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Flûte de Paon / Livre-sse livresque

19 novembre 2020

"L'auberge rouge et autres récits criminels" de Honoré de Balzac

L'auberge rouge et autres récits criminels de Honoré de Balzac

Source: Externe

Résumé :

Une anthologie qui réunit les quatre romans criminels d'Honoré de Balzac, mettant en lumière un aspect peu fréquenté de son œuvre.

Balzac, auteur de romans policiers ? Surprenant. Et pourtant... Comment ne pas voir un récit noir dans L'Auberge rouge, qui montre un chirurgien militaire, Prosper Magnan, échafaudant un meurtre en public... pour découvrir le lendemain même que sa victime hypothétique a été assassinée? De même pour La Grande Bretèche, nouvelle qui met en scène une femme soupçonnée d'adultère par son mari, au point de lui faire commettre l'irréparable. Quant à La Vendetta, ce bref roman raconte le tragique destin de Ginevra, jeune fille corse qui brave l'interdit paternel pour épouser celui dont elle ignore... qu'il est un ennemi de la famille. Enfin, Une ténébreuse affaire s'inspire d'un fait divers historique du Premier Empire, l'enlèvement mystérieux d'un sénateur averti d'un complot ourdi par Fouché contre Napoléon. Outre la capacité de Balzac à jouer de l'enquête et du mystère, cette anthologie révèle la virtuosité avec laquelle il combine histoire et politique, roman sentimental et étude de mœurs, enquête policière et suspense judiciaire.

Mon avis :

Quatre nouvelles. Trois très agréables, une plus ennuyeuse. Ce n’est pas si mal quand on sait le mal que j’ai avec Balzac. Au fond, ce livre confirme ce que je me doutais depuis longtemps après ma lecture de Vendetta (aussi présente dans ce livre), de Balzac je n’aime que les textes courts qui laissent peu de place aux très grandes descriptions. La quatrième nouvelle, Une ténébreuse affaire, en possède plus que les autres, ceci explique en partie pourquoi je n’ai pas accroché. La présence de trop de personnage dès l’entrée du récit a fait le reste.

Ces nouvelles simples dans leur ensemble (sauf la quatrième), montre de Balzac son imagination. Ces nouvelles nous font en effet passer du meurtre cupide à la vengeance clanique, en passant par la passion assassine et le fait divers.
Bien que je n’aie pas accroché à la dernière nouvelle, ces nouvelles nous montrent également le talent de Balzac à s’adapter à son support. On peut effectivement saluer la réussite de l’auteur de faire passer tant d’émotion, d’évènement, en si peu de pages. Lui qui habituellement se sentait obligé d’écrire des tartines pour immerger son lecteur dans son univers, avec ce livre on remarque qu’il savait faire sans. Ca réconcilie un peu avec l’écrivain.

Un petit salut posthume à l’auteur pour ses écrits sans trop d'alourdissement littéraire, et merci à Babelio et aux éditions Archipoche.

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12 novembre 2020

"La boîte de jeux du Père Castor"

La boîte de jeux du Père Castor

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Résumé :

Un jeu de Mémo — Un puzzle de 16 pièces — Un jeu de Mistigri — Un jeu de Dominos. Jouez en famille avec les héros du Père Castor !

Mon avis :

Cette petite boîte, sous ses apparences de petite boîte, contient quatre jeux : un petit puzzle tout mignon ; un jeu de domino ; un mémo et enfin un jeu de carte : Le Mistigri. Autant de jeux qui offrent aux jeunes enfants la possibilité de jouer une heure ou deux entre eux ou avec des adultes. Et ce tout en apprenant puisque une variété d’animaux peuple ces jeux.
De ces jeux nous connaissons tous le fonctionnement (une notice est glissée dans la boîte cependant), donc je ne vais pas m’attarder plus que ça dessus.

Cependant, j’aimerai parler de la qualité de la boîte et de son contenu qui se veut écologique, et donc en carton. Atout excellent, cette boîte est-elle suffisamment solide ? Indéniablement oui. Sauf Le Mistigri et le jeu de mémoire qui sont des jeux de carte solides malgré tout, les deux autres jeux fait de carton épais promettent aussi une résistance dans le temps rassurante, tout comme la boîte bien plus solide que celle de La Bonne Paye.

