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Flûte de Paon / Livre-sse livresque

13 août 2014

Bilan juillet

Bonjour,

 

C'est l'heure du bilan (avec beaucoup de retard quand même), voici donc les livres lus pendant ce mois de juillet 2014 :

 

1- Le ruban de Ito Ogawa (avec les explorateurs de la rentrée littéraire)

2- J'aurai dû apporter des fleurs de Alma Brami (avec les explorateurs de la rentrée littéraire)

3- Looney tunes tome 1 de Warner Bros

4- Zora un conte cruel de Philippe Arseneault (avec les explorateurs de la rentrée littéraire)

5- Les cavaliers afghans de Louis Meunier

6- L'héritage de tata Lucie de Philippe Saimbert

 

Petit mois de lecture comme vous le voyez (encore qu'il y en manque 2 car je les ai mis dans le bilan précédent), mais bon malgré ça c'est vrai que ce n'est pas terrible. Cela dit comme ce n'est pas une course, je m'en fous un peu. Olé !

Niveau achat par contre je vous les mettrai pour le bilan d'août, car à part mes 5 livres reçus dans le cadre des explorateurs de la rentrée littéraire, je ne sais plus trop ce que j'ai acheté en juillet (surtout que j'en ai probablement glissé dans le bilan de mois de juin), donc pour ne pas trop me mélanger les pédales je garde tout pour le bilan d'août.

Bref, voilà le petit bilan de juillet, bonne continuation du mois d'août !

 

Bonne lecture !

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22 juillet 2014

"Les cavaliers afghans" de Louis Meunier

"Les cavaliers afghans" de Louis Meunier

les cavaliers afghans

Résumé :

" Dans ce pays sans âge, on ne parle pas en nationalités, mais en peuples. On ne compte pas en kilomètres, mais en jours de route. Quand on se quitte, on se dit Zenda Bashi, sois vivant, parce que l'existence est incertaine. " En 2002, Louis Meunier, tout juste diplômé, décide de plaquer une carrière tracée d'avance et de partir à l'aventure en Afghanistan. Il est ébloui par la beauté du pays et la dignité de ses habitants. Mais surtout, fasciné par la lecture des Cavaliers de Kessel, il rêve d'assister à un buzkashi, tournoi où les cavaliers ont droit à tous les coups pour déposer dans le cercle de justice, une dépouille de chèvre. Ces cavaliers redoutables, les tchopendoz, ne craignent ni les blessures ni la mort. Les combats sont d'une violence inouïe. Louis n'aura bientôt plus qu'une idée en tête : trouver le cheval de ses rêves pour, à son tour, devenir tchopendoz. Louis Meunier livre un puissant récit initiatique dans l'Afghanistan des légendes et des esprits : l'Ashvagan, littéralement en persan, " la Terre des chevaux ".

Mon avis :

Les cavaliers afghans est un agréable récit de voyage à lire, pour tout dire, j’ai pris autant de plaisir à lire ce livre que les récits de voyage d’Alexandra David-Néel que j’adore comme vous le savez probablement ou pas.

Les atouts de ce livre sont nombreux, l’écriture, la vie mouvementée de ce jeune homme, les paysages, certaines rencontres, les chevaux… font autant le charme de ces pages que l’ardeur que Louis Meunier met à réaliser ses buts. Et des buts il en a quelques-uns, comme devenir Tchopendoz ou encore traverser à cheval l’Afghanistan.

Mais au-delà d’un simple récit de voyage, ce livre est aussi un livre descriptif sur l’Afghanistan. Un livre où l’auteur met un point d’honneur à montrer l’Afghanistan autrement que par la guerre.

Alors bien sûr Louis Meunier subira cette guerre et vivra des faits dangereux qui seront dû à cette dernière et aux talibans, mais sans s’attarder dessus il va surtout mettre en avant les difficultés que rencontrent les afghans, ce qu’ils pensent de la présence étrangère –et hélas il y a eu beaucoup d’erreur à ce niveau-là-, mais aussi ce désir qu’ils ont de vouloir sortir du noir dans lesquels les talibans les ont plongés, par exemple en voulant faire revire les tournois de buzkashis que les crétins nommés avant avaient supprimés en même temps qu’un tas d’autres choses agréables à l’humain ; faisant ainsi de l’Afghanistan un monde sans vie, un monde triste, sans plaisir, sans rire, sans joie, sans rien. A-t-il d’ailleurs le mérite et l’utilité d’exister ainsi ? *Mode philosophique one*

Comme vous l'aurez compris, ce livre est un portrait géopolitique de l’Afghanistan et aussi un portrait plus intime.

