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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
partenariats
6 septembre 2014

Oeuvres amoureuses de Napoléon d'après ses lettres d'amour à Joséphine

Oeuvres amoureuses de Napoléon d'après ses lettres d'amour à Joséphine

Oeuvres amoureuses de Napoléon d'après ses lettres d'amour à Joséphine

Résumé :

Cet ouvrage très complet contient non seulement les lettres de Napoléon à Joséphine, de Joséphine à sa fille, mais aussi une étude introductive ainsi qu’un avant propos et une notice sur l’impératrice permettant d’aborder ces écrits épistolaires de manière littéraire, historique et psychologique.

Ainsi,  Napoléon se fait tour à tour, ami, amant, mari à travers plus de 250 lettres adressées à Joséphine. Cette correspondance s’étend sur 17 ans, entre 1796 et 1813, et montre comment  l’évolution des campagnes de Napoléon se confonde à la relation, tantôt ardente, tantôt troublé,  qu’il tient avec l’impératrice. Image d’un empereur dont les mots intimes peuvent être lus de manières universelles et image de mots d’une mère à sa fille dont la lecture est équivalente.


Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.

Mon avis :

Ces lettres de Napoléon à Joséphine, - et même plus car ce livre possède des lettres de Joséphine à ses enfants -, sont une autre façon non désagréable d’appréhender Napoléon, de découvrir l’homme derrière l’empereur - encore que l’empereur n’est jamais très loin. C’est aussi une autre façon de voir l’évolution des sentiments entre ces deux personnages, puisqu’au début de ce livre on a plutôt à faire à une Joséphine quasiment indifférente à son mari, alors que sur la fin non.

Mais avant tout ceux-ci, ce qu'il faut avant tout remarquer, c'est que ces lettres reflètent assez bien la personnalité de Napoléon. Une personnalité qui aime donner des ordres même pour forcer à être heureux, mais une personnalité qui pousse aussi à lutter contre la mélancolie, la tristesse… Quand on lit ces lettres on remarque vraiment que cet homme était une personne active, qui devait toujours aller de l’avant, ce que toutes ses guerres ont permis de voir certes, mais dans la vie privée je ne l’aurai pas imaginé ainsi.

Autre chose assez marquante dans ces pages, -et j’avoue que c’est même drôle à lire-, c’est cette tendance de Napoléon à jouer le petit Caliméro. A jouer les martyres de l’amour. Comme je l’ai glissé rapidement en début de l’avis, au début de ce livre Joséphine ressent une certaine indifférence envers son époux, et on le remarque en lisant les lettres de Bonaparte adressées à cette dernière. Et ben dans ces lettres-là on voit donc Napoléon, l’homme de guerre, se transformer en poète en mal d’amour qui ne cesse d'accuser sa femme d’indifférente sans cœur, mais qui curieusement accepte de sacrifier son amour, son bonheur, pour qu’elle, Joséphine, soit heureuse. Ce qui donne un côté tragique assez drôle, je trouve. Mais bien que ceci m’ait fait rire, le plus marquant c’est que ces lettres sont quand même à doubles sens, à travers ses divagation de "martyre", c’est aussi des reproches qu’il lui fait. Mais il a une drôle de façon de les faire.

Bon par contre, le seul bémol de ce livre, c’est qu’il est parfois un peu répétitif et lassant à lire. En effet Napoléon avait une tendance à écrire beaucoup et souvent pour ne rien dire de plus que la dernière lettre qui été datée de deux jours en arrière. Les timbres ne devaient pas lui coûter chers. ^^

En résumé c'était une lecture agréable.

Je remercie en passant Hachette BNF et Myboox pour ce partenariat. En passant merci Myboox de m'avoir fait découvrir ces rééditions, j'en ai déjà acheté 3 !

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22 juillet 2014

"Les cavaliers afghans" de Louis Meunier

"Les cavaliers afghans" de Louis Meunier

les cavaliers afghans

Résumé :

" Dans ce pays sans âge, on ne parle pas en nationalités, mais en peuples. On ne compte pas en kilomètres, mais en jours de route. Quand on se quitte, on se dit Zenda Bashi, sois vivant, parce que l'existence est incertaine. " En 2002, Louis Meunier, tout juste diplômé, décide de plaquer une carrière tracée d'avance et de partir à l'aventure en Afghanistan. Il est ébloui par la beauté du pays et la dignité de ses habitants. Mais surtout, fasciné par la lecture des Cavaliers de Kessel, il rêve d'assister à un buzkashi, tournoi où les cavaliers ont droit à tous les coups pour déposer dans le cercle de justice, une dépouille de chèvre. Ces cavaliers redoutables, les tchopendoz, ne craignent ni les blessures ni la mort. Les combats sont d'une violence inouïe. Louis n'aura bientôt plus qu'une idée en tête : trouver le cheval de ses rêves pour, à son tour, devenir tchopendoz. Louis Meunier livre un puissant récit initiatique dans l'Afghanistan des légendes et des esprits : l'Ashvagan, littéralement en persan, " la Terre des chevaux ".