Le design des jeux est lui aussi un autre atout de cette boîte. Le carton pourrait en effet faire craindre que le tout soit un peu maussade, une sorte de papier recyclé bas de gamme. Il n’en est rien. Les surfaces sont brillantes, les dessins très jolis et colorés ce qui participe à l’attractivité de l’ensemble.

Mais des photos vous parleront peut-être mieux.

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En résumé, c'est coloré, solide et enfin pas cher pour quatre jeux.

Editions Flammarion Jeunesse.

4 novembre 2020

"La solitude Caravage" de Yannick Haenel

La solitude Caravage de Yannick Haenel

caravage livre

Résumé :

Dans un bel essai plongeant dans la vie du Caravage, Yannick Haenel interroge l’intériorité du plus grand des peintres. Comment peignait-il ? Que cherchait-il à travers ces scènes de crime, ces têtes coupées, cette couleur noire qui envahit peu à peu tous ses tableaux ?
« Vers 15 ans, j'ai rencontré l'objet de mon désir. C'était dans un livre consacré à la peinture italienne : une femme vêtue d'un corsage blanc se dressait sur un fond noir ; elle avait des boucles châtain clair, les sourcils froncés et de beaux seins moulés dans la transparence d'une étoffe. »
Ainsi commence ce récit d'apprentissage qui se métamorphose en quête de la peinture. En plongeant dans les tableaux du Caravage (1571-1610), en racontant la vie violente et passionnée de ce peintre génial, ce livre relate une initiation à l'absolu.
À notre époque d'épaississement de la sensibilité, regarder la peinture nous remet en vie. On entre dans le feu des nuances, on accède à la vérité du détail. C'est une aventure des sens et une odyssée de l'esprit. Aimer un peintre comme le Caravage élargit notre vie.

Mon avis :

Je me faisais une joie de lire La solitude Caravage, découvrir le portrait de Caravage grâce à l’intermédiaire d’une rencontre picturale, c’était en effet assez bien présenté pour être tentant. C’était même au-delà, puisqu’il y avait la promesse d’apprendre des choses sur Caravage, même si pour cela il fallait que je chemine par le nombril de l'écrivain.

J’ai appris des choses, c’est un fait.
J'ai découvert un écrivain, c'est un fait.
Je n’ai pas entièrement perdu mon temps, c’est un fait également.
Toutefois, et malgré ma volonté de continuer au moins pour la vie de Caravage, je n’ai pas réussi à finir le livre. L’énervement comme l’ennui m’ont vaincu par K.O.

Voulant partir dans trop de poésie, qu’il en a oublié le rationnel.
Voulant trop faire ressortir le génie de ce peintre, qu’il en finit par écrire des absurdités psychologiques.
Voulant être trop original, qu'il en devient ridicule.
Bref. Voulant trop en faire, Yannick Haenel a perdu la lectrice que je suis.

Certes, les erreurs que je souligne là, pourraient dans d’autres romans passées outre. Mais quand on a la prétention d’écrire sur un personnage qui a réellement existé, le minimum c’est de garder un peu de sérieux et de raison. On ne sort pas juste des phrases pour faire de belles phrases, remplir des pages ou encore divaguer.

Désolée, il a fallut que je lise plus de 200 pages pour vous dire que je n'ai vraiment pas aimé. Et que j'ai souvent levé les yeux au ciel d'agacement.

Editions Folio.

1 novembre 2020

"3 histoires de Noël" de Collectif

3 histoires de Noël de Collectif

3 histoires de Noël

Résumé :

Ce volume contient :

La légende de Saint-Nicolas
L’Ours et les trolls de la montagne
Michka

Mon avis :

Même si les jouets sont fâchés ainsi que le danger bien présent, voici trois contes de Noël parus chez Flammarion Jeunesse qui annoncent la magie de cette période ainsi que son esprit. L’ours Michka qui vient de quitter une petite fille riche et capricieuse, se sacrifie pour faire plaisir à un petit enfant pauvre ; le maître de l’ours aide les habitants d’une maison à lutter contre les trolls qui représentent grossièrement  le mal ainsi que la gloutonnerie ; et le miracle de Saint Nicolas c’est un peu la magie du christianisme.
Bref ! C’est Noël ! Et même si nous pouvons trouver ces textes un peu naïfs ou manichéens, ils restent toujours une source d’enchantement, de magie, d’aventure, de culture pour le jeune lecteur ou auditeur.