 

Pour revenir sur un sentiment un peu plus personnel, j’avoue néanmoins que je n’ai pas toujours ressenti le charme que l’auteur a pu ressentir pour ce pays. Deux exemples à ça ; premièrement je ne comprends pas la passion qui habite ce dernier pour les tournois de buzkashis. Personnellement je trouve cela aussi barbare qu’une corrida. C’est violent, c’est dangereux, c’est cruel, c’est… moche. Franchement, ça a quoi de charmant de voir des chevaux qui se mordent et qui frappent, de voir des humains qui les encouragent dans ce sens, et d’avoir le cadavre d’une pauvre chèvre qui n’avait rien demandé en guise de balle ?! ; et deuxièmement l’âme des afghans. Je n'ai pas du tout été touchée par cela. Alors c’est vrai que le fait qu’ils soient misogynes, considèrent la femme comme une merde, c’était mal barré pour eux. Je l’avoue, je ne supporte pas tous ceux qui ont cette mentalité d’abrutie. Mais outre cela, j’ai trouvé que les afghans avaient une mentalité plutôt sournoise, fausse et belliqueuse.
Alors bien sûr ils ne sont pas tous comme ça, l’auteur a rencontré quelques gens qui sont loin de ce portrait peu flatteur, mais il en a rencontré beaucoup de ce portrait aussi, et du coup - bien que je leur souhaite de sortir de l’obscurantisme - je n’ai pas spécialement de sympathie envers ce pays et ses habitants, même si j’ai conscience que la guerre peut expliquer ce genre de comportement. Bref, le charme n'a pas entièrement opéré chez-moi.

Mais malgré ça, c'est un agréable voyage épique et dépaysant à lire. Une aventure humaine utile qui aide à la compréhension d'un pays et qui fait aussi office de signal d'alarme. 

Je remercie les éditions Kero et Babelio pour ce partenariat.

10 juillet 2014

"L'archipel des saints" de Alain Durel

"L'archipel des saints" de Alain Durel

alain durel archipels des saints

Résumé :

À la fois récit de voyage et traité de vie spirituelle, cette odyssée en Grèce orthodoxe transporte le lecteur à Athènes, Delphes et Thessalonique, puis d’île en île (Corfou, Mytilène, Samos, Patmos, Tinos, Égine, Santorin, Eubée) sur les traces des grandes figures spirituelles du christianisme hellène. Le voyage aboutit à l’île d’Andros, dans les Cyclades, où l’on découvre la figure provocatrice et fascinante d’un fol-en-Christ, qui éclaire en retour le destin tragique et sublime de la Grèce contemporaine. Aucun ouvrage en langue française n’avait abordé la vie de ces « athlètes du cœur » sur le ton du conte initiatique. Histoire et spiritualité se côtoient dans ce récit d’aventure non dénué d’humour et de poésie, initiation à la Grèce orthodoxe et périple ensoleillé au pays d’Homère et de Seféris.

Mon avis :

Alors je peux déjà vous dire que je n’ai pas aimé ce livre. Alors je ne l’ai pas aimé, mais je n’ai pas non plus entièrement détesté.

Dans ce récit l’auteur raconte à travers ses voyages les saints orthodoxes grecques qui ont marqué ces îles. Dans ce livre la Grèce contemporaine côtoie la Grèce antique. Les paysages font rêver, les histoires et les légendes ont leur charme. Pourtant, malgré ce tableau instructif et idyllique, je dois avouer que j’en ai vite eu marre de le lire.

Premièrement parce que je ne suis pas orthodoxe et même pas croyante, et je vous jure que c’est un gros frein à cette lecture ; car la miséricorde, l’amour, le pardon, le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », qui sont constamment répétés par l’auteur, vont vites vous taper sur le système par leur manque de lucidité sur l’espèce humaine. D’ailleurs j’avoue que parfois j’ai trouvé l’auteur un peu naïf. Désolée.

Deuxièmement parce que ce qu’il raconte n’est pas toujours intéressant, comme par exemple ses rencontres, ses sentiments, ses voyages. Ils y en avaient qui été supers intéressants et d’autres pas du tout. Ca faisait un peu une lecture en dents de scie.

Et troisièmement parce que c’est mou. On peut très bien être calme, mais quand même avoir du tonus (j’en suis la preuve), et là non c’est ennuyeux à lire, c’est mou, c’est soporifique. J’en ai lu des récits de voyage dans cet esprit-là pourtant, j’ai beaucoup lu Alexandra David-Néel qui se place dans le même registre et j’ai souvent aimé, mais là non ça n’a pas le dynamisme d’Alexandra. Ca fait trop leçon.

Pourtant je le répète, découvrir les saints orthodoxes j’ai trouvé ça super intéressant malgré le fait que je ne sois pas croyante. Ca fait découvrir une autre facette de la Grèce, c’est une autre approche, c’est amusant aussi – parce que bon le rationalisme l’emporte toujours –, mais voilà je n’ai pas accroché. Il y avait trop de chose qui me gênée. Je pense que l'auteur aurait dû s'arrêter juste à l'histoire des saints.

