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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
2 novembre 2015

Les docs du CP : "Les châteaux forts" & "Les loups" de Magdalena et R. Barbanègre

Les docs du CP : "Les châteaux forts" & "Les loups" de Magdalena et R. Barbanègre

doc1

Résumé :

Les loups : Une histoire pour découvrir les loups, avec une explication des notions, des exercices pour mieux comprendre le texte et soutenir la lecture, et trois doubles pages documentaires en fin d'ouvrage.
Les châteaux forts : Une histoire pour découvrir les châteaux forts, avec une explication des notions, des exercices pour mieux comprendre le texte et soutenir la lecture, et trois doubles pages documentaires en fin d'ouvrage.

Mon avis :

Avec ces deux petites livres les enfants vont découvrir le plaisir d'apprendre. Réunissant images, texte court, mémo, et même des petits jeux sur la fin, ces livres ludo-éducatifs sont les compagnons idéaux des enfants qui commencent à bien découvrir le monde et à s'ouvrir à des sujets plus ou moins nouveaux.

Traités de manière simple et sous forme d'histoire - ce qui rend abstrait le principe de documentaire - et même si ça ne remplace pas les cours dispensés à l'école, j'ai adoré et recommande ces petits livres souples qui disent l'essentiel avec les mots justes sur les sujets qu'ils abordent. Ici les loups (j'ai d'ailleurs découvert moi-même un truc ! Saviez-vous que seul le couple alpha pouvait avoir des louveteaux ? Moi non) et les châteaux forts, mais aussi sur d'autres sujets car j'ai vu qu'il y avait des livres sur les dinosaures et les indiens.

Bref. Vous l'aurez compris se sont des livres ludo-éducatifs bien fait et facile d'accès, qui méritent largement leur place à la maison comme à l'école.

Merci aux éditions Flammarion Jeunesse.

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30 novembre 2014

"Les cygnes sauvages" d'après Andersen. Adapté par Kochka, dessins Charlotte Gastaut

"Les cygnes sauvages" d'après Andersen. Adapté par Kochka, dessins Charlotte Gastaut

les cygnes sauvages

Résumé :

Il était une fois, onze princes qui chérissaient leur petite soeur, Elisa. Un jour, devenu veuf, le roi se remaria avec une méchante reine. Celle-ci sépara les enfants, confiant Elisa à des paysans puis transformant les princes en cygnes sauvages. Lorsqu'elle découvrit le sort réservé à ses frères, Elisa n'eut plus qu'un souhait : les délivrer du maléfice.

Mon avis :

Magnifique album pour une fort jolie histoire. J’ai tout adoré dans ce livre, de l’histoire (que je ne connaissais pas) jusqu’aux illustrations très simples, qui sont en plus agrémentées d’une touche dorée qui met des étoiles dans les yeux, - faisant par la même occasion de ce livre un album unique et agréable à regarder.

Et sûrement que votre enfant plus tard s’en souviendra, déjà parce que comme je l’ai déjà dit c’est un livre joli à regarder, mais en plus parce que l’histoire ne manque pas d’aventure. La preuve.

Onze princes se retrouvent transformer en cygnes sauvages par leur méchante belle-mère, leur sœur éloignée à son tour, part à leur recherche et essaye grâce à une aide mystérieuse de les délivrer du sortilège qui les accable. D’éloignement en aventure, la tâche ne sera pas aisée, mais pas impossible pour autant.

Alors je ne connais pas l’originale, donc je ne sais pas si ce livre lui est fidèle, mais quoi qu’il en soit, ça reste fidèle à la composition des contes, et un enfant (comme un adulte) y trouvera son compte.

Merci aux éditions Flammarion (jeunesse) et Babelio.

 

8 novembre 2014

"L'enfant qui était monté au sommet d'un arbre" de Mimei Ogawa

"L'enfant qui était monté au sommet d'un arbre" de Mimei Ogawa. 

mimei ogawa

Résumé :

Les deux contes choisis rassemblés ici, L'enfant qui était monté au sommet d'un arbre et Le tonnerre qui gronde au loin, permettront au lecteur de se familiariser avec Ogawa Mimei, 1882-1961, surnommé le Hans Christian Andersen par ses contemporains. Des contes devenus classiques, empreints de poésie et de mystères, écrits dans une langue délicate.

Mon avis :

Je sais que je n'ai plus l'âge de lire les contes pour enfant, moi qui d'ailleurs n'en ai jamais lu excepté une fois des contes polonais, mais quand j'ai vu que c'étaient des contes japonais j'avoue que je n'ai pas pu résister. Et aucun regret ! C'est un plaisir à lire et aussi à regarder. C'est doux et triste à la fois. Tendre, émouvant, mystérieux et simple en même temps.