Certes le manichéisme comme la niaiserie peuvent déranger un peu le lecteur adulte qui fera la lecture à ses enfants (si les enfants ne lisent pas encore seuls), car ce ne sont pas des valeurs entièrement justes et à transmettre dans cet excès. Mais entre nous, est-il possible de critiquer ces contes en les trouvant trop manichéens ou naïfs ? Trop dans l'esprit de Noël ? Je ne pense pas. Etant donné que ce sont des histoires ancienne (Saint Nicolas) voire classique (L'ours Michka), elles restent forcément une description de leur époque, et donc nous ne pouvons pas les critiquer en les trouvant trop bienveillants ou trop tranchants dans la description du monde. Pas plus que nous pouvons les réécrire car ça serait un outrage à la littérature et à l’histoire. Bien sûr L'Ours et les trolls n'est pas si vieille mais elle découle de cette tradition.

Ne reste alors plus qu’au final à apprécier ces contes pour ce qu’ils racontent et sont. Des messages évidemment, mais aussi une aventure, du fantastique et un beau livre à regarder, étant donné qu’il offre des coups de crayons variés. Ce qui ne laisse pas de place à la monotonie visuelle. Car effectivement, les dessins tout ronds avec une aura un peu désuète, et les illustrations qui représentent des beaux effets de couleur ou des nuances de gris, sont indéniablement un atout à ce petit livre. Tout comme la longueur des textes, ni trop courts ni trop longs, et bien équilibrée dans les pages. (Et petit bonus pour la couverture avec un sapin qui se détache de la masse.)

En résumé, il est fort à parier que ces contes plairont aux enfants et les feront patienter en attendant Noël. Ce sont des classiques, donc une valeur sûre.

19 octobre 2020

"L'école de la rue qui monte : ce week-end, c'est lapin !" de Hubert Ben Kemoun & Sess

L'école de la rue qui monte : ce week-end, c'est lapin ! de Hubert Ben Kemoun & Sess

Ce week-end, c'est lapin !

Résumé :

« – Colin, tu te rappelles que c’est toi qui prends Kiki d’amour ce week-end ?
– Bien sûr, je m’en souviens, Maîtresse.
– J’espère que tu nous rapporteras un très chouette reportage photo.
Et voilà, elle l’a dit. Exactement ce que je craignais ! »

À l’École de la rue qui monte, la mascotte, c’est Kiki d’amour ! Colin réussira-t-il à offrir au lapin un week-end inoubliable ?

Mon avis :

L’école de la rue qui monte est une courte aventure qui nous raconte l’histoire de Colin qui doit garder le lapin de la classe pendant le week-end. Ce dernier doit en outre, raconter dans un album ce qu’il a fait avec.
Forcément comme tout enfant, il veut faire mieux que les autres élèves de la classe, sauf que n’ayant pas trop d’idée – ni trop de moyen – notre petit Colin stresse un peu. Jusqu’à ce que…

Soyons honnêtes, ce livre ne deviendra pas un classique de la littérature jeunesse. Nous sommes en effet loin des Contes de la rue Broca. Pour autant, il est fort possible que les enfants apprécient beaucoup ce petit livre dessiné et simple à lire. D’une part parce que le petit héros du livre, est à l’image des enfants d’aujourd’hui qui peuvent être inquiets de mal faire ou encore inquiets face à la concurrence car ils ne sont pas la star de l’école et connaissent leurs limites. Et d’autre part, parce que Colin est un personnage banal qui fonctionne comme les enfants et se fait quelques réflexions typiques du jeune âge, comme par exemple sur le nom de l’école. Montrant de fait qu’il fonctionne comme beaucoup d’enfants réels, et ne cache par conséquent rien d’extraordinaire.
Bref ! Cette petite histoire raconte un petit bout d’enfant bien actuel, et il est fort à parier que beaucoup d’enfants se retrouveront dedans si jamais ils ont se réflexe de s’identifier au personnage qui n’est pas la star de l’école. (A défaut de pouvoir rêver avec des sorcières et autres pouvoirs magiques, ils pourront toujours s’apaiser grâce à Colin.)

