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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
19 décembre 2021

"Miss Dior" de Justine Picardie

Sur Encre d'époque mon avis sur Miss Dior de Justine Picardie

Justine picardie Miss Dior

Résumé :

C’est en effectuant des recherches sur le célèbre couturier que la journaliste Justine Picardie découvre par hasard le passé héroïque de la sœur de ce dernier. Inspiratrice très chère au cœur de Christian Dior, elle a en effet rallié, dès 1940, les rangs de la Résistance au sein de l’un des premiers réseaux de France. Quatre ans durant, la jeune femme expérimentera la clandestinité, active dans la lutte contre l’occupant en Provence puis à Paris. Dénoncée, elle est arrêtée en 1944 puis transférée rue de la Pompe dans la tristement célèbre annexe parisienne de la Gestapo, véritable antichambre de l’enfer. Catherine Dior y sera longuement torturée avant d’être déportée à Ravensbrück avec tant d’autres prisonnières politiques. Durant ces mois d’absence, rongé d’inquiétude, son frère remuera ciel et terre pour la retrouver…
À travers la vie de « Miss Dior » – tel est le surnom donné à Catherine –, Justine Picardie retrace le destin des Françaises qui résistèrent au péril de leur vie. Dans un récit saisissant de réalisme, elle offre une plongée vertigineuse dans le milieu de la mode parisienne, tombé entre les mains de l’ennemi et fréquenté par le gratin de la Collaboration.
Une histoire vraie de courage et d’héroïsme.

Avec des photographies de Cecil Beaton, Margaret Bourke-White, Robert Doisneau, Willy Maywald et André Zucca.

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12 novembre 2023

"Tirant le Blanc" de Joanot Martorrell

Tirant le Blanc de Joanot Martorrell

Source: Externe

Résumé :

Le jeune chevalier Tirant le Blanc se rend avec ses compagnons au secours de l’empire de Byzance en train de sombrer sous les coups des Sarrasins. Il tombe amoureux de la fille de l’empereur, et n’aura de cesse qu’il parvienne à s’en faire aimer.
Récit de chevalerie retentissant, grondant du tonnerre des galopades et maculé de giclées de sang, Tirant le Blanc est aussi un roman d’esprit où pulsent les désirs de jeunes gens avides de prendre part à une existence exaltante.
Bardé d’acier médiéval c’est un écrit de chair moderne, qui a été interdit à la lecture, que Cervantès jugeait être « le meilleur livre du monde », et dont on peut enfin découvrir toute la splendeur et le flamboiement.

Mon avis :

Tirant le Blanc est un roman du XVème siècle, a pour auteur Joanot Martorelle un chevalier qui devint bandit de grand chemin, avant de disparaître dans la nature. La chose est marrante à souligner, car Tirant le Blanc, le héros de notre histoire, est un chevalier curieusement assez à l'opposé de son auteur. Vertueux, droit, honnête, fidèle, qui se fait une renommée par ses hauts faits, bref possédant mille qualités jusqu'à sa mort ; Tirant est l'image type du chevalier vertueux et courageux que la légende arthurienne avait déjà forgé auparavant, et que l'auteur n’est de toute évidence pas.

On retrouve dans ce livre bien épais (presque 1000 pages), ce qui a fait la gloire des romans de chevalerie : l'honneur, le combat, les ennemis de la foi et du genre humain, la trahison, l'amour courtois (ou non). Ce roman n'a en ça rien d'exceptionnel, la chose s’est déjà vue. Néanmoins de par sa longueur, et la longue histoire qu'il permet (1000 pages faut les remplir) avec son foisonnement de personnage et la multiplicité des lieux, ce roman se démarque de la légende arthurienne. Ici point de quête impossible comme le Graal, l'ennemi est bien réel : c'est l'infidèle musulman qui est parti en croisade contre le monde chrétien et byzantin. Avec les conséquences que ça à : esclavage et rachat d'esclaves, guerre, vol... qui ont été une réalité de la conquête musulmane. Toutefois, la chose la plus étonnante dans ces pages, c'est que cette part de réalité se mélange assez bien au demeurant, avec l'histoire clairement fantasmée de l'Histoire avec un grand H. En effet, l'Empire Romain d'Orient est bien tombé le 29 mai 1453. Et l'Angleterre médiévale s'est trouvée assez bien gardée des musulmans. Une volonté de revanche cachée et souhaitée par l'auteur ? Peut-être.

Bref. Vous l'avez compris, ce roman est une grande fresque d'aventure et de personnage qui possède toutes les choses nécessaires pour maintenir son lecteur dans l'intérêt. Combat, stratégie, amour, amitié, politique... composent ces pages et arrivent assez bien à tenir le lecteur.
« Assez bien », car c'est long. Trop long. Les discours, les échanges de politesse, la lenteur de deux ou trois petites choses, sont interminables. Et souvent ça devient long (quoi que pas dénué d'intérêt) à lire. Je ne vous cache pas que parfois vous allez lire en diagonal. Mais si ce n'est que ça... car soyons honnête, ce livre possède tous les ingrédients pour quand même passer du bon temps.

A lire au fil du temps et pour l'intérêt du classique.

29 mai 2019

"Les fils de Canaan : l'esclavage au Moyen-Âge" de Sandrine Victor

 

Sur Encre d'époque :

Mon avis sur le livre de Sandrine Victor Les fils de Canaan : l'esclavage au Moyen-âge : ici.

Sandrine Victor Histoire esclavage Moyen age

Résumé :

L’esclave, tel qu’on se le représente généralement c’est tantôt l’homme-bétail de l’Antiquité, pliant le genou sous les coups de fouet des pharaons, tantôt l’homme-machine de l’époque contemporaine, chaînes aux pieds dans les plantations de coton nord-américaines… Quant au Moyen Âge, on l’a longtemps cru réservé à un autre type de subordination, celle du serf, attaché à la terre et au seigneur.
Or, à rebours de ces idées reçues, la chute de l’Empire romain est loin d’avoir marqué la fin de l’esclavage. Bien au contraire, les nombreux conflits du temps, des intrusions mongoles aux raids vikings, ont assuré la pérennité de cet asservissement de l’homme par l’homme : du bassin méditerranéen aux confins septentrionaux en passant par les terres byzantines, l’esclavage fut un phénomène très largement répandu durant les mille ans que dura l’époque médiévale.
Slaves transitant vers les contrées méridionales, populations d’Afrique noire vendues par les commerçants ibériques, chrétiens en terre d’islam, musulmans en terre chrétienne, les esclaves sont partout, aussi bien en ville qu’à la campagne, affectés à des tâches domestiques, artisanales, industrielles, dans une diversité de situations et de statuts qui a longtemps dissuadé les historiens de considérer le phénomène dans son ensemble – c’est précisément le défi que relève aujourd’hui cet ouvrage pionnier.

19 septembre 2021

"La reine des sables : l'extraordinaire épopée de la Kahéna" de Didier NEBOT

La reine des sables: l'extraordinaire épopée de la Kahéna de Didier NEBOT

la reine des sables kahéna

Résumé :

C'est au coeur du massif des Aurès, dans le sud de l'Algérie, qu'au VIIe siècle vivait la puissante tribu berbère des Djéraoua, d'origine juive, dont la Kahéna était la reine. Cette femme, d'une beauté remarquable et dotée de pouvoirs étranges, prédisait l'avenir et guérissait les malades, jouissant parmi les siens d'une autorité indiscutée car elle rendait la justice avec équité mais savait aussi se montrer impitoyable. Lorsque les Arabes décidèrent de porter la parole du Prophète de par le monde, ils envahirent l'Afrique du Nord, détruisirent Carthage et chassèrent les Byzantins installés dans les colonies côtières. Refusant d'abjurer sa foi, la Kahéna rassembla les peuplades de l'Ifrikiya, de la Numidie à la Mauritanie et, à la tête d'une armée innombrable, parvint à infliger aux Arabes une terrible défaite. Ce fut le dernier acte de résistance contre l'Islam de cet étonnant peuple berbère, souvent méconnu, mélange d'anciens Libyens, Phéniciens et Juifsâ.

Mon avis:

Ce livre qui nous plonge dans l’histoire assez méconnue des croisades musulmanes dans le Maghreb actuel, est l’occasion de nous faire (re) découvrir l’histoire d’une femme que l’Histoire a retenu sous le nom de la Kahéna, mais dont le véritable prénom fut Dihya. Appelée également la Jeanne d’Arc des Aurès - ce qui vous laisse le loisir deviner le genre de femme qu’elle était : guerrière,  sorcière, communiquant avec Dieu, divine -, la Kahéna fut à la fois une femme magnifique, pleine de courage et terrible.

Devenue Reine  des Djéraoua, elle a su réunir suite à la mort de Koceïlia toutes les tribus berbères pour lutter contre l’invasion islamique qui se fera en plusieurs vagues. Morte au combat, car elle s’est aliénée par la suite beaucoup de tribus berbères ce qui réduisit sa capacité de résistance, la Kahéna est malgré tout rentrée dans l’histoire par sa force, son courage et son sens politique.

Femme courage et de poigne, le nom de la Kahéna sonne aujourd’hui encore comme une légende, pourtant ici la légende et l’histoire s’entremêlent pour donner au lecteur un portrait à la hauteur de ce personnage historique. L’auteur a en effet fait ressortir tout le contexte politique de l’époque afin de mieux encrer le portrait et les actions de Dihya. Ajoutant à cela une dose grandement imaginaire d’intimité pour donner à notre personnage toute la profondeur qu’elle mérite.