Mon avis :

Les cavaliers afghans est un agréable récit de voyage à lire, pour tout dire, j’ai pris autant de plaisir à lire ce livre que les récits de voyage d’Alexandra David-Néel que j’adore comme vous le savez probablement ou pas.

Les atouts de ce livre sont nombreux, l’écriture, la vie mouvementée de ce jeune homme, les paysages, certaines rencontres, les chevaux… font autant le charme de ces pages que l’ardeur que Louis Meunier met à réaliser ses buts. Et des buts il en a quelques-uns, comme devenir Tchopendoz ou encore traverser à cheval l’Afghanistan.

Mais au-delà d’un simple récit de voyage, ce livre est aussi un livre descriptif sur l’Afghanistan. Un livre où l’auteur met un point d’honneur à montrer l’Afghanistan autrement que par la guerre.

Alors bien sûr Louis Meunier subira cette guerre et vivra des faits dangereux qui seront dû à cette dernière et aux talibans, mais sans s’attarder dessus il va surtout mettre en avant les difficultés que rencontrent les afghans, ce qu’ils pensent de la présence étrangère –et hélas il y a eu beaucoup d’erreur à ce niveau-là-, mais aussi ce désir qu’ils ont de vouloir sortir du noir dans lesquels les talibans les ont plongés, par exemple en voulant faire revire les tournois de buzkashis que les crétins nommés avant avaient supprimés en même temps qu’un tas d’autres choses agréables à l’humain ; faisant ainsi de l’Afghanistan un monde sans vie, un monde triste, sans plaisir, sans rire, sans joie, sans rien. A-t-il d’ailleurs le mérite et l’utilité d’exister ainsi ? *Mode philosophique one*

Comme vous l'aurez compris, ce livre est un portrait géopolitique de l’Afghanistan et aussi un portrait plus intime.

 

Pour revenir sur un sentiment un peu plus personnel, j’avoue néanmoins que je n’ai pas toujours ressenti le charme que l’auteur a pu ressentir pour ce pays. Deux exemples à ça ; premièrement je ne comprends pas la passion qui habite ce dernier pour les tournois de buzkashis. Personnellement je trouve cela aussi barbare qu’une corrida. C’est violent, c’est dangereux, c’est cruel, c’est… moche. Franchement, ça a quoi de charmant de voir des chevaux qui se mordent et qui frappent, de voir des humains qui les encouragent dans ce sens, et d’avoir le cadavre d’une pauvre chèvre qui n’avait rien demandé en guise de balle ?! ; et deuxièmement l’âme des afghans. Je n'ai pas du tout été touchée par cela. Alors c’est vrai que le fait qu’ils soient misogynes, considèrent la femme comme une merde, c’était mal barré pour eux. Je l’avoue, je ne supporte pas tous ceux qui ont cette mentalité d’abrutie. Mais outre cela, j’ai trouvé que les afghans avaient une mentalité plutôt sournoise, fausse et belliqueuse.
Alors bien sûr ils ne sont pas tous comme ça, l’auteur a rencontré quelques gens qui sont loin de ce portrait peu flatteur, mais il en a rencontré beaucoup de ce portrait aussi, et du coup - bien que je leur souhaite de sortir de l’obscurantisme - je n’ai pas spécialement de sympathie envers ce pays et ses habitants, même si j’ai conscience que la guerre peut expliquer ce genre de comportement. Bref, le charme n'a pas entièrement opéré chez-moi.

Mais malgré ça, c'est un agréable voyage épique et dépaysant à lire. Une aventure humaine utile qui aide à la compréhension d'un pays et qui fait aussi office de signal d'alarme. 

Je remercie les éditions Kero et Babelio pour ce partenariat.