En résumé ce n’est pas une lecture que j’ai apprécié, mais c’est à tenter pour ceux qui veulent.

Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour ce partenariat.

9 juillet 2014

Bilan juin et un peu plus.

 

Salut à tous !

 

C'est l'heure du bilan, et comme vous allez le voir beaucoup d'achat et peu de lecture. Pas bien !

Voici en photo ce que ça donne :

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Alors on y trouve :

Le zélote de Resan Aslan

Patients de Grand corps malade (Ne me demandez pas pourquoi j'ai acheté ça, car ce qu'il fait je ne connais absolument pas >_<)

Les looney Tunes tome 1 de Warner Bross

Légendes et mystères de Paris de Julia Raison et Karim Friha

Douze contes vagabonds de G.G. Marquez

Le sermon de la chute de Rome de Jêrome Ferrari

Le religion des chinois de Marcel Granet

L'agonie d'une monarchie Autriche-Hongrie de Jean-Paul Bled

Les bas-fonds de Paris : une enquête de Vidocq de Jean-Charles Malet

De l'amour et autres démons de G G Marquez

Les trois sagesses chinoises de Cyrille JD Javary

Messe noire de Olivier Barde-Cabuçon

Un escalier vers le paradis de Sylvie Brunel (Gagné sur Vendredi Lecture) Et j'en ai gagné un autre que je n'ai pas encore reçu.

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Vu comme ça... Oui... Pour une fois je te donne raison. Et ça va faire doublement beaucoup car je n'ai pas lu beaucoup, et je n'ai pas mis dessus les partenariats et les services presses, cependant presque tous lu.

 

Alors j'ai lu depuis le 22 mai ceci :

1- L'archipel des saints de Alain Durel

2- Splendour de Géraldine Maillet 

3- Les chocozoeufs de Pâques de collectif (Livre pour tout petit)

4- A l'ombre des arbres millénaires de Vaddey Ratner

5- Les hauts-conteurs tome 1  de Olivier Peru

6- Les services secrets israëliens de Eric Denecée

7- Le fabuleux destins d'une vache qui ne voulait pas finir en steack haché de David Safier

8- Odysseus tome 1 : Les rêves d'Ulysse de Valerio Manfredi

9- Contre la justice laxiste de Philippe Bilger

Mes prévisons de lecture pour le mois de juillet, je sais pas ! Car cette année je suis critique littéraire sur lecteurs.com du coup je ne sais pas encore les livres que je vais lire. Ca sera la surprise, pour vous comme pour moi. Cela dit j'aimerai bien lire le troisième roman du Donjon de Naheulbeuk pour enfin lire la BD acheté en mai, - car je veux lire le livre avant. Et j'aimerai aussi finir le tome 2 Les Misérables de Hugo, et Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmans de Guy Rachet. Enfin, je verrai !

Sinon il faut que je vous présente mon nouveau compagnon de lecture, mon pouf géant 150 x 150 que j'aime trop d'amour, et qui ira dehors quand il fera meilleur. En attendant et comme vous le voyez, une de mes dondons l'a déjà adopté. Enfin bref, je suis trop contente ! Et j'espère que mes dondons me laisseront en profiter, parce que bon, je les connais.

 

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Voilà pour le bilan franchement en retard.

Bonne lecture à tous et bon mois de juillet, pour moi ça sera le mois de la vieillesse ^^ Pas encore 30 mais presque, puisque 29. C'est que ça passe mine de rien mine de crayon !

 

Et pensez au concours Dan Brown livre de poche.

 

 

6 juillet 2014

"Splendour" de Géraldine Maillet

"Splendour" de Géraldine Maillet

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Résumé :

« C’est qui, Natalie Wood ? Une énigme brune, une écorchure cinégénique, une mélancolie en fourreau d’organza, quelques citations et coupures de presse, une erreur d’aiguillage… »

… mais, pour la légende du grand cinéma, Natalie Wood, c’était aussi l’actrice inoubliable de Splendour in the Grass et de La fureur de vivre. Et c’était la fille douloureuse, nymphomane, bouleversante de talent et d’intensité qui, dans la nuit du 29 novembre 1981, se noya en face de l’île de Santa Catalina tandis que son mari, Robert Wagner, et son amant Christopher Walken, s’enivraient sur le pont d’un bateau précisément nommé Spendour. De la splendeur au drame : tel fut son étrange et romanesque destin…

   Dans ce livre-opéra, Géraldine Maillet a choisi de revisiter l’existence de cette actrice à l’instant de sa mort. Flux de pensées, Hollywood et ses mirages, les hommes de passage, les triomphes, la solitude, les petites joies et les grands désespoirs…

   Un roman ? Mieux : une descente aux enfers à travers le sexe, l’alcool, le glamour. En passant par le cœur d’une femme glorieuse et perdue.

