de la soif, subissent coups et tortures quand ils ne sont pas entassés dans des cages à tigres fétides d’où ils ne voient jamais le jour.

On estime que plus de 3 000 Européens sont morts pendant cette période. Les rescapés, dont les grands-parents de l’auteur, ont toujours été convaincus de ne devoir la vie qu’aux explosions nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki. Ces Français du bout du monde demeurent pourtant oubliés, écrasés entre la libération de la métropole et la guerre d’Indochine qui s’annonce, quand ils ne sont pas soupçonnés de complaisance envers le régime de Vichy. Plus de 70 ans après, il est temps que cette tragédie occupe sa juste place dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale.

2 mars 2019

"Mon fils, ce djihadiste" de Alexandra Gil

Mon fils, ce djihadiste de Alexandra Gil

Mon fils ce djihadiste alexandra Gil

Résumé :

Nathalie, Marie-Agnès, Françoise, Michelle... Toutes ces mères ont vu leur enfant partir en Syrie pour participer au djihad. Un phénomène d’ampleur touchant chaque année plus de 5 000 jeunes Européens qui n’hésitent pas à rejoindre l’État Islamique. Dans ce livre, des mères de djihadistes français et belges témoignent. Pourquoi ces enfants qu’elles ont portés et éduqués ont-ils pris un tel engagement ? Comment supporter l’absence d’un fils que l’on continue d’aimer, envers et contre tout ? Ces mères font le récit d’une vie quotidienne devenue un calvaire : les interrogatoires interminables, les voisins suspicieux, et cette peur terrible d'allumer la télévision après un attentat qui aurait pu être commis par leur fils. Avec parfois pour seule conclusion, un texto laconique les informant que leur enfant n'est plus de ce monde…

Un document exceptionnel pour comprendre le djihadisme européen.

Mon avis :

                                                          "Les Saint Jean bouche d'or
Qui prêchent le martyre
Le plus souvent d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées
C'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas.
[...]
Ô vous, les boutefeux
Ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu !
Laissez vivre les autres !
La vie est à peu près leur seul luxe ici-bas."

Mourir pour des idées de Georges Brassens.



     Voilà un livre qui soulève des sentiments différents en moi, mais après un petit point sur moi-même, finalement je m’aperçois que je ressens plus de colère que de compassion. Colère contre les familles, colère contre l’Etat.

     Pour commencer, je tiens à préciser que je comprends ces mères ou ces pères qui sont déboussolés, dépressifs, perdus, quand ils ont su que leur enfant était parti faire le djihad. Je me doute en effet que ça ne soit pas facile à apprendre, surtout quand on sait quelles atrocités vont être commises contre des innocents à cause de la connerie religieuse. Je comprends aussi très bien ce sentiment de ne pas être à sa place dans une société qui souffre de cette connerie religieuse islamique par plusieurs attentats et autres atteintes aux Droits de l’Homme.
      Toutefois, ma compassion pour ces familles a tout de même eu ses limites. En effet, j’admets que j’ai eu aussi beaucoup moins de sympathie pour quelques familles quand je lisais certains passages. La compassion n’était pas tout à fait absente, mais entre la sœur qui ne voulait pas dénoncer son frère quand il reviendra (en espérant qu’il ne revienne jamais et qu’il crève là-bas), la mère qui fait comprendre à son fils de ne pas se pointer au resto habituel de peur qu’il soit arrêté, ou encore la mère qui refuse d’admettre que son fils ait changé (parole de mère !), j’avoue que j’ai fait quelques bons.
L’amour c’est probablement beau, mais là c’était juste idiot. Et j’avoue que je ne comprends pas cette attache à ce membre assassin de la famille, et qui m'a particulièrement agacée quand les parents ont peur que leur monstre d’enfant meurt. Dans ma tête, ce n’est pas admis d’avoir peur pour des monstres, quand bien même ils soient de ta famille...
      Nonobstant cela, tous ne sont heureusement pas ainsi, à l’image de ce père de famille qui dit qu’il ne pourra plus jamais avoir confiance en ce fils qui est rentré en France (hélas pour nous).
     Bref ! Certains témoignages ont soufflé en moi le chaud et le froid. Mais malgré tout, et malgré l’énormité de ce que je vais dire, je ne peux qu’encourager ces familles amputées d’un membre à continuer leur vie. Car leur vie vaut mieux que cet échec.

