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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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19 août 2018

"Les histoires les plus incroyables de l'Histoire de France" de F. Gersal

Les histoires les plus incroyables de l'Histoire de France de F. Gersal

Source: Externe

Résumé :

Connaissez-vous la fabuleuse histoire de Dom Pérignon, moine bénédictin, qui a donné à un vin terne une saveur pétillante dont le monde entier raffole ? À cause de quelle broutille le célèbre tueur Landru fut-il rattrapé par la justice ? Qui se souvient que nous devons les talons rouges à Philippe d'Orléans ? Savez-vous que la Tour Eiffel a été revendue à un ferrailleur ?
L'Histoire de France est parfois née de petits détails, aussi inattendus que drôles, dignes de l'imagination des meilleurs écrivains ! Frédérick Gersal, le célèbre chroniqueur de Télématin, fait revivre l'énigme des siècles à travers des histoires incroyables mais vraies.

Avis express :

Un livre sympa pour qui ne connaît pas les histoires, mais sinon c’est très long et sans surprise. Enfin presque. J'en ai eu pour celles que je ne connaissais pas, un peu pour quelques-unes que je connaissais ; mais sinon, comme les histoires sont déjà vues et revues, peu de découvertes au final. Toutefois, l'intérêt est là pour celui qui n'en sait pas autant.
Niveau écriture, c'est sympa aussi. C'est des courts chapitres et une écriture toute simple qui raconte ces histoires. L'autre atout, c'est la diversité qui touche tous les temps et tous les domaines.

En résumé sympa à lire, mais fastidieux quand on sait ce que l’auteur raconte et où il veut en venir, et ce malgré des titres parfois mystérieux.

3/5

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3 août 2018

"Les sanglots de pierre" de Dominique Faget

Les sanglots de pierre de Dominique Faget.

Couverture du livre « Les sanglots de pierre » de Dominique Faget aux éditions City

Résumé :

Hortense règne d'une main de maître sur le domaine de La Louvière. Cette femme indomptable et forte a connu des années difficiles. La Grande Guerre lui a volé son mari, le grand amour de sa vie, et son fils aîné est mort lors de la Seconde guerre mondiale.

En cet été 1955, elle aurait mérité que sa vie soit enfin douce et tranquille... Mais tout est compliqué par les manigances de son petit-fils qui projette de transformer le domaine familial en maison d'hôtes. Sans compter également ces meurtres qui se produisent dans le voisinage.

Est-ce un fou qui a décidé de semer la terreur dans la région ? À la Louvière, Hortense pressent qu'il s'agit d'autre chose et que certains secrets du passé risquent de remonter à la surface et de bouleverser de nombreuses existences...

Quand la vengeance attend son heure...

Chronique expresse :

Ce livre parle de deux époques la Seconde Guerre mondiale et quelques 10 ans après. On y retrouve, un vieux domaine, des vieilles familles et des meurtres horribles. Pourquoi ces meurtres ? Et quel est le rapport avec cette famille juive lors de la Seconde Guerre mondiale ? Tels sont les sujets du bouquin. C'est donc un livre qui se lit comme une enquête policière, vous vous en doutez bien.

Pour faire court, je dirai que ce bouquin se lit vite et est sympathique à lire dans l'ensemble, on voit que les personnages ont quelque chose à cacher et que l'ambiance est malsaine. Pour autant je ne suis pas si emballée que ça, car hélas si dans les détails il peut y avoir de la petite surprise, dans les grandes lignes qui font le sujet, il se lit presque sans surprise. En effet, on devine beaucoup de chose avant la fin et ça ressemblait à une histoire annoncée sans réel suspense. Que par ailleurs la Seconde Guerre mondiale n'améliore pas, puisqu'il y a longtemps que le sujet a été épuisé, de fait on retrouve encore et toujours la même chose, ce qui est lassant...
Cela étant, ça reste agréable en lecture, mais après pas sûr que dans 10 ans vous vous en souviendrez encore.

Merci aux éditions City.

30 juillet 2018

"Du destin des parques : Indochine 1932-1955" de Olivier Nourry

Du destin des parques : Indochine 1932-1955 de Olivier Nourry

Résultat de recherche d'images pour "Du destin des parques : Indochine 1932-1955 de Olivier Nourry"

Résumé :

Le 6 septembre 1939, les vies de Paul Nguyen, de Charles Gabioni et de Jean Darrecourt vont être bouleversées.