Mon avis :

Le seul hic à cette lecture c’est que je ne connais pas la vie de Natalie Wood, et même en cherchant sur le net je n’ai rien trouvé pour m’aider à la compréhension de ce livre, du coup je vais juste m’appuyer sur le livre pour écrire cet avis, donc si la vie de Nathalie Wood n’est pas exactement ça veuillez m’excuser ce n’est pas de ma faute.

Cela fait, on peut commencer !

Alors avant toute chose je tiens à dire que ce livre est… étrange. Tout d’abord parce que l’auteure a donné à Natalie Wood une espèce de don de prescience, qui fait qu’elle se méfie de l’eau comme si elle savait que ça allait être sa mort, et ensuite parce qu’elle a doué Natalie Wood de folie, mais une folie froide, destructrice, caustique, suicidaire, dangereuse. Alors je ne sais pas si elle était comme ça sur la fin de sa vie, mais en tout cas, là ça a son effet sur le lecteur, qui a juste l’impression de lire le journal d’une paumé ou d’une folle. Vraiment, je sais pas trop, mais si Géraldine Maillet voulait surprendre elle y est arrivée ! Dans ce livre Natalie Wood est typiquement le personnage, insatisfait, dégoûté, désabusé, dont les nerfs sont à fleur de peau. C’est vraiment la souffrance incarnée, qu'elle exprime par la méchanceté et son côté insupportable qui titille la patience des gens à l'excès. 

Pour tout dire, l'écriture n’est pas étrangère à cet effet. En effet les petites phrases, l'ambiguïté des propos, l’étrangeté des gestes et des paroles, les images utilisées, le ton cassant, aide vraiment à exprimer la souffrance et à surprendre, et je pense honnêtement qu’au-delà du personnage l’écriture fait absolument l’histoire. Le style est mordant à la couleur rouge sang et le ton est au désespoir. L’écriture fait réellement ressortir la colère du personnage.

Bon, malgré cela ce livre n’est pas un coup de cœur pour autant et ce pour deux raisons. Premièrement la présence trop nombreuse de notes en bas de page, qui cassent le rythme de lecture malgré leur utilité. Et deuxièmement les répétitions. Je trouve qu’on tourne un peu trop en rond, d’ailleurs le fait que ce livre ne fasse que 150 pages est une chance, car plus ça n’aurait pas été possible. Personnellement je me serais vite lassée.

En résumé, un style percutant, un personnage insupportable et touchant, à lire si vous aimez les livres qui sortent de l’ordinaire.

Je remercie en passant les éditions Grasset.

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2 juillet 2014

"A l'ombre des arbres millénaires" de Vaddey Ratner

"A l'ombre des arbres millénaires" de Vaddey Ratner

à l'ombre des arbres millénaires

Résumé :

Cambodge, 1975. Raami a sept ans et marche avec une attelle, séquelle de la polio contractée quelques années plus tôt. Elle vit une enfance choyée à Phnom Penh. Son père, poète reconnu, homme doux et raffiné, est un prince de sang royal et règne sur le clan familial. Le 17 avril 1975, les Khmers rouges envahissent la ville. Aussitôt débute l'horreur, qui va durer presque quatre ans. Les soldats ordonnent à tous les habitants de quitter leurs maisons. L'exode est terrifiant : les malades sont chassés des hôpitaux, des femmes soldats abattent à bout portant des vieillards récalcitrants. Les Khmers rouges décrètent la séparation des familles et la chasse aux familles puissantes comme aux intellectuels. Un jour, l'un des commissaires politiques croit reconnaître le prince et ordonne à la petite Raami de dénoncer ce père qu'elle aime de toutes ses forces. Cette trahison forcée poursuivra Raami toute sa vie...
À l'ombre des arbres millénaires est l'histoire de Vaddey Ratner, un récit d'une force inoubliable, qui reste gravé dans la mémoire, non seulement par son style littéraire mais par la force de son message historique. À travers les liens indéfectibles d'une famille, on découvre la résilience, mais aussi la terreur et la lâcheté.

Mon avis :

C’est terrible à dire, mais j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce bouquin. Je dis que c’est terrible  car trouver si beau un tel livre, c’est au fond peut-être mal placé, puisqu’il montre l’horreur, la stupidité, la méchanceté… du régime Khmer rouge au Cambodge. Et cela est d’autant plus dur à ressentir, quand on sait que l’auteure s’est largement inspirée de sa propre histoire pour écrire ce récit. C’est même dur à lire, car on sait que ça va inévitablement mal se passer. Mais pourtant malgré ça, ce livre m’a véritablement bouleversée, et ça faisait longtemps que cela ne m’étais pas arrivée.