      Pour continuer, je disais dans l’intro que l’Etat était la seconde source de ma colère. Sur ce point, ce que j’ai apprécié voir, c’était de voir que cette colère était partagée avec les familles comme l’atteste les témoignages qui dénoncent :

1- La collusion entre l’Etat et les islamistes ;

2- Les discours qui jouent avec la théorie de l’amalgame comme celui du Maire de Sevran et qui servent si bien les islamistes ;

3- L’inaction de l’Etat qui ne fait rien pour lutter contre ce fléau, et laisse en liberté en France ou en Belgique des gens qui ne doivent pas connaître cet état de faveur. (Pour moi une balle dans la tête, c’est un cadeau pour l’humanité.)

      Néanmoins, en lisant ce livre ma colère est allée plus loin que ces choses-là. En effet, quand je sais que certains débiles de dieu ressortiront un jour de prison comme le fils d’Omar, ça m’a révoltée. Ca m'a révoltée, car je trouve le droit pas assez sévère avec ces choses-là, et là pour moi réside une des faiblesses des démocraties. Effectivement, il ne doit pas être admis que ces monstres-là ressortent un jour de prison, ni même rentre de Syrie. Les Bisounours ça n’existent pas en vrai et on ne revient jamais de la folie divine et meurtrière ; on ne peut de ce fait donner une seconde chance à ces choses-là !!!
     Sinon pour en revenir au livre, nous savons tous que dénoncer les trois points s’est enfoncer les portes ouvertes, ce sont des choses que l’on dit depuis longtemps et que l’on voit tous les jours sans que ça choque pour autant les bien-pensants… Cependant j’ai trouvé qu’il était intéressant de voir comment ces familles le ressentaient. Tantôt comme une injustice, notamment quand les recruteurs et les imams sont dehors en liberté ; tantôt comme une défaite annoncée, à l’image de ce père qui se dit que vu l’inactivité des états de droit on a déjà perdu. Et ça c'est terrible...

     Enfin, pour conclure cet avis, l’autre atout de ce livre c’est qu’on peut aussi découvrir certaines situations ahurissantes, comme la DGSI qui ne fait rien car l’Etat n’est pas réactif ou encore la corruption qui règne à divers endroit.

     En résumé, c’est un livre témoignage très intéressant à lire – et qu’il faut lire –pour découvrir comment se transforme l’enfant ; renseigner sur les dérives qui doivent inquiéter ; et aussi avoir une meilleure vue sur l’état actuel de l’Europe qui laisse beaucoup trop faire les musulmans et leur donne beaucoup trop de droit (islam-islamiste ce n’est pas différent). Mais quand vous lirez ce livre, gardez une dose de zen en vous car la colère viendra titiller vos chakras plus d’une fois ! Que ça soit dans les témoignanges, dans les actions, dans les écrits.

Merci aux Editions City.

Extraits :

"Je viens d'Algérie, je sais de quoi je parle. Quand j’étais môme, les islamistes ont commencé à fonder des associations, soi-disant pour venir en aide à la population. Et je l'ai constaté. Si tu étais sans ressources, ils t'accueillaient à la mosquée et te donnaient à manger... Ils étaient discrets et paraissaient inoffensifs, parce qu'à l'époque ils n'étaient pas encore en position de force. Mais dans les années quatre-vingt, quand j'avais 20 ans, leur heure de gloire est arrivée, ils ont gagné du terrain et se sont imposés par la force. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer en ce moment même en Europe. Ces gens-là sont en Europe et se servent de la loi, du droit, de la démocratie précisément pour combattre la démocratie". Omar.

"Elle n'a pas non plus oublié que le maire de sa ville, Sevran, a refusé de divulguer le numéro vert mis en place par le gouvernement pour aider les familles témoins de signes de radicalisation chez les proches. Elle se rappelle clairement sa réponse dévastatrice : "A quoi bon stigmatiser la communauté musulmane ? il ne faut pas exagérer, il y a seulement 14 jeunes originaires de Sevran qui sont partis en Syrie." La mère de Quentin hausse le ton quand elle m'avoue que ce "seulement" l'obsède et la met au supplice depuis deux ans. Car, pour elle, un garçon c'est déjà de trop. Elle est convaincue qu'il existe un clientélisme politique envers l'islam, et que cette complaisance est motivée par la crainte de perdre des électeurs parmi les citoyens de confession musulmane." Véronique.