10 juillet 2014

"L'archipel des saints" de Alain Durel

"L'archipel des saints" de Alain Durel

alain durel archipels des saints

Résumé :

À la fois récit de voyage et traité de vie spirituelle, cette odyssée en Grèce orthodoxe transporte le lecteur à Athènes, Delphes et Thessalonique, puis d’île en île (Corfou, Mytilène, Samos, Patmos, Tinos, Égine, Santorin, Eubée) sur les traces des grandes figures spirituelles du christianisme hellène. Le voyage aboutit à l’île d’Andros, dans les Cyclades, où l’on découvre la figure provocatrice et fascinante d’un fol-en-Christ, qui éclaire en retour le destin tragique et sublime de la Grèce contemporaine. Aucun ouvrage en langue française n’avait abordé la vie de ces « athlètes du cœur » sur le ton du conte initiatique. Histoire et spiritualité se côtoient dans ce récit d’aventure non dénué d’humour et de poésie, initiation à la Grèce orthodoxe et périple ensoleillé au pays d’Homère et de Seféris.

Mon avis :

Alors je peux déjà vous dire que je n’ai pas aimé ce livre. Alors je ne l’ai pas aimé, mais je n’ai pas non plus entièrement détesté.

Dans ce récit l’auteur raconte à travers ses voyages les saints orthodoxes grecques qui ont marqué ces îles. Dans ce livre la Grèce contemporaine côtoie la Grèce antique. Les paysages font rêver, les histoires et les légendes ont leur charme. Pourtant, malgré ce tableau instructif et idyllique, je dois avouer que j’en ai vite eu marre de le lire.

Premièrement parce que je ne suis pas orthodoxe et même pas croyante, et je vous jure que c’est un gros frein à cette lecture ; car la miséricorde, l’amour, le pardon, le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », qui sont constamment répétés par l’auteur, vont vites vous taper sur le système par leur manque de lucidité sur l’espèce humaine. D’ailleurs j’avoue que parfois j’ai trouvé l’auteur un peu naïf. Désolée.

Deuxièmement parce que ce qu’il raconte n’est pas toujours intéressant, comme par exemple ses rencontres, ses sentiments, ses voyages. Ils y en avaient qui été supers intéressants et d’autres pas du tout. Ca faisait un peu une lecture en dents de scie.

Et troisièmement parce que c’est mou. On peut très bien être calme, mais quand même avoir du tonus (j’en suis la preuve), et là non c’est ennuyeux à lire, c’est mou, c’est soporifique. J’en ai lu des récits de voyage dans cet esprit-là pourtant, j’ai beaucoup lu Alexandra David-Néel qui se place dans le même registre et j’ai souvent aimé, mais là non ça n’a pas le dynamisme d’Alexandra. Ca fait trop leçon.

Pourtant je le répète, découvrir les saints orthodoxes j’ai trouvé ça super intéressant malgré le fait que je ne sois pas croyante. Ca fait découvrir une autre facette de la Grèce, c’est une autre approche, c’est amusant aussi – parce que bon le rationalisme l’emporte toujours –, mais voilà je n’ai pas accroché. Il y avait trop de chose qui me gênée. Je pense que l'auteur aurait dû s'arrêter juste à l'histoire des saints.

En résumé ce n’est pas une lecture que j’ai apprécié, mais c’est à tenter pour ceux qui veulent.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour ce partenariat.

27 juin 2014

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

 

les chocozoeufs de paques

Résumé :

Moitié lapin, moitié pingouin, Lapingouin vit à Méli-méloin, un monde imaginaire où la nature hybride du héros et de ses amis évoque la richesse de la transmission et de la mixité, un monde où il fait bon être unique et différent... Rassurantes sans être infantilisantes, les illustrations sont aussi douces qu’elles sont attachantes. Parce que l’enfant est particulièrement sensible à la musicalité de la langue et parce qu’il possède un don pour l’inventivité avec le langage, jeux de rimes et néologismes ponctuent la lecture comme une drôle d’évidence et participent à la création de la “langue lapingouin”.

Mon avis :

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce livre étant donné qu’il est tout petit et se lit en 5 minutes. Cela dit, j’ai bien deux ou trois trucs à dire, rassurez-vous !

Tout d'abord, je veux m'arrêter sur les dessins qui sont justes magnifiques ! Sans mentir, c’est du bonbon pour les yeux ! C’est pastel, c’est sucré, c’est simple, c’est doux, c'est mignon, c’est onirique par cet effet vaporeux qui entoure les dessins. Bref, c'est juste trop beau !