La première raison qui fait que ce livre m’a bouleversée, c’est que l’horreur et le désespoir quotidien, côtoient la poésie, la magie des légendes et des images fantastiques, où les êtres perdus vivent toujours. Des légendes, des poésies, des histoires, dans lesquelles la petite Raami s’enivre chaque jour, et trouve une sorte d’apaisement, même si ça ne la console pas vraiment, puisqu’elle est pétrie de culpabilité et se sent fautive de beaucoup de chose.

Ensuite, et bien au-delà de Raami et de ses images fantasmagoriques, ce qui m’a véritablement bouleversée dans ces pages, c’est bien sûr l’histoire, et plus particulièrement l’espoir sous-jacent qui vit dans cette dernière.

Alors oui bien sûr, l’horreur, la bêtise, la cruauté… du régime communiste Khmer rouge m’ont rendue folle de rage et m’ont remué les tripes, je ne suis pas à ce point-là insensible je vous rassure. Mais cet espoir qui né du sacrifice d’un homme, d’un père, d’un mari, d’un frère, d’un fils, est ce qui a véritablement de plus touchant pour moi dans ce livre. Déjà parce que cet espoir paraît fou et impossible, en tout cas absolument hors-contexte, mais aussi parce qu’il sonne comme un éternel adieu, un éternel pardon, une éternelle leçon... Une éternité qui accompagnera la petite Raami comme une sempiternelle mélodie, il sera son point d’ancrage dans la vie. Et ça c’est juste quelque chose qui est indescriptible. Bien que je n’aie pas pu m’empêcher de trouver ce sacrifice d’espérance parfaitement inutile, un peu trop fou et poétique. Mais il est sûrement trop simple de le trouver inutile longtemps après l’histoire… Surtout que je dois bien admettre que si le sacrifice n’a servi à rien à mon sens, l’espoir, lui, a été payant, malgré les nombreux deuils, malgré les épreuves, malgré l’horreur, malgré les chutes.

Enfin, je me rends compte que je ne vous parle pas de ce livre comme je le voudrais. Je voudrais vous parler du déchirement que j’ai ressenti à la fin et après chaque séparation, des souvenirs qui hantent les êtres, de la culpabilité qui vous assomme après chaque perte. Je voudrais tellement vous parler plus longuement de ce livre, vous montrer à quel point c’est un bijou, mais voilà je n’y arrive pas. Alors je n’ai qu’une chose à dire, lisez-le ! Il en vaut la peine.

Je remercie les éditions Denoël pour cette magnifique découverte.

27 juin 2014

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

"Lapingouin: Les chocozoeufs de Pâques"

 

les chocozoeufs de paques

Résumé :

Moitié lapin, moitié pingouin, Lapingouin vit à Méli-méloin, un monde imaginaire où la nature hybride du héros et de ses amis évoque la richesse de la transmission et de la mixité, un monde où il fait bon être unique et différent... Rassurantes sans être infantilisantes, les illustrations sont aussi douces qu’elles sont attachantes. Parce que l’enfant est particulièrement sensible à la musicalité de la langue et parce qu’il possède un don pour l’inventivité avec le langage, jeux de rimes et néologismes ponctuent la lecture comme une drôle d’évidence et participent à la création de la “langue lapingouin”.

Mon avis :

Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce livre étant donné qu’il est tout petit et se lit en 5 minutes. Cela dit, j’ai bien deux ou trois trucs à dire, rassurez-vous !

Tout d'abord, je veux m'arrêter sur les dessins qui sont justes magnifiques ! Sans mentir, c’est du bonbon pour les yeux ! C’est pastel, c’est sucré, c’est simple, c’est doux, c'est mignon, c’est onirique par cet effet vaporeux qui entoure les dessins. Bref, c'est juste trop beau !

Ensuite, l’autre point mi-positif de ce livre dont je voudrais vous parler, c’est qu'il est très imaginatif. Les dessins, les noms sont très amusants, et l’histoire est toute mimi par sa petite note gourmande et enfantine. Mais néanmoins dans ce point-là, il y a un petit problème, d'où le mi-positif.^^

En effet, autant j’ai trouvé les noms inventés assez amusants, mais autant des fois je n'ai pas compris l'utilité de quelques-uns de ces mots. Enfin ce que je veux dire c’est que je ne comprends pas l’utilité de les avoir inventés, comme c’est le cas avec « endodoillés », « jardoins », « sac-à-doin » ou encore « poussoin ». Selon-moi il ne rajoute rien à l'histoire.