Amis d’enfance, ils ont 17 ans quand la guerre éclate. C’est à Saïgon, à 12?000 kilomètres de la Métropole, qu’ils apprennent la mobilisation générale. Incrédules, en juin 40, ils suivent à la radio l’invasion des troupes de l’Axe qui emportent leurs illusions de jeunes patriotes.
Paul, un Eurasien qui a grandi à Marseille, Charles, le fils d’un riche colon de l’Annam, Jean, dont le père est pilote sur la rivière Saïgon, se trouvent propulsés dans l’âge adulte. Leur amitié résistera-t-elle à leurs engagements politiques opposés??
Ils vont subir, chacun de leur côté, la violence de l’invasion et de l’occupation japonaise sur l’Asie du sud-est et seront témoins des années dramatiques que connaîtra l’Indochine de 1940 jusqu’à la chute de Diên Biên Phu en 1954. Au milieu des tensions politiques et des tergiversations des gouvernements en Métropole, les trois amis vont assister, impuissants mais révoltés, à la lente et cruelle dérive de la colonie française qui se dirige vers l’aventure communiste.
Des scènes d’une époque révolue, des actions tragiques et poignantes se fondent dans les paysages somptueux du Nord Laos, de l’Annam et du Haut-Tonkin.

Un roman historique très documenté sur un épisode marquant du XXe siècle !

Mon avis :

Encore un livre qui se passe pour une bonne partie en Asie lors de la Seconde Guerre mondiale. Décidément mes lectures se suivent pas mal en ce moment ! L'histoire est cependant différente du Don de la pluie, puisqu'il est question ici de 3 amis et de la difficulté de garder un lien lors d'une période charnière de l'histoire quand les opinions divergent. Outre cela, ça parle aussi d'amour, de courage, d'épreuve physique et morale, de valeur... d'un tas de sujet sur la nature humaine et plus, et dont la guerre est un excellent révélateur. 
Bref ! Ce roman parle d'un tas de sujet, et c'est une fresque humaine grandiose et une histoire riche que nous offre Olivier Nourry. Riche en aventure, en questionnement, en personnage, mais surtout riche historiquement. L'auteur a vraiment potassé son sujet, et c'est un réel plaisir de lire ce livre qui nous parle de la Seconde Guerre mondiale ailleurs. Tout est parfait... ou presque.
Pour seul bémol je dénoncerai sa longueur, je ne sais pas encore - malgré la qualité historique -, s'il était vraiment nécessaire d'aller jusqu'à la guerre de décolonisation. L'auteur aurait pu, je pense, s'arrêter à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais à part cela, je n'ai rien à dire de plus, c'est un livre historiquement intéressant avec une bibliographie en fin d'ouvrage des plus intéressante.

Merci aux éditions Glyphe.

25 juin 2018

"Essais sur l'histoire de la mort en occident" de Philippe Ariès

Essais sur l'histoire de la mort en occident de Philippe Ariès

Source: Externe

Résumé :

Dans cette série d'essais visant à retracer l'évolution des attitudes devant la mort de l'homme occidental, Philippe Ariès se situe à la limite du biologique et du culturel, au niveau de l'inconscient collectif. L'ouvrage commence à l'époque du Moyen Âge, au temps de la "mort apprivoisée", où aucune crainte n'accompagnait son spectacle chez les vivants et où le cimetière servait souvent de lieu de sociabilité, de danse et de commerce. Puis, l'art et la littérature des débuts de l'époque moderne commencent à associer Éros et Thanatos, dans une complaisance extrême à l'égard de la souffrance et de la mort, jusqu'à ce que le romantisme ne laisse subsister que la seule beauté sublimée du mort, en la dépouillant de ses connotations érotiques. Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, commence alors ce vaste mouvement de refoulement qui mène jusqu'à nous, où la mort se voit frappée d'interdit, n'étant plus que très rarement représentée. --Hervé Mazurel

Top chrono :

J'ai beaucoup apprécié l'époque médiévale, moderne, mais dès le contemporain ça me plaisait moins. De plus les articles datent assez, alors est-ce que les conclusions sont toujours d'actu ?
Sinon j'ai aussi apprécié voir comment il visualisait le 18ème siècle, pour beaucoup d'historien la déchristianisation qui commençait, mais pour lui c'était avant tout le symbole de la confiance naissante entre les divers membres de la famille.
A lire c'est une évidence, mais à voir s'il n'existe pas des études plus récentes aussi, notamment sur les questions archéologiques, archives et approche des mentalités.
Je ne dis pas que c'est mauvais, loin de là ! Mais vaut mieux compléter vu que les articles ne sont pas récents.