Cela étant, si j’ai apprécié ce contexte politico-historique, - sans doute discutable car à part les crimes perpétrés par les musulmans lors de leurs croisades et un peu l’Empire Byzantin, je ne connais pas spécialement grand-chose sur cette partie du monde -, il faut dire néanmoins que cela était amené de manière parfois un peu lourde, et surtout lors des deux premiers chapitres. On sent en effet que l’auteur voulait aussi beaucoup écrire sur l’histoire, en atteste son annexe d’ailleurs, et que ces pages en étaient l’occasion, par conséquent il a eu tendance à alourdir son récit avec des gros détails historiques. Certes important pour mieux comprendre l’histoire, mais ça cassé le rythme.

Quoi qu’il en soit, malgré les quelques défauts, lourdeurs dans le récit, et même si historiquement il y a sans doute des choses à relever, c’est un livre que je conseille de lire pour le personnage héroïque de la Kahéna et de la région.

 

Extrait :

"- Tous les clans lui obéissent. Son bastion, c’est la montagne. Son aura est immense, elle connaît l'avenir et lit dans les cœurs.

Un bras droit d'Hassan voulut conclure :

- Illustre Hassan. Ta victoire est désormais assurée. La Kahéna n'est qu'une ensorceleuse. Elle est comme ses frères Kahinan d'Arabie, uniquement capable d'invoquer les esprits et de se soumettre à la loi de leur Tout-Puissant comme ils disent. Nous les avons battus en Arabie, nous les battrons ici, car ils ne connaissent que les armes des livres et pas celles qui amènent les victoires. Depuis que leurs deux temples, celui de Judée et celui d’Égypte, ont été détruits par les Romains et ils ne sont plus et ils attendent, en psalmodiant ridiculement, leur messie.

-C'est parfait, nous n'avons rien rien à craindre. Nous attendrons que la saison froide s'achève, et ensuite nous attaquerons cette Kahéna. Elle ne pourra rien faire contres les disciples du Prophète." p. 229

 

Page Facebook des blogs ici.

6 décembre 2020

"Babylone, tome 1 : Le réveil des passions" de Françoise Bouron et Catherine David

Babylone, tome 1 : Le réveil des passions de Françoise Bouron et Catherine David

Françoise Bouron, Catherine David

Résumé :

Dans les secrets de la cité disparue…

VIe siècle avant Jésus-Christ.
La rumeur gronde dans Babylone…
Devant chacun des temples de la cité millénaire, des cadavres mutilés sont découverts.
Punition divine pour châtier les babyloniens ou crimes abjects ?
Ces meurtres incompréhensibles réveillent les passions enfouies, alors que la peur, la suspicion et l’angoisse traversent les ruelles de cette capitale en proie à de terribles luttes de pouvoir.

Un vieux roi malade, une reine conspiratrice, un prince fou, un général fougueux, un armateur blessé dans son honneur, mais aussi une jeune fille rêvant d’émancipation… Tous veulent connaître la vérité sur ces forfaits et protéger la grandeur de la ville mythique.

Trahisons, ambitions, intrigues amoureuses…
Entre thriller et saga historique, ce roman flamboyant nous entraîne au cœur de la vibrante et sulfureuse Babylone.

Ce roman est accompagné, en fin d’ouvrage, d’une visite guidée de Babylone, ville splendide située au bord de l’Euphrate, dont il ne reste aujourd’hui qu’un site archéologique inscrit au patrimoine mondial de l’unesco. les jardins suspendus de Babylone étaient l’une des sept merveilles du monde antique.

Mon avis :

Je ne sais pas si je vais être aussi originale que d’autres lecteurs, mais en effet ce livre ne casse pas trois pattes à un canard. Le sexe, les intrigues royales, les meurtres, la peur du châtiment divin c’est récurrent dans l’histoire et pas uniquement réservés à Babylone. Certes ce livre n’avait pas cette prétention première il me semble, il voulait ressuscitait un décor et une dynastie à travers ces diverses intrigues afin d’offrir aux lecteurs un peu d’inconnu que le sempiternel médiéval ou époque moderne. Mais honnêtement… ce n’est pas franchement une réussite.

Oui bien sûr, il y a un décor – mais à la limite, on n’imagine pas l’Egypte pharaonique si différente –, il y a aussi le panthéon divin légèrement abordé ainsi que la pratique religieuse, il y a aussi la dynastie de Napobolossare présente ici. Mais outre le traitement du personnage de Lâbâsi-Marduk dans le texte que j’ai trouvé réussit, tout le reste a pour ma part fait… pschitt.

On nous promettait de l’action, un décor grandiose (la couverture va dans ce sens également),  un lieu mystérieux, une dynastie marquante, mais finalement j’ai vraiment l’impression de n’avoir rien eu de tout ça, - à part une éternité devant moi pour m’ennuyer. Des trop longues descriptions, des scènes qui s’éternisent, de la lenteur, du déjà vu, et finalement rien de vraiment consistant à l’arrivée qui pourrait me donner l’envie de continuer à lire cette saga. Même sur le côté historique je n’ai pas trouvé grand-chose. Sauf les photos en fin de volume très intéressantes. Peut-être plus que le reste du livre.

Je viens de le dire c’est une saga, ce premier tome - tome de présentation - peut peut-être expliquer cette lenteur, espérons que le second soit plus nerveux.

Merci aux éditions XO.

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27 août 2019

"Les 150 pourquoi : la Terre" de Anne-Claire Lévêque & Stéphane Nicolet

Les 150 pourquoi : la Terre de Anne-Claire Lévêque & Stéphane Nicolet

150 pourquoi terre

Résumé :

Le monde qui nous entoure est d’une grande complexité !

Pourquoi Internet a-t-il été une révolution planétaire ?
Pourquoi parle-t-on d’un « Continent de plastique » ?
Pourquoi un être humain sur dix n’a-t-il pas accès à l’eau potable ?
Pourquoi les Japonais célèbrent-ils la déesse du Fuji-Yama ?

Mon avis :

Abordé par thématique comme son cousin sur les animaux, nous allons découvrir ici la Terre : sa faune, sa flore, sa population qu’elle soit humaine ou animal, sa structure.

Au fil des pages, avec force dessins, photos et cartes, les enfants et les adultes découvriront donc les coutumes, les constructions, la vie des animaux, les curiosités de la nature, les inventions, bref, toutes ces choses qui nous entourent à plus ou moins grandes échelles et qui nous interrogent ou pas.
Pourquoi dit-on que les continents « dérivent » ? Pourquoi le lac de Baïkal est-il surnommé la « perle de Sibérie » ? Pourquoi le drapeau du Vatican, le plus petit état du monde, a-t-il voyagé dans l’espace ? Voilà un échantillon de ce qu’on trouve dans ce livre très diversifié et qui aborde cette diversité sans rentrée dans la difficulté.

En plus de leur faire découvrir la complexité et diversité du monde, le petit plus du livre c’est qu’il cherche à éveiller chez les enfants – hélas se sont souvent les adultes à éduquer en premier – la conscience éco-responsable en leur parlant des problèmes de pollution, du manque de ressources que l’on va connaître dans l’avenir. Un pas idéal selon moi car sans la Terre on ne peut pas vivre, et si les parents ou l'école font les autres pas vers cet éveil éco-responsable, je pense qu'on a tous à y gagner.

Bref ! Un excellent petit livre pour petit et grand, instructif et responsable. 

Editions Flamamrion jeunesse.

22 mai 2010

"Le rendez-vous" de Justine Lévy

"Le rendez-vous" de Justine Lévy

Le_rendez_vous

 

Mon résumé :

Tout est plaisant dans ce livre. Au titre « Le rendez-vous. » on peut s’attendre à un énième roman d’amour. C’est faux. Dans un sens, du moins… C’est bien une histoire d’amour mais entre deux personnages du même sang, une mère, Alice, souvent absente qui oublie souvent l’être qui l’aime le plus au monde, sa petite fille, Louise. Sa fille trop tendre, trop fleur bleue mais à l’amour souvent saignant et déçu. Aujourd’hui la petite fille est devenue grande, dans un café de Paris elle attend patiemment sa mère en se remémorant son enfance, Douce remontée d’innocence pour Louise mais constat assez douloureux… les heures passent et cette inconnue, sa mère, ne vient pas, mais décidée Louise 18 ans ne souffrira plus pour ces instants où la belle absente a décidée de ne pas se présenter. Sous nos yeux, au fil des pages, Louise devient grande.

Mon avis :

Bien que pas épais, 177 pages en format poche. Ce bouquin est un délice à lire. On ne peux pas lire ce livre sans se sentir un peu concerné par cette histoire familiale, histoire entre une mère et sa fille, cette histoire d’enfance un peu déçue. Louise, le personnage principal de ce livre est très attachante. Elle est tout le monde, pas excessive ni absente, mais bien palpable comme l’ensemble du commun des mortels. Rien de plus.

Néanmoins, hormis ce ravissant personnage ce qu’il y a de plus magique dans ce roman, c’est cette écriture que l’auteur manipule aisément. Cette façon qu’elle a de sauter d’un mot à l’autre, pour y revenir de suite derrière, cette écriture hachée, où on sent que le personnage doute, aime, déteste nous fait rentrer un peu plus dans la chair et le cœur de Louise. Ce qui est d’ailleurs encore plus flagrant quand l’auteur utilise des flash-back touchants et incessants où le personnage se place un peu comme juge face à soi même. Elle n’hésite pas à se qualifier de cruelle ou se définir comme petit monstre, s’il le faut. Cette introspection, cette sincérité du personnage fait de ce roman une perle de la littérature et peut finir par nous rendre nous lecteurs, plus sage, plus grand par rapport à notre propre chemin.

Cet amour, cette poésie, cette folie, cet humour, cette lucidité, cette cruauté que l’auteur place dans ces phrases en fait un livre incontournable est délicieux à lire ou relire.