Alors, je ne dis pas que c’est nul d’avoir fait ça, moi aussi parfois je m’amuse à déformer les mots ou en inventer, mais malgré tout, ces mots-là ne sont à mon avis pas supers, outre le fait qu'ils ne rajoutent rien à l'histoire, ils peuvent aussi, je pense, créer des difficultés de compréhension aux petits. Et c’est là le seul point négatif de ce livre pour moi, car à part ça il est génial ! Je recommande.

Je remercie Myboox et HC éditions pour cette découverte.

 

18 juin 2014

"Les services secrets israéliens : Aman, Mossad et Shin Beth" de Eric Denécé & David Elkaïme

"Les services secrets israéliens : Aman, Mossad et Shin Beth" de Eric Denécé & David Elkaïme

les services secrets israelien

Résumé :

Infiltration d agents au coeur des organisations ennemies, sabotages clandestins, éliminations ciblées, raids de commandos... autant de missions menées par les services secrets israéliens, considérés comme les meilleurs du monde. Mais cette réputation est-elle justifiée ? Comment fonctionnent-ils ? Comment leurs opérateurs sont-ils formés ? Quels ont été leurs succès et leurs échecs ?
La seule façon pour Israël d éviter le sort funeste que lui promettent ses ennemis, c est d anticiper toute action adverse. Ainsi, depuis sa création, l État hébreu a mis l accent sur le renseignement, les opérations clandestines et les raids préventifs pour annihiler toute menace.
Spécialistes du renseignement et du Proche-Orient, Éric Denécé et David Elkaïm donnent à comprendre la communauté du renseignement israélienne dans son ensemble : Shin Beth (sécurité intérieure), Aman (renseignement militaire), Mossad (renseignement extérieur) et autres sayerot (forces spéciales de Tsahal). Ils passent aussi au crible leur organisation, les différentes actions qu ils ont eu à mener, leurs relations avec le monde politique, mais aussi, leurs échecs.
Beaucoup d organismes et d opérations sont ici évoqués pour la première fois : les capacités d écoute et de guerre informatique de l Unité 8200 ; les réseaux d informateurs implantés au Liban ; le « service action » du Mossad ; les raids clandestins des forces spéciales en Syrie à la recherche des armes chimiques ; et surtout, la guerre secrète contre l Iran, afin de saboter le développement du programme nucléaire de Téhéran et préparer d éventuelles frappes aériennes.

Mon avis :

Je m’excuse d’avance auprès des éditions Tallandier pour le retard que j’ai, mais cela s’explique par le fait que ça a été très difficile pour moi de faire un avis sur ce livre. Déjà parce que je ne suis pas experte sur la question, mais aussi parce que ce livre montre réellement la complexité de la situation d’Israël face à ses alliés, et aussi face à ses ennemis qui sont nombreux dans cette région du monde, et qui actuellement subit de grandes transformations en plus.

En fait en lisant ce livre, la première chose dont je me suis vraiment rendue compte, c'est que beaucoup de chose nous échappe sur la situation là-bas, même en regardant régulièrement les infos. Pour moi c’est un livre à lire pour mieux comprendre certains faits israéliens, mais aussi pour mieux comprendre la situation générale qui règne dans cette partie du monde, parce que finalement ce qu’on en sait est assez partial et incomplet.

Pour en revenir un peu plus au livre, c’est bien sûr un livre qui va décrire par le menu les services secrets israéliens ; leurs tactiques, leurs histoires, leurs réussites et échecs, leurs recrutements, leurs manières d’opérer sur le terrain comme sur différents supports, mais aussi le pourquoi de leur existence.
Bien sûr, tous pays a le sien et se doit d’avoir le sien
(question de survie), mais ce qui peut paraître un peu accessoire pour certain et carrément vital pour eux, car il est évident que sans eux Israël n’existerait plus aujourd’hui.
En effet, étant entouré d’ennemis particulièrement agressifs et intégristes (Iran, Liban…), mais ayant aussi des problèmes au sein même de leur population, sans compter leurs manières d’agir avec la Palestine (bien qu’aucun des deux états soient vraiment innocents à mon avis), Israël vit constamment avec une épée de Damoclès sur sa tête, donc dans ce cas avoir des services secrets efficaces s’avère particulièrement nécessaire. Car de par leurs actions préventives, tantôt violentes, tantôt « pacifiques », - enfin j’entends par-là qui passent plus par la technologie (ordinateur, caméra…) -, ils ont empêché pas mal d’attentats, et retardé d’autres choses non agréables pour eux, mais aussi pour le monde, comme par exemple le programme nucléaire de l’Iran, problème particulièrement épineux s’il en est…