Ensuite, l’autre point mi-positif de ce livre dont je voudrais vous parler, c’est qu'il est très imaginatif. Les dessins, les noms sont très amusants, et l’histoire est toute mimi par sa petite note gourmande et enfantine. Mais néanmoins dans ce point-là, il y a un petit problème, d'où le mi-positif.^^

En effet, autant j’ai trouvé les noms inventés assez amusants, mais autant des fois je n'ai pas compris l'utilité de quelques-uns de ces mots. Enfin ce que je veux dire c’est que je ne comprends pas l’utilité de les avoir inventés, comme c’est le cas avec « endodoillés », « jardoins », « sac-à-doin » ou encore « poussoin ». Selon-moi il ne rajoute rien à l'histoire.

Alors, je ne dis pas que c’est nul d’avoir fait ça, moi aussi parfois je m’amuse à déformer les mots ou en inventer, mais malgré tout, ces mots-là ne sont à mon avis pas supers, outre le fait qu'ils ne rajoutent rien à l'histoire, ils peuvent aussi, je pense, créer des difficultés de compréhension aux petits. Et c’est là le seul point négatif de ce livre pour moi, car à part ça il est génial ! Je recommande.

Je remercie Myboox et HC éditions pour cette découverte.

 

5 juin 2014

"Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché" de David Safier

"Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché" de David Safier

Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché de David Safier

Résumé :

Mis à part l'infidélité de son taureau, le bien nommé Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l'Allemagne.

Jusqu'au jour où elle apprend de la gueule de Giacomo, un chat errant qu'elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes.

Afin d'éviter de finir entre deux tranches de pain de hamburger, Lolle, maligne comme un singe, décide de s'enfuir avec ses congénères pour rejoindre le pays où les vaches sont sacrées, l'Inde !

Mais la route est longue et semée de dangers, à commencer par Old Dog, le chien sanguinaire du fermier.

Débute alors pour Lolle et ses amis un périlleux voyage qui les conduit de l'autre côté de l'Atlantique, de New York à l'Ouest américain, territoire des bisons, jusqu'aux contreforts de l'Himalaya ...

Mon avis :

J’avais été déçue par les livres qui ont suivi Maudit Karma, d’ailleurs je pense que David Safier ne pourra jamais faire mieux, mais je dois avouer que ce livre m’a en partie réconcilié avec l’auteur. Il n’est pas aussi sympathique que Maudit Karma, mais il est très agréable à lire. En effet, contrairement à d’autres livres de cet auteur, j’ai rigolé en lisant les aventures burlesques de ces vaches et du chat Giacomo, qui est comme son nom l’indique un coureur de jupon patenté. Un peu comme le Giacomo Casanova de Maudit Karma d'ailleurs; est-ce d’ailleurs un clin d’œil à ce premier succès ? Possible... ou pas. ^^

Bref. Pour en revenir à mes vaches, je dois dire qu’au début je trouvais le livre mal parti, car quand j’ai vu que l’auteur leur avait attribué des sentiments mais aussi des comportements humains, j’avoue qu’au début ça m’a un peu rebuté, les animaux étant très franchement au-dessus de la trahison sentimentale par exemple. Cela dit une fois que j’ai mieux connu ces vaches et que je suis rentrée un peu plus dans l’aventure, ce sentiment peu avantageux sur le bouquin s’est très vite estompé. Même s'il est vrai que le lecteur peut faire la transposition des sentiments de ces vaches sur des humains, on ne peut que remarquer malgré tout que cette aventure ne peut appartenir qu’à des vaches qui rêvent d’un Éden terrestre. De plus elles forment ensemble un tableau tellement comique, que je n’ai pu finalement que les apprécier.

Faut dire qu’avec la vache naïve, la vache carrément chieuse, la vache qui lâche des reparties assassines à tout bout de champ, la vache meneuse mais un peu têtue, et le taureau amnésique, ça ne pouvait pas en être autrement. Je me suis vraiment retrouvée -et ça sera le cas de tout lecteur je pense- plongée dans un monde complètement barge, mais aussi dans une aventure « meuhesque » comme je n’en ai jamais lu et comme je ne suis pas prête de relire. C’était drôle, c’était frais, c’était changeant, c’était plaisant, même si parfois c’était un peu trop niais pour moi, comme l’histoire du bébé. Je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, mais comme je ne suis pas une personne attendrie devant les manifestations maternelles, c'est vrai que du coup certains passages m’ont plus ennuyée qu’autre chose, mais là après c'est une question de personnalité. Chaque lecteur ne réagira pas comme moi...


Mais passons, car malgré ceci ça reste une aventure rocambolesque agréable à lire.