J’en viens même à me demander pourquoi ce livre ne fut pas plus remarqué à sa sortie. Celui ou celle qui ne l’a pas encore eût entre ces mains perd un grand et beau moment, alors n’hésitez pas.

177 pages

 

9 juillet 2010

"Tu es si jolie ce soir" de Carlene Thompson

Tu es si jolie ce soir de Carlene Thompson

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Résumé :

On se marie pour le meilleur... et pour le pire. Deborah, jusque-là, n'a connu que le meilleur. Mère de deux beaux enfants ; vie de rêve... rien ne la préparait à la disparition brutale de son époux. Ce dernier, sans raison apparente, s'est volatilisé du jour au lendemain. Certes, il était parfois un peu absent, étrange peut-être, peu bavard et absorbé par le travail, mais il était également fiable et solide. C'est du moins ce que pensait sa femme jusqu'à ce que le doute s'installe. Que lui est-il arrivé ? Que vient faire le FBI à sa porte ? Des zones d'ombres inquiétantes apparaissent dans le passé de celui dont elle partageait la vie. Des femmes ont été tuées. Deborah a beau se raisonner, les faits troublants s'accumulent. Son mari ne revient pas. Les enquêteur se font plus précis. Connaît-on jamais vraiment les gens, si proches soient-ils de notre quotidien ?

Mon avis :

Après avoir lu trois livres de cette auteure, (bien sûr cela n'engage que moi), je peux affirmer que Carlene Thompson est meilleure que Mary Higgins Clark dans le genre. Non que je n'aime pas cette dernière car j'ai lu quelques uns de ses livres que j'ai apprécié, mais je trouve que M.H. Clark brode énormément pour pas grand chose finalement, alors que Miss Thompson en rajoute très peu et ses livres restent des lectures agréables qui ne traînent pas en longueur.
Outre ceci, j'ai aussi apprécié ce livre car l'intrigue est bien menée, on a des doutes sur beaucoup de personnages, la tension est palpable, la sensation de danger est quasiment toujours présente, et parce que la fin m'a franchement surprise. Bien qu'à un certain passage du livre on peut avoir un indice, je dois dire que je ne m'attendais pas à lui.
Autre point plutôt agréable du livre, le calme de Deborah le personnage principal. Et oui, je dois avouer que s'il y a une chose que j'ai du mal à supporter dans ce genre de bouquin, c'est quand les auteurs fabriquent des personnages hystériques toujours en larmes et en train de crier. Là ce ne fut pas le cas et tant mieux, la lecture n'en est pas moins agréable bien au contraire !

En résumé vous l'aurez compris ce livre m'a beaucoup plu et je ne peux que vous le conseiller, ainsi que Le crime des roses et Perdues de vue que j'ai un peu moins aimé du même auteure. Mortel secret est dans ma PAL donc avis à voir.

20 août 2010

"Le pays sans adultes" d'Ondine Khayat

"Le pays sans adultes" d'Ondine Khayat

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Résumé :

"La vie, c’est pas pour les enfants". Et certainement pas celle de Slimane, onze ans, terrorisé par son père, « le Démon », alcoolique et violent. Heureusement, il y a Maxence, son grand frère, qui invente pour eux un monde de soleil, de bonheur et de rire. Avec lui, Slimane peut tout supporter. Mais pas Maxence. Qui choisit de partir pour de bon au pays sans adultes.

Mon avis :

Première impression. Ce petit livre est bien mais sans plus. Les sujets sont plutôt bien traités et même si l'auteure n'est pas trop rentée dans les détails, on a bien l'état de la situation désespérée et catastrophique de cette famille. Néanmoins, c'est hélas un peu redondant, surtout dans la première partie et une bonne partie de la seconde, m
ême si la forme change, pour moi l'auteure raconte beaucoup trop la peur (tout le temps la même), les petits jeux et le désir des enfants, ce qui peux assez vite lasser.

Autre point qui m'a assez énervée et elle fait ça tout le long du livre, c'est l'utilisation à outrance d'images naïves pour représenter les états d'âme, les peurs, la colère... de Slimane 11 ans, le personnage principal qui raconte l'histoire.
 
Ces images ne collent pas avec l'âge de ce dernier, elles m'ont plus fait penser au raisonnement et à la vision d'un enfant de 8 ans qu'à un enfant de 11 ans, sans compter et c'est là le truc curieux, que Slimane parle par moment comme un adulte... Autant vous dire que là pour moi ça pêche pas mal et qu'en plus ça enlève le côté réaliste de l'histoire.

Mais hormis cela je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre, il est simple à la lecture, il raconte une histoire que des tas d'enfants vivent et il se lit assez vite. Donc ma foi à lire si le sujet vous intéresse, mais ce n'est pas indispensable...

26 août 2010

Rien, de l'ennui. C'est déjà pas si mal.

A Mélie, sans mélo de Barbara Constantine

barbara

Résumé :

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique... Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

Mon avis :

Je n'ai pas aimé ce livre. L'écriture ne m'a pas plu, les personnages sont plutôt insipides et l'histoire est ennuyeuse comme c'est pas possible. La seule fois où j'ai souri, c'est quand on apprend que la grand mère, Mélie, fait des pannes exprès à sa voiture ou à d'autres objets qui comportent un moteur, ceci pour faire sortir Marcel de sa maison de retraite. Mais sur les 124 pages que j'ai lu, alors que le livre en comporte 247, ce n'est pas énorme je trouve...
C'est pourtant enthousiaste que j'ai commencé ce livre, mais arrivée page 124 je n'ai pas pu faire autrement que de lire en lecture rapide le reste, j'en pouvais plus de m'ennuyer.

5 novembre 2010

Poésie d'Emily Brontë "Je suis le seul être ici-bas dont ne s'enquiert"

lune

Je suis le seul être ici-bas dont ne s'enquiert.


Je suis le seul être ici-bas dont ne s'enquiert
Nulle langue, pour qui nul œil n'aurait de pleurs ;
Jamais je n'ai fait naître une triste pensée,
Un sourire de joie depuis que je suis née.

En de secrets plaisirs, en de secrètes larmes,
Cette changeante vie s'est écoulée furtive,
Autant privée d'amis après dix-huit années,
Oui, solitaire autant qu'au jour de ma naissance.

Il faut jadis un temps que je ne puis cacher,
Il fut jadis un temps où c'était chose amère,
Où on âme en détresse oubliait sa fierté
Dans son ardent désir d'être aimée en ce monde.

Cela, c'était encore aux premières lueurs
De sentiments depuis par le souci domptés ;
Comme il y a longtemps qu'ils sont morts ! A cette heure,
A peine je puis croire qu'ils ont existé.

D'abord fondit l'espoir de la jeunesse, puis
De l'imagination s'évanouit l'arc-en-ciel,
Enfin m'apprit l'expérience que jamais
La vérité n'a crû dans le cœur d'un mortel.

Ce fût cruel, déjà, de penser que des hommes
Étaient tous creux et serviles et insincères,
Mais pire, ayant confiance dans mon propre cœur,
D'y déceler la même corruption à l'œuvre.

Emily Brontë le 17 mai 1837. (1818 - 1848)

16 janvier 2012

"L'insoutenable légèreté de l'être" de Milan Kundera : L'insoutenable délire d'un auteur et de ses personnages

"L'insoutenable légèreté de l'être" de Milan Kundera

kunder

Résumé :

"L'Insoutenable légèreté de l'être" traite de plusieurs thèmes, et place, au centre de tout, des personnages purement fictifs incarnant de grandes idées. Parmi eux, Tomas se cherche sous son double masque de libertin et d'amoureux passionné, alors que Tereza, la plus morale du livre, brigue l'amour pur, et que Sabina incarne la légèreté.

Mon avis :

Mouais pas le bon moment de lecture que j'attendais. Pas que c'est nul, même si parfois le style est complètement indigeste, mais je ne suis pas arrivée à rentrer dedans.

Déjà, je n'ai pas trouvé que ce roman avait un raisonnement philosophique. J'ai beaucoup entendu dire ça sur ce livre, et c'est la raison pour laquelle je l'avais acheté, mais à ce niveau là déjà déception. Certes y'a des images, des rêves, des métaphores, des raisonnements, mais pour moi ni plus ni moins que dans d'autres romans. En fait pour être sincère ce livre n'a absolument rien soulevé en moi comme question, ce qui à la base est le propre d'un essai ou d'un roman philosophique. Sans compter que parfois je n'ai pas du tout pigé les tripes de l'auteur, même en cherchant.

En ce qui concerne les personnages, là aussi, il n'y a eu aucun écho en moi, et en particulier sur les sentiments de ces derniers. Pour ma part ça sonnait creux. Je ne suis pas arrivée à trouver les personnages attachants. Pourtant, habituellement, j'aime les romans où les protagonistes sont torturés sur une période (je précise "période" car là c'est très important), mais curieusement ici ça n'a pas pris du tout, sans doute parce qu'ils sont plutôt du genre à soupirer et à se supporter ainsi toute une vie, attitude que je n'aime pas vraiment. Je ne dis pas que leurs peurs, leurs doutes, leurs désirs, ne sont pas justifiés, mais de là à se laisser dominer par ça, euh non désolée. L'équilibre et la liberté existent, on n'est pas forcément prisonnier de sa vie, et de ses pulsions.

Maintenant sur le contexte politique que le livre met en avant, je dois dire que là j'ai peu ou prou suivi, ça ne m'intéressais pas. Au début oui, mais ensuite non j'ai vite décroché. Du coup là dessus je ne vais pas me prononcer.