Les deux histoires changent de ce qu'on a l'habitude de voir, ici pas de monstre et de méchanceté gratuite qui font grandir les enfants plus vite, néanmoins même si les grandes aventures sont absentes de ce livre, l'aventure de la vie n'en est pas moins présente ici. Un petit garçon orphelin qui regarde les étoiles tous les soirs, un autre qui regarde les légumes du jardin pousser, par leur émerveillement, leur monologue et leurs questions ces contes sont la vie.

Possédant une sensibilité universelle, où la poésie, les songes apaisent les blessures, et le mystère donne les plus belles fins et laisse à la misère son malheur, je conseille sincèrement ce livre pour les petits, car après tout la lecture c'est aussi pour les enfants.

 

27 juin 2014

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

 

les chocozoeufs de paques

Résumé :

Moitié lapin, moitié pingouin, Lapingouin vit à Méli-méloin, un monde imaginaire où la nature hybride du héros et de ses amis évoque la richesse de la transmission et de la mixité, un monde où il fait bon être unique et différent... Rassurantes sans être infantilisantes, les illustrations sont aussi douces qu’elles sont attachantes. Parce que l’enfant est particulièrement sensible à la musicalité de la langue et parce qu’il possède un don pour l’inventivité avec le langage, jeux de rimes et néologismes ponctuent la lecture comme une drôle d’évidence et participent à la création de la “langue lapingouin”.

Mon avis :

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce livre étant donné qu’il est tout petit et se lit en 5 minutes. Cela dit, j’ai bien deux ou trois trucs à dire, rassurez-vous !

Tout d'abord, je veux m'arrêter sur les dessins qui sont justes magnifiques ! Sans mentir, c’est du bonbon pour les yeux ! C’est pastel, c’est sucré, c’est simple, c’est doux, c'est mignon, c’est onirique par cet effet vaporeux qui entoure les dessins. Bref, c'est juste trop beau !

Ensuite, l’autre point mi-positif de ce livre dont je voudrais vous parler, c’est qu'il est très imaginatif. Les dessins, les noms sont très amusants, et l’histoire est toute mimi par sa petite note gourmande et enfantine. Mais néanmoins dans ce point-là, il y a un petit problème, d'où le mi-positif.^^

En effet, autant j’ai trouvé les noms inventés assez amusants, mais autant des fois je n'ai pas compris l'utilité de quelques-uns de ces mots. Enfin ce que je veux dire c’est que je ne comprends pas l’utilité de les avoir inventés, comme c’est le cas avec « endodoillés », « jardoins », « sac-à-doin » ou encore « poussoin ». Selon-moi il ne rajoute rien à l'histoire.

Alors, je ne dis pas que c’est nul d’avoir fait ça, moi aussi parfois je m’amuse à déformer les mots ou en inventer, mais malgré tout, ces mots-là ne sont à mon avis pas supers, outre le fait qu'ils ne rajoutent rien à l'histoire, ils peuvent aussi, je pense, créer des difficultés de compréhension aux petits. Et c’est là le seul point négatif de ce livre pour moi, car à part ça il est génial ! Je recommande.

Je remercie Myboox et HC éditions pour cette découverte.

 

1 décembre 2013

"Issun Bôshi : l'enfant qui n'était pas plus haut qu'un pouce" de Icinori

"Issun Bôshi : l'enfant qui n'était pas plus haut qu'un pouce" de Icinori

issun boshi

Résumé :

Un vieux couple a enfin un enfant mais il est minuscule, pas plus grand qu'un pouce. Le garçon décide un jour de partir à l'aventure, avec une aiguille à coudre comme épée et un bol à soupe comme bateau ! Conte traditionnel japonais superbement revisité.

Mon avis :

La première chose que l’on remarque quand on reçoit ce livre, c’est qu’il est très… flashy. Bon pas au point de vous faire saigner des yeux, mais je crois qu’on peut aisément se guider dans le noir avec, et c’est là peut-être le seul point un peu négatif de ce bouquin. C’est vrai que c’est un livre pour enfant et que par conséquent c’est normal qu’il soit coloré, mais un peu plus sobre aurait sûrement donné plus de beauté à ce conte asiatique qu’est Issun Bôshi : l’enfant qui n’était pas plus haut qu’un pouce. Mais passons.