En conclusion c’est un petit livre parfait pour les jeunes enfants dans l’apprentissage de la lecture. Ces pages mélangent à parts égales dessin et texte, et convient bien pour la tranche d’âge qu’il vise : les 6-8 ans. J’essayerai de m’en souvenir si jamais j’enseigne un jour aux petites classes.

Editions Flammarion Jeunesse.

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19 octobre 2020

Acquisitions livresques.

 

 

 Je suis un peu longue actuellement pour écrire des avis, alors en attendant de vous offrir quelques avis en livres jeunesse ou adulte, ici ou sur Encre d'époque. Je vous montre en quelques photos mes dernières acquisistions (hors SP). Voilà longtemps que je ne l'avais pas fait !
Très peu de roman, mais que voulez-vous j'aime lire les sujets de sociétés et les livres d'histoire. Et par chance, sur ce dernier détail, ayant fini début septembre mon mémoire de M1 en histoire, je peux lire d'autres livres sur d'autres sujets historiques. (Un peu la flemme de continuer en M2 pour le moment...).
Bref ! En histoire, je viens de finir un SP sur les cartes du monde, et je lis un livre sur Saint-Just.

A très vite et bonne lecture.

 

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19 septembre 2020

"Mes 150 pourquoi : l'histoire de France" de Sandrine Mirza

Mes 150 pourquoi : l'histoire de France de Sandrine Mirza

150 pourquoi histoire

Résumé :

L’histoire de notre pays est aussi passionnante que complexe !

Pourquoi les révolutionnaires sont-ils parfois appelés les « sans-culottes » ?
Pourquoi Champollion est-il considéré comme le père de l’Égyptologie ?
Pourquoi, en 1870, les Parisiens tuent-ils les animaux du zoo  ?
Ouvre vite ton livre pour le savoir !

Mon avis :

Mes 150 pourquoi : l’histoire de France, poursuit la découverte du monde qu’avait déjà entamé les 150 pourquoi de la mer ou encore la terre (entre autre).
Sans surprise le principe reste donc le même : organisé en période, une petite question va ouvrir une petite explication afin de resituer dans le temps et l’espace un évènement en particulier pour l’enfant. Le rôle éducatif est alors pleinement rempli même si l’enfant ne connaît peut-être pas grand-chose ou rien à quelques sujets.

La mise en page est, comme les autres livres : aérée, colorée, et agrémentée de dessins ou de photos, ce qui en fait un livre agréable pour les enfants.

Cela étant, si je salue la diversité des sujets abordés depuis la préhistoire et la pertinence des questions. Je regrette cependant un petit point. En effet sur quelques questions/réponses je regrette parfois l’absence d’un mot ou deux qui auraient donné plus d’information aux jeunes lecteurs sur un évènement, et ce sans pour autant alourdir le texte. Par exemple, il aurait été bien de préciser que la bataille de Poitiers en 732 a été une tentative d'envahir l'Europe par les musulmans et non juste des "arabes". Idem, pour la révocation de l'édit de Nantes ; il aurait été bien de préciser que l'édit en question s'appelle l'édit de Fontainebleau.
Bref ! Sans lui reprocher d'être trop superficiel dans les explications - être à cheval sur les faits n'est pas l'objectif de ces pages et c'est impossible -, on peut parfois regretter un mot mal choisi, trop vague, alors qu'il était possible d'être plus précis par l'emploi d'un autre terme.
Mais outre cela, je dois avouer qu'il n'y a rien de négatif à dire de plus. Comme je l'ai dit c'est un livre aéré, coloré, embrassant l'histoire de France dans son vaste ensemble en partant de ses plus anciennes racines.

En résumé, c'est un livre intelligent pour les enfants qui suit bien la ligne de conduite de cette collection qui est de faire découvrir le monde, les choses, aux enfants.

Editions Flammarion Jeunesse.