Extraits : "Le testament a donc été complètement laïcisé au 18ème s.
Comment expliquer ce phénomène ? On a pensé (thèse de M. Vovelle) que cette laïcisation était l'un des signes de la déchristianisation de la société.
Je proposerai une autre explication : le testataire a séparé ses volontés concernant la dévolution de sa fortune de celles que lui inspiraient sa sensibilité, sa piété, ses affections. Les premiers étaient toujours consignées dans le testament. Les autres furent désormais communiquées oralement aux proches à la famille, conjoint ou enfants. On ne doit pas oublier les grandes transformations de la famille qui ont abouti alors au 18ème s. à des relations nouvelles fondées sur le sentiment, l'affection. Désormais, le "gisant au lit, malade" témoignait à l'égard de ses proches d'une confiance qu'il leur avait généralement refusée jusqu'à la fin du 17èmesiècle ! Il n'était plus nécessaire désormais de les lier par un acte juridique."


"A partir du 16ème, et même à la fin 15ème, nous voyons les thèmes de la mort se charger d'un sens érotique. Ainsi dans les danses macabres les plus anciennes, c’est à peine si la mort touchait le vif pour l'avertir et le désigner. Dans la nouvelle iconographie du 16ème siècle, elle le viole. Du 16ème au 18ème siècle, d'innombrables scènes ou motifs, dans l'art et dans la littérature, associent la mort à l'amour, Thanatos et Eros : thèmes érotico-macabres, ou thèmes simplement morbides, qui témoignent d'une complaisance extrêmes aux spectacles de la mort, de la souffrance, des supplices.
[...]
Comme l'acte sexuel, la mort est désormais de plus en plus considérée comme une transgression qui arrache l'homme à sa vie quotidienne, à sa société raisonnable, à son travail monotone, pour le soumettre à un paroxysme et le jeter alors dans un monde irrationnel, violent et cruel. Comme l'acte sexuel chez le marquis de Sade, la mort est une rupture. Or, notons-le bien, cette idée de rupture est tout à fait nouvelle. Dans nos précédents exposés nous avons voulu au contraire insister sur la familiarité avec la mort et avec les morts."

11 juin 2018

"Le son du silence" de H.J. Lim

Le son du silence de H.J. Lim

Source: Externe

Résumé :

Pianiste surdouée, H.J. Lim, issue d’une famille de la classe moyenne sud-coréenne, demande à ses parents d’aller en France pour perfectionner son jeu. Hébergée d’abord à Compiègne par une tante antipathique, elle subit le harcèlement des collégiennes qui la stigmatisent. Rejoint le conservatoire de Rouen, puis la capitale et le Conservatoire national, vit dans la précarité d’une immigrée qui doit régulièrement renouveler son visa. Loue un temps un garage de la banlieue parisienne pour répéter ses morceaux. Jamais elle ne cède au désespoir. Guidée par le bouddhisme et les paroles de son maître, l'enfant prodige a su se forger une personnalité hors norme et conquérir les grandes scènes internationales. Sa quête musicale et spirituelle est fascinante.
 
Lire H.J. Lim, c’est sentir le sang qui bat à travers les notes, à travers les mots  ; c’est comprendre intuitivement ce que peut être l’engagement jusqu’au bout de soi, pour l’art. Psychologies magazine. 

Avis express :

Un beau parcours et beaucoup de courage, c'est sûr, mais pour moi ça s'arrête-là. Son histoire ne m'a pas intéressée, trop personnelle et trop lyrique dans les idées qu'elle émet. J'avais l'impression parfois de lire un mauvais livre de philo, où les sensations, les rattachements et les attentes vis-à-vis de la musique étaient trop exagérés. Forcément, car je ne suis pas dedans - mais même sans ça, je trouve quand même les profondeurs philosophiques musicales lourdes.
Un autre problème, certes son histoire est belle, mais... elle n'intéresse qu'elle. Ce n'est pas le genre de récit qu'on peut étendre à plusieurs personnes, donc pour moi c'est un livre sans intérêt. C'est un parcours trop hors du commun, pour être commun.

Bref ! Un livre à passer.

(Lu dans le cadre du jury essai LDP 2018.)

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20 mars 2018

"Charles VIII" de Didier le Fur

Charles VIII de Didier le Fur

Source: Externe

Résumé :

Moins prestigieux que son père Louis XI ou que son épouse Anne de Bretagne, Charles VIII  est généralement considéré comme un prince sans intérêt. Didier Le Fur démontre qu'il eut au contraire un rôle capital en sachant conclure la reconstruction de la France ruinée par la guerre de Cent Ans et mener vers l'Italie une politique que ses successeurs François Ier et Henri II s'employèrent  à prolonger.