D'aucun diront que je n'ai rien compris au bouquin, pourtant je crois plutôt, non même pas j'en suis sûre, que ce livre se trouve à 1000 lieux de mon état d'esprit et de ma façon de voir les choses, et c'est certainement ce qui explique pourquoi je ne suis pas arrivée à rentrer dans le côté psychologique et philosophique de ce dernier. Oui y'a des belles phrases, oui ma vision des choses pourrait parfois rejoindre celle de l'auteur, (et encore je ne trouve pas de passage à citer en exemple), mais même s'il est possible qu'elles se rejoignent, on n' a pas choisi du tout le même chemin pour y parvenir. Après tout, la philosophie est une affaire personnelle... Alors le mieux c'est d'essayer pour voir.

D'autres avis pour cette LC le 17 février : Yogi ; Petitepom ;

 

9 mars 2012

Poésie de François Cheng

Bonjour les gens,

Comme vous le savez sans doute (moi je m'en suis souvenue grâce à Babelio, mais chut !), c'est la semaine de la poésie, du coup j'ai l'intention de vous mettre un peu de poésie. ^^ Mais, pas n'importe laquelle ! Pour changer un peu du classique français, et parce que j'adore tout ce qui vient de par là-bas, je vais vous mettre une poésie d'un auteur né en Chine, François Cheng.

 

chionoise

(Zhu Da)

Au bout de la nuit un seuil éclairé

Nous attire encore vers son doux mystère

Les grillons chantent l'éternel été

Quelque part la vie vécue reste entière.

 

François Cheng.

 

C'est court je sais, mais moi j'aime, et j'espère que vous aussi. A bientôt.

Florel.

 

PS :Je vous ai mis cette image car je l'ai étudié à mon second stage de peinture et calligraphie chinoise, et croyez moi j'ai souffert pour "reproduire" ces oiseaux, en fait, je crois qu'ils n'étaient pas du tout ressemblant. Mais ce peintre avait une tendance à voir les choses bizarrement. D'ailleurs j'ai bientôt fini mon stage de calligraphie et peinture chinoise, et c'est paaaaas juste.

 

15 novembre 2012

"Lame de fond" de Linda Lê

"Lame de fond" de Linda Lê

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Résumé :

Un homme vient de mourir. Du fond de sa tombe au cimetière de Bobigny, il évoque, sur un ton qui n’a rien de tragique, mais au contraire ironique et presque joyeux, les péripéties qui ont marqué la dernière année de sa vie d’exil en France. Il n’est pas le seul à se confier. Sa femme, Lou, sa fille, Laure, une adolescente gothique, légèrement déjantée, et une mystérieuse beauté eurasienne, Ulma, se racontent aussi tour à tour, de façon comique ou déchirante. En une journée, de l’aube au crépuscule, ce quatuor exhume le passé. Il y a dans ces pages une grand-mère toute dévouée à sa petite fille, un cadre du Parti Communiste vietnamien qui n’a pas assumé son rôle de père, une ancienne hippie nostalgique des folles années soixante-dix, des personnages bataillant pour échapper aux conventions, mais tout, finalement, tourne surtout autour du séisme qui a provoqué un bouleversement dans le quotidien d’une famille jusque-là sans histoire.

 

Mon avis :

Même si au niveau écriture j’ai trouvé que c’était différent des trois autres livres que j’ai pu lire d’elle, j’avoue que la lecture de ce petit livre n’a pas été déplaisante. Même si ici l’ambiance est moins intime, les mots et les phrases étant soignés, bien tournés, bien choisis…, donnent à ce livre un peu fou, une teinte sombre, torturée, mais aussi quelques couleurs.

Dans ce livre nous suivons la vie de quatre personnages, dont un mort. Chacun a quelque chose à raconter, qui a généralement pour centre Van le macchabée. L’absence, l’amour, le déracinement, la mort… tout se dira via cette tragédie et les personnages nous plairons ou pas. Ce qui est certain en tout cas, c’est qu’on sera parfois estomaqué par certains faits qui rattraperont ceux qui seront sans surprise.

Cependant s'il y’a un point que je reproche à ce livre, c’est cette morale gauchisante qu’il possède. Il est beaucoup question d’expatrié dans ce livre, et il est vrai que cela rajoute du charme au charme, cela dit, même si ça a du charme et qu’elle se fait le porte-parole de cette « souffrance –là », j’ai trouvé que parfois elle était un peu trop sévère avec les gens que je dirais "chauvin", et parfois trop à côté de la plaque d'avoir truffé son récit de clichés.
Je ne sais pas si ça vient de moi ou pas, mais sincèrement j’ai remarqué des petites réflexions plutôt mal placées à certains endroits du bouquin. Et même si comme dans le cas de la mère à Lou ces petites réflexions étaient compréhensibles, à d’autres endroits elles n’étaient pas vraiment à leur place selon moi.

Bref. N’étant pas utopique c’est le seul point que je reproche à ce bouquin, le reste est juste bon.

En résumé c’est un bon livre, même si ce n’est pas celui que je préfère. Je remercie les éditions Christian Bourgeois et Babelio pour ce partenariat.

 

6 janvier 2014

Bilan du mois et carrément plus

Voici les livres depuis mon dernier bilan du mois d'octobre !!!! + ceux qui ont été lus dans l'année, un petit récapitulatif quoi.

 

1- Vivre d'amour de Thérèse de Lisieux

2- Le chuchoteur de Donato Carrisi

3- L'écorchée de Donato Carrisi

4- Mon enfant mon amour de Renée Mousseau

5- La passion de Jeannette Winterson

6- La charité des prédateurs de Christophe Leclair

7- Contes des sages zen de Pascal Fauliot

8- Lady Hunt de Hélène Frappat

9- La fabrique du monde de Sophie Van Der Linden

10- Le chevalier à l'épée ( 5ème récit de mon livre sur la légende arthurienne)

11- Dans la peau de nos ancêtres de Guy Solenn

12- Sainte Geneviève de Paris de Max Gallo

13- Moi Confucius de José Frèsche

14- Secrets d'histoire tome 2 de Stephane Bern

15- Aliénor l'insoumise d'Isaure de Saint Pierre

16- Lacépède : savant, musicien, franc-maçon... de Bernard Quilliet (avis bientôt)

17- Ces savants qui ont eu raison trop tôt de laurent Lemire

18- Impardonnable de Philippe Djan

19- Issun Bôshi de Icinori

20- Le roman de Jérusalem de Tania Velmans

 

Sur l'année il y'a donc ceux-ci en plus :

 

21-Le masque de fer de Jean-Christian Petitfils

22 - Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon 

23- Nos mal-aimés : ces musulmans que la France ne veut pas de Claude Askolovitch 

24- La légendes de la grande muraille de Jacques Garnier (Hélas ce livre comporte beaucoup de coquille, de temps, de mot...)

25- La mal ne se maintient que par la violence de Gandhi suivi d'un discrours du Dalaï-Lama

26- BD joueur du grenier tome 1 de Frédéric Molas

27- BD joueur du grenier tome 2 de Frédéric Molas

28- La part de l'autre de E.E Schmitt

29- Les pissenlits de Yasunari Kawabata

30- C'était en mai un samedi de David Lelait-Helo

31- Diable rouge de Joe R. Lansdale

32- Calvin et Hobbes tome 20 de Bill Watterson

33- Calvin et Hobbes tome 18 de Bill Watterson

34- Zalbac brothers de Karel de la Renaudière

35- Quand Satan raconte la terre au Bon-Dieu de Mark Twain

36- Fontainbleau 1000 ans d'histoire de Jean-François Herbert

37- Je te vois reine des 4 parties du monde d'Alexandra Lapierre

38- Burqa de chair de Nelly Arcan

39- Un coeur insoumis de Sarah Dunant

40- Coupable d'avoir été violée de Meriem Ben Mohamed

41- Contes d'une grand-mère tibétaine de Yveline Feray

42- Le prince des brumes de Carlos Ruiz Zafon

43- Contes et légendes d'Asie : La goutte de miel  de Collectif

44- Contes polonais de Agnieszka Macias

45- Charlemagne de Jean Favier

46- Un gros livre d'enfer de Matt Groening

47- Les archives secrètes du Vatican de Luca Becchetti, Luca Carboni, Giovanni Castaldo et Marcel Chappin

48- Fugues polonaise de Beata de Robien

49- La dernière bagnarde de Bernadette Pécassou-Camebrac

50- Histoire du Mont Saint Michel de Patrick Sbalchiero

51- La Fanfarlo suivi de conseils aux jeunes littérateurs de Charles Baudelaire

52- Mémoires d'un vieux con de Roland Topor (Je ne connaissais pas l'auteur, -bien que j'ai découvert depuis peu qu'il a participé à la création de Téléchat-, mais j'ai voulu tenter. Et bien je ne regrette pas, c'était franchement bien ! Une écriture vivante, une histoire délirante, un personnage hors du commun, en bref et en quelques mots une grande plaisanterie. Un livre comme on n'en a jamais lu, et comme on n'est pas près de revoir sitôt. Je conseille !)