Je remercie en passant les éditions Presse de la cité et Babelio pour ce partenariat.

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10 mai 2014

"Créatures, légendes et mystères" de Mureil Zürcher & Karim Friha

"Créatures, légendes et mystères" de Mureil Zürcher & Karim Friha

Créatures, légendes et mystères

Résumé :

Au cœur de la brume du Loch Ness, dans la cave voutée d'un château anglais, dans les montagnes enneigées du Japon, sommeillent de bien étranges créatures : la bête du Gévaudan aurait fait plus de 100 victimes, les fantômes du Hollandais volant ne se montreraient que les soirs de tempête, la créature de Frankenstein aurait tué son maître... Réalité ou fiction, légende ou vérité ? Ces créatures, beaucoup les ont vues, entendues, aperçues, mais peu sont encore là pour en parler...

Mon avis :

Pour être franche je ne pensais pas aimer ce livre après l’avoir feuilleté à réception. Non parce qu’il y avait Dracucul dedans, mais plutôt parce que sur le coup j’ai cru que c’était des légendes revisitées en histoire, en conte… ce qui dans ma tête faisait que finalement le fond était dénaturé, et la légende vidée ainsi de sa substance, donc sans grand intérêt… (Oui je ne fais pas les choses à moitié quand je pense n’importe quoi ^^)

Du coup là je me marre, car ça n’a pas été du tout le cas ! En effet et à ma grande surprise, j’ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire ce livre, même s’il vise visiblement les plus jeunes. Ce qui fait que j’ai adoré ce livre ? Plein de chose !

Premièrement je l’ai aimé parce qu’il m’a permis de découvrir de véritable légendes venues du monde entier (même si Frankenstein, et dans une moindre mesure les Gremlins et Dracula n’en font pas réellement partie et sont plutôt des personnages de fiction).

Deuxièmement parce que d’après ce que j’ai pu trouver en cherchant des infos sur le net, ce qui est raconté là-dedans est assez « vrai », ce que je veux dire par là c’est que les histoires ne sont pas entièrement inventées les bases sont réellement tirées du folklore.

Et troisièmement parce qu’il y a à la fin de chaque histoire, «  La gazette des mystères », qui reprend dans les grandes lignes les fondements des légendes, des histoires, en mettant en avant les dates clés, les origines, et aussi les évènements qui ont marqué ces dernières, comme par exemple avec la bête du Gévaudan, où là les auteurs ont repris les grandes lignes de l’histoire en quelques mots et raconter ainsi comment cela s’est fini, enfin supposé fini…

Honnêtement, je ne suis vraiment pas mécontente d’avoir lu ce livre qui a été un pur bonheur à lire et à voir (c’est un très bel objet), et pour ma part je compte bien acheter dès que possible le tome sur Paris. Que voulez-vous je suis devenue fan !

En attendant je vous le conseille vivement, si découvrir tout le folklore qui marque les pays, les peuples, vous intéresse ; perso je trouve que découvrir des légendes typiques à chaque nation c’est une autre manière d’approche qui n’a absolument rien de désagréable. C’est amusant, c’est étonnant, c’est original, enfin bref c’est que du bonheur tout en découvrant. Et d’ailleurs maintenant que j’y pense, je trouve que ça rajoute du charme à ce qu’on s’imagine déjà, par exemple on sait tous que l’Irlande c’est magnifique pour ses paysages mais faut bien dire qu’avec les leprechauns elle gagne en cachet (je précise qu’il n’est pas question de leprechaun dans ce livre). Idem pour la Bretagne et l’Ankou, (dans le livre), le Japon et Yuki Onna (dans le livre aussi) ou encore les mers et leurs bateaux fantômes (dans le livre aussi)… Enfin bref c’était GENIAL !

Je remercie en passant les éditions graines 2 et Babelio pour ce partenariat.

 

10 mars 2014

"La fin du monde a du retard" de JM Erre

"La fin du monde a du retard" de JM Erre

la fin du monde a du retard

Résumé :

La Fin du monde a du retard met en scène Alice et Julius, deux amnésiques qui s’évadent de la clinique psychiatrique où ils sont traités. En effet, Julius s’est donné pour mission de déjouer un terrible complot qui menace l’humanité. Poursuivis par la police, par des journalistes et par de mystérieux personnages de l’ombre, ils iront de péripéties en rebondissements jusqu’à l’incroyable révélation finale.

Mon avis :

Je classerai ce livre dans un genre qui en réunit plusieurs, à savoir le policier, le parodique donc automatiquement comique, et enfin le genre « manuel pour écrire un livre ».