Couronné à l'âge de 13 ans en 1484, accueilli par la population comme un espoir après le règne tyrannique de son père Louis XI, Charles VIII fut d'abord un prince-enfant, enjeu d'un pouvoir qu'il n'exerçait pas et que se disputaient les diverses factions en œuvre autour de lui : le parti des princes mené par Louis d'Orléans, et le parti Beaujeu, qui finira par l'emporter.

L'arrestation du duc d'Orléans en juillet 1488, la mort de François II duc de Bretagne en septembre de la même année et la fin de la guerre de succession en Bretagne en 1491 conclurent cette période au bénéfice du jeune roi. Dès lors, le pouvoir est entre ses mains. En épousant Anne de Bretagne, fille de François II, il rétablit la paix dans le pays et fit de la France le plus riche et le plus puissant royaume de la chrétienté. A 24 ans, reprenant à son compte un projet offert à Louis XI et inabouti, il entreprend la conquête du royaume de Naples. Ses premiers succès sont éclatants, mais brutalement interrompus par sa mort prématurée, à 27 ans, en 1498. Didier Le Fur porte un regard nouveau et original sur ce roi au destin fulgurant, et sur son règne d'une particulière richesse, fondateur d'une ère de prestige pour la France, qu'on appellera Renaissance.

Docteur en histoire, Didier Le Fur a récemment publié chez Perrin : Louis XII, un autre César et Marignan.

Mon avis express :

Très intéressant, plus facile à lire que celui sur Diane de Poitiers, mais parfois un peu fastidieux et tout particulièrement les entrées dans les villes très expliquées. Sinon, j'ai bien aimé voir les décisions politiques, les rapports avec les Beaujeu et Orléans (futur Louis XII), la personnalité de ce roi, mais parfois c'était très long dans le détail (entrée et guerre d'Italie). Je n'en demandais pas autant pour mon cours.
Enfin, maintenant je visualise mieux l'histoire du duché de Bretagne, les rapports avec Louis XII, et les débuts de son règne. Le plus important pour mon cours.

2 août 2017

"De moi, pauvre, je veux parler" : Vie et mort de François Villon de S. Cassagne-Brouquet

"De moi, pauvre, je veux parler" : Vie et mort de François Villon de S. Cassagnes-Brouquet

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Résumé :

S’il est un mystère dans l’histoire de la littérature, c’est celui du poète appelé pour la postérité François Villon (né en 1431 et disparu en 1463). Ruffian, ribaud, espiègle, qui était donc cet « écolier » de génie, né l’année où Jeanne d’Arc, « la bonne Lorraine », a péri sur le bûcher, et qui reste à jamais comme le premier écrivain français à avoir introduit « la conscience de soi » dans nos lettres ?

C’est à ce paradoxe unique – un poète dont on ignore jusqu’à la date de mort, mais qui a parlé de lui comme nul autre – que s’attelle Sophie Brouquet avec une connaissance exceptionnelle du XVe siècle. L’occasion de visiter avec elle le cimetière des Innocents, de s’interroger sur les Dames du temps jadis comme sur Montfaucon, la Sorbonne ou la taverne de la Pomme de Pin. L’occasion surtout de comprendre la destinée d’un homme qui n’a cessé d’inspirer les fantasmes les plus divers à mesure que le Moyen Age est revenu hanter les rêves et les désirs.

Une biographie enfin exhaustive à l’usage de ceux que François Villon, l’insoumis par excellence, appelait ses « frères humains ».

Mon avis :

Très intéressant à lire pour découvrir la vie du pauvre Villon, poète et vagabond de son état.
Érudit, moqueur et rancunier dans ces textes, voilà la part que l'on connaît tous de Villon, ce livre va cependant nous faire découvrir l'autre côté du poète, sa part sombre ; gredin, délinquant multirécidiviste, voleur, bagarreur qui finira souvent en prison échappant à la mort souvent grâce à la chance.

Parfois un peu fastidieux à lire, ce livre est toutefois intéressant pour découvrir en plus de Villon le Paris du Moyen-âge, son fonctionnement, son ambiance, ses étudiants et ses gredins qui hantent les ruelles sombres avec leur langage.

Bref ! Plus qu'un portrait d'artiste c'est aussi un portrait sociologique sur certains groupes. Mais ma plus grande découverte, fut de découvrir sa rapide entrée dans la légende des poètes.