53- Journal de voyage tome 2.... d'Alexandra David-Néel

54- Inferno de Dan Brown

55- Calvin et Hobbes tome 17 de Bill Watterson

56- Le donjon de Naheulbeuk tome 12 de John Lang

57- Ainsi soit Olympe de Gouges de Benoîte Groult

58- L'arbre des possibles de Bernard werber

59- Ma république se meurt de Jeannette Bougrab

60- Névrospiral de Patrick Olivier Meyer

61 & 62 - J'ai fini mon livre de Shakespeare, il me restait 2 pièces Les joyeuses commères de Windsor et Le soir des rois

63- Secrets d'histoire tome 1 de Stéphane Bern

64- La petite marchande de souvenirs de François Lelord

65- Tu verras de Nicolas Fargue

66- A quoi pensent les chinois en regardant mona Lisa ? de Christiane Cayol & Wu Hongmiao

67- Andromaque de Racine

68- Confession d'un masque de Yukio Mishima

69- Bingo le posstit de A.R.R.R Roberts

70- La cithare nue de Shan Sa

71- Le cosmos et le lotus de Trinh Xuan Thuan

72- Quand la fleur se fane, où s'en va son parfum ? de Grazyna Perl

73- Le quatrième récit de mon gros livre sur la légende arthurienne Le livre de Caradoc

74- La Flander's Compagny tome 1 de Ruddy Pomarede

75- Le maître de thé de Inoué Yasushi

76- Le fantôme de Baker Street de Fabrice Bourland

77- Mal-morts de Jean Marie Ligny (Oui vous ne revez pas c'est du jeunesse, c'est assez rare pour être souligné. ^^)

78- Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare (En fait c'est la première des trois pièces de théâtre du livre, et non la totalité du bouquin que j'ai lu.)

79- Le livre du thé de Okakura Kakuzô

80- Aragon un destin français de Pierre Juquin

81- Fleurs de tempête de Philippe Le Guillou

82- La dame en blanc de Wilkie Collins

 

Et normalement je n'en ai pas oublié !

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- Raaah. Toi flûte !

Bon sinon j'espère que l'année 2014 sera aussi meilleure, mais comme je passe mon DAEU A en mai je vais devoir mettre un peu de côté mon passe temps favori pour étudier, bien que j'ai toute une liste à lire pour le français sur les thèmes de "l'amour", "la folie", et "la justice". (Shining, Les misérables, le Banquet, l'homme au sable, le double, la cantatrice chauve, les pensées, je vais même devoir relire des livres que j'ai lu il y a des années comme Une vie ou le Horla de Maupassant ou encore le dernier jour d'un condamné de Hugo, car je ne m'en souviens plus très bien.) 

Alors bien que pour "la folie" on m'a souvent dit de me prendre pour sujet d'étude (merci la famille ^^), j'avoue que ces sujets ne me rendent pas spécialement bavardes, du coup j'espère vraiment trouver l'inspiration pour le jour J avec ces derniers. Si d'ailleurs vous avez des idées sur le sujet je prends !

Bon sinon je dois vous présenter une nouvelle venue chez-moi, dans mon nouveau chez-moi...

Mes amis je vous présente, Gisèle !

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Oui vous ne rêvez pas c'est une bouillotte ! Qui s'était mis sur son 31.

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Voilà donc braves gens, ma fidèle amie, Gisèle (nom super moche) qui ne me quitte plus. Cadeau de ma mère, qui s'est demandé en voyant sa fille tenir Gisèle dans les bras, si cette dernière était bien finie. Je le confirme, je ne le suis pas.

Cela étant ma mère non plus, puisqu'elle m'a envoyé une carte de félicitation en signant Mamie Couac (nom que les petits enfants lui donnent, enfin pas les deux dernières qui ont 2 mois et 1 mois et pas celle qui n'est pas encore née, forcément ^^). Mais, n'empêche qu'elle est taquine cette Gisèle, elle nous a donné notre premier fou rire. Comme mon grand frère attend une fille pour fin janvier, j'ai fait en sorte de faire croire, (en envoyant un message évasif), à ma tante et à mon père que Gisèle était la fille de mon frère. Alors si mon père n'a rien bité au délire, ma tante, elle, a mis les deux pieds dans le plat ! Et je vous raconte pas le fou rire quand je lui ai dit que c'était en fait la bouillotte. mdr

Bref, voyez comme Gisèle me promet des jours de bonheur, quand elle sera bien calée dans le dos ou le cou tout en lisant un bon bouquin.

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Dommage, ce n'était qu'un rêve... Ils ne me grefferont pas de cerveau, de toute façon il n' y en a pas en stock. ^^

Bon, en passant je vous souhaite à tous une bonne année 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, (désolée mon calendrier dieutesque s'est arrêté à cette date ^^) et de belles et bonnes lectures pour l'année et les années à venir.

Biz biz à tous !

Dieu.

(putain le jour où je meurs, il va m'en demander des comptes celui-là... XD)

12 janvier 2015

"Un destin singulier" de Siméon II de Bulgarie

"Un destin singulier" de Siméon II de Bulgarie

un destin singulier avis siméon 2

Résumé :

Un destin singulier Août 1943. L'Europe se déchire. Après la mort de son père dans des circonstances mystérieuses, le jeune Siméon, à six ans, devient roi des Bulgares. Le destin tragique d'un pays et d'un peuple va s'incarner dans cet enfant-roi au parcours hors du commun. Quand une partie de sa famille est fusillée par les communistes, il lui faut partir. Sonne le temps de l'exil : en septembre 1946, il quitte Sofia pour Istanbul. Puis viennent l'Egypte, Alexandrie et ses merveilles, l'Espagne, enfin, où la famille royale bulgare s'installe afin de se reconstruire. Miracle de l'Histoire, Siméon, qui n'a jamais perdu espoir, peut revenir dans son pays cinquante ans après l'avoir quitté. C'est le retour acclamé à Sofia en mai 1996, suivi d'un engagement politique, de la victoire de son parti lors des législatives en 2001. Première incroyable : le roi déchu devient Premier ministre ! Siméon de Bulgarie - dont la reine Elisabeth, Franco, le Shah d'Iran, Hassan II, Juan Carlos et bien d'autres ont croisé le chemin - a traversé le siècle et fait l'Histoire. Ses mémoires, qui sont aussi ceux de l'Europe et de ses tourments, constituent un événement.

Mon avis :

J’avoue que si je n’avais pas reçu ce livre par hasard, par erreur ( ?), je ne l’aurais jamais lu, car ce n’est pas les livres vers lesquels je me tourne en premier lieu. Cela dit je l’ai lu, et à ma grande surprise je l’ai lu en deux jours, car je l’ai trouvé très intéressant malgré quelques longueurs.
Livre-journal, où l’auteur règle plus ou moins ses comptes avec ses adversaires, raconte ses rencontres avec des chefs d’états, sa vie d’exilé, survole le dernier siècle de l’histoire de la Bulgarie…, ce livre est un ensemble d’histoire variées toutes agréables à suivre et qui est excellent pour aborder ce pays.

Toutefois, même si j’ai apprécié dans son ensemble ce bouquin et apprécié découvrir ce personnage, j’avoue quand même que les passages qui concerné l’histoire étaient ceux qui m'intéressaient le plus. Déjà parce que j'aime l'histoire, mais aussi parce que moi qui ne connais rien de la Bulgarie j’ai aimé que l’auteur la décante sur ce siècle passé, pour que je comprenne un peu mieux la construction de la Bulgarie actuelle dont il parle aussi. Certes il la décante de son point de vue, lui ancien roi, mais c’est mieux que rien.

Néanmoins sur ce dernier sujet, la construction de la Bulgarie, il est touchant mais aussi un peu énervant de voir que Siméon peut parfois se montrer très idéaliste sur l’Europe. Je comprends son point de vue, ce qu’il a pu ressentir comme joie en intégrant la Bulgarie à l’Union Européenne, elle qui a été tenue à l’écart du monde pendant des dizaines d’années ; mais voilà, quand on voit que L’Union Européenne ce n’est pas que le paradis, c’est en effet aussi la stupidité de certaines choses (qui selon-moi ne devraient pas la concerner), c’est vrai que c’est un peu agaçant parfois de le voir si amoureux de cette Union Européenne alors qu’elle n’a pas que des bons côtés.  

Autre point où je n’ai pas toujours trouvé l’auteur d’actualité - chose étonnant c’est que le livre n’est pas vieux justement -, c’est sur la Turquie. Par exemple à un moment il dit que la Turquie dans l’Europe pourrait faciliter la venue de la laïcité dans ce pays, là j’avoue que j’ai des gros doutes. D’une part parce que la mentalité d’Erdogan qui est très conservatrice est incompatible avec la laïcité, et d’autre part parce que ce n'est pas leur mentalité, et il suffit de regarder nos pays pour s'en rendre compte.
Du coup même si j’admire son ouverture d’esprit, son ouverture envers des anciens communistes, je trouve que parfois son ouverture est… aveugle, à côté de la plaque. Les choses ont changé depuis son enfance.

Cependant je reconnais malgré cette tendance à voir le bon de partout, à garder les souvenirs comme base de valeur, qu’il a quelques belles phrases, quelques beaux moment de vérité, comme quand il égratigne Sartre qui disait qu'une expérience concentrationnaire ne représente pas un régime politique - alors que si justement -, où quand il critique la réécriture de l’histoire. Bon lui c’est pour la Bulgarie, mais ça peut être valable aussi pour n’importe quel pays. Bref, parfois il a de beau moment de pure lucidité.

En résumé j’ai aimé cette lecture, moi qui ne m’attendais pas à la trouver si intéressante, et je conseille pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, la politique, aux têtes couronnées.

Merci aux éditions Flammarion.

16 février 2015

"Le Quinconce, tome 1 : L'Héritage" de John Huffman

"Le Quinconce, tome 1 : L'Héritage" de John Huffman

Le Quinconce, tome 1 L'Héritage de John Huffman

Résumé :

Nous sommes dans l'Angleterre du début du XXe siècle - celle des romans de Dickens - et nous découvrons avec le petit John Huffam, élevé dans un village perdu, la cruauté qui fonde les castes sociales et celle qui déchire les êtres. A l'occasion d'une rencontre avec une gamine de son âge, Henrietta, fille des chârelains de l'endroit, il croit comprendre que sa mère et lui, pauvres parmi les pauvres mais attachés au maintien d'une improbable dignité, sont mystérieusement apparentés aux propriétaires du vaste domaine voisin: Hougham, lieu de sinistre réputation s'il en est. Mais il s'agit là d'un secret qu'il vaut mieux ne pas trop creuser si l'on tient à avoir la paix- car "l'ennemi" dans la terreur duquel vit sa mère pourrait bien être plus réel qu'il n'y paraît...