"Ce sont des lâches, des hypocrites. Ils dénoncent un système dont-ils se servent à leur avantage." Véronique.(En parlant de la justice française).

22 février 2019

"La nostalgie des pays perdus" de Jean-Claude Perrier

La nostalgie des pays perdus de Jean-Claude Perrier

Source: Externe

Résumé :

Qu’est le monde d’hier devenu ? Découvrir ses monuments et ses mystères, ses splendeurs et ses ombres, ses foules et ses visages faisait le voyage et le voyageur. Submergé par le tourisme de masse, le voilà englouti sous les guerres, les fanatismes, les tsunamis. Et la laideur.

Ce livre constitue la grande cérémonie des adieux qui manquait à la littérature des ailleurs. Il est tant de lieux où l’on ne pourra plus aller ou revenir sur un globe rétréci comme peau de chagrin.

Inconsolable, Jean-Claude Perrier se souvient des siens qui sont aussi les nôtres. Sa remémoration est notre consolation. Elle invite, par les mots, les images, le style, à entreprendre l’ultime tour du monde.

Mon avis :

Je pensais lire un livre sur les pays plus ou moins lointains qui raconterait l’histoire, les personnages, la magie, des lieux emblématiques de l’auteur. Je pensais lire un livre un peu général, un peu mondial, où chacun se sentirait concerné par les mots et paysages qui défileraient dans ces pages.
Ben non.
Finalement c’est un livre très personnel, où l’auteur parle de lui, de ses rencontres, de ses questionnements, de ses voyages, de ses attentes. Déçue ? Oui, un peu, car je ne m’attendais vraiment pas à ça.

Toutefois, je n’irai pas dire que ce livre est mauvais. En effet, si la magie n’a pas opéré entièrement, j’ai malgré tout ressenti cette nostalgie que l’auteur a pour les lieux et les gens qu’il a connu, car je comprends son sentiment. Qui ne s’est jamais demandé ce qu’était devenue cette personne ou comment le lieu à évoluer pendant tout ce temps d’absence ?

Outre la nostalgie, et même si cette dernière est différente de celle de l’auteur car sa vie n’est pas la mienne, je dois admettre que pour le voyage, pour les rencontres, ce livre n’est pas désagréable non plus, puisqu’il est aussi le récit d’un lieu dans une époque. Il donne ainsi à voir certaines mentalités, certaines tensions politiques… à un moment donné, et donne aussi à voir ce qui a changé.

En résumé, ce n’est pas un livre que je qualifierais d’indispensable, mais si un jour vous l’avez sous la main, ouvrez-le, et vous prendrez conscience que face au temps l’homme est impuissant.

14 février 2019

"Antivax : la résistance aux vaccins du XVIIIème siècle à nos jours" de F.Salvadori & LH.Vignaud

Sur Encre d'époque (mon 2ème blog) :

Mon avis sur Antivax : ici.

Antivax la résistance aux vaccins du XVIIIème siècle à nos jours

Résumé :

Selon une enquête récente, plus de 40 % des Français considèrent que les vaccins ne sont pas sûrs. La rougeole s’étend sur notre territoire, la diphtérie réapparaît en Europe, le monde voit s’éloigner la possibilité d’une prochaine éradication de la poliomyélite, seuls 20 % des infirmiers se vaccineraient contre la grippe saisonnière… Comment expliquer cette vague de méfiance, menaçant de faire resurgir en Occident des maladies que l’on pensait disparues ?
Oppositions religieuses, arguments écologiques, préventions contre une industrie Big Pharma et un État Big Brother… Si internet facilite aujourd’hui la diffusion de théories conspirationnistes, la plupart des courants « antivax » modernes reprennent des arguments nés dès le XVIIIe siècle. Pasteur lui-même ne fut-il pas en son temps accusé d’être un spéculateur vantant les mérites d’un procédé qui aurait fait plus de victimes que la maladie elle-même ?
Une enquête sur trois siècles d’oppositions à une révolution médicale, qui fait le point sur toutes les polémiques actuelles à la lumière des débats du passé.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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