28 juillet 2017

"Une aventure monumentale" de Olivier Dutaillis

Une aventure monumentale de Olivier Dutaillis

Source: Externe

Résumé :

Qui aurait pu imaginer que cette élégante touriste anglaise visitant les sites historiques de la France était une pilleuse de trésors ? Dans les années 1830, la séduisante Emily Dingham écume nos provinces pour faire main basse sur les chefs-d'oeuvre laissés à l'abandon qu'elle revend à prix d'or à Londres. La belle aventurière séduit des adversaires d'envergure : le jeune écrivain Prosper Mérimée, fraîchement nommé inspecteur général des Monuments historiques et chargé de sauvegarder les oeuvres qu'elle pille, l'architecte Viollet-le-Duc, et même, le bouillant Victor Hugo, chantre des cathédrales gothiques.

Une vaste fresque, érudite et enlevée, à travers les bouleversements d'un xixe siècle qui se découvre une passion pour le passé et voit naître les premiers grands chantiers de restauration monumentale, de Notre-Dame de Paris à Vézelay, du Pont-du-Gard à Carcassonne. Au coeur de ce passionnant roman historique, la confrontation inédite de deux pionniers, Mérimée et Hugo, qui, par des voies si différentes, joueront un rôle décisif dans le sauvetage du patrimoine culturel.

Mon avis (express) :

"Il faut plaindre les peuples qui renient leur passé car il n'y a pas d'avenir pour eux"

Eugène Viollet-le-Duc

Pas si aventuresque que ça, mais lecture malgré tout intéressante pour découvrir le grand lancement de la sauvegarde du patrimoine à laquelle Mérimée et Eugène Viollet-Le-Duc ont participé. On apprend beaucoup sur ces deux personnages et Victor Hugo aussi, on apprend un peu sur les controverses qu'ont suscité les restaurations d'Eugène. On découvre aussi la fin d'un monde...
Bref, on découvre et on remercie ce mouvement de sauvegarde du patrimoine gardien de notre passé aujourd'hui pourtant si menacé dans le budget et par les mentalités.

En résumé, à défaut d'avoir une aventure palpitante on a de l'érudition et des libertés, ce qui rattrape à mon sens le manque d’intérêt pour la forme. Le fond rien à redire.

8 juin 2017

"Le Prince" de Machiavel

Le Prince de Machiavel

Source: Externe

 

Résumé :

Dédié à Laurent de Médicis, Le Prince est une œuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est pas tenu d'être moral. Il doit être craint en évitant de se faire haïr par le peuple. La réduction de Machiavel au machiavélisme est cependant trop simpliste. On peut même lire Le Prince comme une des premières œuvres de science politique, l'auteur ne cherchant qu'à décrire les mécanismes du pouvoir, à la manière du physicien qui détermine les lois de la gravitation. Rousseau ou encore Spinoza ont même pensé que Le Prince s'adressait en vérité au peuple pour l'avertir des stratégies utilisées par les tyrans. Œuvre géniale dans son ambiguïté, Le Prince peut donc être lu soit comme un traité de gouvernement à l'usage du despote, soit comme un ouvrage de science, voire comme une critique déguisée du despotisme. Paul Klein

Avis express :

Je m'attendais à un Prince machiavélique, malfaisant et en fait non. Ca se rapproche plus d'un manuel pour gouverner, mais ça c'est l'opinion que j'ai aujourd'hui... En effet ma lecture actuelle Un été avec Machiavel me donne d'autres manières d'aborder ce livre et qui sait si je lisais une édition plus explicative sûrement que j'en aurais encore une autre.
En résumé pas une lecture si fabuleuse, mais dans une autre édition, une édition explicative, sûrement que ça m'intéresserait plus. Et je tenterai !

28 mai 2017

"Le coma des mortels" de Maxime Chattam

Le coma des mortels de Maxime Chattam

Source: Externe

Résumé :

Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.

Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.

Top chrono (avis express) :

Sympa à lire, peut-être parce que je ne connais pas spécialement Maxime Chattam et ce qu'il a fait avant. Mais si l'histoire est intéressante, l'humour grinçant plus qu'agréable, c'est quand même long à lire et par moment vraiment soporifique. Des pages et des passages en moins aurait fait ce livre plus digeste, car l'humour bizarre, les gens étranges (très), ce monde un peu parallèle, ne sauve pas de l'ennui qui étreint par instant.

Mais c'était quand même sympa à lire, même si finalement ce n'est pas du tout une enquête comme le laisse entendre le résumé.

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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