En ce qui concerne le conte par contre je n’ai rien à dire de particulier. J’ai vu ailleurs sur Internet qu’on le compare à celui de Tom Pouce, mais ne connaissant pas l’histoire de Tom Pouce je m’abstiendrai de le faire, cela étant j’avoue que le récit est mignon pour un enfant.
Car Issun Bôshi c’est l’histoire d’un tout petit petit petit garçon, qui armé d’une aiguille va partir à l’aventure. Sur son chemin qui sera long pour un si petit bonhomme, Issun Bôshi  va traverser des rivières et des forêts, découvrir la ville, rencontrer un ogre, puis une jeune fille. Bien sûr il devra affronter un danger bien plus grand que lui - paraît que ça se fait toujours dans les contes -, mais notre héros étant plein de ressources saura faire face à ce dernier avec intelligence et dextérité ; comment fera-t-il ? Ça par contre je ne dirai rien. Mais sachez qu’il a toutes les qualités du héros, courageux, adroit, fidèle qui fait rêver les enfants. Paraît même que sa fidélité n’a toujours pas mis de point final à cette histoire… Mais ça c'est une autre histoire.

Enfin bref, c’est un charmant petit bonhomme et conte traditionnel japonais qui fera rêver les tous petits.

Je remercie en passant les éditions Actes Sud Junior et Babelio pour ce partenariat.

 

 « Que vous aimiez Honoré de Balzac. ou Nicholas Sparks.,Paul Claudel. ou les romans fantastiques., Babelio vous invite toute l’année à découvrir des critiques de livres. et à dénicher les meilleurs livres. »

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2 octobre 2011

"L'étrange vie de Nobody Owens" de Neil Gaiman : La deuxième partie rachète la première. Ouf !

"L'étrange vie de Nobody Owens" de Neil Gaiman

nobody

Résumé :

Nobody Owens est un petit garçon parfaitement normal. Ou plutôt, il serait parfaitement normal s'il n'avait pas grandi dans un cimetière, élevé par un couple de fantômes, protégé par Silas, un être étrange ni vivant ni mort, et ami intime d'une sorcière brûlée vive autrefois. Mais quelqu'un va attirer Nobody au-delà de l'enceinte protectrice du cimetière : le meurtrier qui cherche à l'éliminer depuis qu'il est bébé. Si tu savais, Nobody, comme le monde des vivants est dangereux...

Mon avis :

En une phrase je dirais que ce livre est très bien mais aussi sans plus.

Le début commence fort, 3 meurtres et une tentative de meurtre sur un bébé qui trouve refuge dans un cimetière et qui est protégé par les morts, c'était apparemment la bonne recette pour commencer. Cependant si les premières pages sont accrocheuses, ce qui suit l'est moins. En effet la partie où ce garçon Nobody Owens reste, grandit... dans le cimetière a été assez fastidieuse. Pas qu'il ne se passe rien, au contraire, voir ce jeune homme apprendre dans le cimetière est assez agréable, mais disons qu'il ne se passe pas grand chose.

Certes, dans cette première partie on va dire, Nobody Owens vit bien quelques aventures dangereuses, mais vu qu'il reste toujours dans le cimetière on se demande bien à quoi tout cela peut servir et où l'auteur cherche à nous mener. Très franchement à ce moment là du bouquin, je me suis demandé si on allait avoir droit à que ça, une suite d'aventure sans grand intérêt et bien un peu longue au demeurant.

Mais heureusement que peu de temps après (car j'étais pas loin de laissée tomber), j'ai eu une réponse négative à cette interrogation, puisque enfin Nobody Owens sort du cimetière et que ce qu'il va vivre à partir d'ici est nettement plus intéressant. Déjà parce que le danger qui le menace depuis le début refait réellement surface, mais aussi parce là on comprend mieux l'embrouille, on découvre d'avantage les personnages et cet univers étrange où parfois les morts et les vivants se côtoient. En un mot tout devient plus grand et l'envie d'en savoir plus nous fait tourner bien plus vite les pages. Alors l'histoire passe, et l'histoire se finit.

Néanmoins la fin m'a chagrinée. Au risque de passer pour une courge, je dois avouer que j'ai eu un petit pincement au coeur quand une fois le danger passé, on découvre en même temps que Nobody que ce cimetière où il a été éduqué à se tenir comme les morts, perd la chaleur du foyer pour devenir un lieu comme un autre. Très franchement j'aurais voulu que ce lieu reste son chez lui, et ce même s'il doit aller voir de plus près la vie. Ça peut paraître morbide ce que je dis, mais pourtant ça ne l'est pas. Ce cimetière est plein de vie et loin d'être macabre.

En résumé, même si les 100 premières et quelques autres pages paraissent un peu longues, ce livre pour l'aventure qui suit vaut bien une lecture, et +1 pour la couverture qui est très belle.

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