Ce secret, John consacrera sa vie à le découvrir, convaincu que nous devons chercher d'abord à quelles troubles sources prend naissance notre destin. Il se heurtera, ce faisant, à toutes les forces du silence, du mensonge, de la violence et devra bientôt touver refuge à Londres, où la lumière tant attendue lui fera signe à travers le plus épais brouillard...

Roman de la violence sociale, roman picaresque haut en couleur, grouillant de mille figures inoubliables, roman historique où revit un passé reconstitué sans complaisance, roman initiatique perdue, roman à énigme où le héros se trouve désigné au rôle de détective de son propre destin, le Quinconce, salué des deux côtés de l'Atlantique par une critique fascinée, obéit en secret au projet le plus ambitieux: réconcilier notre imaginaire avec le romanesque, cettte terre nourricière où s'enracinent malgré nous les fictions qui fondent notre modernité.

L'ensemble constitue une saga en cinq livres au fil desquels nous sont livrées les cinq clés du mystère qui scelle le sort de John.

Avis :

Premier tome d’une série qui en comporte 5, ce livre n’a pas été la lecture fantastique que j’attendais. En fait elle a même été plutôt laborieuse… Début difficile, long, manquant d’action et d’intérêt, répétitif sur certains points... je ne trouve vraiment pas grand-chose à sortir de ce roman.

Le trame générale est certes intrigante, on se demande pourquoi il y a tant de mystère autour de cette mère et de son fils, pourquoi la mère craint pour sa vie et celle de sa progéniture, et pourquoi elle cache un mystérieux document ; mais à côté de ça dans ce scénario du tome 1, ça traîne tellement en longueur -pour finalement pas grand-chose de consistant à la fin de ce livre - que je n’ai pas accroché ; j’avoue que j’ai même sauté des pages tellement j'ai trouvé ça mou, malgré une ambiance, une époque, que j’ai trouvé des plus charmantes.

Alors on pourrait arguer que comme c’est un tome 1 c’est un peu normal s’il ne se déroule pas grand-chose, si c’est un peu lent et j’en passe..., mais quand même, niveau consistance là on est assez bas je trouve. Et même si la fin du roman et la suite - qu’on imagine d’après le résumé - laissent présager quelque chose de très bon, j’admets très sincèrement qu’à cause de la lenteur de ce tome 1 je ne me vois pas lire les 4 autres romans qui feront vivre d'une part ce tome et concluront d'autre part cette saga. Et c’est bien dommage car j’aimerai bien savoir ce qui se passe ensuite.

En résumé ce fut une lecture décevante car trop lente, mais si par contre on en reste à l'histoire, je dois dire que c'est extrêmement intéressant. D'autres avis de personnes plus convaincus ici.

Merci malgré tout à l’éditeur Libretto et à Babelio.

15 janvier 2015

"Le coran"

"Le coran" (lu fin 2014 dans ma biblio depuis 2012)

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Mon avis :

Vite fait ce que j'ai pensé du Coran : c'est chiant à lire, de plus je ne supporte pas l'orgueil qui ressort de ce livre, et qui peut être résumé ainsi : MOI meilleur que toi. Sincèrement, après lecture j'ai remarqué que l'Islam est une religion prétentieuse qui n'admet pas la critique. 

Plus sérieusement, déjà ne comprends pas que l'on entend dire que c'est une religion de paix et de miséricorde.

De paix, parce que le djiah est prêché dedans, il est en effet pas rare de voir écrit "combattez pour le chemin de dieu" ou de voir des versets comme le verset 5 de la sourate 9 où s'est marqué "Une fois que les mois sacrés ont pris fin, tuez les associateurs partout où vous les trouvez..." (Sauf s'ils viennent à la fois islamique). Et enfin de miséricorde, parce que seul sont concernés par la miséricorde les bons croyants musulmans -et j'insite sur bon- pour tous les autres, associateurs, négateurs, idolâtres, mécréants, juifs, le feu les attend, les 1000 tourments de l'enfer aussi. 

Alors c'est peut-être moi qui exagère, mais vous y voyez du bien là ? Bien sûr par moment - et je serais mauvaise langue de ne pas le dire - il est marqué, que n'importe qui peut croire à ce qu'il veut, mais comme c'est très très très minime par rapport à la condamnation de ceux qui ont mécru (parce que ça c'est constamment répété), autant dire que ça passe complètement à la trappe. Sérieusement on n'y fait plus gaffe, en tout cas pour ma part - et je pense que ça doit être le cas de beaucoup.
Bien sûr je sais qu'il faut remettre ces paroles dans le contexte de l'époque, d'ailleurs moulte musulmans le disent - alors qu'eux-mêmes pratiquent encore la mentalité arriéré de ce livre et d'autres...-, mais malgré ces belles paroles on ne peut pas pour autant ignorer qu'un message ne s'arrête jamais au contexte. Un message traverse les siècles, et il suffit de voir pour s'en convaincre toutes ces philosophies qui ont traversé les siècles alors que l'époque n'est plus la même. Il suffit aussi de voir leur problème à accepter l'idée de la liberté humaine, ou encore celle de l'égalité homme-femme, pour voir qu'un message ne s'arrête pas à une époque.

Ensuite, autre chose qui m'a énervée dans ce livre, ce sont les notes en bas de page. Elles m'ont parfois été nécessaires pour éclairer certains points sur le contexte et d'autres choses (d'ailleurs la définition du jihad m'a fait faire un bon de 10 mètres, car c'est marqué que ce n'est pas un acte fanatique ni impérialiste mais un acte de défense, alors que la défense des exemples rejoint clairement l'idée l'impérialiste cité avant...), mais par contre celles qui font passer le coran pour un livre scientifique c'est juste comique et énervant, car elles sont un doigt en l'air dressé au bon sens le plus basique et à l'histoire de la science.
Sur ce dernier point il y a beaucoup de chose qui m'ont choquée, comme par exemple le fait que les traducteurs osent affirmer que la science hellénistique n'était pas basée sur des constations réelles - ce qui est bien sûr faux, même s'il y a eu dans le lot des erreurs comme avec par exemple Ptolémée que musulmans et européens ont continué à suivre pendant longtemps -, ou encore le fait qu'ils tournent des versets à la lumière de la science actuelle, - un peu comme avec ces prophéties de Nostradamus où on se dit il a voulu dire ça une fois les évènements passés, alors qu'en faisant ça je pense qu'ils sortent juste les versets de leur contexte initial.
Bref ! Comme vous le voyez elles racontaient souvent n'importe quoi, notamment sur l'histoire des découvertes mais je ne vais pas parler de tout. 

Pour le sens général du livre maintenant, je me suis rendue compte dans un premier temps que dieu est toujours aussi sadique, on avait déjà eu l'exemple avec l'épisode de l'Arche, Job..., ben là ça ne s'arrange pas, il n'hésite pas à tuer ; ensuite, dans un second temps je me suis vite rendue compte aussi que c'est un livre qui a instauré des codes de vie, ce qui fait qu'on comprend assez vite pourquoi aujourd'hui cette religion bloque avec nos gouvernements laïques et nos démocraties ; et honnêtement à la lumière de ce que j'ai lu, je ne pense pas qu'on puisse faire entendre les deux, à moins que les croyants (même ceux qu'on appelle modérés) prennent énormément de distance avec leur religion, et qu'ils acceptent aussi de ne plus être les esclaves de Dieu. Mais là on peut toujours rêver.

Oui j'ai bien dit : "les esclaves", ici dieu est le seigneur et maître, et il faut lui être entièrement soumis. Le libre arbitre existe bien sûr, mais que dans les limites instaurées dans le livre (du coup ce n'est plus du libre arbitre), après c'est à vos risques et périls. Ce qui au final me rend juste folle de rage, parce que je ne comprends pas qu'on puisse vouloir être esclave d'un dieu, et qu'on ait besoin d'un livre pour dicter notre conduite par peur d'un supposé châtiment divin. C'est ridicule, et on peut sérieusement s'intérroger sur la véritable nature de ces gens-là. Sont-ils à ce point-là mauvais qu'ils ont besoin d'un livre ? Sont-ils à ce point-là peureux qu'ils ont peur de la liberté ?... (Et là je parle pour tous les croyants et de n'importe quelle religion.)

En résumé, j'avais dit que je faisais court et je n'ai pas fait court. Quoi qu'il en soit, c'est un livre de taré, complètement schizo, bourré de haine, horrible, discriminatoire et putain qu'est-ce que j'aurai aimé qu'il ne fût jamais inventé par des mecs. Sans lui, le monde serait sans aucun doute meilleur.

Renseignement : Coran Français / Arabe. Traduction de Salah Ed-Dine Kechrid, selon plusieurs commentaires qui vont du Xème siècle à l'époque moderne (enfin je pense car à part le X ème siècle je n'ai pas d'autres dates).

15 juillet 2015

"Puissions-nous êtres pardonnés" de A. M. Homes

"Puissions-nous êtres pardonnés" de A.M. Homes

puissions nous être pardonés

Résumé :

À travers la rivalité passionnée – devenue assassine – qui anime deux frères au point de faire naufrager leurs existences respectives, A. M. Homes brosse un portrait à la fois ironique et sombre de la vie familiale au XXe siècle, mettant en lumière la solitude criante de l’être humain dans notre société. Un roman tragi-comique sur la reconstruction d’une famille profondément meurtrie et sur la possibilité de transformation personnelle, ou comment renoncer à la tentation de nous autodétruire pour apprendre enfin à vivre ensemble.