Alors bien sûr, certains faits venant de leur part peuvent nous paraître discutables et certains le sont, mais comme le rappelle l’auteur, il faut aussi savoir se mettre à leur place avant de les juger. En effet, il ne faut pas oublier qu’ils vivent constamment en état de guerre et de crise, et que l’extinction des juifs est quelques choses qu’ils ont déjà vécues dans le passé, de ce fait il ne faut pas oublier que leur peur est plus qu’expliquer, surtout que nombre de pays musulmans ne cachent pas leur haine du juif et du croisé.
Enfin, moi personnellement leur esprit de vengeance ne me gêne pas, par exemple le fait qu’ils aient éliminés les responsables des meurtres des athlètes israéliens aux JO de Munich en 1972, me paraît parfaitement normal puisque de toute manière les commanditaires n’auraient jamais été punis, ce qui me paraît juste inadmissible démocratie ou pas. Mais bon, ce n’est pas ce qu’ils font le plus non plus, bien que l’auteur raconte quelques éliminations ciblées, il précise bien que ce n’est pas très répandu car demandant trop de moyen. Mais il faut quand même savoir et surtout retenir qu’ils n’agissent jamais sans raison, même si parfois c'est un peu abusé.

Au-delà des services secrets, ce livre aborde comme je l’ai dit les alliances, les rapports avec les ennemis, et ce qui m’a étonnée c’est qu’Israël en a des étranges… Le soutien des Etats-Unis, bien qu’il ne soit pas toujours au beau fixe, ne me choque pas, mais les alliances avec l’Arabie Saoudite et sans doute le Qatar pour lutter contre le nucléaire iranien, sont un peu plus étonnantes à mon goût, quand on voit la vision rétrograde qu’ils ont sur l’humain, l’esprit, la religion, sans oublier le soutien qu’ils ont envers les intégristes musulmans… J’avoue que là je rejoins l’auteur sur l’après alliance, et comme lui je pense que c’est un peu du suicide, ce qui est étonnant venant d’Israël qui est d’un naturel méfiant.

Enfin, tout ça montre clairement la complexité de la situation, et le fait qu’il est très dur de comprendre cet imbroglio qu’est cette guerre, mais aussi le jeu international.

Pour faire court c’est un livre que je recommande, il fait découvrir beaucoup de choses intéressantes, il est particulièrement bien fait, et ce qui rajoute de la crédibilité à ce bouquin c'est que l’auteur peut se monter autant compréhensible que critique sur le comportement d’Israël ce qui ma foi est un bon point.

Je remercie encore une fois les éditions Tallandier.

5 juin 2014

"Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché" de David Safier

"Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché" de David Safier

Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché de David Safier

Résumé :

Mis à part l'infidélité de son taureau, le bien nommé Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l'Allemagne.

Jusqu'au jour où elle apprend de la gueule de Giacomo, un chat errant qu'elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes.

Afin d'éviter de finir entre deux tranches de pain de hamburger, Lolle, maligne comme un singe, décide de s'enfuir avec ses congénères pour rejoindre le pays où les vaches sont sacrées, l'Inde !

Mais la route est longue et semée de dangers, à commencer par Old Dog, le chien sanguinaire du fermier.

Débute alors pour Lolle et ses amis un périlleux voyage qui les conduit de l'autre côté de l'Atlantique, de New York à l'Ouest américain, territoire des bisons, jusqu'aux contreforts de l'Himalaya ...

Mon avis :

J’avais été déçue par les livres qui ont suivi Maudit Karma, d’ailleurs je pense que David Safier ne pourra jamais faire mieux, mais je dois avouer que ce livre m’a en partie réconcilié avec l’auteur. Il n’est pas aussi sympathique que Maudit Karma, mais il est très agréable à lire. En effet, contrairement à d’autres livres de cet auteur, j’ai rigolé en lisant les aventures burlesques de ces vaches et du chat Giacomo, qui est comme son nom l’indique un coureur de jupon patenté. Un peu comme le Giacomo Casanova de Maudit Karma d'ailleurs; est-ce d’ailleurs un clin d’œil à ce premier succès ? Possible... ou pas. ^^

Bref. Pour en revenir à mes vaches, je dois dire qu’au début je trouvais le livre mal parti, car quand j’ai vu que l’auteur leur avait attribué des sentiments mais aussi des comportements humains, j’avoue qu’au début ça m’a un peu rebuté, les animaux étant très franchement au-dessus de la trahison sentimentale par exemple. Cela dit une fois que j’ai mieux connu ces vaches et que je suis rentrée un peu plus dans l’aventure, ce sentiment peu avantageux sur le bouquin s’est très vite estompé. Même s'il est vrai que le lecteur peut faire la transposition des sentiments de ces vaches sur des humains, on ne peut que remarquer malgré tout que cette aventure ne peut appartenir qu’à des vaches qui rêvent d’un Éden terrestre. De plus elles forment ensemble un tableau tellement comique, que je n’ai pu finalement que les apprécier.