Déjà « le manuel pour écrire un livre » parce que l’écrivain n’hésite pas à montrer et utiliser toutes les grosses ficelles prévisibles qui font les romans, comme quand il dit page 375 ceci : « Après une petite ellipse temporelle destiné rythmer le récit à l’approche de la fin… » - et sachez qu’il en joue et abuse tout le long, mais comme il le fait d’un ton un peu désabusé et drôle ça reste très agréable à lire ; et ensuite « parodique – comique » parce que premièrement ce livre est une parodie des romans à suspense genre Da Vinci code ou encore Le dernier pape, et comique car c’est ponctué de phrase, d’image… qui fait que toute cette histoire tourne très vite en dérision. Et là je vais vous citer quelques passages pour illustrer ce que je dis, mais il y en a bien d’autres qui sont excellents, sachez-le.

« Une heure auparavant, le jeune prêtre avait découvert à la télévision les portraits d’Alice et Julius et avait téléphoné à la police pour les dénoncer, car il ne maîtrisait pas encore toutes les subtilités du concept de charité chrétienne. L’abbé Saint-Freu avait surpris la conversation et avait appelé de l’aide pour maîtriser le Judas qui se débattait comme un beau diable malgré quelques coups d’encensoir bien placés. Pour le calmer, il avait fallu le plonger dans la vasque d’eau bénite et lui offrir de battre le record d’apnée en milieu  urbain. Puis il s’était laissé ligoter sans rechigner car on fait moins le malin en état de détresse respiratoire », ou encore : « Elle se pencha sur Julius, endossa son rôle de la Princesse charmante et posa ses lèvres sur les siennes. Alors il se passa que qu’il se passe dans les plus beaux contes de fées, même si d’habitude c’est la fille qui ronfle : le bel endormis se réveilla. » Bref. Comme vous le voyez ce livre fait ouvertement fi des codes et des images des romans, contes… traditionnels, et ce pour le plus grand bonheur des lecteurs.

Cela dit, s’est vrai que ce ton comique peut par moment lasser, disons que à certain moment ça fait un peu lourd, et surtout quand le roman souffre d’un petit coup de mou, comme au moment de l’hôtel par exemple (là j’avoue que je me suis fait un peu chier), néanmoins rassurez-vous, ce n’est pas une impression qui est restée longtemps, car c’est quand même un roman qui bouge vite et qui ne manque pas d’action ni de révélation, faut bien le dire ; et heureusement car quand je suis arrivée à ce moment-là du livre (l’hôtel), j’avoue que je me suis demandé s’il y avait une histoire consistante derrière cette parodie et ce comique sans fin, et il y en a une comme le montre la suite. Ouf ! Car si ça n’avait pas été le cas je crois que j’aurai abandonné.

Quant aux personnages là aussi on a du lourd et une sacrée foire, dans ce livre Paris passe pour une ville de barge. On a deux amnésiques qui ont une fâcheuse tendance à vivre des explosions, deux policiers, un jeune et un presque retraité qui se tirent dans les pattes à longueur de temps, un geek pas très doué (surtout en déguisement), et deux journalistes qui n’ont vraiment pas de chance, la preuve : « Quand il entendirent retentir l’alarme incendie et virent une fumée noire venir renifler les petits-fours au gluconate de potassium, Albert et Raoul se jetèrent un regard las. Le destin semblait jouer avec eux depuis quelques jours et ils se demandaient quand il se choisirait d’autres victimes. Peut-être auraient-ils dû mourir à la clinique ? Peut-être la mort les poursuivait-elle parce que leur heure avait sonné et qu’ils s’étaient débrouillés pour l’éviter depuis quatre jours ? Peut-être devaient-ils arrêter de raconter n’importe quoi et s’enfuir au plus vite ? ». On rencontre aussi deux bonnes-sœurs qui fabriquent des faux billets de banque, un curé qui emmerde nos deux héros avec sa messe en latin, une vieille qui voit le complot partout, et un pigeon estropié. Enfin bref, comme vous le voyez c’est une véritable foire, du vrai n'importe quoi, et même si ça parait gros comme ça et même abusé, ben sachez que ça passe très bien, même si là on a plus trop envie de se balader dans les rues de Paris après.

Enfin bref, et malgré deux longueurs (l’hôtel et la rencontre genre troisième type raté dans les égouts de Paris) j’ai beaucoup apprécié ce livre qui est un pur moment de détente. Donc je n'ai qu'un conseil à vous donner, lisez-le ! 