3 septembre 2020

"Star-Up Mania" de Michel Turin

Source: Externe

Résumé :

En France, les start-up sont devenues l’objet d’un véritable culte. Elles font rêver les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les hommes politiques. On s’extasie à juste titre sur les « licornes » françaises : Doctolib, BlaBlaCar, Criteo… Mais ces réussites incontestables sont l’arbre qui cache la forêt des start-up (il y en aurait plus de 10 000 !) – celles pliées aussi vite qu’elles ont été créées, celles qui végètent, puis s’étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n’est pas faute de financements : par l’entremise des business angels et des venture capitalists, l’argent coule à flots dès qu’est prononcé le mot magique de « start-up ». Et l’État n’est pas en reste. Pour que la France accède au statut de « start-up nation » que le président appelle de ses vœux, il arrose l’écosystème de la French Tech d’aides en tous genres. Pourtant, tout devrait éveiller la méfiance des investisseurs : les start-up sont évaluées non pas en fonction de leurs profits – inexistants – mais de nouveaux critères non orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on, mais n’est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l’écosystème français est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants. Les start-up sont-elles au moins utiles à l’économie du pays ? Pas davantage. Petits employeurs, gros consommateurs de subventions, championnes de la précarité, elles font (dans le meilleur des cas) la fortune de leurs seuls fondateurs, qui cherchent à vendre leurs parts le plus vite possible, souvent aux grosses sociétés dont elles « challengent » le business model…
Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé l’éclatement de la bulle de l’internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle des start-ups !

Mon avis :

J’ai beau être une milléniale je ne connais rien au Star Up, ce n’est pas mon rêve et je ne connais pas une personne qui ait ce rêve. Alors autant dire que j’ai lu ce livre sans grande connaissance. Malgré cela je n’ai eu aucune difficulté à lire et comprendre ce bouquin.

J’ai appris beaucoup et j’ai découvert un monde incroyable. Un monde avec son vocabulaire, son design, son esprit, son machisme, son fric, ses visions, ses défauts, et ses quelques réussites comme les licornes (la star des Star Up) mais difficile à décrocher. Surtout pour la France. Car comme va nous l’indiquer le livre : le marché, les lois, le système d’une manière générale n’aident que difficilement à atteindre le graal du graal : la licorne.
Cela étant, ce qui ressort de cette étude nous indique que pour la France la « Star Up nation » dont rêvé Macron pour son économie et sa place dans le monde, n’est qu’une utopie. En lisant l’auteur nous découvrons en effet que ces dernières ne réussissent que rarement, n’embauchent quasiment pas, ne se dirigent pas dans les bons domaines et ne vivent pas assez longtemps pour être réellement avantageuses. La concurrence les rachète régulièrement pour éviter toute opposition sur le marché, de fait elles ne grandissent pas très longtemps…  Bon elles ne sont pas non plus inutiles, mais pour sortir un pays de la crise vaut mieux compter sur autre chose qu’une simple entreprise. Car oui, la Star Up n’est qu’une simple entreprise.

Autre chose intéressant dans ce livre, c’est le regard de l’auteur sur l’étranger. Via ce dernier nous allons découvrir pourquoi certains pays comme les Etats-Unis réussissent mieux que d’autre. Plus étonnant en ce qui me concerne, la réussite d’Israël sur ce point. Elle égale les EU, et sa réussite est due (surtout) à sa situation politique. Chose que je n’imaginais pas.

Parmi les autres points développés, et pour finir, notons que la Star Up confirme le fait que les métiers du futur n’existent pas et qu'ils s'en inventent des nouveaux chaque jour. « Star-uper » n’existait pas il y a 20 ans, pas plus que « Youtuber » au demeurant, maintenant pourtant ce concept a donné naissance à des idées mais aussi à des métiers pour lancer les Star Up. Bref. Si la Star Up est un rêve, ce rêve confirme néanmoins l’évolution du monde.

En résumé, c’était un livre facile à lire pour l’inculte que je suis sur ce sujet et pour mieux comprendre le phénomène.

16 juin 2020

"Mes contes à lire tout seul" de Magdalena

Je suis en CP : Mes contes à lire tout seul de Magdalena

je suis en CP

Résumé :

Tu découvres la lecture et tu as envie de lire tout seul.
Voici 6 contes spécialement adaptés à ton niveau de lecture :

Boucle d’or et les trois ours
Le Petit Chaperon rouge
La Soupe aux cailloux
Le Chat botté
Le Petit Poucet
Jacques et le haricot magique.