Mon avis : (attention lisez bien le résumé, car je ne parle pas trop du sujet dans mon avis puisque je trouvais que le résumé en parlait largement assez.)

Sans être pour autant un coup de cœur, j’ai passé un vrai bon moment de lecture avec ce livre.

Roman d’espoir, roman de lutte, ce bouquin m’a réservé d’innombrables surprises. Exemple d’évolution et de persévérance, ces pages vont rassembler tout ce qui a de pire mais aussi de meilleur dans la nature humaine, tout en montrant par la même occasion les ressources inépuisables que l’esprit humain peut cacher.

Ce que j’ai avant tout apprécié dans ce roman c’est l’aventure en elle-même, bien que pas toujours jojo et un peu exagérée, j’ai été étonnée de voir jusqu’à où l’auteure pouvait aller pour révéler les différentes facettes de ses personnages, et ce sur plus de 600 pages et sans jamais tourner en rond.
Franchement à ce niveau-là je dirais juste, car je ne veux pas trop en divulguer, que l’auteure a tapé fort en dotant - et pardon pour l’expression - d’un karma de merde ses personnages. Il est évident que ces derniers ne sont vraiment pas nés pour la chance, ils vont en vivre des vertes et des pas mûres, et rien que pour ça déjà le livre vaut le coup d’œil. (Mais sans blague.)

Cependant l’évolution des personnages vaut aussi son pesant d’or, et surtout celle de notre professeur d’université Harold. Au début homme quelconque presque insipide, - bien que je n’aie pas pu m’empêcher de le trouver encore parfois stupide -, c’est avec plaisir que je l’ai vu évoluer au fil de ces pages pour devenir un autre homme ; plus mûr, plus adulte, moins peureux, plus responsable, plus combattant.
Je sais que c’est un peu bête dit comme ça, mais pour moi Harold représente vraiment une belle aventure humaine, car l’auteure montre à travers ce personnage que ça peut être aussi grâce au malheur que l’on se découvre, que l’on s’épanouit. Pour faire court, j’ai trouvé qu’il y avait une belle leçon de vie à méditer derrière ce personnage, surtout qu’il entraîne dans ce changement les autres protagonistes. 

Bon tout ça c’est bien beau mais quand est-il du reste ? Ben le reste, à part le manque de chapitre je dois dire que je n’ai rien à redire. L’écriture coule toute seule, les pages défilent à une allure folle, ça bouge énormément on ne s’ennuie pas un seul instant, et c’est avec plaisir que l’on suit les tribulations de ce groupe hétéroclite, même si comme je l’ai déjà dit c’est parfois un peu tiré par les cheveux. 

Bref !

En résumé, c’est un livre que je conseille vivement pour ces aventures humaines, même si pour ma part il ne fera pas parti de ces livres qui marquent réellement une vie.

Merci aux éditions Actes Sud et à Lecteur.com

 

1 mars 2015

Dernières découvertes

 

Hey ! Salut à tous !

 

J'inaugure une nouvelle rubrique, j'ai décidé de partager ici les livres (nouveautés ou pas) qui me font envie mais que je viens juste de découvrir, n'hésitez pas à me dire si vous les avez lu et ce que vous en avez pensé.

 

Tout d'abord trois titres de Henri Gougaud, je ne connais pas l'auteur mais les résumés sont alléchants et les couvertures aussi :

1- Le rire de l'ange

le rire de l'ange

Deux hardis gaillards, Pico le menuisier lettré et le pauvre Chaumet, dont la maison vient de brûler, s’en vont sur les routes avec leurs femmes. Dans un Moyen Âge peuplé de brigands, de vagabonds et de sorcières, nos héros affrontent d’innombrables embuscades. Un ange, arrivé par hasard au village, les accompagne, les protège, et les mènera à la rencontre de leur destin.

2- L'arbre à soleils : légendes du monde entier

l'arbre à soleils

LÉGENDES

Kaduan est très pauvre. Aussi, quand une voix céleste lui promet que sept garçons, riches et vigoureux, souhaitent épouser ses sept ravissantes filles, il saute de joie. Il ne sait pas encore qu’il devra payer de son propre sang le bonheur de sa progéniture… Au fil d’une centaine de légendes, Henri Gougaud nous emmène dans un voyage poétique et onirique à travers le monde entier.

3- L'amour foudre

l'amour foudre

L’Amour peut-il déplacer des montagnes ? Dans les contes d’Henri Gougaud, cette fièvre du corps et de l’esprit a bien d’autres pouvoirs… On y chuchote qu’une tache est apparue dans l’œil d’une femme depuis qu’elle n’aime plus son mari. On y croise les idylles naissantes entravées par les pères et les marâtres ourdissant des pièges de sorcières par jalousie. Mais seul celui qui se consume pour atteindre la flamme qui l’attire sait ce qu’est l’amour.

Ensuite vient :

Histoire du libertinage : Des goliards au marquis de Sade de Didier Foucault

histoire du libertinage

Christine de Suède (1626-1689) incarnait tous les traits du libertinage : l'incrédulité arrogante des grands, la passion érudite pour les sciences et la spéculation, enfin une très grande liberté de moeurs. Tous les libertins n'eurent cependant pas loisir de vivre pleinement cette liberté d'âme et de corps. Ainsi Théophile de Viau, Ninon de Lenclos ou Sade firent au cours de leur vie l'expérience de l'ostracisme ou de l'emprisonnement. D'autres encore, tels Giordano Bruno, Vanini ou Etienne Dolet, périrent sur le bûcher ! En s'appuyant sur les plus récents travaux consacrés aux libertins, Didier Foucault offre une synthèse inédite sur ce moment majeur de l'entrée de l'Occident dans la modernité. Il donne à voir l'extraordinaire bouillonnement des esprits désireux de comprendre le monde sans le secours de la religion et de substituer un art de vivre hédoniste à la culpabilisation chrétienne du désir.

Machiavel et Savonarole : la glace et le feu de Max Gallo

savonarol et machiavel

 

Au tournant des XVe et XVIe siècles, Florence exerce une fascination sur le monde. La République dirigée par les Médicis est enviée pour sa prospérité, ses splendeurs mais aussi ses intrigues.

 

Deux hommes, que tout oppose, cherchent à s’imposer dans la ville en dominant les consciences. Le premier, Jérôme Savonarole, a un tempérament de feu. Prédicateur exalté, ce dominicain prétend recevoir des messages de Dieu. Il remplit les églises, appelle à brûler les « vanités » : bijoux, parfums, jeux de cartes. Le nouveau maître de Florence provoque la fuite des Médicis jusqu’au jour où le pape l’excommunie. Il finit torturé, pendu, brûlé.

 

À l’inverse, Nicolas Machiavel, est la glace, la prudence, le calcul. Après l’exécution de Savonarole, cet ancien secrétaire de la Seigneurie, dont les Médicis se méfient tout autant, essaye de s’approcher du cercle enchanté du pouvoir. Il dispose pour cela d’une arme redoutable : sa plume. Machiavel dédie son essai, Le Prince, à Laurent le Magnifique.
Le machiavélisme est né ou l’art de conquérir et de conserver le pouvoir par la « ruse du renard » et la « force du lion ».

 

Max Gallo dresse le portrait de deux figures majeures du temps des Médicis. deux destins exceptionnels qui renvoient à l’histoire de l’Europe et l’éclairent.

 

4 mai 2015

"Beijing coma" de Ma Jian

"Beijing coma" de Ma Jian

beijing coma jian

Résumé :

4 juin 1989. Des milliers d'étudiants occupent depuis un mois la place Tian'anmen, et parmi eux, Dai Wei. Une blessure par balle le plonge dans un coma profond, son corps devient sa prison, mais son âme se souvient : son père dissident qui revient des camps, ses premières amours contrariées, l'éveil de sa conscience politique... Au-delà d'une critique sans équivalent de la dictature chinoise, Beijing coma ramène chacun à ses angoisses et désirs les plus intimes, et révèle les conséquences personnelles d'une lutte pour la liberté.

Mon avis :

Critique du régime communiste chinois, chronologie romancée des évènements de Tian'anmen que l'on découvre à travers le regard d'un jeune homme dans le coma depuis le massacre, ce livre est par essence génial. Hélas, il est un peu long et trop répétitif pour ne pas devenir indigeste au bout de 500 pages, et il en fait presque 900...

Je suis allée jusqu'au bout de ce livre, mais j'admets que j'ai sauté des passages, notamment sur les éternels dissensions qui naquirent au sein du mouvement étudiant de mai-juin 1989.
Mais en fait, il faut savoir que je suis super énervée d'avoir fait cela, car je suis certaine d'avoir raté à cause de ceci des choses très intéressantes, sur le coma de Dai Wei, sur le côté répressif de cette manifestation, sur le côté historique que peut porter ce livre.
Je vous jure que je suis super frustrée de ne pas avoir pu le lire correctement ! Car c'est un livre qui vaut la peine d'être lu. C'est un livre qui laisse sans voix, qui secoue quand on sait comment ça s'est fini, quand on sait la répression qui a suivi, ou encore quand on sait que la dictature chinoise à fait passer ce mouvement pour un mouvement de criminel. Alors que ça n'avait rien de criminel, ces jeunes puis ces travailleurs ne demandaient que la démocratie et une vie meilleure. (Putain de gouvernement chinois !)

Pour finir cet avis, je voudrais dire que quand j'ai fini ce bouquin j'ai eu un énorme poids sur le coeur même si je ne l'ai pas lu correctement sur la fin (bien que je ne garantis pas ne pas la reprendre) ; ce mouvement est resté sans suite, et tant de gâchis pour rien... ça ne laisse pas indifférent. J'ai ressenti énormément de colère et de peine, et pour toutes ces victimes aujourd'hui j'ai une énorme pensée.