Je remercie en passant les éditions Buchet Chastel et Babelio pour ce partenariat, et pour m’avoir fait découvrir ce livre mais aussi cet auteur, car maintenant j’ai envie de tenter Le mystère Sherlock qui me tente vraiment beaucoup. (Ma phrase n’est pas française, mais on s'en fout !)

 

13 février 2014

"Histoire du monde" Collection du National Géographique

"Histoire du monde" Collection du National Géographique

histoire géographique histoire du monde

Résumé :

Fort de son succès la collection de National Geographic continue son relooking avec un format agrandi et des nouvelles couvertures. Une véritable bible visuelle, un ouvrage de référence, précis et complet, l’impression de détenir toute l’Histoire du Monde, si facilement accessible, dans le creux de sa main !

Huit chapitres parcourent les grandes périodes, de la préhistoire à nos jours, chacun d’entre eux comprenant une frise chronologique et des encadrés thématiques. Des photos et des illustrations mettent en lumière le texte et permettent de visualiser les évènements et les personnages les plus marquants.
Dans la même collection : 
Histoire visuelle de la Bible
Histoire l'architercture

Mon avis :

Ce livre n’est pas exhaustif, mais il reste un bon moyen de dégrossir l’histoire de l’humanité, accompagner sur chaque page d’une petite chronologie, et sans tomber dans les détails, ce livre est très facile d’accès en plus d’être un plaisir à lire, - même s’il a l’air d’un pavé avec ses 500 et quelques pages.

La forme de ce bouquin est très simple, une histoire ou un évènement, est raconté rapidement sur deux pages ; où là les évènements majeurs sont d’avantages mis en avant que d’autres plus moindres, - ce qui est un bon point quand on sait que la lecture historique peut vite devenir ce que j’appelle la lecture labyrinthe.

Toutefois et même si parfois il parle des théories contraires à l’histoire officielle, par exemple ce livre mentionne très vite que selon certain Marco Polo ne serait jamais allé en Chine, il reste quand même assez superficiel, voire même discutable sur certains sujets. Voilà pourquoi malgré le fait qu’il soit simple, et aussi une bonne base pour dégrossir l’histoire de l’humanité, il ne doit pas non plus rester LA base. Le lecteur devra ouvrir son esprit critique, éveiller sa curiosité, afin déjà de compléter les informations présentent, et ensuite pour avoir une meilleure perspective de l’histoire et pas qu’une seule version.

Néanmoins ce livre possède un atout indéniable, c’est qu’il met très bien en avant, l’interdépendance des pays dans l’histoire de l’humanité, - et c’est sûrement encore plus visible dans la partie Histoire contemporaine d’ailleurs -, alors certes, on le voit très bien aujourd’hui qu’une décision quelque part entraine ailleurs de vives réactions, commentaires, mise en garde, etc, etc… Mais ça nous paraît tellement normal qu’on ne fait même plus attention, pourtant c’est quelque chose à ne pas prendre à la légère dans le monde actuel si on veut bien le comprendre, car mine de rien ça influe grandement notre mode de vie. Alors certes on peut penser que je raconte n’importe quoi, car ce livre parle d’histoire, donc de faits passés, mais il n’empêche que chaque jour qu’on vit aujourd’hui, est fait pour rentrer dans l’histoire de demain. Donc oui pour moi cette notion de liaison entre pays, que ce livre met très bien en avant, est importante.

Enfin bref, même s’il n’est pas exhaustif et plutôt superficiel, ce livre m’a malgré tout plu pour sa simplicité –et vu le sujet ce n’était sûrement pas gagné- et ce qu’il apporte. Perso, j’ai beau aimé l’histoire et d’envisager une licence, je ne suis pas non plus une encyclopédie sur un sujet si vaste et grand comme le monde, cette lecture c'est tout bénef !

Je remercie en passant les éditions Prisma pour leur gentillesse.

 

10 février 2014

"Looney tunes tome 2 : l'âge d'or" de Warner Bros

"Looney tunes tome 2 : l'âge d'or" de Warner Bros

looney tunes

Résumé :

L'Animation et les Looney Tunes : deux mondes faits l'un pour l'autre, destinés à avoir beaucoup de Toons et à être heureux pour l'éternité. A l'écran comme en bande dessinée, Bugs Bunny, Elmer, Porky Pig, Daffy Duck et les autres sont devenus des légendes. Pour la première fois en librairie, nous vous proposons de découvrir le meilleur des studios Warner Bros !