Faut dire qu’avec la vache naïve, la vache carrément chieuse, la vache qui lâche des reparties assassines à tout bout de champ, la vache meneuse mais un peu têtue, et le taureau amnésique, ça ne pouvait pas en être autrement. Je me suis vraiment retrouvée -et ça sera le cas de tout lecteur je pense- plongée dans un monde complètement barge, mais aussi dans une aventure « meuhesque » comme je n’en ai jamais lu et comme je ne suis pas prête de relire. C’était drôle, c’était frais, c’était changeant, c’était plaisant, même si parfois c’était un peu trop niais pour moi, comme l’histoire du bébé. Je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, mais comme je ne suis pas une personne attendrie devant les manifestations maternelles, c'est vrai que du coup certains passages m’ont plus ennuyée qu’autre chose, mais là après c'est une question de personnalité. Chaque lecteur ne réagira pas comme moi...


Mais passons, car malgré ceci ça reste une aventure rocambolesque agréable à lire.

Je remercie en passant les éditions Presse de la cité et Babelio pour ce partenariat.

22 mai 2014

Mes derniers achats !

Voici en photo mes super derniers achats. Tadaaaa !

 

P13-05-14_19

 

Et je me rends compte que j'en ai oublié !

nunu

Toi, si tu ne veux pas finir en parmentier ferme-la ! Merci.

 

 Donc voici les titres de la photo :

Une idée du moyen-âge de Giuseppi Sergi

Le dragon du trocadéro de Claude Izner

Les derniers jours d'Hitler de Hugh-Redwald Trevor-Roper

Les bas-fonds de Londres sous le règne de la reine Victoria de Kellow Chesney

Le Donjon de Naheulbeuk tome 14 de John Long

Zakuro : au coeur du yamato de Aki Shimazaki

Et il manque sur la photo Le prince de Machiavel ; Un truc sauvage de Julien Decoin ; la chute de l'empire romain de Max Gallo Et les 17 tomes de la collection que j'ai commencé en début d'année qui est Histoire et Civilisation du National Géographique qu'on trouve en presse.

J'ai reçu aussi des SP dont certains sont déjà chroniqués sur le blog et d'autres à venir.

J'ai reçu aussi 3 partenariats, 1 avec Myboox qui est un mignon petit lire pour enfant Les chocozoeufs de pâques ; et 2 avec Babelio Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steack haché de David Safier (j'espère que ce livre sera celui qui me fera renouer avec l'auteur) et Les hauts conteurs, tome 1 : La voix des rois de O. Péru & P. Mc Spare, (ce n'est pas vraiment mon genre mais je sais que mon neveu a bien aimé le début de la saga, du coup je vais tenter pour ça, après si j'aime tant mieux et si non ben tant pis j'aurai essayé).

Après voici les livres que j'ai lu depuis début avril jusqu'à aujourd'hui :

1- Lettre à mon ravisseur de Lucy Christopher (Il se lit mais je n'ai pas était très emballée non plus)

2- Mensonge d'une nuit d'été de Charlotte Marin

3- Brunehaut : Epouse de Sigebert 1er d'Anne Bernet

4- Toutes les couleurs du monde de Giovanni Montanarot

5- Créatures, légendes et mystères de Muriel Zürcher

6- Etre un enfant en Egypte ancienne d'Amandine Marshall

7- Le Horla et autres contes fantastiques (Différent de celui du précédent bilan car il ne comportait pas les mêmes contes en dehors du Horla).

8- Charly 9 la BD de adapté du roman de Jean Teulé

9- Auguste maître du monde. Actium, 2 septembre 31 avant JC de Pierre Cosme.

10- Sherlock Holmes et le fantôme de l'opéra de Nicholas Meyer

11- Les larmes de Tarzan de Katarina Mazetti

12- Je ne souffrirai plus par amour de Lucia Etxebarria

13- Un vent de cendres de Sandrine Collette

14- La fabuleuse histoire de l'icône de Tania Velmans (Grosse déception après son livre Le roman de Jérusalem)

15- Et une nouvelle de Zola dont j'ai oublié le titre ^^

 

Voilà pour mon bilan depuis début avril, prochain bilan normalement début juillet. :)

Et je rappelle qu'un concours se prépare sur mon blog (ouvert même aux non lecteurs officiels) pour fêter ses 4 ans et pour y participer il faut aimer ma nouvelle page FB : Long voyage livresque avec Florel  Où vous pourrez me suivre en "direct" pour ne pas rater les prochains avis, achats, concours... Normalement un autre concours pourrait voir le jour bientôt avec le Livre de poche qui m'a contacté, mais pour le moment je ne garantis rien. En attendant, bonne lecture !

 

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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