Mon avis :

J’ai envie de dire qu’il n’y a pas d’âge pour découvrir des contes traditionnels. Alors si en tant qu’adulte j’y ai pris du plaisir, imaginez trente secondes un enfant. Un enfant qui découvre La Soupe aux Cailloux, Boucle d’Or, Le Chaperon Rouge, Le Chat Botté, etc., etc., où l’imaginaire à la part belle, l’aventure, la curiosité, le danger aussi. Ajoutez à cela des dessins colorés qui accompagnent et facilitent la compréhension de l’histoire, nous avons une combinaison gagnante.

Combinaison doublement gagnante je dois dire. Car dans le traditionnel format de cette collection, tout est calculé pour que l’apprentissage soit ludique et sérieux en attirant notamment l’attention des enfants sur certains points essentiels de la lecture et de l’écriture comme les lettres muettes. En effet, jouant tant sur la mémoire visuelle et que sur les jeux, pour une meilleure mémorisation du vocabulaire et des difficultés, les éditions Flammarion Jeunesse et l’autrice ont vraiment cherché à favoriser par tous les moyens un meilleur apprentissage de la lecture et de l’écriture en s'adaptant à chaque enfants et capacités. Ce qui est un bon point.

En conclusion, et en ces temps de COVID qui a vu l’apprentissage des enfants mis à mal, un petit livre comme ça pour l'été ce n’est vraiment pas une mauvaise chose pour les enfants.

Éditions Flammarion Jeunesse.

15 juin 2020

C'était Jean Raspail. Merci Monsieur.

 

 

Une semaine avant qu'il ne meurt j'ai emprunté à la médiathèque le livre le plus polémique de l'auteur Le Camp des Saints. J'ai découvert ce livre en lisant un article du très sérieux magazine de presse Causeur. Mais dans l'édition que j'ai (2011), l'auteur y a rajouté une longue préface très intéressante, laissez-moi vous montrer ici de quoi elle cause. On y découvrira une lucidité étonnante mais aussi les mensonges des politiques sur la question migratoire. L'auteur a discuté avec eux, leur démission sur cette question cruciale est inquiétante.
Encore un avertissement avant de commencer. Les plus intelligents savent que l'on nous ment sur l'immigration massive, que le multiculturalisme c'est de la merde en barre (on le voit bien en cette période de soutien à la racaille Traoré) et que cette idéologie est néfaste pour la France comme pour tous les pays. Nous savons aussi que l'immigration arabo-musulmane et africaine n'est pas une chance. Par contre pour les plus idiots qui tombent facilement dans le piège de la peste brune bien-pensante, je vous préviens que lire les lignes qui vont suivre, risquent de bousculer vos petites certitudes. Car en effet, Raspail a discuté avec des politiciens, et les discours sont sensiblement différents dans le privé que ceux qu'ils tiennent en public, et de fait beaucoup plus proche de la réalité.

 

"En fait, chacun sait, d’instinct, que les « minorités visibles » vont devenir majorité et qu’il n’existera plus aucun moyen, hormis l’inconcevable, d’inverser la tendance. C’est vrai aussi qu’on ne peut pas se lever chaque matin et s’empoisonner la journée et la vie entière en se pénétrant dès le petit déjeuner, de l’idée que tout est foutu, mais tout de même, cette étrange indolence à tous les niveaux de la connaissance, des pouvoirs, de l’information, de l’opinion, cette rétention fin de race de la pensée et de l’action, cette politique de l’autruche…

[...]

[Parlant de la loi Pleven 1972] La question de l’immigration, encore à ses balbutiements ne requérant aucune urgence apparente, et les magistrats de l’époque se révélant plutôt réticents, il lui fallut un certain temps pour devenir opérationnelle. A cela s’ajoutait la prescription pénal qui n’était alors que de trois mois. C’est ainsi que le Camp des Saints, paru en 1973, et qui aurait dû tomber sous le coup de cette loi, en réchappa. Il ne fut jamais rattrapé, les lois restrictives qui suivirent n’étant pas rétroactives. Elles sont au nombre de trois : la loi Gayssot (1990), la loi Lellouche (2001) et la loi Perben (2004), et ont reçu, à l’initiative personnelle de Jacques Chirac en cadeau de fin de mandat présidentiel, le renfort musclé de la HALDE.
J’ai eu la curiosité de consulter deux avocats spécialistes de ces questions.
Il en ressort que Le Camp des Saints, s’il voyait le jour pour la première fois, serait impubliable aujourd’hui, à moins d’être gravement amputé. On peut mesurer, après trente-deux ans, avec une accélération brutale à partir de la loi Gayssot de 1990, combien a été restreinte et encadrée dans ce pays, la liberté d’expression, précisément sur ce sujet-là.