2 novembre 2015

Les docs du CP : "Les châteaux forts" & "Les loups" de Magdalena et R. Barbanègre

Les docs du CP : "Les châteaux forts" & "Les loups" de Magdalena et R. Barbanègre

doc1

Résumé :

Les loups : Une histoire pour découvrir les loups, avec une explication des notions, des exercices pour mieux comprendre le texte et soutenir la lecture, et trois doubles pages documentaires en fin d'ouvrage.
Les châteaux forts : Une histoire pour découvrir les châteaux forts, avec une explication des notions, des exercices pour mieux comprendre le texte et soutenir la lecture, et trois doubles pages documentaires en fin d'ouvrage.

Mon avis :

Avec ces deux petites livres les enfants vont découvrir le plaisir d'apprendre. Réunissant images, texte court, mémo, et même des petits jeux sur la fin, ces livres ludo-éducatifs sont les compagnons idéaux des enfants qui commencent à bien découvrir le monde et à s'ouvrir à des sujets plus ou moins nouveaux.

Traités de manière simple et sous forme d'histoire - ce qui rend abstrait le principe de documentaire - et même si ça ne remplace pas les cours dispensés à l'école, j'ai adoré et recommande ces petits livres souples qui disent l'essentiel avec les mots justes sur les sujets qu'ils abordent. Ici les loups (j'ai d'ailleurs découvert moi-même un truc ! Saviez-vous que seul le couple alpha pouvait avoir des louveteaux ? Moi non) et les châteaux forts, mais aussi sur d'autres sujets car j'ai vu qu'il y avait des livres sur les dinosaures et les indiens.

Bref. Vous l'aurez compris se sont des livres ludo-éducatifs bien fait et facile d'accès, qui méritent largement leur place à la maison comme à l'école.

Merci aux éditions Flammarion Jeunesse.

24 octobre 2014

"Une singulière prédiction" de Yveline Gimbert

"Une singulière prédiction" de Yveline Gimbert

une singulière prédiction livre

Résumé :

Un homme se présente à la porte de Germain Aubert pour le tuer ! Germain sait déjà pourquoi il vient et commence à se rappeler. Indochine, 1954. Suite à une mauvaise blague, Germain laisse penser à son camarade Reymond Malartre qu'il a des dons de devin et lui prédit sa mort dans quelques mois. Cette faute, Germain n'aura jamais le temps de la réparer et Reymond, d'une santé fragile, se suicidera à son retour en France.
Cette prédiction malencontreuse hantera toute l'existence de Germain : incapable de s'adapter à la société, d'accomplir ses ambitions et maladroit avec les femmes. Aujourd'hui, cet homme qui vient pour le tuer, c'est le frère de Reymond.

Mon avis :

J’aime bien lire parfois quelques auteurs proches du terroir, des auteurs régionaux. Généralement ce sont des bonnes petites découvertes agréables, faciles à lire, un peu plus terre à terre que d’autres romans plus connus, enfin bref, j’ai rarement des mauvaises surprises. Et ben là encore une fois, ça été une bonne pioche.

L’écriture est simple, tout s’enchaîne facilement - alors qu’étonnamment je trouve que le résumé comme le titre ne correspondent pas à la majorité de l’histoire -, les personnages sont agréables à découvrir et à suivre, le décor est très champêtre. Bref, c’est une France profonde et vieillotte que j'ai suivi avec plaisir. Ce livre respire la simplicité, les joies simples et le temps où elles étaient encore de mise. Ce qui dépayse beaucoup et fait du bien mine de rien ; même si à côté de ça notre pauvre héros à quand même un karma de merde (pardon pour l’expression). Parce qu'en effet le pauvre il va en vivre des vertes et des pas mûres dans sa vie. Et d’ailleurs c’est malheureux à dire, mais c’est justement ces choses-là qui fait que ce livre se lit aussi très bien, même si comme je l'ai déjà dit l'histoire ne tourne pas que autour de cette prédiction très particulière. Dans ce cas je dirais même qu'elle est en digression permanente par rapport au résumé, mais personnellement ça ne m’a pas gêné le moins du monde.

Cependant il y a un point qui ne m’a pas beaucoup convaincue dans ce livre, c'est la fin. Plus particulièrement le raisonnement du frère de Rey sur la mort. Alors je suis entièrement d’accord avec lui dans le principe, mais complètement ! Cela dit la conversation qui s’est tenue avant dans le livre n’amène pas pour moi ce genre de réflexion philosophique. Pour tout dire j’ai trouvé que cette sentence tombait là comme un cheveu sur la soupe, je ne l'ai pas trouvé en adéquation avec l'histoire, mais bon ce n'est pas non plus un terrible faux pas car elle n'est pas hors sujet, on se demande juste comment elle arrive là.

En résumé ça fut une lecture fort agréable pour moi.

Je remercie les éditions de Borée.

1 septembre 2013

"Les pissenlits" de Yasunari Kawabata

"Les pissenlits" de Yasunari Kawabata

les pissenlits kawabata

Résumé :

Ce court roman met en scène Hisano, amant d'Ineko, et la mère de la jeune femme. Tous deux reviennent de l'hôpital psychiatrique où Ineko est internée. Elle souffre d'une étrange maladie mentale, une cécité partielle qui l'empêche parfois de voir certaines parties de son corps ou de celui de son amant. Dans un paysage fleuri de pissenlits, Hisano et la mère échangent des propos parfois saugrenus, surréalistes, sur le passé d'Ineko et les causes possibles de son mal. Le flou, ambiguïtés, lacunes, ellipses, est inhérent à l'univers et au style de Kawabata. Comme dans la nouvelle Le Bras (La beauté tôt vouée à se défaire), on retrouve ici ce que Mishima appelait " le lieu géométrique incontournable de la psychologie de l'auteur ".

Mon avis :

Bien que j'aime Kawabata, j'avoue que ce livre ne m'a pas beaucoup emballée. J’ai trouvé ce livre un peu sans fin et sans véritable but, ce qui est appuyé par le fait qu’il n’a en plus pas de fin.

En fait, durant cette lecture, j’ai eu l’impression d’avoir assisté à un dialogue de sourd et un dialogue de fou. Le sujet tournait toujours autour des mêmes points, c’était toujours les mêmes questions posaient sous différentes formes, c’était les mêmes doutes, les mêmes délicatesses, les mêmes demandes, pour faire court je me suis ennuyée.

Pour être franche, je n’ai pas trouvé beaucoup de consistance à ce bouquin, certes la folie et la souffrance tiennent une grande place, mais l’auteur a su mieux faire dans d’autres livres. Ici la folie peut toucher à divers niveaux tout le monde, mais pourtant, enfin de mon point de vu, rien d’inquiétant et de palpitant là-dessus, pas de quoi en faire toute une histoire. Quant à la souffrance sur laquelle l'auteur s'arrête aussi, dû aux souffrances, aux épreuves passées, on ne leur accorde finalement que l’importance qu’on veut bien leur donner… Et là en plus c’était trop personnel pour eux, pour que ça le soit pour moi.

En résumé, je ressors de cette lecture très mitigée et avec cette sensation d’avoir tourné en rond.

18 janvier 2016

Prix Clara 2015 de Collectif

Prix Clara 2015 de Collectif

Source: Externe

Résumé :

Plusieurs centaines d'adolescents âgés de moins de 17 ans, en France et dans tous les pays francophones, ont participé à ce concours de nouvelles. Sur quelques six cents nouvelles envoyées, seulement une poignée sera retenue pour former ce recueil, offrant ainsi l'opportunité à des écrivains en herbe d'être publiés. Dévoilant une sensibilité à vif à travers des thématiques aussi diverses que la politique, la maladie, et le voyage, les nouvelles du Prix Clara ouvrent une fenêtre sur les rêves et les préoccupations des adolescents d'aujourd'hui. Amour, science-fiction, polar, témoignage, aventure : tous les genres sont explorés avec brio par ces jeunes, révélant ainsi leur intérêt et leur talent pour l'écriture. Ces nouvelles surprennent par leur fraîcheur, leur originalité, leur sincérité, et proposent un kaléidoscope de l'imaginaire adolescent.

Mon avis :

Ce qui est bien avec ce prix Clara  c’est que d’une année sur l’autre nous sommes sûrs de ne pas lire les mêmes choses, cette année était en effet bien différente de l’an 2014.

Nous retrouvons ici le même principe que précédemment, des nouvelles écrites par des ados et qui abordent divers domaines. Les histoires sont toujours agréables à lire, tristes, surprenantes, matures, innovantes, même si je les ai trouvé pour la plupart plus terre à terre que précédemment.

Alors on note encore quelques maladresses, comme dans la nouvelle sur Le plus beau jour de ma vie où techniquement dans ces pays traditionnels la cadette ne se marie pas avant l’aîné, mais bon ça n’est pas méchant.

A l’inverse il y a par contre d’excellente nouvelle oùje ne retrouve rien à redire comme celle d’Elora La rumeur que pour ma part j’ai trouvé vraiment bien écrite et bien pensée et qui apportera aux jeunes qui liront ces lignes beaucoup de grain à moudre. Pour moi c’était vraiment la meilleure nouvelle du livre où la leçon est amenée d’une manière singulière et avec beaucoup de justesse. Ce rapprochement fallait y penser !

Bref.

Pour conclure outre la bonne cause, je conseille ce livre comme le précédent pour son bon moment de lecture, pour la découverte de voir les débuts, qui sait ?, des futurs auteurs de demain.

Merci aux éditions Eloise d'Ormesson et Lecteurs.com.

 

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Flûte de Paon / Livre-sse livresque
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