Mon avis :

Là, ce que je peux dire de suite, c'est que je vais acheter le tome 1 de cette collection dès que possible, je ne suis pourtant pas fan des Lonney Tunes -je n'apprécie vraiment que Titi et Grominet et Bugs Bunny- mais malgré cela j'ai pris beaucoup de plaisir à plonger dans l'univers cocasse de ces personnages ; et de retrouver les ruses, la malchance, la stupidité, les courses poursuites, qui caractérisent si bien ces derniers. Oui je dis stupide, mais faut bien dire que Grosminet ou Coyote ne sont pas toujours très fufutes, même s’il est vrai qu'ils font preuves de beaucoup d'imagination, à l'inverse d'autres qui ne manquent pas d'audace et d’intelligence, comme Titi, et surtout Bunny dans l’histoire Alaska Express, - celle-là je crois bien que c’est celle que je préfère.

Cependant je trouve 2 bémols à cette BD. Le premier - qui n’est pas vraiment à prendre au sérieux -, c’est qu’elle est bien trop courte, je dis qu’il ne faut pas y prendre au sérieux mais quand même ^^. Et le deuxième, c’est la couleur des dessins. Ils sont un peu pâlots je trouve et j'avoue qu'au début ça m'a un peu rebutée. Et même si ce que je pensais être un frein à mon plaisir de lecture ne l’a finalement pas été, j’aurai quand même aimé que les dessins fassent moins négligés. Le coup de crayon est excellent, mais les couleurs peu prononcées me laissent une impression de réduction de budget au niveau de l’impression. Maintenant comme je le disais au début, c’est avec plaisir que j’achèterai le premier tome et la suite s’il y en a une de prévue, c'est pas ça qui va m'arrêter !

Quoi qu'il en soit c'est une BD qui plaira aux grands comme aux petits. Il n'y a pas d'âge pour se détendre.

Je remercie en passant Babelio et les éditions Jungles -que je découvre- pour ce partenariat.

 

Une petite page pour donner un avant goût :

 

11 janvier 2014

"Les fourmis" de Bernard Werber / Un roman où l'on finit par s'ennuyer.

"Les fourmis" de Bernard Werber

les fourmis

Résumé :

Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces " infra terrestres ", au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis.

Mon avis :

J’ai fini ce livre péniblement et pourtant je n’ai pas grand-chose à dire. Enfin je dis que je l’ai fini péniblement, mais il faut savoir qu’au début ce livre m’enthousiasmait. J’étais bien partie, et je ne sais pas trop pourquoi j’ai fini par trouver cela un peu long. L’enquête des fourmis, la cave mystérieuse, qui m’avaient bottée le cul au départ, se sont un peu trop éternisées à mon goût, quand la finalité ne m’a pas complètement déçue, comme ce fut le cas de la cave.
Mais au final la cave est le moins décevant de l’histoire, en effet le côté trop poussé des fourmis, la vie de la cité, la chasse, le côté scientifique… ont sérieusement fini par me lasser. Ça trainé en longueur, en plus d’être trop dans les détails, mais rien d’étonnant quand on y pense, puisqu’il est vrai que c’est une des tares communes à tous les livres de Werber. Ben oui. Allez savoir pourquoi, même génial, un livre de Werber souffrira toujours d’un petit coup de mou dû à la répétition ou à la lenteur de l’écriture. (Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir des coups de cœur avec cet auteur.)

Cela dit, malgré tout cela le livre reste « lisable », d’ailleurs il plaît à beaucoup de lecteurs.
En effet, et même si on peut reprocher la lenteur de l’action, on peut cependant applaudir l’imagination de l’auteur, qui a toujours été surprenante soit dit en passant. Un roman, du genre thriller de surcroît, sur le monde des fourmis ce n’est pas courant faut bien le dire. De plus, comme le côté thriller est plutôt bien manié, ça reste sûrement agréable à lire si on sait faire fi du reste. (Ce qui n'a pas été mon cas...)

En résumé, vous l’aurez compris ce livre m’a déçu par sa lenteur et son côté trop descriptif, mais comme il a plu à beaucoup de personnes il ne vaut mieux pas s’arrêter à mon seul avis, surtout qu’il a quand même de la matière et un sujet original. A tenter donc si vous le voulez.


Je remercie en passant Babelio et Le livre de poche pour ce partenariat.

(Ce livre est le premier d'une triologie, les suites sont : "Le jour des fourmis" et "La révolution des fourmis")

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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