[...]

Des témoignages que je viens d’évoquer, parmi d’autres, il ressort que tous ces gens – de droite comme de gauche, j’insiste là-dessus – qui participent ou participaient au gouvernement du pays ou au modelage de l’opinion, pratiquent un double langage : l’un public et proclamé, l’autre personnel et dissimulé, comme s’ils avaient une double conscience, celle qu’on a arbore comme un drapeau et celle qui s’est réfugiée dans le maquis des pensées inavouables, qu’on n’exprime qu’n petit comité, entre amis sûrs, et encore…
Je ne fréquente pas les allées du pouvoir, mais il m’est arrivé de converser en privé, sur ce thème, avec tel ou tel ministre ou ancien ministre, tel ou tel directeur de cabinet de Matignon, tel ou tel conseiller de l’un ou l’autre président et dont les propos nets et clairs, sans illusions, se situaient aux antipodes de leur comportement officiel et de mesures et décisions qu’ils étaient chargés d’élaborer. Au service de l’Etat, ils sont… Il me semble juste de reconnaître en guise de circonstance atténuantes, que s’ils s’engageaient à rebrousse-poil face à la meute médiatique, showbiztique, artistique, droit de l’homme, artistique, droit, de l’hommiste, universitaire, gaucho-chrétienne, épiscopale, scientifique, psy, mutualiste et j’en passe, ils signeraient, dans la minute, leur condamnation de mort civile.
Car en face dans l’autre camp, s’agite une redoutable phalange issue du sein de notre propre nation, et néanmoins tout entière engagée au service volontaire de l’Autre : BIG OTHER…

Big Other vous voit. Big other vous surveille. Big Other a mille voix, des yeux et des oreilles partout. Il est le Fils Unique de la Pensée dominante, comme le Christ est le Fils de Dieu et procède au Saint-Esprit.  Il s’insinue dans les consciences. Il circonvient les âmes charitables. Il sème le doute chez les plus lucides. Rien ne lui échappe. Il ne laisse rien passer. Comme Lénine en autres occurrences, il dispose d’une foule « d’idiots utiles ». Sa parole est souveraine. Et le bon peuple suit, hypnotisé, anesthésié, gavé comme une oie de certitudes angéliques…
Le premier soin de Big Other a été de tordre le cou au « Français de souche », pour déblayer définitivement le terrain. Il lui a fallu un certain temps, mais la besogne est en voie d’achèvement. Une dernière salve a été tirée au début de 2010 par le ministre Eric Besson (« La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de français de souche, il n’y a qu’une France du métissage »), suivie de près, pour le coup de grâce, par Claude Allègre, que tout le monde connaît, et Denis Jeambar, l’ex-conscience de l’hebdomadaire de L’Express. Car ils s’y étaient mis à deux, dans le Figaro, pour planter ce poignard dans le dos d’une très vieille nation : « Il n’y a pas de Français de souche. »  […]
A ces propos péremptoires, il n’y a pas eu de réponse. Ni dans le journal qui les avait publiés, ni ailleurs. Rien. Pour ma part, je suis arrivée trop tard. Dès le lendemain, le Figaro avait clos le débat. J'y reviens.
Métissage, métis, France métissée… Cette innovante escroquerie historico-sémantique a fait des ravages. Elle impose un impudent amalgame, puisqu’il est avéré que l’immigration extra-européenne, dans notre pays, ne date au mieux – si j’ose dire – que d’une cinquantaine d’années.
C’est vrai que la France est le produit d’un superbe et bénéfique brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, de Germains, puis d’Alsaciens, de Basques, de Catalans, de Juifs d’Alsace et de Lorraine et du Comtat –Venaissin, de Corses, de Flamands, de Bretons […] enfin d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais, de Portugais, mais c’était l’Europe qui s’était invitée chez elle. Rien que l’Europe. Les voilà les Français de souche ! Depuis le temps que ça dure, cela fait énormément de monde, mais rien qui permette, dans tous las cas sous le prétexte qu’ils sont « divers », de les qualifier de métis et de justifier ainsi le vrai métissage, celui qui se définit en ces termes : croisement, mélange de races différents. (Petit robert, 2002).

[…]

Ce que je ne parviens pas à admettre, et qui me plonge dans un abîme de perplexité furieuse et désolée, c’est pourquoi tant de Français avertis (voir plus haut…) concourent aveuglement, méthodiquement, voire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France [...] sur l’autel de l’humanisme exacerbé.
Je me pose la même question à propos de toutes ces associations de droit à ceci, à cela, de toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’Etat, ces pétitionnaires machinaux, ces médias si correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui, jour après jour, inoculent leur discours corrosif dans le subconscient de la nation française Big Other.

[...]

Dans la réalité que nous vivons en France depuis les années 1970, l’urgence d’un tel discours ne s’est pas encore imposée. Le temps viendra, n’en doutons pas, mais on était, et on est en droit d’attendre, au moins de la part du chef de l’Etat, des perspectives claires et une attitude ferme, ce qui n’est pas le cas. Par légèreté (Giscard d’Estaing), complicité militante (Chirac) ou affectée (Mitterrand), et peut-être par estimation de l’impossible (Sarkozy), nos présidents de la République se sont toujours soigneusement gardés d’affronter publiquement la vérité, de peur de se trouver acculés à devoir prendre les vraies décisions. Ils passent le mistigri au suivant : puisque rien n’a été fait, c’est donc qu’il n’y a rien à faire, alors ne faisons rien. L’éditorialiste Ivan Rioufol, qui suit de très très près ces questions, a fort bien analysé cela : « Les glorieux qui nous dirigent, bousculés il est vrai par le fait accompli d’une immigration incontrôlée et définitivement établie, ont décidé un beau jour que la République française serait  désormais, et à titre officiel, métissée et multiethnique. Personne n’aura jamais été prévenu, et encore moins consulté, sur ce soudain changement identitaire, ce qui n’est tout de même pas anodin… » (La République des faux gentils, éd. Du rocher, 2004).
Et l’historien Jean Monneret fait écho :
« Mais ces gens-là réfléchissent-ils ?
« Oui, ils réfléchissent. Comme on réfléchit dans les conseils d’administration, selon les critères exclusifs du profit économique… » (La Nouvelle Revue d’Histoire, janvier 2010).
Nous aurons tout de même une pensée reconnaissante pour le Grand Charles qui, en des temps ô combien lointains (1959), s’en était approché au plus près, de cette vérité. Pas officiellement, pas publiquement, mais de façon privée, très privée :
« Il ne faut pas se payer de mots ! C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français brun. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même et avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne… »

 […]

Pour le moment, on nous joue du pipeau. On édifie pour la forme et pour la galerie quelques paravents que balaye aussitôt un gigantesque appel d’air : octroi automatique de la nationalité française par le droit du sol ou par mariage, inflation des naturalisations, porosité des frontières, répugnance de milliers de milliers de jeunes Français à exercer  des métiers de labeur où autant de milliers de milliers d’immigrés les remplacent, spirale imparable des sans-papiers (régularisation, regroupement familiale, scolarisation obligatoire des enfants), allocations, prestations sociales,  attributions préférentielles de logements, subventions aux associations de soutien, etc. Et Big Other patrouille sur tous les fronts. Il a siphonné la charité chrétienne, celle qu’on doit à son prochain, il l’a détournée à son crédit et s’en est attribué les mérites.  Grâce à ses affidés, il n’est pas d’expulsion où un placement en centre de rétention, en dépit de leur nombre infime, qui ne soient  présentés à l’opinion publique comme injustifiable opération rappelant « les heures les plus sombres de notre histoire », et souvent interprétées comme telle.
La gouvernance a laissé tomber."

Préface de l'auteur dans l'édition de 2011.

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